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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26656
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Posté le: Ven Nov 02, 2018 11:57 am Sujet du message: |
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Joelle a écrit: |
et puis Mathias H... je ne sais pas si on va le voir dans ce rôle... puisque remplacé hier soir dans A Suite of Dances par Paul Marque et encore ce soir dans Afternoon of a Faun. G.Louvet et L. BauLac ont officié... |
Aux dernières nouvelles il est maintenu dans toutes les représentations à venir, à commencer par ce soir dans A Suite of dances. Croisons les doigts pour lui que ce ne soit donc rien de grave et qu'il pourra assurer les spectacles qui lui ont été attribués. |
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26656
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Posté le: Ven Nov 02, 2018 12:58 pm Sujet du message: |
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Retour comme promis sur ce spectacle "Hommage à Jerome Robbins", qui s'ouvrait sur un petit film montrant le célèbre chorégraphe en répétition.
Si l'Opéra de Paris possède depuis longtemps des ouvrages de Jerome Robbins à son répertoire, on s'attendait tout de même davantage que ce soit une compagnie nord-américaine qui célèbre ainsi en grande pompe le centenaire de la naissance et le trentième anniversaire de la disparition de l'artiste. Des considérations politiques ne sont peut-être pas étrangères à ce choix de programmation, qui n'est pas seulement artistique. Le ballet de l'Opéra de Paris, comme ses homologues anglais ou russes, a aussi une fonction d'ambassadeur, et l'on peut aisément imaginer que le Quai d'Orsay ne soit pas totalement indifférent à certains choix.
Cette soirée "tout Robbins" était placée sous le signe de la commémoration. Elle comportait Afternoon of a Faun, l'une des premières œuvres de Robbins à figurer à l'affiche de la compagnie nationale, dès 1974, et une entrée au répertoire, Fancy Free, qui relève presque de l'Amérique de carte postale, dont la musique a été composé par un autre new-yorkais passé à la postérité, Leonard Bernstein, né, cela tombe bien, la même année que le chorégraphe, en 1918. Coup double donc.
Le défilé qui inaugurait le spectacle est toujours l'occasion de mesurer la popularité des danseurs de la troupe. Dorothée Gilbert chez les dames, Karl Paquette - qui prendra sa retraite le 31 décembre prochain -, Mathias Heymann, ou encore la ligne qui réunissait Paul Marque et François Alu ont été particulièrement ovationnés.
Suivait la "nouveauté", Fancy Free. Choix un peu surprenant - hormis la motivation "historique" exposée plus haut, car il s'agit de l'une des pièces les plus typiquement - pour ne pas dire les plus caricaturalement - américaines de Robbins, et, de ce fait, assez difficilement adaptable à des interprètes formés à l'école française.
Les danseurs de l'Opéra ne se sont finalement pas si mal tiré d'affaire : François Alu a fait - sans exagération - le show qu'on attendait de lui, et ses comparses en uniforme de matelot de l'US Navy, Karl Paquette et surtout Stéphane Bullion ne sont pas demeurés en reste. Évidemment, il manque un peu du sens inné du "swing" que possèdent les Américains. Chez les dames, c'est la sicilienne Eleonora Abbagnato, la plus parisienne des bourgeoises new-yorkaises, qui a joué les meneuses de revue, avec beaucoup de théâtralité et de verve. Alice Renavand a également signé une jolie prestation.
Beaucoup de choses ont déjà été dites sur A Suite of dances, interprété avec beaucoup de légèreté et de félinité par Mathias Heymann. Il manquait toutefois un peu de complicité entre le danseur et la violoncelliste, qui doit faire partie intégrante du spectacle. Pourtant, M. Heymann n'hésitait pas à la solliciter du regard, et s'est conduit, à la fin de la pièce, en vrai gentleman, s'effaçant pour faire applaudir la musicienne.
N'étant pas d'une génération suffisamment ancienne pour avoir vu Michael Denard et Rudolf Noureev en alternance lors de l'entrée d'Afternoon of a faun au répertoire de l'Opéra de Paris, en 1974, mes meilleurs souvenirs resteront ceux laissés par Nicolas Le Riche et Eleonora Abbagnato, trente ans plus tard, en décembre 2003. Eleonora Abbagnato était alors "la" spécialiste du grand plié, et sa lente descente jusqu'à toucher les talons avec les fesses était un spectacle extraordinaire. Yann Saïz, Juilette Gernez et Emilie Cozette ont aussi, lors de cette reprise, marqué l'ouvrage de leur empreinte. Le couple Hugo Marchand / Amandine Albisson leur aura dignement succédé. Physiquement très bien assortis, les deux artistes ont rendu justice à l'ouvrage, en lui infusant la sensualité froide qu'il requiert. Contrairement à la chorégraphie de Nijinsky, à la sexualité crue et explicite, chez Robbins, tout est dans la suggestion et le non-dit pudique.
