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eloisa
Inscrit le: 24 Sep 2009 Messages: 139
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Posté le: Jeu Déc 06, 2018 1:47 am Sujet du message: |
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Emilie Cozette a à nouveau remplacé MOB ce soir dans une des deux sœurs, et Marion Barbeau a dansé l'Eté...
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Mel D
Inscrit le: 05 Oct 2018 Messages: 29
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Posté le: Jeu Déc 06, 2018 10:44 am Sujet du message: |
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Hugo Marchand annonce qu’il dansera deux dates supplémentaires avec Dorothée Gilbert le 21 et le 27. Inquiétant pour Myriam Ould-Braham retirée des distributions ? (Et Haydn, vous aviez raison : c’est bien sur Cendrillon que ça bouge le 21...)
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Mel D
Inscrit le: 05 Oct 2018 Messages: 29
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26532
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Posté le: Jeu Déc 06, 2018 4:16 pm Sujet du message: |
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Et le 21 et le 27/12 toujours selon le site de l'Opéra, avec cette dernière mise à jour, Dorothée Gilbert a perdu son prince...
Dernière édition par haydn le Jeu Déc 06, 2018 4:20 pm; édité 1 fois |
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Gimi
Inscrit le: 09 Mar 2014 Messages: 1947
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26532
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Posté le: Jeu Déc 06, 2018 4:21 pm Sujet du message: |
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Nos messages se sont croisés, Gimi, je faisais la même réflexion. |
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26532
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Clelia
Inscrit le: 10 Jan 2010 Messages: 7
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Posté le: Jeu Déc 06, 2018 10:22 pm Sujet du message: |
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Bonjour,
Je dois échanger mes places du 08/12 : savez-vous à quelles dates il reste des places autour de Noël (le numéro indiqué a été injoignable tout l'après-midi...) ?
Merci !
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26532
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Posté le: Jeu Déc 06, 2018 11:10 pm Sujet du message: |
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Je pense qu'ils ont commencé par recaser les abonnés. Il est probable qu'il y aura des places pour la représentation du 15/12 à 14h30, qui a été rajoutée. Si l'on en croit le site de l'Opéra, seules les représentations du 9/12, du 19/12 et du 30/12 affichent complet. après, cela dépend de la catégorie de places que vous visez.
Méfiance quand même pour le 15/12, le samedi étant apparemment la journée préférée des manifestants. Rien ne dit que celle du 08/12 sera la dernière à être perturbée. L'avenir proche est des plus incertain. |
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tuano
Inscrit le: 27 Mar 2008 Messages: 1156 Localisation: Paris
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Posté le: Jeu Déc 06, 2018 11:21 pm Sujet du message: |
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Peut-être vaut-il mieux acheter des places pour une autre date puis vous faire rembourser celles du 8. Si vous tardez, il n'y aura peut-être plus de choix. Normalement il y a un contingent de places pas encore mises à la vente mais ce spectacle affiche déjà presque complet pour beaucoup de dates.
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26532
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Posté le: Jeu Déc 06, 2018 11:26 pm Sujet du message: |
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Il y a sans doute pas mal de touristes qui ont dû annuler leur venue, effrayés par les images cataclysmiques relayées par les médias, donc, pas sûr qu'il soit si difficile de retrouver des places, en tout cas dans les catégories les plus chères. |
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Clelia
Inscrit le: 10 Jan 2010 Messages: 7
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Posté le: Ven Déc 07, 2018 11:19 am Sujet du message: |
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Merci pour vos conseils.
Je vais essayer de les joindre pour voir s'il reste des places. Je compte bien éviter le report du 15 décembre, je pense comme vous qu'il y a un risque élevé que cette représentation soit aussi annulée et comme je viens de province je ne vais pas prendre un billet de TGV cher exprès...
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22091
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Dimago
Inscrit le: 08 Juin 2013 Messages: 42
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Posté le: Ven Déc 07, 2018 9:51 pm Sujet du message: |
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Un peu tardivement je viens livrer mes impressions de la soirée du mercredi 5 décembre
De bons acteurs dans une pièce qui vieillit mal
J'ai beaucoup aimé les prestations des uns et des autres, mais en même temps, je ne me suis pas laissé embarquer dans un conte merveilleux.
Certaines scènes sont trop longues, le passage des prises de vues du début du deuxième acte est ridicule et n'arrache ni rire, ni sourire.
Heureusement, il y avait de très bons interprètes.
J'ai trouvé que Dorothée Gilbert avait un peu de mal au début à entrer dans le personnage, puis soudain, elle fut éblouissante, tant dans l'interprétation de la pauvre Cendrillon que dans la superbe transformation et dans le retour après les douze coup de minuit...
Hugo Marchand a été solaire. Juste cabotin comme il sied à un acteur vedette. Il rayonnait et le partenariat avec Dorothée était étincelant.
J'ai particulièrement goûté le charme et la douceur du pas de deux du tabouret (peut-être a-t-il un autre nom )
La marâtre d'Aurélien Houette était à la fois très maligne, très perverse d'un certain côté, et très drôle. Il n'en a pas fait trop contrairement à ce que j'avais vu d'un autre danseur lors d'une précédente série.
Valentine Colasante et Emilie Cozette ont excellé dans les rôles des mauvaises soeurs, pleines de punch, de drôlerie... Une bonne surprise de les découvrir dans ce registre.
François Alu a incarné avec force le Producteur, nous faisant un hilarant numéro de Groucho.
