En juillet, la presse ne prend pas de vacances... revue!

[haydn]

Premier arrivé, Danse, avec en couverture Laura Hecquet et Audric Bezard dans Diamants.





Je vous en parle dès que je l'ai lu. Sachez déjà que pour illustrer les comptes -rendus de France de Voguë et Jérôme Frilley à propos de la soirée "Jeunes danseurs", il y a beaucoup de très belles photos signées Michel Lidvac, avec notamment trois pleines pages : Mathilde Froustey + Josua Hoffalt dans Delibes Suite, Eléonore Guérineau + Marc Moreau dans Bergamasques ainsi qu'Aubane Philbert + Mathias Heymann dans La belle au bois dormant. On trouve aussi "Ludmila Pagliero" dans le Grand pas de Paquita, mais sur la photo, c'est Sabrina Mallem qui se reconnaîtra. Décidement, sans Danse et son inénarrable "Denise", la vie serait bien triste...

[haydn]

Le Bolchoï et l'Opéra de Paris sont à l'honneur dans la dernière livraison du magazine anglais Dance Now, avec des interviews de Svetlana Zakharova et Jean-Guillaume Bart.

Je vous en reparlerai dès que j'aurais reçu le journal (la presse anglo-saxonne me parvenant malheureusement avec un peu de retard, délais postaux obligent).

Merci à la personne qui à eu la gentillesse de me signaler ces articles par mail.

[Amarie]

Où peut-on trouver ces revues? En kiosque? Je crois peut-être au père Noël, mais il y a sûrement une façon de se procurer tout ça sans avoir besoin de s'abonner...

[Lacdescygnes]

On trouve "Danse" facilement en librairie (à Paris en tout cas), nul besoin d'abonnement.
Pour les magazines étrangers, je ne sais pas comment on s'y prend. Je laisse Haydn (ou quelqu'un d'autre) vous renseigner...

[yvette]

Si vous avez vraiment envie de recevoir ces revues, à chaque parution sans devoir vous abonner,demander les àvotre libraire en prenant votre plus beau sourire, il se fera une joie de vous les commander si si ça marche sinon je craint, qu'il ne sois pas facile de vous les procurer sans vous abonner,ce n'est pas comme le foot magazine que l'on trouve dans chaque kiosque .moi à chaque fois que je demandais une revue sur la danse on me prenais pour une extra terrestre

[haydn]

Pour les parisiens, comme l'amie Sophia l'avait déjà signalé il y a quelques mois, on peut trouver certains journaux de danse anglais à l'adresse suivante :

Librairie Smith : 248 rue de Rivoli, 75001 Paris. Tél : 01.44.77.88.99!


Sinon, il faut effectivement s'abonner, ou alors, si un numéro particulier vous intéresse, écrire à la rédaction du magazine concerné. En général, ils acceptent, moyennant une petite participation aux frais de port, de vous envoyer un exemplaire isolé.


C'est notamment le cas de Dance Now (filialie de Dance Books), qui fait de la vente au numéro pour le monde entier. Pour commander :

Dance Books Ltd, The Old Bakery, 4 Lenten Street, Alton, Hampshire GU34 1HG, UK
Telephone +44 (0)1420 86138
Fax +44 (0)1420 86142

[sophia]

Pour Dance Now, c'est cas un peu spécial puisque cette revue n'est de toutes façons pas vendue en kiosque et n'est disponible que sur abonnement (on peut aussi commander un numéro). C'est la revue éditée par DanceBooks.

[haydn]

Nous avons été victimes d'une collision cérébrale entre "grands esprits" Sophia! Pardon pour ce croisement intempestif de messages.

[Amarie]

Merci beaucoup pour toutes vos infos sur les voies officielles et sur les meilleures façons d'utiliser mes charmes de séductrice

Je vais déjà essayer de trouver "Danse" dans ma campagne, et je verrai pour le reste.

[eurydice]

Amarie, j'habite en province et je trouve "Danse" en bas de chez moi...

Mais pour plus de sécurité, adressez vous à une des "Maisons de la Presse", qui ont en général une offre pléthorique!

[sophia]

Danse Light est également paru avec au sommaire notamment: le Ballet du Rhin, l'école de l'Opéra de Paris, les Benois de la Danse, la Fille mal gardée, le Ballet d'Europe.



Danser consacre, quant à lui, sa couverture à Alvin Ailey et aux Etés de la danse.

