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Katharine Kanter
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 Posté le: Jeu Fév 13, 2025 4:17 pm Sujet du message: Références à Aug. Bournonville - presse franç. d'époque |
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Une nouvelle biographie d'August Bournonville basée sur une masse de recherche nouvelle dans plusieurs pays, est en cours de rédaction à Copenhague.
La Bibliothèque royale du Danemark a numérisé TOUTE la presse depuis ses débuts au Danemark, et une recherche électronique peut être faite sur tout le contenu.
Serait-ce possible de faire cela à la BNF pour le vivant de Bournonville?
Ce serait extrêmement utile - "Vestris" essaie d'aider Alex M. dans ses recherches.
Merci.
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chien en peluche
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| Posté le: Ven Mar 21, 2025 3:10 pm Sujet du message: |
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Peut-être que vous avez déjà reçu des réponses par MP.
Je vous quand même donnerai quelques renseignements que je connais. La plupart des numéros du Courrier des théâtres (Paris) sont maintenant numérisés, mais pas au moment des débuts d'August Bournonville (en avril 1826, sauf erreur de ma part) :https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32751100d/date
Par contre, Le Figaro, un des petits journaux de l'époque, parle un peu de ses débuts, et consacre un petit article à son second début dans le numéro du 9 avril (p.3) : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32751100d/date
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k265144d/f3.item
J'ai trouvé aussi un article parlant du danseur dans L'Echo du soir du 11 décembre 1826 : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6288527r/f2.image.r=August%20Bournonville%20ballet?rk=171674;4
D'autre part, La Presse ou Les débats sont aussi disponiblles sur Gallica, alors que La Quotidienne ou Le Globe, pour les bien consulter, sont payants, ctdr, il faut s'abonner au site Retronews, que l'on vient de renouveler.
Ce lien serait aussi utile pour vous (au pluriel) : https://gallica.bnf.fr/selections/fr/html/presse-et-revues/les-principaux-quotidiens
Il a existé il y a sept ou huit ans un site sur les petits journaux de la première moitié du XIXe siècle ou un peu plus tard de France par Patrick Berthier, je suppose, mais je ne l'ai plus trouvé sur internet.
Il y a aussi quelques livrets de l'époque qui sont numérisés, mais c'est uniquement dans celui de La Somnambule, ou L'arrivée d'un nouveau seigneur que j'ai trouvé le nom de "M. Bournonville" (Pas de six dans le Divertissement du premier acte).
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Katharine Kanter
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| Posté le: Ven Mar 21, 2025 10:48 pm Sujet du message: Thank you VERY MUCH |
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| Mille mercis d'avoir fait cet effort ! Je transmets à Meinertz !
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chien en peluche
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Katharine Kanter
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| Posté le: Lun Avr 14, 2025 3:14 pm Sujet du message: Gala Salle des Machines avec Bournonville et Marie Taglioni? |
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"Bournonville mentions performing at a gala for Charles X at the La salle des Machines, the Théâtre des Tuileries, where he was introduced to the king. Taglioni also performed.
"He gives no further details, but it must have been between 1826-29.
"Do you think anyone might know anything about this special event? The theatre was not usually used for ballet. A date would help and could be the basis for a search for more information in the newspaper files."
Voilà le message de la part de M. Meinertz, qui demande aux lecteurs de Dansomanie s'ils peuvent aider.
Un éclairage?
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haydn
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| Posté le: Mar Avr 15, 2025 11:30 am Sujet du message: |
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| J'ai vérifié tous les numéros du Constitutionnel entre 1825 et 1829 il n'y a rien au sujet d'un tel gala... Mais en soi il n'y a rien d'étonnant à ce que la salle des machines, qui avait une jauge de plus de 6000 places et qui a servi temporairement de salle à la Comédie Française et à l'Opéra, suite à l'incendie du Palais Royal à la fin du XVIIIème siècle, ai pu héberger un événement de la sorte. |
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Katharine Kanter
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| Posté le: Mar Avr 15, 2025 3:02 pm Sujet du message: La Somnambule? |
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Thank you M. Haydn !!! that was fast !!!
Next question from M. Meinertz -
could it have been La Somnambule? performance of 23rd February 1830?
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haydn
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| Posté le: Mar Avr 15, 2025 6:07 pm Sujet du message: |
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A l'Opéra, le 23 février 1830, il y avait un bal masqué, ce qui est normal pour le début du carnaval :
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9107444/f2.item
Pour La Somnambule, je suppose que vous pensiez à celle d'Aumer (1827), les ballets de Bournonville et de Didelot sur le même livret de Scribe n'ayant, à ma connaissance, jamais été représentés à l'Opéra. |
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haydn
Site Admin
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| Posté le: Mar Avr 15, 2025 6:16 pm Sujet du message: |
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| Pour la question précédente (Bournonville / Charles X) j'ai vérifié par acquis de conscience également dans le Journal des débats, il n'y a rien non plus. |
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Katharine Kanter
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| Posté le: Mer Avr 16, 2025 1:25 pm Sujet du message: Nouvelle question concernant Marie Taglioni et Bournonville |
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MERCI M HAYDN !!!!!
