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Gimi
Inscrit le: 09 Mar 2014 Messages: 2165
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Posté le: Sam Sep 24, 2022 10:35 pm Sujet du message: |
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Dur dur d’établir une échelle de ratages des impérissables créations de l’ONP dans laquelle “At the Hawk’s Well” peut avoir un bon rang, mais dont on se souvient seulement parce que c’est récent (septembre 2019, juste avant les grèves et le Covid), mais ce n’était pas toute la soirée 🤪.
Mais qui se rappelle de “l’Envol d’Icare” (2006), “AndréAuria” (2006), L’allegro, il pensero ed moderato” (2007), “Darkness is hiding black horse” (2013), “Salut” (2015), “Tombe” (2016), “Tree of Codes” (2017), “Grand Miroir” (2017), “Frôlons” et “The Male Dancer” (2018); ce n’est pas exhaustif…
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
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Posté le: Sam Sep 24, 2022 11:13 pm Sujet du message: |
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Je pense qu'il faut quand même distinguer le ratage insignifiant, inévitable, et le ratage "qui se la pète" et/ou dont la légitimité interroge, dont semble relever cette dernière création.
Pour récentes qu'elles soient, certaines créations mentionnées par Gimi ne me disent à peu près rien (et j'ai pourtant dû les voir).
L'Allegro... était effectivement anthologique.
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Kao
Inscrit le: 13 Juil 2017 Messages: 47
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Posté le: Sam Sep 24, 2022 11:33 pm Sujet du message: |
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Quand je lis Gimi, je me rend compte que je suis bon public car j'ai aimé Tree of Code, joli esthétique et surtout beaucoup de danse. Je me rappelle même de Valentine Colasante et Nine Seropian qui m'avaient impressionné.
J'ai même aimé Frôlon qui m'a permis de me balader dans Garnier joliment éclairé et de visiter des endroits habituellement fermé. Par contre, j'ai toujours des petits frissons d'ennui en repensant au male danger.
Même grand miroir, malgré le bordel sans nom de cette création m'a laissé 2,3 jolies images.
Et j'ai été une fervente défenseuse du Dog Sleep de Marco Goecke.
Mais At the Hawk's Well m'a vraiment mis en colère, c'était une catastrophe sans rien à sauver
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
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Posté le: Sam Sep 24, 2022 11:44 pm Sujet du message: |
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Je ne mettrais pas non plus Tree of Code dans cette catégorie, ni AndréAuria ni L'Envol d'Icare.
En revanche, les Frôlons et The Male Dancer, j'approuve.
Tombe, Salut, Grand miroir, je ne vois toujours pas.
Et les pièces de MAG, Davide Bombana, Nosferatu..., et osons quelques narratifs période BL avec pointes, on en parle? 
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Alexis29
Inscrit le: 22 Avr 2014 Messages: 1313
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Posté le: Dim Sep 25, 2022 11:11 am Sujet du message: |
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Mais n'est-ce pas inévitable d'avoir un pourcentage de pièces moins réussies (ou même ratées) lorsqu'une direction, et on ne peut pas les en blâmer, a une politique active de créations ?
Alors bien sûr si c'est au détriment d'un répertoire...
D'ailleurs je pense que c'est à ce sujet qu'il y aurait à redire car certaines créations, d'une écriture plus classique ou plus contemporaines, auraient mérité d'être reprises une ou même plusieurs fois.
N'est-ce pas ainsi qu'un répertoire se crée, s'alimente et s'entretient ?
Il me semble par exemple vraiment anormal d'avoir au même moment Mayerling à Londres et à Paris, pourquoi ne pas faire vivre ou revivre à la place une pièce ou un ballet bien spécifique à l'école française ? Cela aurait du sens, j'espère que le directeur de l'Opéra saura, après le ratage Aurélie Dupont, prendre les responsabilités qui sont les siennes et donner à la danse une directrice ou un directeur à la fois visionnaire et connaisseur du patrimoine.
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Katsu
Inscrit le: 21 Déc 2019 Messages: 1467
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Posté le: Dim Sep 25, 2022 12:05 pm Sujet du message: |
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Ce n'est pas à l'échelle de la direction de la danse que cela se décide malheureusement, mais je vous rejoins.
Après, que la programmation parisienne n'obéisse pas - ou alors très partiellement - à une logique de sauvegarde patrimoniale, cela est très ancien.
Curieusement, des compagnies beaucoup plus jeunes, comme le NYCB, ont un sens de la tradition beaucoup plus aigu.
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
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Posté le: Dim Sep 25, 2022 2:07 pm Sujet du message: |
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Oui, mais c'est une compagnie fondée par - et liée donc à - un chorégraphe (deux chorégraphes).
Ce n'est pas le cas de l'Opéra de Paris, dont la tradition repose uniquement sur l'école.
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fandorine
Inscrit le: 29 Avr 2012 Messages: 379
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Posté le: Dim Sep 25, 2022 3:43 pm Sujet du message: |
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J'y étais samedi après-midi.
