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paco
Inscrit le: 28 Oct 2005 Messages: 3624
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Fanchon
Inscrit le: 03 Mar 2006 Messages: 396 Localisation: liege
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Posté le: Lun Juil 15, 2019 12:59 am Sujet du message: |
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Il est indiqué aussi, sur le document des promotions que Carlos Acosta devient directeur du Birmingham Royal Ballet.
Carlos Acosta leaves his position as Principal Guest Répétiteur as he takes up his new post as Director of Birmingham Royal Ballet. O’Hare said, 'With his inimitable passion for dance, Carlos will be an inspirational figure for the city of Birmingham and for the members of BRB and we look forward to maintaining a close relationship between our sister companies.'
_________________ Fanchon
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
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paco
Inscrit le: 28 Oct 2005 Messages: 3624
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Kao
Inscrit le: 13 Juil 2017 Messages: 47
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paco
Inscrit le: 28 Oct 2005 Messages: 3624
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Posté le: Jeu Aoû 29, 2019 10:02 pm Sujet du message: |
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Kao a écrit: |
Bonsoir,
J'écris ici car je commence à réfléchir à un projet de week-end à Londres... Et donc un passage obligé au Royal Ballet ❤️.
Il y a la Belle au bois dormant, Coppelia et Oneguine qui me semblent une bonne idée. Mais je sais qu'il y a des habitués et je voulais savoir quels sont les plus beaux couples à voir selon vous (en sachant que j'ai une belle envie de voir S. MC Rae et M. Nunez) et y a t-il des places avec un bon rapport qualités prix qu'on ne connaît que parce qu'on connaît la salle et d'autre qu'il ne faut surtout pas prendre ?
Merci à tous  |
Puisque vous parlez de week-end, je ne mentionne ici que les tandems qui se produisent un samedi ou un dimanche et qui me semblent les meilleurs choix pour les spectacles que vous souhaitez voir :
- Pour la Belle au bois dormant, les tandems que j'aurais privilégiés ne se produisent malheureusement pas en week-end (Osipova-Hallberg et O'Sullivan-Hay). Cependant Cuthbertson-Bonelli (14/12 mat et 11/1 soirée) est beaucoup plus qu'une valeur sure, ce sera surement très très bien. Comme alternative, Naghdi-Ball peut réserver de bonnes surprises (7/12) mais c'est d'un niveau inférieur à Cuthbertson-Bonelli.
- Pour Coppélia, le 28/12 vous pouvez cumuler O'Sullivan-Sambé en matinée (distribution que j'ai personnellement choisie pour ce spectacle), et Naghdi-Ball en soirée (cette oeuvre devrait très bien leur convenir, beaucoup plus que Sleeping Beauty). Le 4 janvier vous pouvez aussi cumuler Magri-Corrales en matinée (électricité garantie) et Hayward-McRae en soirée.
- Pour Onegin, il y a THE distribution à ne manquer sous aucun prétexte, le 18 janvier : Osipova-Hallberg-Hayward-Ball.
Pour le choix des places : si vous aimez les vues d'ensemble, admirer les alignements etc., alors les quatre ou cinq premiers rangs d'Amphithéâtre de face offrent le meilleur rapport qualité-prix. Si à l'inverse vous préférez voir de près l'expression des visages, alors les premiers rangs d'extrême côté à l'orchestre sont un bon compromis (mais sont plus chers). Le premier rang des Stalls Circle de côté offre également un très bon rapport qualité-prix.
En revanche, je vous déconseille les six premiers rangs d'orchestre de face, car la déclivité est inexistante et les britanniques atteignent parfois des tailles de géants, la place peut devenir aveugle malgré un prix très élevé.
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keriluamox
Inscrit le: 24 Aoû 2017 Messages: 243
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Posté le: Ven Aoû 30, 2019 6:25 am Sujet du message: |
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paco a écrit: |
Pour le choix des places : si vous aimez les vues d'ensemble, admirer les alignements etc., alors les quatre ou cinq premiers rangs d'Amphithéâtre de face offrent le meilleur rapport qualité-prix. Si à l'inverse vous préférez voir de près l'expression des visages, alors les premiers rangs d'extrême côté à l'orchestre sont un bon compromis (mais sont plus chers). Le premier rang des Stalls Circle de côté offre également un très bon rapport qualité-prix.
En revanche, je vous déconseille les six premiers rangs d'orchestre de face, car la déclivité est inexistante et les britanniques atteignent parfois des tailles de géants, la place peut devenir aveugle malgré un prix très élevé. |
Pour ma part, j’ai bien aimé les places debout en haut sur le côté : à bon tarif, en prenant celle la plus éloignée de la scène pour éviter l’angle mort, en se décalant un peu, penché au-dessus du vide sur une jambe façon arabesque et agrippé d’une main à la rambarde, on voit fort bien. 
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Kao
Inscrit le: 13 Juil 2017 Messages: 47
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
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paco
Inscrit le: 28 Oct 2005 Messages: 3624
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Posté le: Jeu Oct 10, 2019 10:55 pm Sujet du message: |
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Pour la rubrique "anniversaires", cette semaine Roberto Bolle fête ses 20 ans au Royal Ballet, où il dansa pour la première fois en 1999.
Deux représentations de Manon pour fêter cela, hier et samedi, avec Marianela Nunez, "sa" partenaire au RB depuis plusieurs saisons.
