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Lammermoor
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Lammermoor
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26524
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Posté le: Lun Mai 20, 2019 1:25 pm Sujet du message: |
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7ème édition de la forume "Quatre tendances", qui verra donc le départ de Roman Mikhalev :
QUATRE TENDANCES
KOMKOVA / CHERKAOUI / PRELJOCAJ / PECK
Quatre Tendances, 7e édition
Nouvelle production de l’Opéra National de Bordeaux
En partenariat avec le Ballet Preljocaj - CCN d’Aix-en-Provence, le Malandain Ballet Biarritz
et le CCN-Ballet de l’Opéra National du Rhin.
Du 22 au 31 mai 2019 – 9 représentations
Mercredi 22 mai. 2019 à 20 h 00
Jeudi 23 mai. 2019 à 20 h 00
Vendredi 24 mai. 2019 à 20 h 00
Dimanche 26 mai. 2019 à 15 h 00
Lundi 27 mai. 2019 à 20 h 00
Mardi 28 mai. 2019 à 20 h 00
Mercredi 29 mai. 2019 à 20 h 00
Jeudi 30 mai. 2019 à 20 h 00
Vendredi 31 mai. 2019 à 20 h 00
Tarifs : de 25€ à 50€ en tarif normal
BOTTOM OF MY SEA
Pièce pour 12 danseurs (création mondiale)
Chorégraphie, Ludmila Komkova,
Lauréate du Concours de Jeunes Chorégraphes 2018
Assistant chorégraphe, Tatsuki Takada
Lumières, Claudine Castay
Costumes, Jean Philippe Blanc
Musique, Ezio Bosso, Thomas Newman
Durée : 20min
« Dans une relation d’amitié ou d’amour, les deux parties
s’apprécient-elles de la même façon ? N’utilisent-elles pas
simplement l’autre par curiosité ? Pour quelque chose qui le
caractérise ? Ou parce qu’ils ne se sentent chez eux nulle part et ont
besoin d’une attache ? L’amour existe-t-il ? Ne peut-on pas juste
aimer sans raison, et pouvoir tout donner à celui ou celle que l’on
aime, en acceptant de ne rien recevoir en retour ? Roméo et Juliette
s’aimaient-ils de cette façon ? Bottom of my Sea est l’histoire d’une
femme-feu et d’un homme-océan qui tombent follement amoureux.
Elle est partagée entre rester en vie, ou aimer mais mourir. Lui est
égoïste, fier de son élément et la convainc d’accepter sa vie, l’eau.
Elle accepte en sachant que sa vie ne sera pas longue, elle se
sacrifie, par amour, ou peut-être juste par curiosité. L’eau et le feu ne
peuvent survivre ensemble, ils sont ennemis. La femme-feu profite
de sa nouvelle vie mais dépérit lentement. Dès que l’homme-océan
réalise qu’elle va mourir, il lui fait comprendre que sa place n’est pas
ici. Il la suit hors de l’eau, se sacrifie pour elle et meurt en devenant un
nuage. » L.K.
FAUN
Duo créé le 13 octobre 2009 au Sadler’s Wells de Londres
Chorégraphie, Sidi Larbi Cherkaoui
Musique, Claude Debussy, Nitin Sawhney (musique additionnelle)
Costumes, Hussein Chalayan
Lumières, Adam Carrée
Durée : 16min
Ce projet, créé en 2010 au Sadler’s Wells de Londres, est né
du désir du chorégraphe d’approfondir son lien avec le danseur James
O’Hara. Et puis, l’invitation de Sidi Larbi Cherkaoui à célébrer le
centenaire des Ballets Russes de Diaghilev était une belle occasion. Le
ballet original de Nijinski, L’Après-midi d’un Faune, suscita de vives
polémiques, pour son audace et sa sensualité. Eveil du désir, voire
onanisme, passages de nymphes séduisantes, ont pu choquer. Larbi, lui,
creuse plus avant vers l’aspect viscéral, donc animal de la pièce initiale —
et les animaux lui sont si chers…
« J’ai rencontré James à Genève. J’ai aussitôt ressenti en lui une douceur
et une fluidité en relation avec mes recherches. J’ai tout de suite pensé à
lui, qui est une sorte d’elfe, ouvert au monde, pour incarner mon faune.
Son duo amoureux avec Daisy Phillips, dans le rôle de la nymphe, auquel
elle apporte la dimension artistique d’une « suspension », est à l’image du
premier amour — innocent, animal, le coeur non encore brisé… ».
LA STRAVAGANZA
Pièce pour 14 danseurs, créée pour le NYC Ballet le 22 mai 1997
au New York State Theater - Entrée au répertoire du Ballet de l’ONB
Chorégraphie, Angelin Preljocaj
Musique, extraits des œuvres d’Antonio Vivaldi, Evelyn Ficarra
Serge Morand, Robert Normandeau et Äke Parmerud
Scénographie, Maya Schweizer
Costumes, Hervé Pierre
Lumières, Mark Stanley
Durée : 30min
« J’ai créé La Stravaganza de façon assez instinctive en
1997, répondant à la commande faite par Peter Martins pour le New York
City Ballet. Au départ, je n’avais pas de thème précis, ni de choix musical
défini. Je me suis rendu à New York pour rencontrer les danseurs. En tant
que fils d’immigrants, cette ville avait toujours été un mythe pour moi.
