Opéra de Paris saison 2020-2021

[Katsu]

La gestion de l'argent public à l'ONP pose question...

[rothbart]

Saison définitivement ennuyeuse avec des Noureev rabâchés, un Ashton défiguré par une hideuse scénographie. Le sempiternel "Le Parc". Même le spectacle de l'école de danse est sans intérêt avec encore et toujours "les Forains" et le ridicule Scaramouche.
Le reste, c'est du contemporain et ça me gonfle. Alors pour la première fois depuis 20 ans, je ne m'abonnerai pas. On en a marre d'être considéré comme des vaches à lait par une administration et une direction qui n'a aucune vision pertinente du classique. L'annulation du Rouge et le noir est une pilule amère difficile à avaler. Il est anormal, proportionnellement parlant aux projets lyriques, que l'on annule ce spectacle alors qu'il ne se passe rien depuis des années en matière de danse classique dans la maison.
On aurait pu, pourtant, tout en faisant des économies, surprendre en ressortant des oubliettes "Suite en blanc","les Mirages","Coppélia","Sylvia"-Darsonval ou la version Legris en important décors et costumes,etc ... Mais non, rien de pertinent.
En plus, ce public qui fait des efforts financiers parfois conséquents se fait traiter avec mépris de "bourgeois qui ont voté Macron" par des danseurs gauchistes, alors bye bye!

[tuano]

Le gala des écoles de danse fera venir de nombreux élèves étrangers, la liste des écoles participantes est dans la brochure... à moins que cela fasse partie des changements advenus entre la version papier et le site web.

[Gimi]

[tuano]

Dans la brochure d'abonnement, "écoles" est au pluriel et les tarifs vont de 25€ (cat.4) à 110€ (Opt).

[Katdanse]

Comme ça fait peu de saisons que je vais à l'ONP j'ai un regard différent je pense de ceux et celles qui sont abonnés depuis 10 ans voire plus.
Personnellement je suis ravie d'aller voir les 2 Noureev, NDP et la soirée Roland Petit et le Parc.

Pour le contemporain je trouve ça soporifique donc je passe mon chemin.

Mais je comprends tout à fait que l'on puisse être blasé(e) de voir à longueur d'années les mêmes ballets qui reviennent. (c'est sans doute ce qui m'attend d'ici quelques années)

Je ne sais pas pour vous mais parfois je me laisse transporter pendant le spectacle et j'en ai les larmes aux yeux tellement je trouve ça beau.

[chien en peluche]

J'ai beaucoup hésité, mais finalement j'ai fait un abonnement minimum. J'ai vu Roméo et Juliette en 2016 (heureusement, trois distributions différentes), tandis que je n'ai pas vu La Bayadère depuis 2006. J'adore ce spectacle, mais il m'est difficile d'aller à Paris en décembre. J'ai choisi donc les spectacles du mois de mars : Je n'ai jamais vu sur la scène ni Le Parc ni Notre-Dame de Paris, non plus le spectacle Jeunes danseurs + un des opéras français qu'il n'est pas facile d'écouter au Japon.
Les remboursements de la tournée de l'ONP au Japon qui commencent à partir d'aujourd'hui (le 13 mars) m'ont permis de résoudre des problèmes budgétaires.
Mais je me demande si Jeunes danseurs avait été avant dans le choix des abonnements.

[sophia]

Il est tout à fait normal que certains ballets reviennent et reviennent même très régulièrement. C'est la richesse des grands ballets de Petipa, fussent-ils révisés par Noureev, que de pouvoir être revus sans lasser, grâce notamment au renouvellement des distributions. Personnellement, je ne suis pas fâchée que le choix porte sur La Bayadère, qui reste sa meilleure adaptation (vu qu'il ne l'a pas trop tripatouillée), et Roméo et Juliette, pour la part néo-classique. Quant à Roland Petit, sans être fan, je trouve normal qu'on programme ses ballets et on a quand même là ses meilleurs créations. Il est vrai qu'il manque quelques piliers du répertoire : un ballet romantique, une vraie soirée Balanchine et/ou Robbins, voire un Lifar.
Le problème pour moi est ailleurs : au-delà d'un manque de ligne directrice, l'absence de réflexion et d'ambition pour tout ce qui est répertoire classique, conjuguée à la recherche de l'effet de mode pour tout ce qui est contemporain. Ou encore cette manière de nous fabriquer des soirées mixtes repoussoirs, avec un nom estimable sorti soudain du chapeau on ne sait trop pourquoi (Ashton), accolé à du très contemporain.
La saison à venir est assez terne, et je trouve inquiétante la part de plus en plus réduite qu'y occupe le XIXe siècle, mais comme dit, elle ne m'apparaît pas forcément pire que les dernières vu le contexte.

[Estelle]

[Alexis29]

L'idée doit être d'obliger une partie du public à découvrir une oeuvre.

Exemple : je prends un billet pour voir la création de Sharon Eyal, je dois subir Rhapsody et finalement j'adore....

Ceci dit il y a tout de même une chose qui m'interroge, c'est la notion d'entrée au répertoire.

De nombreuses oeuvres entrent au répertoire et ne sont jamais reprises ensuite.

Si l'on pense par exemple aux dizaines de créations ou entrées au répertoire qui ont été au programme sous l'ère Lefèvre, franchement est-ce qu'il n'y en aurait pas au moins quatre ou cinq (à part Le Parc) qui mériteraient d'être reprises, des pièces qui en plus n'ont pas été dansées par d'autres compagnies ?

Cela aurait plus d'intérêt que d'ajouter au programme une énième reprise de Petite Mort / Sechs Tänze...

Idem pour le bref passage de Millepied.

[Entrechat 4]

Je ne comprends pas pourquoi on ne voit plus de Béjart depuis plusieurs saisons à l'opéra de Paris. Est-ce que ses oeuvres sont maintenant réservées au Béjart Ballet ?

[Alexis29]

Je crois que dans le disparate il y avait eu Jérôme Bel / Harald Lander

[sophia]

[sophia]

[Entrechat 4]