Le Sugimoto garde la palme de la création nullissime. Son avantage, il ne durait pas très longtemps et on avait un Forsythe très distrayant après.
Et Tree of Codes ou AndréAuria font figure de chefs d'oeuvre à côté de cette nouvelle création.
Cri de Cœur a contre lui sa durée, presque 3h, et la salle, qui était loin d'être remplie, perd de nombreuses unités à l'entracte. Les quelques étrangers qui s'étaient égarés à Garnier ont du trouver un intérêt moyen à cette mauvaise pièce surtitrée.
Personne n'a eu l'idée de demander quelques coupures dans cet amas de matériel créatif. C'est un peu le syndrome Le Rouge et le Noir, avec le talent et la danse en moins.
Le manque de danse, étant donné le nombre d'artistes impliqués dans ce spectacle, est désolant. On ne parle pas de 2 ou 3 étoiles en roue libre qui satisfont l'ego d'un chorégraphe star, mais d'un corps de ballet conséquent de plus de 30 danseurs.
Cette pièce a sans doute pâti de sa gestation en période de COVID. Le "chorégraphe" est obsédé par sa scénographie qui joue sur la frontière entre la réalité et la fiction (les jeux complexes des cloisons mobiles, les toiles en trompe-l'oeil, la projection live en gros plan de ses acteurs-danseurs, l'exploitation du plateau technique et du Foyer de la Danse) et en oublie la danse et sa dramaturgie.
Les quelques brèves fulgurances sont dansées, un solo d’Alexandre Boccara ou l’apparition de l’ange Hugo Vigliotti, et émaillent un long tunnel de vacuité, car côté dramaturgie, c’est loin d’être Hamlet, même si Marion Barbeau, forte de son détour au cinéma, et Héléna Pikon (artiste invitée du Tanztheater de Pina Bausch) font de leur mieux pour donner vie à ce qui leur est confié.
Le pitch pour ceux qui seraient tout de même tentés: Marion Barbeau incarne Marion, une danseuse de la maison en phase terminale d’un cancer, croit-on comprendre, ou peut-être est-elle même déjà morte. Dans son appartement, accompagné de Personne, une sorte d’ange gardien joué par Alexandre Gasse, elle joue sa propre mort devant un public imaginaire composé de ses collègues (qui portent leurs vrais prénoms), qui ont eux aussi leurs problèmes. Le deuxième acte est consacré à son agonie, avec des confrontations orageuses avec son lézard domestique (Laurène Levy) et son ex (Simon Le Borgne), le souvenir de sa mère (Héléna Pikon), artiste elle-aussi, trop souvent absente, et de son frère.
A recommander uniquement pour les admirateurs de Marion Barbeau et pour les amateurs du cinéma de Quentin Dupieux (qui, lui, a le mérite de faire court).
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Prisca
Inscrit le: 29 Oct 2021 Messages: 165
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Posté le: Dim Sep 25, 2022 9:50 pm Sujet du message: |
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Eh bien moi, Gimi, j'avais aimé AndreAuria ! Et c'était de la danse, contrairement à ce que semble être la pièce actuellement servie à Garnier !
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CatherineS
Inscrit le: 09 Mai 2015 Messages: 1513
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Posté le: Lun Sep 26, 2022 1:48 pm Sujet du message: |
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Andreauria c''était de la danse, j'avais beaucoup aimé. D'ailleurs c'est une des rares créations à avoir été reprise ! |
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tuano
Inscrit le: 27 Mar 2008 Messages: 1208 Localisation: Paris
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Posté le: Lun Sep 26, 2022 6:00 pm Sujet du message: |
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Gimi a écrit: |
Mais qui se rappelle de “l’Envol d’Icare” (2006), “AndréAuria” (2006), L’allegro, il pensero ed moderato” (2007), “Darkness is hiding black horse” (2013), “Salut” (2015), “Tombe” (2016), “Tree of Codes” (2017), “Grand Miroir” (2017), “Frôlons” et “The Male Dancer” (2018); ce n’est pas exhaustif… |
Tree of Codes avait été repris à Bastille. C'est un spectacle que j'ai beaucoup apprécié et qui pourrait toucher un très large public.
J'ai bien aimé Frôlons, j'y étais retourné en sachant d'où voir le spectacle (à la Rotonde des Abonnés pendant la première partie, et du parterre en entrant suffisamment tôt pour le final, que je n'avais pas pu voir la première fois car ça bouchonnait au niveau de l'accès à la salle).
J'ai bien aimé Salut et Tombe, même si je reconnais qu'une reprise ne s'impose pas.
Par ailleurs il y a des entrées au répertoire que j'ai détestées.
La création en 2023 de Bobbi Jene Smith est censée durer une heure avec un entracte. On se doute que ce ne sera pas la vraie durée de ce ballet au final.
https://www.operadeparis.fr/saison-22-23/ballet/bobbi-jene-smith
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