Symbole de l’immigration pour ceux qui partent et voyagent pour bâtir
autre chose, cette idée de nouveau continent m’est apparue très
fortement pendant la création. D’un côté il y avait quelqu’un qui venait de
l’Est avec sa culture ancestrale, ses traditions, et de l’autre, il y avait
l’Amérique, Broadway, Balanchine. J’ai eu envie de montrer une histoire
du passé qui revient comme un boomerang. Des gens issus de la
poussière qui apportent la nouveauté. Au début de la pièce, on entend
une jeune fille dire « Je me souviens ». Il y a une irruption du passé dans
le futur. C’est comme si le temps était une boucle, une éternité. Le choix
des musiques s’est fait dans ce sens. La partition de Vivaldi, une musique
très savante, très construite, vient se confronter à des sons plus
organiques. La Stravanganza me renvoie à ma propre histoire, mon
parcours. Créée il y maintenant 17 ans, c’est un peu comme si
j’allais retrouver un enfant qui aurait grandi. J’ai toujours été attaché à la
notion de répertoire. Les œuvres ont besoin d’être relues, réinterprétées»
- ANGELIN PRELJOCAJ
PAZ DE LA JOLLA
Pièce pour 18 danseurs, créée le 31 janvier 2013
au New York City Ballet, David H. Koch Theater
Entrée au répertoire du Ballet de l’ONB
Chorégraphie, Justin Peck
Musique, Bohuslav Martinů (Sinfonietta La Jolla)
Costumes, Reid Bartelme et Harriet Jung (supervisés par Marc Happel)
Lumières, Mark Stanley
Durée : 20mn
Paz de la Jolla est la troisième création de Justin Peck pour le New York City
Ballet, dont la première a eu lieu en janvier 2013. Dans la partition de Sinfonietta
La Jolla de Bohuslav Martinu, Peck entend non seulement une évocation de sa
région natale, mais également une histoire d’amour pour deux des danseurs du
ballet. Un décor de front de mer est évoqué par les tenues de bain des femmes, et
les hommes en shorts et teeshirts, à l’exception d’une robe blanche à la Marilyn
portée par une soliste dans un rôle de catalyseuse, dont la danse est complexe et
surprenante. C’est l’histoire d’amour qui est plus conventionnelle. Le couple se
perd, se cherche, se retrouve, se perd à nouveau. Le corps de ballet composé de
15 danseurs est toutefois très présent et représente tantôt un groupe d’amis sur
la plage, tantôt la mer et ses vagues. |
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26524
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tuano
Inscrit le: 27 Mar 2008 Messages: 1154 Localisation: Paris
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Posté le: Mar Mai 21, 2019 7:00 pm Sujet du message: |
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Toutes les informations sont en ligne sur le site de l'Opéra de Bordeaux. Il suffit de taper les titres ou noms des chorégraphes dans le moteur de recherche.
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26524
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Posté le: Mar Mai 21, 2019 7:49 pm Sujet du message: |
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A condition de connaître les chorégraphes programmés! |
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22087
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Posté le: Mer Mai 22, 2019 7:02 pm Sujet du message: |
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Voilà le programme de ballet de la saison :
Octobre 2019
McGregor (Obsidian Tear) / Preljocaj (Ghost) / Ekman (Cacti)
Décembre 2019
Cendrillon, chor. David Bintley (production du Birmingham Royal Ballet)
Avril 2020
Smith (Celestial) / Preljocaj (Un trait d'union) / Forsythe (Herman Schmerman)
Juillet 2010
La Sylphide, chor. August Bournonville, remontée par Dinna Bjorn
Les compagnies invitées :
Compagnie Maguy Marin : Ligne de crête
Compagnie Révolution / Anthony Egéa : Muses
Emmanuel Gat Dance : Sacre, Duos extraits de Works
Christine Hassid Project : N'ayez pas peur!
Ballet Preljocaj : Winterreise
Bori Charmatz : Infini
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JMJ
Inscrit le: 16 Mai 2009 Messages: 675
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Posté le: Mer Mai 22, 2019 9:09 pm Sujet du message: |
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Il n'y aura donc rien qui vient de l'onp contrairement à cette saison. La Sylphide traditionnelle de Bournonville et non celle de Lacotte, la Cendrillon de Birmingham et non celle de Paris...
