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Benjamin Millepied au Grand Theatre de Geneve

 
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Pami



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MessagePosté le: Ven Déc 09, 2005 12:13 am    Sujet du message: Benjamin Millepied au Grand Theatre de Geneve Répondre en citant

La premiere approche a grands pas, le 17 decembre a 20h00, Benjamin Millepied presentera sa version de Casse-Noisette avec les danseurs du Grand Theatre de Geneve et l'orchestre de chambre de Geneve!

Pour plus de details, voir le site du Grand Theatre: http://www.geneveopera.ch/_v2/index.php?id=3&prod=23

Vous y trouverez aussi quelques photos des repetitions.

Pour les Genevois, c'est un veritable evenement ce spectacle! Nous avons enfin la possibilite de voir notre compagnie pendant une dizaine de jours (enfin si le porte-feuille suit) dans une creation d'importance (choregraphe invite, scenographe de renom, orchestre).

Je me rejouis vraiment Very Happy , meme si un article consacre a cet evenement parle de pari risque, en raison de la jeunesse du choregraphe, entre autres....

http://dansesuisse.ch/news/comp/GE_casseNoisette.html

ps: desolee d'ecrire sans accents, mon ordinateur japonais refait des siennes...


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haydn
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MessagePosté le: Ven Déc 09, 2005 1:30 am    Sujet du message: Répondre en citant

Merci Pami de ces nouvelles de Suisse, vous commenciez à nous manquer! Very Happy


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Pami



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MessagePosté le: Sam Déc 17, 2005 12:00 am    Sujet du message: Répondre en citant

Je reviens de la générale et j'en sors enchantée... un parfait spectacle familial de fin d'année. Very Happy

Et pour faire honneur aux artistes qui se sont produits ce soir je vous livre les détails de la distribution de la générale

Casse-Noisette
musique de Piotr Ilitch Tchaïkovsky

La Fée et son cavalier
Cécile Robin Prévallée et Grant Aris

Les parents
Cécile Cassone et Bruno Roy

Les grands-parents
Hélène Bourbeillon et Gregory Batardon

Fritz
Roger Van der Poel

Drosselmeyer
André Hamelin

Casse-Noisette
Lou Perret (enfant)

Clara
Nina Cachelin (enfant)

Colombine et Arlequin
Yukari Kami et Luc Benard

Le roi des rats
Grant Aris

Danse espagnole
Fanny Agnese, Yannni Yin, Gregory Batardon et Ilias Ziragachi

Danse arabe
Fernanda Barbosa, Violaine Roth et Loris Bonani

Danse chinoise
Luc Bernard et Ilias Ziragachi

Danse russe
Yanni Yin, Olivier Nobis-Peron et Bruno Roy

Mirlitons
Yukari Kami, Loris Bonani et Giuseppe Bucci

Mère gigogne
Grégory Deltenre

La Fleur et le Jardinier
Hélène Bourbeillon et Roger Van der Poel


chorégraphie: Benjamin Millepied
direction musicale: Philippe Béran
Scénographie et costumes: Paul Cox
Lumières: Rémi Nicolas

Accompagné de l'Orchestre de Chambre de Genève et de choeur d'enfants

Le spectacle est visible les 17, 20, 21, 22, 23, 28, 29, 30 décembre à 20h
et les 18 et 31 décembre à 17h
au BFM (Bâtiment des Forces Motrices) à Genève


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haydn
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MessagePosté le: Sam Déc 17, 2005 12:03 am    Sujet du message: Répondre en citant

Eh bien nous attendrons avec impatience la première pour avoir vos commentaires, Pami! Very Happy


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Pami



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MessagePosté le: Sam Déc 17, 2005 11:20 am    Sujet du message: Répondre en citant

Dans la Tribunde de Genève, article consacré à Paul Cox (de parents belge et hollandais) résidant à Paris


Citation:
Paul Cox semblait du coup mûr pour le théâtre. «J'ai travaillé sur L'histoire du soldat pour Jean-Marie Blanchard. Ramuz se jouait à Nancy sous chapiteau.» Normal que Blanchard, nommé à la tête du Grand Théâtre, l'appelle au BFM afin de casser des noisettes. «Je tiendrai sur scène un rôle actif. C'est moi qui dessinerai chaque soir, sur l'écran, les images éphémères qui surgiront derrière certains personnages. Cela répond à mon idée de faire de l'art à côté.»



http://www.tdg.ch/tghome/toute_l_info_test/culture_societe/cox__17_12_.html


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Pami



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MessagePosté le: Dim Déc 18, 2005 5:14 pm    Sujet du message: Répondre en citant

La première samedi 17 décembre

Pour commencer un mot de la distribution de ce soir: le programme d’hier avait omis de mentionner le soldat, interprété par le même danseur, Giuseppe Bucci (si mes yeux sont bons). Ensuite Yanni Yin a été remplacée par Luciana Reolon dans la danse espagnole et russe.

Benjamin Millepied, jeune chorégraphe, et Paul Cox, scénographe, connu comme illustrateur de livres pour enfants et auteur d'installations (dont une exposée dans le hall des BFM), ont relevé un sacré défi: proposer une énième version du ballet de Casse-Noisette. Ils ont choisi de se consacrer à l’essentiel du ballet: relater la métamorphose de l’enfant, «qui acquiert de la maturité», selon les propres termes de Paul Cox. Donc foin de toutes les «“confiseries”» (Cox) ou de «l’anecdote “pâtissière”»(Millepied) du deuxième acte qui leur paraissent anecdotiques. Je pense qu’ils doivent faire allusion aux décors(?) parfois lourds de certaines versions??