Daniel Stokes a incarné un merveilleux professeur de danse, tant à la maison de Cendrillon que lors des essais avec l'acteur vedette, les soeurs, et Cendrillon.
Francesco Mura en Assistant du Directeur de scène a composé un rôle plein de drôlerie et de finesse.
Je regrette toujours les costumes des Saisons de la première production. Ceux-ci ne me convainquent pas.
La prestation des douze coups de minuit était très forte et remarquable. Bravo aux danseurs.
Grâce aux divers interprètes, j'ai passé une agréable soirée. Mais le ballet lui-même n'est pas génial. Il pourrait être remisé au cabinet des accessoires et de l'histoire du ballet.
A quand une nouvelle version de ce ballet pour l'Opéra de Paris ?
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vincentledanseur
Inscrit le: 01 Fév 2018 Messages: 35 Localisation: Paris
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Posté le: Mar Déc 11, 2018 10:49 am Sujet du message: |
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Retour sur la soirée du 5 décembre
Mais quel était le besoin de remonter ce ballet fort poussiéreux (sans vilain jeu de mot) qu’est le Cendrillon de Noureev ? Est-ce à la seule demande de Karl Paquette qui pour ses adieux voulait choisir un ballet « classique » mais sans grande difficulté... Ou bien est-ce là le choix de la direction artistique de l’opéra qui boude ostensiblement la danse classique ? « Vous voulez du classique ? Et bien voici, contentez-vous des miettes de Cucendron. »
Ce ballet a pourtant un très fort potentiel sur le papier. Le romanesque du conte de Perrault, le strass d’Hollywood, la danse qui se moque d’elle-même avec les deux sœurs… Et pourtant ce conte ne laisse qu’une sensation d’une œuvre défraîchie que l’on vous supplie de ne plus remonter. Surtout si cela se fait au détriment d’autres ballets (Raymonda, Suite en blanc, Les flammes de Paris qui n’ont pas les faveurs de la direction depuis des années).
Heureusement qu’Hugo Marchand et Dorothée Gilbert relèvent par le talent le niveau de cette vieillerie. La robe blanche de Dorothée Gilbert est insaisissable, évanescente. Ses plis et replis, jamais fixés, s’élèvent avec une grâce naturelle. Cette robe emplit l’espace, tourne, dévoile les jambes interminables de la danseuse. Le pas de deux du tabouret est un petit bijou de danse classique et de technique. La lente et constante rotation du tabouret d’Hugo Marchand rencontre la valse ininterrompue de ladite robe blanche. Les portés sont subtils, délicats… le spectateur assiste à l’éclosion d’une fleur à mesure que le tabouret effectue sa révolution.
Le premier acte plante le contexte familial de Cendrillon. Emilie Cozette et Valentine Colasante n’ont étonnamment aucun mal à nous faire croire qu’elles sont de piètres danseuses. Mais leur prestation manque de piquant, et semble parfois trop caricaturale. La chorégraphie de Cendrillon et de son balai est un peu naïve, sans grand intérêt. La variation de Charlie Chaplin est agréable, nous révèle un peu du charme de Dorothée Gilbert, de son énergie. Toutefois l’écriture chorégraphique est uniquement basée sur l’utilisation de claquettes. Sans cet artifice, le personnage de Cendrillon ne présente jusqu’alors que peu d’intérêt. Le défilé de mode est joli, vivifiant. La succession du printemps, de l’été, de l’automne et de l’hiver nous dévoile enfin un peu de danse classique. Mais c’est uniquement sur le tableau final de l’acte, où les couleurs se mélangent, les saisons s’entremêlent et le corps de ballet nous présente une véritable fresque que Rudolf Noureev se rappelle à mon esprit. C’est bien lui le chorégraphe… Surprenante révélation.
Le cœur regonflé de danse classique, le second acte m’assène immédiatement un coup dur. La succession des films est assommante. Au-delà de la performance certainement remarquable des danseurs, j’ai envie que le ballet avance. Arrive enfin Dorothée Gilbert, rayonnante. Quel besoin de solliciter ses deux sœurs ? Le premier acte nous a déjà bien démontré qu’elles étaient méchantes, que l’écriture chorégraphique les enjoignait à mal danser, et qu’elles ne provoquaient pas l’hilarité. Si je voulais voir de la mauvaise danse, pas besoin d’opéra, j’ai un miroir à la maison pour cela. Je scrute donc le corps de ballet masculin derrière elles.
L’acte trois donne une belle part au corps de ballet masculin. Celui-ci traverse la scène en long et en diagonale. Les hommes sont follement dynamiques, sursautent, galopent et sont menés avec espièglerie par l’acteur vedette. La diagonale de fouettés m’évoque la cavalcade John Cranko dans Onéguine. Ou bien est-ce chronologiquement l’inverse ? Quel drame de ponctuer la recherche de Cendrillon et sa pantoufle par de nouvelles saynètes qui ne font qu’alourdir un spectacle à bout de souffle. Et lorsque l’on retourne enfin chez Cendrillon, ce n’est pas pour la voir danser elle, mais pour retrouver le même jeu, déjà éculé dès premier acte, de ses sœurs. La marâtre campée par Aurélien Houette est ceci dit hilarante lorsqu’elle se jette sur la pantoufle pour l’essayer. Voici un effet comique bien réussi.
Le pas de deux final est joli, mais il me semble bien cher payé à travers cet ennui. Même le ventilateur qui gonfle telle une voile le châle de Cendrillon n’emportera pas mon cœur. Et bien non, tant pis, je n’irai pas voir les adieux de Karl Paquette.
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