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
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paco
Inscrit le: 28 Oct 2005 Messages: 3624
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Posté le: Dim Oct 13, 2019 2:52 pm Sujet du message: |
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« Ci sono serate che rimangono scolpite nel cuore e nella memoria. Sia per noi artisti che per il pubblico in sala. Credo che quella di stasera sia una di quelle serate speciali.... » . Le message laissé par Roberto Bolle sur son compte Instagram ce matin traduit parfaitement le ressenti au RB hier soir à l’issue de la représentation. Après un ultime duo Des Grieux- Manon où la passion a atteint son paroxysme, le rideau à peine retombé des grappes de spectateurs se sont levées au parterre, suivies progressivement par toute la salle, dans une standing ovation et des rappels d’une longueur inhabituelle au Royal Ballet (plus de 10 minutes, dans les codes du RB c’est une éternité !). Au second salut individuel devant rideau, face au tintamarre d’ovations d’un public devenu quasiment hystérique dans une sorte de liesse collective, irrationnelle, que seuls des « monstres sacrés » sont capables de déclencher, Roberto Bolle n’a pu cacher son émotion.
Certes il s’agissait de ses 20 ans au Royal Ballet. Mais ses adieux à l’ABT, la sur-représentation, dans le public, de danseurs, de chorégraphes, de journalistes, ... : des indices qui, en filigrane, faisaient penser qu’il s’agissait ce soir, sans doute d’une des dernières fois que Roberto Bolle dansait au RB, et cela tout le monde l’avait à l’esprit, même si ni lui ni l’institution n’avaient parlé d’adieux à ce stade. Une soirée irrationnelle donc, inoubliable, comme seul l’art vivant peut en procurer. Un contexte, une ambiance qui ont sans aucun doute contribué à ce que tous les interprètes se surpassent, y compris l’orchestre qui a produit un son d’une beauté rarement entendue ici, enflammé lui aussi dans les tempi sans concession du chef, dont la battue nerveuse, énergique, a donné à cette partition d’ordinaire trop glucosée une allure de course à l’abime effrénée.
Que dire de cet « OVNI » de 44 ans, capable de sauts, de puissance, de virtuosité, de légèreté féline, de pureté et précision des mouvements que l’on attribue généralement à des danseurs de 20 ans ! Que dire, surtout, du partenariat surréaliste que lui et Marianela Nunez ont bâti au fil des années, leur permettant des abondons, des jetés, des portés d’une aisance, d’une légèreté, d’une précision à couper le souffle. Leurs Pas de Deux des deux premiers actes n’ont certes pas le romantisme fiévreux qu’y mettent d’autres tandems du RB : leur duo est plus insouciant, plus « je croque la vie », sans doute moins romantique. Ils hurlent leur amour dans des tourbillons gorgés de vie, de lumière. Or cette énergie juvénile, débridée, est électrisante ! Et ce n’est qu’au dernier acte que leur interprétation devient plus dramatique, plus désespérée.
De Marianela Nunez, qui interprète une Manon assez froide, calculatrice, dominatrice, on retiendra surtout le partenariat incroyable avec Bolle : elle est tellement « en confiance », l’osmose est telle entre les deux interprètes, qu’elle se permet des jetés d’une rapidité et spontanéité absolument renversantes. En matière de jetés et portés, j’ai souvent vu des McMillan très réussis au RB, je peux même dire que c’est ici un peu « normal » qu’ils soient superlatifs, mais je n’avais jamais vu un tel naturel, une telle virtuosité, y compris avec les mêmes Nunez-Bolle il y a deux ans. Des jetés d’une netteté de ciseau bien que lancés à une vitesse irrésistible. Et évidemment, toujours musicaux, au service d'une histoire, d'une interprétation, pas une prouesse technique.
Difficile de parler des autres interprètes tant ce tandem a littéralement hypnotisé et « stolen the show ». Toutefois, le Lescaut exceptionnel de Marcelino Sambé restera lui aussi gravé dans les mémoires, tout particulièrement sa grande scène du 2e acte, dénuée de tout cabotinage et toute caricature. Sorte de Charlie Chaplin hyper sensible, fragile, émouvant plus que drôle. Et puis, quelle classe dans sa danse ! Son Lescaut du 2 est ivre, certes, mais n’en demeure pas moins très classe...
Le calendrier ne me permettra pas d’assister aux autres distributions de la série, pourtant toutes très intéressantes car rassemblant de fortes personnalités (Lamb/Muntagirov, Osipova/Hallberg, Cuthbertson/Ball, ...). J’avais choisi celle-ci car me doutant qu’il « s’y passerait quelque chose », le genre de soirée que le contexte rend mémorable. Ce fut incontestablement le cas.
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Hippolyte Monplaisir
Inscrit le: 06 Aoû 2019 Messages: 36
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Posté le: Dim Oct 13, 2019 10:42 pm Sujet du message: |
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Dernière édition par Hippolyte Monplaisir le Sam Oct 19, 2019 4:52 am; édité 2 fois |
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karineguille
Inscrit le: 03 Nov 2011 Messages: 178
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Posté le: Lun Oct 14, 2019 1:00 pm Sujet du message: |
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Paco a tout dit !!! Ce fut une soirée magique avec 2 interprètes se connaissant tellement l'un l'autre que tout en était évident et d'une fluidité que personnellement je n'avais jamais vu auparavant. 1ere fois pour moi au Royal Ballet on ne pouvait pas rêver mieux ! Une soirée hors du temps comme seuls 2 artistes et une troupe fantastique peuvent en offrir. Et comme l'impression d'avoir vécu une soirée historique... 🤩
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
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Posté le: Sam Nov 02, 2019 9:07 pm Sujet du message: |
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Natalia Osipova: Confessions of a Ballet Star.
Interview touchante, en tout cas humaine, réalisée, je pense, dans le cadre de ses spectacles à Sadler's Wells : https://www.youtube.com/watch?v=1JHScgksPvc
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