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26524
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Posté le: Jeu Mai 23, 2019 12:13 am Sujet du message: |
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Si, il y aura Un trait d'union... |
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26524
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Posté le: Jeu Mai 23, 2019 9:46 am Sujet du message: |
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Et Hermann Schmerman aussi d'ailleurs. |
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26524
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Posté le: Ven Mai 31, 2019 2:21 pm Sujet du message: |
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Dernière représentation pour Roman Mikhalev ce soir. En attendant, quelques photos-souvenirs de sa carrière :
Aurélie Dupont, Roman Mikhalev, Diane Le Floc'h, Neven Ritmanic, Eric Quilleré
Noces
Pétrouchka
Casse-Noisette
Un Américain à Paris
Carmina Burana
Petite mort
Who cares?
La Fille mal gardée
____________________________________________
Album complet (33 images) sur notre compte Google Photos (cliquer sur l'image)
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Lammermoor
Inscrit le: 20 Jan 2008 Messages: 292
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Posté le: Mar Juin 04, 2019 12:58 pm Sujet du message: |
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Une vidéo dont la qualité n'est pas exceptionnelle des Adieux de Roman Mikhalev, Etoile du Ballet de l'Opéra Natiinal de Bordeaux, le 31 mai dernier...
https://t.co/tTU9LL2QTk
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26524
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Posté le: Ven Juin 07, 2019 11:45 am Sujet du message: |
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Merci Lammermoor! Est ce que le grand théâtre de Bordeaux possède, comme l'Opéra de Paris, un service vidéo officiel, qui filme les répétitions ou certains événements?
En attendant, et avec mes excuses pour le retard, deux chroniques de Quatre tendances #7 pour le prix d'une : celle de Jean-Marc Jacquin (26/05, deuxième distribution) et la mienne (22/05, première distribution), comme j'avais aussi fait le voyage, pour assister à la présentation de la saison 2019-2020, JMJ n'étant pas disponible à ce moment. Les deux critiques ont été rédigées de manière totalement indépendante, je n'ai pas lu celle de JMJ avant de rédiger la mienne et, inversement, lui n'avait pas connaissance de mon texte en rédigeant sa chronique. Je n'ai délibérément pas cherché à harmoniser les deux comptes-rendus, et ils vous sont livrés avec leurs convergences et leurs divergences, qui reflètent nos opinions et nos ressentis respectifs.
22 & 26 mai 2017 : Quatre tendances (7) au Grand Théâtre de Bordeaux
Chronique 1: représentation du 22 mai, 1ère distribution
La formule à succès lancée par Charles Jude en 2008 en est aujourd'hui à sa septième édition. «Quatre tendances» revient, à intervalle de deux ans environ, à l'affiche du Ballet de Bordeaux. Son principe est immuable : regrouper en une soirée quatre ouvrages représentatifs des divers courants de la danse actuelle. Cette année, la troupe bordelaise, désormais confiée à Eric Quilleré, offrait à son public une création, une reprise et deux entrées au répertoire.
Le tout-Bordeaux était convié à la première, et, fait paraît-il suffisamment rare pour devoir être souligné, le directeur musical du Grand Théâtre, Marc Minkowski, a honoré les danseurs et le public de sa présence. Volonté délibérée d’affirmer son intérêt pour le ballet et de rassurer la compagnie sur son avenir après la période d’incertitude qui a suivi le départ de Charles Jude?
Chronique 2 : représentation du 26 mai, 2ème distribution
La formule des quatre tendances continue à perdurer bon an mal an, rassemblant quatre pièces de chorégraphes contemporains d’horizons divers. Personnalités confirmées, «classiques» d’aujourd’hui, ou nouveaux venus dans la création chorégraphique, cette formule nous a toujours apporté son lot de découvertes ou de bonnes surprises. Il semble que les prochaines saisons proposeront de plus convenus «triple bills», où Angelin Preljocaj, désormais partenaire du Ballet de Bordeaux à travers le Ballet Preljocaj, prendra une large place.
Le chorégraphe aixois est d’ailleurs présent dans ce programme avec La Stravaganza, qui fait ainsi son entrée au répertoire bordelais. Conçue en 1997 pour le New York City Ballet, cette pièce aux intentions transparentes est certainement emblématique pour lui et pour sa compagnie. Au lever du rideau, on entend une jeune fille murmurer «je me souviens», renvoyant chacun vers un passé indéterminé, personnel ou historique. Un premier groupe de danseurs en tenues sobres entame une danse très construite au son d’un concerto de Vivaldi (La Stravaganza op. 4).
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JMJ
Inscrit le: 16 Mai 2009 Messages: 675
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Posté le: Ven Juin 07, 2019 3:11 pm Sujet du message: |
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Eh bien en dehors de la création de Ludmilla Komkova, qui m'a laissé complètement de marbre, nos avis sont plutôt convergents.
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26524
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Posté le: Ven Juin 07, 2019 3:26 pm Sujet du message: |
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Bottom of my sea n'a pas non plus été ma pièce préférée dans la soirée, JMJ, même si elle m'a paru contenir un certain nombre de trouvailles intéressantes. |
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