Ballet et poisons - appel aux balletomanes experts

[Gimi]

[Aurélie]

Et bien, ça en fait des empoisonnements ! Voilà peut-être ce qui manque au Rouge et et le noir... un bon empoisonnement ?

Et que dire de Casse-noisette, ballet à la gloire de ce poison qu'est le sucre ? Bon, on s'éloigne, mais ce sujet est très amusant, en tout cas.

[haydn]

Il y a un ballet peu connu de Filippo Taglioni, créé de manière un peu confidentielle à Saint-Pétersbourg en 1839 et repris, avec un bon succès, à Londres en 1840, où l'héroïne, Eudoxie, est liquidée avec un bouquet empoisonné que lui tend le fantôme de sa rivale, Angelica, alias l'Ombre. Cet ouvrage a été remonté par Pierre Lacotte pour le Ballet de Nancy en 1993, et est ensuite retombé dans l'oubli.

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58663185/f18.item

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[sophia]

Pas si méconnu. Le Pas de l'Ombre était un des grands succès de la Taglioni (elle l'a aussi dansé à Paris pour ses adieux, je crois) et Lacotte en a repris la musique dans sa version de la Sylphide pour le pas de trois du premier acte (qui est peut-être le plus beau moment du ballet du reste).

[chien en peluche]

Si vous faites un quiz sous le sujet du « Ballet et les poisons », je pense que le cas : « la tarentelle » sera aussi intéressant, même si ce n’étaient que les croyances populaires. Voici le lien pour le wiki en français : https://fr.wikipedia.org/wiki/Tarentelle
Il exista aux XIXe siecle un ballet qui s’intitule La Tarentule, ballet-pantomime en deux actes, livret de Scribe (anonyme), chorégraphie de J. Coralli, musique de Gide, première le 24 juin 1839 à l’Académie royale de Musique (l’Opéra).
Ce fut Fanny Elssler qui interpréta l’héroïne, Lauretta. Le livret de Scribe est disponible sur Gallica : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58340052/f376.item#
Dans ce ballet, pesonne n’est mort et le venin de la tarentule n’est qu’un prétexte pour faire danser Mlle Elssler. Parmi les personnages, il y a un docteur Oméopatico qui, amoureux de Lauretta, profite de l’occasion où le jeune amant de celle-ci, Luigi, est mordu par une tarentule. La critique de la première fut écrite par Théophile Gautier, un des admirateurs de la danseuse, dans La Presse du 1er juillet 1839. Je l’ai lue dans le livre de Ivor Guest : Théophie Gautier, Écrits sur la danse. Cette critique est plus intéressante que le livret lui-même. Voici le lien pour l’article original dans La Presse : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k427790g
Et aussi les liens pour quelques documents iconographiques du ballet :
Lauretta (l’acte I) : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b7001711d.r=Scribe%2C%20La%20Tarentule?rk=42918;4
Lauretta (l’acte II) : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b70017775.r=Scribe%2C%20La%20Tarentule?rk=64378;0

[PetitCygne]

Dans Blanche-Neige, il y a une pomme empoisonnée. Et il y a bien un ballet Blanche-Neige par Preljocaj. (Hop, un de plus )

[Katsu]

[Prisca]

Bonjour à tous ! Je lis Dansomanie depuis un certain temps, mais viens tout juste de franchir le pas et de m'inscrire.
Pour ce premier post, je voudrais remercier Chien en peluche pour ses liens si intéressants sur le ballet La Tarentule !

[Katsu]

Bienvenue, Prisca.

[haydn]

Katsu me pique mon boulot

Bienvenue (bis) Prisca!

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[Prisca]

Un grand merci Haydn et Katsu !

[Enya]

Ah oui oui @ chien en peluche, la tarentelle!

Même si je ne sais pas l’existence du ballet La Tarentule, j’entendais une histoire de la danse folklorique italienne - la danse tarentelle - lors que je me suis rendue à la ville Lecce dans le sud de l’Italie il y a trois ans. Une personne locale me dit que la danse tarentelle est d’origine de Lecce, nommée par un type d’aignée toxique, la tarentule. Quand les gens essaient à ne pas être piqués par la tarentule, ils sautent rapidement, alors ça se développe un type de danse folklorique, la tarentelle.

Et je me souviens très bien la pièce de tarentelle dansée par Emmanuel Thibault dans le film documentaire de Dominique Delouche - Serge Peretti le dernier italien, extraordinaire !

[Enya]

[Katsu]

[jlang]