Glass pieces, pour la première fois à l'affiche de l'Opéra de Paris en 1991, est, depuis lors, devenu un "classique" du répertoire de la compagnie nationale française. Si, dans le pas de deux, Ludmila Pagliero et Stéphane Bullion - très inspiré le soir de la première - ont gratifié le public d'une prestation d'excellent niveau, on regrettera un petit manque de nervosité et de sécheresse de la part du corps de ballet féminin. Les messieurs, eux, ont fait montre de davantage d’énergie.
Dans la fosse, l'Orchestre de l'Opéra de Paris, placé sous la direction de Valery Ovsyanikov, solide chef de ballet, a fait bonne impression, que ce soit dans Berlioz, dans Bernstein ou dans Debussy, où il demeure une référence en matière de coloris. La musique de Philip Glass, elle, ne vaut que par la chorégraphie de Jerome Robbins, qui l'exploite très habilement. Mais la partition ne sollicite que très faiblement les compétences d'un orchestre professionnel, tant l'écriture instrumentale y est indigente. |
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26656
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Posté le: Ven Nov 02, 2018 1:55 pm Sujet du message: |
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Finalement Paul Marque remplacera Mathias Heymann dans A Suite of dances ce soir. Rien de changé pour l'instant en ce qui concerne les dates suivantes. |
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Gimi
Inscrit le: 09 Mar 2014 Messages: 2163
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Erda
Inscrit le: 12 Jan 2004 Messages: 33
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Posté le: Sam Nov 03, 2018 1:54 pm Sujet du message: |
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Quelle différence, ne serait-ce que l'entrée des deux artistes ...
La violoncelliste, qu'on ne voit guère malheureusement, est Martine Bailly, violoncelle solo de l'Orchestre de l'Opéra, qui avait certainement beaucoup travaillé avec son partenaire.
[édit : ça pouvait prêter à interprétation]
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Gimi
Inscrit le: 09 Mar 2014 Messages: 2163
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Posté le: Sam Nov 03, 2018 4:15 pm Sujet du message: |
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En 1996, il y avait une vraie complicité entre Martine BAILLY et Manuel LEGRIS; 3 ans plus tard, le couple BAILLY / LE RICHE était un peu moins fusionnel.
Le 18 septembre 2008, Martine BAILLY (avec son talent) accompagnait seulement Benjamin MILLEPIED (mais peut-être n’avaient-ils pas répété, BM remplaçant Nicolas LE RICHE blessé).
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
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Posté le: Sam Nov 03, 2018 8:15 pm Sujet du message: |
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Paul Marque remplacera de nouveau Mathias Heymann ce soir dans A Suite of Dances.
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CatherineS
Inscrit le: 09 Mai 2015 Messages: 1513
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Posté le: Sam Nov 03, 2018 8:56 pm Sujet du message: |
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Gimi a écrit: |
En 1996, il y avait une vraie complicité entre Martine BAILLY et Manuel LEGRIS; 3 ans plus tard, le couple BAILLY / LE RICHE était un peu moins fusionnel.
Le 18 septembre 2008, Martine BAILLY (avec son talent) accompagnait seulement Benjamin MILLEPIED (mais peut-être n’avaient-ils pas répété, BM remplaçant Nicolas LE RICHE blessé). |
Nicolas Le Riche et Manuel Legris alternaient tous les deux lors de l'entrée au répertoire du ballet et Robbins était encore vivant, donc ils avaient travaillé avec le chorégraphe. Manuel Legris avait assuré la première officielle de Suite of Dances pendant que Nicolas Le Riche assurait la création de Fall dans Four Seaosns (que j'aimerais d'ailleurs bien revoir à l'Opéra). |
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Dimago
Inscrit le: 08 Juin 2013 Messages: 42
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Posté le: Dim Nov 04, 2018 8:52 pm Sujet du message: |
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Je reviens à mon tour, bien tardivement sur la soirée du lundi 29 octobre.
Une soirée en demi-teinte
J'ai été fortement déçu par le petit documentaire sur J. Robbins. Trop court, trop rapide... peu intéressant finalement. C'est dommage tant qu'à faire une projection autant faire dans la qualité
Suivait le magique défilé. Mais là encore une certaine déception devant l'absence de Josua Hoffalt et de Matthieu Ganio. Ayant appris par la suite la raison de l'absence de Josua, je comprends et je lui souhaite de nouvelles aventures pleines de bonheur pour lui.
Mais je m'étonne que l'Opéra programme le défilé, occasion unique d'applaudir nos étoiles, quand des étoiles sont en représentation à l'étranger !!!
