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Ballerina
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Ballerina
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sophia
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sophia
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haydn
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 Posté le: Lun Oct 21, 2019 2:41 pm Sujet du message: |
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On peut parier qu'il n'y aura pas une fausse note. Aucun journaliste ne se hasardera à formuler la moindre réserve et ce sera "Crystal Pite, Balanchine / Forsythe / Petipa - c'est au choix - du XXIème siècle".
Le spectacle sera peut-être très bien d'ailleurs, je n'en ai rien vu pour le moment et je ne peux donc pas me prononcer. Mais il y a des enjeux sociétaux et politiques qui dépassent largement le seul Opéra de Paris, et personne, dans la presse mainstream, n'ira nager à contre-courant. |
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Ballerina
Inscrit le: 01 Juin 2016
Messages: 1681
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| Posté le: Lun Oct 21, 2019 5:28 pm Sujet du message: |
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| Je ne pourrai assister à aucune représentation alors j'espère lire des critiques de dansomaniaques.
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haydn
Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003
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| Posté le: Sam Oct 26, 2019 11:56 pm Sujet du message: |
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| Je reviendrai en détail demain sur cette création, qui, sans être indigne, n'est pas non plus destinée à marquer l'histoire de la danse. Et contrairement à ce qui s'était passé lors de l'avant-première "jeunes" de la veille, pas de "standing ovation", beaucoup de bravos certes, mais aussi des huées parfaitement audibles lorsque la chorégraphe canadienne est venue saluer... |
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tuano
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Messages: 1208
Localisation: Paris
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22163
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| Posté le: Dim Oct 27, 2019 10:47 am Sujet du message: |
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| *En même temps*, elle a été invitée pour ça. Cela fait très œuvre de commande d'un nom prestigieux. Et, de fait, c'est parfois visuellement impressionnant (les effets "vague" que l'on connaît, les images militaires en veux-tu en voilà, et un dernier acte à la limite du kitsch), mais qui pour aller le revoir, une fois l'étonnement passé? Après un premier acte assez pénible (avec voix off en quasi continu), certains duos du second acte (Valastro/Stokes, Barbeau/Le Borgne, Vareilhes/Lafon) renouvellent notre intérêt. Le dernier acte, avec ses cyber-insectes géants, est quant à lui incroyablement spectaculaire - pour le meilleur ou pour le pire (un brin démago?), à chacun de voir. Il me semble néanmoins que le format long, en trois actes, est un peu trop.
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Erda
Inscrit le: 12 Jan 2004
Messages: 33
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| Posté le: Dim Oct 27, 2019 2:34 pm Sujet du message: Le titre |
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Wiki:"Body and Soul est une chanson populaire écrite en 1930 par Edward Heyman, Robert Sour, Frank Eyton et Johnny Green. Libby Holman l'introduisit dans sa revue Three's a Crowd et elle est utilisée dans le film Sang et Or (Body and Soul).
Body and Soul est devenue un standard de jazz avec des centaines de versions enregistrées par des dizaines d’artistes, en particulier Ella Fitzgerald, Billie Holiday et Frank Sinatra."
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sophia
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haydn
Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003
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| Posté le: Dim Oct 27, 2019 9:47 pm Sujet du message: |
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Le spectacle s'est bien vendu, et probablement surtout sur le nom de Crystal Pite, dont The Season's canon avait eu une très bonne presse.
Mais entre une pièce de 20mn et un ballet d'une heure trente, il y a tout de même une différence.
Je ne voudrais pas qu'on se méprenne. Body and Soul (on aurait quand même pu trouver mieux comme titre) est un spectacle professionnel, qui tient la route, mais qui fait la part trop belle à l'"air du temps", et qui - surtout dans les pas de deux de l'acte II, n'est pas encore tout à fait abouti.
La voix off qui débite les notes de travail de Crystal Pite, à la manière d'un système d'audio-description, porte très vite sur les nerfs et vire au gimmick parfaitement inutile. C'est surtout vrai dans la première partie.
Plus grave, en voulant "asexuer" ou pour être dans le vent, "dé-genrer" les danseurs, la chorégraphe nie leur personnalité, les anonymise au point de les appeler "figure 1 / figure 2". Les costumes sont bien entendu unisexes, "non genrés" et finalement, même dans les soli et duos de la seconde partie, les personnalités ont du mal a émerger. Parmi ceux qui ont tout de même réussi à s'imposer (mais était-ce la volonté de la chorégraphe?), on notera Simon Valastro et Daniel Stokes dans "le prélude 12", Hugo Marchand dans le "prélude 18" ainsi que Lydie Vareilhes et Antonin Monié.
Dans l'acte III, c'est Takeru Coste qui s'est fait plaisir dans son rôle de "rocker chevelu", qui tenait d'ailleurs plus du Yéti que des Hippies des années 1970.
La chorégraphie abolit la hiérarchie, et les "second couteaux" brillent parfois davantage que les étoiles. On a du mal à comprendre pourquoi on s'obstine à fourvoyer une Héloïse Bourdon dans ce genre de production, alors qu'elle ferait une Raymonda de premier ordre. Les voies du seigneur...
Le décor est imposant, et l'Opéra de Paris n'a pas lésiné à la dépense. Le ballet d'insectes "bioniques" du IIIème acte est impressionnant, et renvoie à l'univers de la bande-dessinée de science-fiction. Après, est-ce que d'ici quelques années, tout ceci ne sera pas perçu comme la quintessence du kitsch, l'Histoire en décidera... |
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sophia
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sophia
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sophia
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