De la part de M. Meinertz :
"In a letter to his father, AB writes on 25 Février 1830: “J’ai dansé deux fois à la cour, et surtout la dernière fois, j’ai dansé un pas d’Albert avec beaucoup de bonheur. Tous les ambassadeurs y assistaient en gala, et M. de Lôwenhjelm — qui, auparavant, m’avait beaucoup parlé de son ancien attachement pour vous — se réjouissait que les deux talents qui plaisaient le plus dans la danse, ce soir-là, Mlle Taglioni et moi, fussent nés de mères suédoises. Un autre suffrage bien flatteur pour moi fut celui de Mlle Mars, qui daigna me faire un compliment. J’étais bien content ce soir-là (le mardi gras, 23 février).”
"According to Bruno Ligore, this is confirmed by Filippo Taglioni's records for Marie Taglioni’s performances in Paris in February 1830: Le 21. A la Cour fradiavolo opéra de fedeau (268) , et un nouveau divertissement La Noce Tyrolienne Le 23. A la Cour Le sécret du ménage comédie, et le ballet de la Somnambule avec le pas de trois de la fille malgardé.
"So the dates are now firmly identified as 21st and 23rd February 1830.
"Could one find additional information based on the above? About the event itself, and not least which ballet or pas do you think AB could have danced “beside” her (this is how he describes it in My Theatre Life)? I
" I believe there are two Pas de trois in the Act 1 divertissement of La Somnabule that were "Pas d’Albert" so I wonder if it could have been that?
But which part could Marie Taglioni have taken? "
fin de la question de M. Meinertz.
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Katharine Kanter
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| Posté le: Mer Avr 16, 2025 4:28 pm Sujet du message: A la Cour et non à l'Opéra? |
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"Both Bournonville and Filippo Taglioni mentions these performances, on the same dates, but the Opéra has no record of it?
"21st: Fra Diavolo is an opera by Auber, La Noce Tyrolienne presumably a divertissement but Google has nothing on it.
23rd: Le sécret du ménage is a play, and Somnambule of course the ballet by Aumer.
So has it simply been a gala at the Tuileries organised by the court where AB and Taglioni appeared as guests? Both AB and FT write "à la cour", not at the Opéra."
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chien en peluche
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| Posté le: Jeu Avr 17, 2025 5:15 pm Sujet du message: Re: A la Cour et non à l'Opéra? |
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| Katharine Kanter a écrit: |
"Both Bournonville and Filippo Taglioni mentions these performances, on the same dates, but the Opéra has no record of it?
"21st: Fra Diavolo is an opera by Auber, La Noce Tyrolienne presumably a divertissement but Google has nothing on it.
23rd: Le sécret du ménage is a play, and Somnambule of course the ballet by Aumer.
So has it simply been a gala at the Tuileries organised by the court where AB and Taglioni appeared as guests? Both AB and FT write "à la cour", not at the Opéra." |
Il y a eu aussi un autre bal à l'Opéra le 15 février 1830. Et pas de spectacles à l'Opéra les 13, 14, 15 et 16. Le 17 février, on a donné Guillaume Tell, autrement dit, on y insérait le fameux divertissement de la danse tyrolienne que Marie Taglioni avait créée, non?
Pour La Somnambule, ce que l'on peut confirmer d'après les journaux d'époque, cela a été le 4 juillet 1834 que Bournonville danserait le rôle d'Edmond (Elvino), rôle principal, à côté de Pauline Montessu, créatrice de Thérèse (Amina) : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t5402003g/f1.image
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t5402004v/f4.item
Ce qui est un peu bizarre, Charles Maurice (ou le Courrier des théâtres) appelle ici Bournonville "le danseur de passage". Mais d'après Guest, August Bournonville était à Paris en été 1834 en ammenant Lucile Grahn (The Romantic Ballet in Paris, Dance Books, 2008, p.310.).
D'autre part, les danseuses / danseurs engagés à l'Opéra d'époque dansaient à la cour, ce qui n'est point étonnant. Il faut que je refeuillete bien demain mon cahier quand j'avais feuilleté tous les numéros du Courrier des théâtres autour de 1830, non pas sur Gallica, mais dans la salle de lecture du palais Garnier, donc d'énormes volumes très lourdes, mais je me souviens bien du cas où pas de spectacles à l'Opéra parce que les danseuses / danseurs dansaient pour la cour. N'oublions pas, c'était encore l'Académie royale de musique, non pas encore l'Opéra nationalde Paris.