J'étais placé à l'amphithéâtre, quatrième rang, au milieu. Donc une très bonne vision. Elle fut un peu gâchée par le public non intéressé :de nombreux commentaires à plus que mi-voix et des déballages de papier de bonbons qui n'en finissaient pas
Fancy Free : j'ai beaucoup aimé cette pièce à la fois très caricaturale de l'Amérique et pleine d'énergie et de vie. Quel bonheur de voir la générosité dans le don de soi de F. Alu. J'ai beaucoup apprécié la complicité qui circulait entre K. Paquette, S. Bullion et F. Alu. Bonne idée de commencer par cette pièce qui donne du peps à la soirée.
Suite of dances : Je garde en mémoire la prestation de Nicolas Leriche, mais je dois dire que j'ai beaucoup aimé l'interprétation de Matthias : une démarche féline, un sourire amusé. On sentait qu'il prenait beaucoup de plaisir et il nous en a donné.
Afternoon of a faun:
Un Hugo Marchand époustouflant. Tout en retenue, et pourtant d'une présence exceptionnelle. Il me donnait l'impression d'être véritablement devant un miroir. Un excellent partenaire pour Amandine Albisson qui sut faire passer beaucoup d'émotion. Un très beau moment de cette soirée Robbins
Glass Pieces
J'avoue que la musique répétitive finit par me lasser, même si je me laisse à chaque fois emporter par la chorégraphie de Robbins, qui me séduit beaucoup dans ses contrastes entre la marche parfois saccadée des uns et les prestations des trois couples, par le côté mouvement répétitif en fond de scène avec le couple Bullion / Pagliero qui m'ont bluffé et ont su captiver mon regard.
Une première soirée à l'Opéra qui, malgré la présence du défilé, ne m'a pas pleinement comblé, même si je suis sorti tout de même avec des étoiles dans les yeux. 
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vincentledanseur
Inscrit le: 01 Fév 2018 Messages: 35 Localisation: Paris
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Posté le: Lun Nov 05, 2018 12:42 pm Sujet du message: |
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Mon retour sur la soirée Robbins:
1. Fancy Free:
Certes Léonard Bernstein est un génie musical, mais la froideur et le swing de Fancy Free m'ont laissé de marbre. Lorsque l'on ajoute à cela mon attrait pour les ballets sans narrations, Fancy Free n'avait que peu de chance d'obtenir mon approbation... Les trois solos restent cependant un moment magique de la soirée. François Alu est taillé pour le rôle, à moins que ce ne soit le rôle qui est taillé pour lui. Il engage son bassin, le haut de son corps, ses expressions sont justes et entrainantes. Il incarne une véritable puissance et le public le suit dans cette performance. Partageant la tête d'affiche, Stéphane Bullion se dévoile extrêmement sensuel et complète avec brio la prestation. Karl Paquette n'a en revanche pas été la hauteur du trio.
2. A suite of dances:
Ayant pu voir danser Alu et Heymann, voici un comparatif. Avant toute chose, parlons musique. J'ai été très gêné de la présence des fameux couacs sur la prestation de Mathias Heymann, et miracle (!) en étant juste à côté du violoncelle pour la prestation d'Alu, je ne les ai pas entendus. Serait-ce un problème d'acoustique ?
J'ai lu beaucoup de commentaires sur les prestations de François et Mathias, et je dois dire que je ne partage pas vraiment ces avis jusqu'ici.
"De la musique avant toute chose / Et pour cela préfère l'Impair" pour citer Verlaine... c'est là l'esprit de cette pièce. Robbins comme à chaque fois se joue des codes, se joue du traditionnel ballet classique. La danse de Matthias Heymann est certes techniquement parfaite, mais l'interprète s'interdit de nous montrer ses faiblesses, il s'interdit de nous montrer sa fatigue et de "laisser tomber" façon François Alu, ce qui est justement l'esprit de la pièce. La pièce mêle danse parfaitement classique, avec des petite "surprises" ou "blagues". Robbins fait ainsi un pied de nez à la danse classique conservatrice: sa marque de fabrique. François Alu m'a ainsi paru un bien meilleur interprète car il a compris cette musicalité robbinsienne. Il n'a certes pas la légèreté et la souplesse de Mathias Heymann, mais il se montre entièrement, avec ses faiblesses, allant au bout de lui-même et faisant vivre la pièce. Alu lâche prise à la fin, montre son ras-le-bol face à ctte musique qui n'en finit pas. Et nous l'en remercions.
L'un et l'autre n'arrivent cependant pas à la cheville d'Anthony Huxley que j'ai eu la chance de voir à la Seine Musicale cet été. Il avait pour lui et la précision technique qui fait défaut à Alu et la musicalité qui fait défaut à Heymann.