[haydn]

L’Opéra de Paris est assez bien représenté dans la dernière livraison de DanseLight, avec tout d’abord un portrait croisé de deux jeunes danseurs du Corps de ballet , et qui commencent à faire parler d’eux, Aubane Philbert et Mathias Heymann. Le commentaire de Bérangère Alfort baigne un peu dans l’eau de rose, bien que la photo qui illustre l’article soit celle… de l’Oiseau bleu ! Trêve de calembours, au détour des lignes, on apprend que c’est Elisabeth Platel elle-même qui a repéré M. Heymann lors d’un stage à Nîmes et qui l’a convaincu de se présenter à Claude Bessy, qui dirigeait à l’époque l’Ecole de danse de l’Opéra. On connaît la suite… Le modèle de Mathias Heymann, c’est Manuel Legris, pour sa polyvalence, et le jeune artiste rêve d’interpréter Bournonville, Robbins, Kylian et Balanchine. Gageons que cela ne saurait tarder. Aubane Philbert se réclame elle de l’enseignement de Francesca Zumbo, se fait «coacher» par sa petite mère, Agnès Letestu et admire Aurélie Dupont «pour sa beauté», ainsi que Marie-Agnès Gillot «pour sa force». Les ballets que Mlle Philbert aimerait, pour sa part, danser, sont Roméo et Juliette ainsi que Cendrillon, qui figure au programme de la prochaine saison de l’Opéra de Paris.

Opéra de Paris toujours, et Bérangère Alfort aussi, avec la critique – un peu après la bataille – de Bella figura de Kylian : ce sont Muriel Zusperreguy, Isabelle Ciaravola et Emmanuel Thibault qui ont enchanté la journaliste de DanseLight ; Bérangère Alfort ne dit en revanche mot d’Aurélie Dupont et d’Hervé Moreau, dont la photo – floue! – sert pourtant d’illustration à l’article.

On prend les mêmes et on recommence, et Bérangère Alfort était de nouveau de service pour commenter le spectacle de l’Ecole de danse. B. Alfort se pique au jeu de détecter les étoiles de demain parmi les élèves d’aujourd’hui ; peut être a-t-elle eu le nez creux, puisque dans les noms qu’elles cite, on retrouve l’une des jeunes filles qui vient de réussir le concours d’entrée au corps de ballet.

Et pour en finir avec la compagnie nationale, un compte-rendu du spectacle organisé par Bruno Bouché à Roissy, signé Patrick Herrera. C’est manifestement Gesualdo, de Nicolas Paul, qui a le plus marqué le reporter de DanseLight, qui ne craint pas de s’exclamer : «cet essai est indéniablement un coup de maître» ! Question «essai» on rappellera tout de même que N. Paul est loin d’en être à sa première tentative de chorégraphie…

Enfin, il faut bien qu’on rigole un peu, et questions gaffes, DanseLight se livre ce mois-ci à une concurrence sauvage avec Danse. A commencer par la critique (abondamment illustrée de belles photos) de Louise Victor, qui a fait le déplacement de Londres pour nous livrer un papier finement titré : «La fille mal gardée, bien dansé [sic]». Et la grammaire, mal préservée…

Re-belotte avec Nelly Pons, qui a assisté à une répétition du nouveau ballet de Jean-Charles Gil, Requiem, et qui ose un «Jean-Charles Gil aborde son Requiem comme un hymne à la vie». De profundis clamavi…

Pour le reste, on trouvera des articles sur le 9ème concours de danse de La Havane, Ondine, au Ballet du Rhin (Christelle Mollard, interprète du rôle titre, fait la couverture de DanseLight et a aussi droit à un superbe poster en double-page), avec dix rappels le soir de la première, le palmarès des XIVème «Benois de la danse» à Moscou, le Festival de Printemps à Budapest , Carolyn Carlson et le NDT à Paris sans oublier les fiches-cuisine habituelles, dont une est consacrée à Alexandre Kalioujny, disparu il y a tout juste vingt ans.

[haydn]

On me signale par message privé que j'ai ironisé un peu vite sur les propos de Nelly Pons, parlant du Requiem de Jean-Charles Gil comme d'"un hymne à la vie". La journaliste s'est en effet bornée à rapporter les propos du chorégraphe, qui a voulu définir lui-même son oeuvre par cet oxymoron.

[haydn]

Danser-Télérama n'a pour sa part pas du tout, mais pas du tout aimé le spectacle jeunes danseurs, et les artistes du Ballet de l'Opéra de Paris se font incendier au lance-flammes :

[eurydice]

L'actualiste anonyme devrait se remettre lui même la tête au carré, en allant voir "Carmen", de ce soir à samedi, au théâtre de verdure de Nice, et "Roméo et Juliette" à Solliès Pont le 13 juillet; deux chorégraphies emblématiques du travail de Marc Ribaud... mais il risque d'être déçu quant aux tutus... qu'il n'aurait pas plus vus dans Symphonie pour tous, Chassé-croisé, Cendrillon, Boléro, ZigZag, Shpiel Es et j'en oublie (les seuls tutus dont il me souvienne, c'est dans Casse-noisette, peut-être dans Coppélia, et encore, je suis loin d'être sûre...)!!!
quant aux pièces de chorégraphes extérieurs ou de Gori, pas de tutus non plus... quelle époque!!

Il sont "rigolos" ces "journalistes"