Fra Diavolo d'Auber a été créé à l'Opéra-Comique le 28 janvier 1830, non pas à l'Opéra.
Il est aussi normal que Albert a chorégrphié un pas pour les jeunes danseurs en 1830 : un peu plus tard, il a créé un pas pour sa fille qui faisait les débuts à l'Opéra et dansait avec elle (Je suis en train de faire la recherche, non pas sur sa propre fille, mais sur sa future belle fille, Elisa Albert-Bellon, Giselle de Marius Petipa quand il débuterait dans le rôle d'Albrecht à Bordeaux.).
p.s. J'ai trouvé celui-ci aussi par hasard. Cela vous intéressera, je pense : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k203920p/f691.image.r=Bournonville%20Marie%20Taglioni?rk=1180263;2
Dernière édition par chien en peluche le Ven Avr 18, 2025 2:08 pm; édité 1 fois |
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chien en peluche
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chien en peluche
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| Posté le: Ven Avr 18, 2025 10:16 am Sujet du message: |
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J'ai trouvé dans mon cahier la date où l'Opéra était relâche pour le spectacle de la cour. Ce sont des extraits du Courrier des théâtres :
| Citation: |
Le lundi 17 mai 1830, p.3
Nouvelles de Paris
Ainsi qu’il était aisé de le prévoir, l’Opéra pensait à dédommager ses habitués de la représentation qui n’aura pas lieu aujourd’hui, et, cette fois, il allait au-devant de la compensation. Au lieu du relâche oridinaire le dimanche, on devait jouer hier à ce théâtre : Guillaume Tell était chargé de payer, d’avance et à bureux ouverts, cette dette si honorablement contractée, mais une indisposition s’y est opposée. La Cour attend ce soir l’Opéra.
le mardi 18 mai 1830, pp. 3-4
Nouvelles de Paris
Si un bel habit brodé nous avait donné le droit de pénétrer, hier, dans la royale enceinte où l’Opéra étalait une partie de ses richesses, nous aurions à proclamer un écla- (p.3.) / tant et nouveau succès de M. Aumer. Il serait équitable d’y adjoindre Mlle Noblet, Mlle Legallois et Mme Montessu dont le talent est si flexible que nul ne pourrait reconnaître, sous les traits de la fée Nabotte, la gentille et déchirante Manon Lescaut. Mais, encore une fois, nous n’avons pas nos entrées dans ce parterre de princes resplendissant sous des loges de rois. Nous ne pouvons donc hasarder que des présomptions, fondées, toutefois, car, pour affirmer que de pareil talens ont réussi, il suffirait de dire : ils ont paru.
---La passion des amans de Manon Lescaut est irritée par une absence d’un seul jour, par le rendez-vous auquel cette charmante héroïne a dû manquer, hier, pour aller à la cour. Demain, elle se déclassera avec plus de chaleur encore, et la salle de l’Opéra sera comble d’adorateurs.
---N’ayant pu jouer avant-hier, l’Opéra donnera dimanche prochain, une représentation destinée à dédommager les abonnée du relâche obligé d’hier. Compte en règle. (p.4.)
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Comme on parle ici de "la fée Nabotte", les spectacles qui ont eu lieu le 17 mai 1830 à la cour ont dû être La Belle au bois dormant et Manon Lescaut. Il paraît que les journalistes n'ont pas eu l'accès aux spectacles privés de la cour royale, on n'était pas au XXe siècle, mais sous la Restauration, il n'existait pas encore le journalisme au sens d'aujourd'hui.
Quant à Guillaume Tell, je n'ai découvert sur Gallica que ce livret, réduit en trois actes : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1910433c/f10.item
Mais quand j'ai assisté à ce spectacle en quatre actes en novembre dernier au Nouveau Téâtre national de Tokyo, j'ai vu la danse dans l"acte I, quand trois couples hélvétiques se marient, bien que je n'en aime pas du tout la chorégraphie. Dans le programme, il est écrit : "N°4 Choeur avec la danse; on demande à l'Hyménée de célébrer les jeunes mariés et pendant ce choeur, on insère la danse."
Dans les numéros de La Quotidienne dont je fais le lien dans mon message ci-dessus, on ne cite pas Les Noces tyroliennes, mais il est possible, je suppose, que Filippo Taglioni ou Albert a remanié le divertissement extrait de l'opéra, en a fait un nouveau pour le spectacle de la cour.
En principe, en 1830, c'étaient les lundi, mercredi et vendredi où on avait les spectacles de l'Opéra, parfois le dimanche.
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Katharine Kanter
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Localisation: Paris
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| Posté le: Dim Avr 20, 2025 9:15 pm Sujet du message: Fantastic ! |
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| Thank you very very much!
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