3. Afternoon of a Faun
Je ne commenterai pas la prestation de Germain Louvet et Léonore Baulac qui ont pris au pied levé le rôle initialement attribué à Myriam Ould-Braham et Mathias Heymann. Germain Louvet brille par son absence, il brille aussi par ses lignes. Léonore Baulac essaie de réveiller l'homme en lui, mais rien n'y fait, son regard restera vide. Certains parlent d'un couple un peu "vert" pour traduire cette émotion.
Amandine Albisson et Hugo Marchand offrent quant à eux un spectacle bien différent, habité, plein d'émotions. Amandine Albisson réussit à montrer sa fragilité, ce qui n'a pas toujours été le fort de l'artiste, et le couple fonctionne très bien. Hugo Marchand cherche à être magnétique. Peut-être un peu trop... Mais l'impression qui s'en dégage est qu'il aime se regarder dans un miroir, ce qui est in fine, ce que cherche à nous faire ressentir l'écriture chorégraphique. Une vraie animalité se dégage du couple.
4. Glass Pieces
C'est à mon sens le clou du spectacle. Les trois mouvements de cette pièce sont très équilibrés, justes, modernes, d'une musicalité folle. Le choix de Philip Glass met à l'honneur un superbe compositeur, et si d'aucun voient une certaine répétition dans sa musique, c'est qu'ils passent à côté de la vibration. La montée en puissance orchestrale qui surplombe chaque leitmotiv nous pousse dans un état d'attente et d'excitation.
Le premier mouvement nous montre une foule qui marche, qui grouille, et qui de façon inattendue et imprévisible réalise un petit mouvement avant de reprendre le cours de sa marche. Parmi cette foule se distinguent trois couples. Je salue particulièrement Axel Ibot et Héloïse Bourdon, deux danseurs qui méritent véritablement d'être promus. Ce sont deux très beaux artistes, le couple fonctionne très bien et on espère les revoir en scène ensemble.
Le second mouvement plus lent, plus sombre, voit s'égrainer tel un sablier un flux ininterrompu de danseuses. Stéphane Bullion et Ludmila Pagliero dansent divinement ce très long pas de deux. Bravo.
Enfin le troisième mouvement est extrêmement péchu, dynamique. Les garçons se lancent danse collective, une démonstration de force. Ce corps de ballet est entraîné notamment par la folle musicalité de Sébastien Berthaud. Il se distingue (est-ce bien? est-ce mal?) du reste du corps de ballet, car lui a compris le sens du rythme typique du style de Robbins.
En conclusion, il s'agit d'une très belle soirée. Continuons à mettre Robbins à l'honneur. A quand un retour des Variations Goldberg ?
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Gimi
Inscrit le: 09 Mar 2014 Messages: 2163
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Posté le: Lun Nov 05, 2018 4:59 pm Sujet du message: |
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Les distributions viennent d’être mises à jour sur le site de l’Opéra.
C’est entériner la réalité du passé, jusqu’au 3 novembre inclus.
Au-delà, aucune modification depuis le 18 octobre (sauf le retrait total d’Audric BEZARD confirmé le 2 novembre 2018).
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Lauriston
Inscrit le: 13 Déc 2017 Messages: 25
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Posté le: Mer Nov 07, 2018 11:45 am Sujet du message: |
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Quelques mots sur la deuxième moitié de la soirée du 6 novembre.
Afternoon of a Faun m’a fait penser à des chats qui se délectent paresseusement dans un coin tranquille envahi par le soleil (avec cette curiosité momentanée et, au fond, indifférence pour les autres qui me semble très féline). Mais ça m’a surtout rappelé un truc que mon instructeur m’a dit quand je passais mon permis – n’importe qui peut conduire vite, mais il faut de la maîtrise pour le faire lentement (… peut-être moins vrai de nos jours, au demeurant, avec les transmissions automatiques). La lenteur de la pièce menace de faire voir la moindre erreur d’alignement ou tremblement, mais Hugo Marchand et Amandine Albisson se sont coulés avec une aise impressionnante dans son registre ralenti.
Le côté répétitif de la musique de Philip Glass ne me dérange nullement (c’est juste le baroque dépouillé de toute fioriture, non? … et ce type de musique peut être un terreau fertile pour la chorégraphie – à quand Danse à Grande Vitesse à Garnier ?). J’étais happé par le fond de scène fourni par le corps de ballet féminin dans le premier mouvement de Glass Pieces, surpris de ressentir quelques-unes des sensations que m’inspire le défilé de l’acte blanc du Bayadère – il se trouve que l’enchainement entêtée des mêmes mouvements par une file infinie de danseuses fait de l’effet même en l’absence de tutus …
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Lauriston
Inscrit le: 13 Déc 2017 Messages: 25
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Posté le: Mer Nov 07, 2018 7:22 pm Sujet du message: |
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Oops - il s'agissait du second mouvement de Glass Pieces.
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22163
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Gimi
Inscrit le: 09 Mar 2014 Messages: 2163
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