La danse dans la presse

[Ballerina]

Elles sont différentes. Tout comme Dion est différente de Piaf.
J'ai moins aimé les boys, c'était fébrile, comme terrassé par l'enjeu et qu'il manquait de répétitions.

[chien en peluche]

[rothbart]

[NEOPHYTE]

Les pompons roses sont sensés avoir été récupérés au Lido qui ne propose plus de revue de Music Hall mais des spectacles immersifs,actuellement les Quatre Saisons de Vivaldi….
C’est fini les trucs en plumes….
Ou les pompons roses….

[rothbart]

Oui ,ça faisait partie de la revue "bonheur" (l'avant dernière) ,la dernière conçue sous la direction Clerico avant le laborieux rachat par la Sodexho qui a dirigé l'établissement vers sa chute avant une revente au groupe Accor pour y faire des comédies musicales (et en refusant un rachat par les Clerico ,ceux du moulin rouge, c'est à dire les cousins de ceux qui dirigeaient le Lido).
Je ne sais pas qui possède l'important stock de costumes dorénavant mais ils ont prêtés les fameux pompons.
https://www.youtube.com/watch?v=6K0SRj3YSFY
(extrait de la revue "bonheur" où l'on voit les pompons)

[Gimi]

[NEOPHYTE]

Elle est sympa cette vidéo du Lido…

Le Paradis Latin semble survivre
Le spectacle «L’ Oiseau Paradis » de Kamel Ouali semble reprendre certains thèmes de la soirée d’ouverture des JO…
C’est « politiquement correct « …aujourd’hui
https://www.paradislatin.com/fr/spectacle-offres/

La Pôle Dance n’est pas à mon avis la meilleure mise en valeur de la féminité…je ne trouve pas celà super élégant…..mais bon il faut être inclusif….

[rothbart]

Le Paradis latin marche bien, moins bien que le leader incontestable: le moulin rouge qui est complet ou presque tous les soirs sur deux séances avec ,hélas ,une revue qui date d'il y a 24 ans (certes refaite à neuf régulièrement). Ils ont racheté d'ailleurs "la nouvelle Ève" et aussi leurs murs (ce qui représente un investissement considérable).
En dehors de ça, il y a le crasy horse pour les amateurs.
Puis quelques petits cabarets "Oh ,césar", "madame Arthur" et c'est tout...

[NEOPHYTE]

J’ai vu une expo photo au musée Maillol
Andrés Serrano https://museemaillol.com/
Et il explique qu’une de ses photos ,un crucifix photographié dans l’urine a fait scandale et lui a apporté beaucoup notoriété pour le meilleur et pour le pire.

Il a fait une série sur Trump qui visiblement est toujours content que l’on parle de lui en bien ou en mal

Il est possible que cette parodie de la Cène soit juste là pour faire parler…de ses auteurs…. C’est une publicité gratuite….

J’ai lu qu’une société américaine a supprimé sa campagne de pub autour des JO par mesure de rétorsion

[Eva]

Sauf que tout le monde s'insurge alors qu'il ne s'agit en aucun cas d'une parodie de la Cène.
C'est plutôt inspiré du tableau "Le festin des Dieux" avec Dionysos qui arrive sur la table parce que c'est le dieu de la fête, du vin, et père de Sequana, déesse reliée au fleuve de la Seine.

[sophia]

Une référence artistique n'en annule absolument pas une autre, c'est le principe de la création. Surtout que ce tableau comporte aussi une allusion cachée (mais assez lisible quand même) à la Cène en arrière-plan (le contexte est expliqué sur le cartel du musée Magnin, photographié par un twittos).

Dans le cadre du spectacle, l'imagerie dionysiaque vient se surajouter à l'imagerie évangélique, chronologiquement première et impossible à nier, sauf à être d'une totale mauvaise foi (il y a deux séquences distinctes). Mais rien là de foncièrement original en soi.

Il est clair qu'on a ressorti en catastrophe ce tableau, inconnu il y a deux jours, de manière très cuistre du reste, pour faire passer la pilule et devant le scandale suscité par cette cérémonie (qui ne se limitait d'ailleurs pas à ce passage - la scène avec Marie-Antoinette était ignoble et du plus mauvais goût). Les intermittents participant au spectacle, ainsi que France TV, qui a ensuite supprimé son tweet, avaient en outre clamé qu'il s'agissait bien d'une parodie de la Cène.

[haydn]

Le cartel explicatif qui accompagnait le tableau du "Festin des dieux" de Jan Harmensz. van Bijlert au Musée Magnin de Dijon...

