Soirée Millepied / Béjart [ONP Bastille, 24/02-24/03/2018]

[Ritournelle]

Valentine Colasante dansera finalement le rôle de Chloé (15,19,22 et 24 mars) avec pour partenaire Germain Louvet. (Il me semble qu'elle remplace Laura Hecquet.) Elle est toujours maintenue sur le rôle de Lyceion.

[Gimi]

[vincentledanseur]

Qui dansera le boléro le 23 mars? Le soir de l'AVP jeune?

[Gimi]

[tuano]

Voici un résumé de l'intrigue que j'ai trouvé :

Au printemps, à la lisière d’un bois sacré, jeunes gens etjeunes filles viennent apporter des offrandes à l’autel desNymphes. Daphnis rencontre Chloé et le couple s’avancevers l’autel. Chloé manifeste quelque jalousie, en voyant Daphnis danser avec les jeunes filles ; elle-même est entraînée dans la ronde des jeunes gens et par le bouvier Dorcon qui se montre très entreprenant. Daphnis, resté seul, rêve de Chloé. Vainement, Lyceion cherche à le troubler. Et là, c'est le drame : Chloé est enlevée par des pirates. Daphnis s’abandonne à la désolation. Les Nymphes de l’autel s’animent, consolent Daphnis et appellent le dieu Pan en sa faveur.
Les pirates, ivres de joie et de folie, obligent Chloé à danser devant eux. Leur chef, Bryaxis, va s’emparer de la jeune fille, quand le dieu Pan surgit et les met en fuite, libérant ainsi Chloé.
Dans l’atmosphère pastorale du matin, Daphnis s’éveille et retrouve Chloé, sauvée par le dieu Pan, en mémoire de la Nymphe Syrinx (aimée de Pan, elle échappa à ses ardeurs et fut transformée en roseaux. Pan coupa les roseaux et en fit l’instrument qu’on appelle désormais syrinx ou Flûte de Pan). Les deux amants rendent grâce à Syrinx et Pan. Puis, dans l’allégresse générale, tous fêtent les amours de Daphnis et Chloé.

[Eva]

Merci Tuano !

[haydn]

Et le petit tableau récapitulatif des distributions :

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[calliope]

Merci pour le tableau des distributions ! Je croise les doigts pour que Marie Agnès Gillot fasse l'avant première jeune, ça sera probablement ma seule et unique chance de la voir

[SylviaC]

Vue que l’Opéra à récemment décidé de plus publier les distributions des avant-premières il ne reste que demander directement aux danseurs! Amandine Albisson m’a très gentilmente confirmé qu’elle dansera le Boléro vendredi soir.

[tuano]

Au fait, je suis à la recherche de deux places pour le vendredi 16 ou mercredi 21 mars.

[Emilie1]

Un reportage sur le premier Boléro de Matthias Heymann à 18'44 ( https://www.francetvinfo.fr/replay-jt/france-3/12-13/jt-de-12-13-du-vendredi-23-fevrier-2018_2613892.html ) dans le JT de France 3 ce midi.

[haydn]

Merci

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[sophia]

Le lien direct est désormais disponible : https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/art-culture-edition/danse-le-premier-bolero-de-mathias-heymann_2625686.html
Un autre reportage sur le Boléro sur France 2 : https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/art-culture-edition/le-bolero-de-bejart-un-tube-planetaire_2622254.html
Et un article du Figaro : http://www.lefigaro.fr/culture/2018/02/22/03004-20180222ARTFIG00293-danse-eternel-bolero.php

[haydn]

Quelques mots de la représentation d'hier soir, la première de la série dévolue à Daphnis et Chloé (Benjamin Millepied) et au célébrissime Boléro de Maurice Béjart, qui a éclipsé toutes les versions antérieures y compris la première, celle de Bronislava Nijinska, et postérieures, car après celle du Marseillais, plus aucune ne s'est vraiment imposée de manière durable.

Daphnis et Chloé a bien passé la rampe, et cette reprise n'est apparue nie superfétatoire, ni ennuyeuse. L'ouvrage a bénéficié d'une distribution luxueuse, avec, dans les rôles principaux Dorothée Gilbert, Mathieu Ganio, Eleonora Abbagnato, Alessio Carbone et François Alu.

Tous les cinq ont parfaitement tenu leur rang, avec un couple Gilbert / Ganio admirable de pureté. Danse limpide, mouvements d'une fluidité exemplaire. Du très très beau travail. Eleonora Abbagnato et surtout Alessio Carbone, que l'on voit malheureusement peu sur scène, méritent aussi des éloges. Carbone était espiègle et taquin, comme il sied à Dorcon, qui cherche à ravir Chloé à Daphnis. Eleonora Abbagnato - Lyceion (et non Lycénion comme indiqué sur le programme...) se charge d'y mettre bon ordre. François Alu, lui, a hérité du rôle - écrit sur mesure par Benjamin Millepied - virtuose de Bryaxis, et s'est adjugé la plus grosse part des applaudissements. Le danseur berruyer est indubitablement l'étoile du public, à défaut d'être celle de la direction.

Parmi les solistes secondaires, on relèvera les belles prestations d'Eléonore Guérineau - encore une "malaimée", on se demande bien pourquoi - et d'Allister Madin, qui se détachaient de l'ensemble.

Suivait, en guise de postlude, le Boléro que tout le monde attendait, et dont la seule présence sur l'affiche suffit à assurer le remplissage de la salle. Cette pièce devenue mythique attire en effet une audience bien plus large que celle des habitués des spectacles de ballet. Pour ces derniers, c'était l'occasion d'assister à l'une des des dernières apparitions de Marie-Agnès Gillot, qui a, par son charisme et sa personnalité atypique, très fortement marqué les vingt dernières années à l'Opéra de Paris. Elle y a été, aux côtés de Nicolas Le Riche, l'une des plus grandes interprètes récentes de ce Boléro. Certes, Mlle Gillot nous en a donné par le passé des lectures plus spectaculaires, mais comme à son habitude, elle est allée au bout de ses possibilités physiques, se donnant jusqu'à l'épuisement total. Il régnait dans la salle une atmosphère à la fois d'exaltation et de grande émotion, et pas seulement chez les balletomanes compulsifs. Seul regret, la disparité de taille des danseurs masculins qui entouraient la fameuse table. Il aurait fallu se restreindre - mais était-ce possible? - à une sélection d'artistes d'assez grand gabarit pour obtenir un effet visuel vraiment satisfaisant.


Enfin, louons la qualité de l'orchestre, dirigé par l'excellent Maxime Pascal. Nous avons déjà eu l'occasion de dire tout le bien que nous pensons de ce jeune chef. Il a accompli, avec les musiciens de l'Opéra de Paris, un travail absolument remarquable. Son interprétation de Daphnis et Chloé était lyrique, très nuancée, sans sombrer dans une froide objectivité. Gardons-nous de louanges exagérées, mais il se situait là dans la lignée des grands, les Monteux, les Munch, les Rosenthal. J'avoue avoir préféré, sur le plan sonore, cette représentation à la création, pourtant placée sous la baguette du directeur musical en titre, Philippe Jordan. Pas encore "starisé" à outrance, M. Pascal peut sans doute encore se donner le temps de la réflexion et de l'étude, lorsqu'il aborde une partition. Pourvu que cela dure.

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[Eva]

Merci pour ce report haydn !
Au vu des photos et des commentaires que j'ai pu lire de la soirée, MAG semblait souffrante ?