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[Ballerina]

Je n'ai absolument pas pensé à la Cène . Rien que par la présence de Dionysos

[Katsu]

La DJ du tableau de la Cène a défendu sur sa story instagram le choix de représenter la Cène en se référant à des extraits d'oeuvres contemporaines (films, animés, clips etc.)ayant eu recours au même procédé avec plus ou moins de finesse. Donc en effet, je pense qu'il est de mauvaise foi de prétendre que c'est une mauvaise interprétation des intentions du metteur-en-scène scène.

Pour Marie-Antoinette, j'y ai vu pour ma part uniquement du second degré. C'était d'ailleurs un de mes tableaux favoris, alors que je n'écoute pas de musique métal. Le monarque espagnol n'a pas dû apprécier en revanche , déjà que son trône est menacé .

[Adagio]

Comme toujours, ça polémique à tout-va en France et ailleurs...
Que les étrangers n'aient pas toutes les références, c'est bien normal. C'est d'ailleurs ce qui me plaît quand je regarde les cérémonies d'ouverture et clôture des JO qui se tiennent à l'étranger : la découverte.

Pour ma part, j'ai beaucoup aimé le tableau des "Savoir-faire" qui s'est ouvert sur la restauration de Notre-Dame. L'hommage était beau et indispensable, tant pour les artisans que pour les Pompiers de Paris. La danse m'a plu, avec ces 420 danseurs à l'unisson. On se demande par contre pourquoi la chorégraphe Maud Le Pladec a pioché au sein de diverses compagnies de ballet régionales (ce qui est très bien : mettons-les à l'honneur, ils le méritent) mais sans faire figurer aucun danseur du CDB de l'Opéra de Paris. Pour "Paris 2024", cela interroge.

Guillaume Diop était un joli moment de grâce sur les toits de l'Hôtel de Ville, hélas sur une plateforme bien trop petite pour montrer tout son talent.

Pour la suite, quel tableau génial que celui de la Conciergerie ! Je n'écoute pas de metal mais c'est un style musical qui s'est mêlé d'innombrables fois au lyrique. La collaboration entre Gojira et Marina Viotti fonctionnait superbement. Et l'effet du faux sang était une claque visuelle sublime.
Eh oui, la France et Paris, c'est aussi la Révolution Française, évènement fondateur dans notre Histoire, à la genèse de notre comportement d'éternels râleurs et contestataires. Que les étrangers qui s'en offusquent ouvrent un livre d'Histoire. Et cela reste très soft pour une mise en scène avec un groupe de death metal.

Je me suis demandé si, en filigrane, ce tableau n'était pas aussi un hommage discret aux victimes des attentats du 13 novembre 2015, avec Marina Viotti perchée à la proue du symbole de la Ville de Paris et sa devise Fluctuat Nec Mergitur ?


Dans mes autres moments favoris, j'ai eu des frissons avec La Marseillaise d'Axelle Saint Cirel perchée telle une Marianne sur le toit du Grand-Palais. Quel dommage que la pluie nous ait privés des belles lumières du couchant pour ce passage.

Les passages sur le podium de défilé étaient longs, bien trop longs. La cérémonie se voulait inclusive, très bien. Ce tableau plus digne de l'Eurovision que d'une ouverture des JO a poussé le curseur bien trop loin. C'est ce qui me dérange avec le mouvement woke. A force de trop en faire, même les plus ouverts d'esprits finissent par se lasser de cette revendication permanente qui, de plus, nuit à la créativité et à la réussite des œuvres. Il faut "cocher des cases" au nom de la représentation. Oui, mais c'est au détriment de l'émotion et d'un bon "storytelling", pour employer un verbiage à la mode.

Dans ce cas précis, on avait à faire à un entre-soi parisien bobo et bien-pensant qui m'a rapidement lassée. On sentait que c'était tout le clan de Thomas Jolly et Daphne Burki qui se faisait plaisir pendant près d'une heure (voire plus ?)

Sans compter que j'étais terrifiée que Germain Louvet se blesse sur ce podium détrempé.

Et au-delà de la polémique Cène ou pas Cène, qui m'indiffère complètement (où sont les "Je suis Charlie" ?), le passage avec Philippe Katherine était très dispensable. Paris ville de l'élégance, du chic à la française ? Pas toujours, malheureusement.

Heureusement, les sublimes images de la Tour Eiffel habillée de lumière puis du Louvre et de sa pyramide au moment de la vasque sont venus rappeler quel joyau peut être cette ville.

Dernière petite mention pour Céline Dion, que j’idolâtrais de mes 8 à 16 ans, et qui m'a fait pleurer vendredi soir. Quand on sait quelle maladie la ronge, cette performance en dit long sur sa résilience et son amour de la musique. L'image était belle, poignante, déjà légendaire et restera gravée dans toutes les mémoires.