De mon point de vue les décors et costumes sont très réussis. Ils recrèent un univers enfantin très gai, à l’image des livres d’enfants. Je pense notamment à Laurent de Brunhoff, créateur de Babar. Le roi des rats (ou souris) est une allusion directe au roi des éléphants qu’est Babar. D’ailleurs un dessin de Paul Cox que j’ai vu dans le magazine du Cercle du Grand Théâtre de Genève conforte mon impression. Comme chez Babar, les couleurs sont gaies, vives, posées en à-plats et le graphisme est similaire. Le décor fait référence au monde de l’enfance avec une maison de poupée servant de domicile à la famille de Clara et des cadeaux en forme de gros blocs typiques des jeux de construction en bois.


Un personnage devient capital dans cette version, il s’agit de Drosselmeyer, campé par André Hamelin. C’est à la fois le magicien et le conteur du ballet. Par extrapolation, on peut même dire que c’est Paul Cox lui-même. Car comme il le mentionne dans l’article de la Tribune de Genève, c’est lui qui tient la plume de Drosselmeyer tous les soirs(!), lorsqu’il écrit ou plutôt dessine l’histoire. L’idée de faire de Drosselmeyer le conteur de cette histoire est une trouvaille génial et un fil conducteur cohérent. A intervalle régulier, Drosselmeyer se retire vers son pupitre pour y écrire ou dessiner la suite de l’histoire. C’est alors qu’un écran blanc se déroule, telle la page d’un livre et on suit avec curiosité la ligne tracée par Drosselmeyer/Cox (projection). Et là chapeau, le dessin lui-même devient mouvement, danse en accord avec la musique. Paul Cox a su insuffler de la poésie à ses interventions, les flocons de neige deviennent des points pour les I, le mot de la FIN se transforme en maison à nouveau pour nous suggérer que l’histoire n’a pas de fin…

Même si le chorégraphe et le scénographe ont travaillé ensemble, on sent que Paul Cox a eu une influence certaine sur le travail de Benjamin Millepied, qui le reconnaît lui-même en disant que « le travail avec Paul a beaucoup influé sur la danse. »

A propos de la chorégraphie je laisse la parole à Benjamin Millepied: «Au départ, je pensais utiliser notamment de la vidéo, mais l’univers de Paul Cox est tellement fort qu’on n’a pas besoin de tels artifices. Tout sera donc très chorégraphié, et dans des styles très diversifiés. En travaillant sur la partition, j’ai redécouvert avec des yeux neufs ce ballet que j’ai dansé plus de 200 fois. La musique de Tchaïkovsky laisse la porte ouverte à beaucoup de fantaise. Et comme nous sommes dans le monde du rêve, tout devient possible. Il y a donc un peu de tout, surtout au deuxième acte. Car les différentes danses de caractère permettent d’explorer chaque fois un univers chorégraphique particulier: la Danse arabe se danse à pieds nus, la Danse russe rappelle certaines danses traditionnelles… Tandis que pour le grand Pas de deux, je voulais de la danse sur pointes, avec une coloration classique. Il s’agit de retrouver sur scène la diversité qu’il y a dans la partition. Cela devient presque un exercice de style.»

Benjamin Millepied a dû reprendre la partition musicale de la version Balanchine, avec notamment le fameux solo de violon de la Belle au Bois Dormant… Mais je n’en suis pas très sûre. Ici ce sont les parents qui s’élancent dans un duo amoureux, merveilleusement interprétés par Cécile Cassone et Bruno Roy, pendant que Clara somnole. Les portés, que je qualifierais d’acrobatiques, m’ont particulièrement impressionnée. Il faut beaucoup de fluidité, de coordination et de force pour arriver à les exécuter, j’imagine. Les pas de deux de ce ballet en général sont intenses dans le sens où les danseurs sont constamment en mouvement rapide et en contact. En outre, il y a aussi des parties glissées (corps entier emporté par sa vitesse ou retenu par le ou les partenaires) qui m’ont fait penser à du patinage artistique ! Si j’insiste sur les portés, c’est que ce soir il y a eu quelques accrochages qui ne se sont pas produits lors de la générale… Et ça m’a fait réfléchir… est-ce dû au trac de la première ? Au changement de distribution ? A la difficulté des pas ? A la loi des séries ?

En dépit de ces incidents, je reste émerveillée par l’alchimie du décor, des costumes et de la chorégraphie. Il y a eu d’autres très beaux moments, notamment la valse des flocons dansés par les femmes et les hommes habillés de blanc d’une même jupe longue, accompagnés de voix enfantines. Ou encore la danse d’Arlequin et Colombine, cette dernière ne sachant s’arrêter se cogne contre tout se qu’elle rencontre. Ou bien encore la partie la plus classique de ce spectacle avec l’apparition de la Fée dragée et de son cavalier : un moment presque inattendu pour moi, car je n’avais encore jamais vu des danseurs du Ballet de Genève dans ce type de registre ! Et bien c’était une bonne surprise, avec Grant Aris à l’allure altière parfait dans le rôle du prince et Cécile Robin Prévallée exquise en Fée dragée qui jongle savamment entre les parties à « coloration classique » et d’autres plus libres, un vrai défi lorsqu’on est en tutu et sur pointes !

Dans le registre des inversions de rôles, avec le comique qu’ils peuvent engendrer, je n’ai pas été très convaincue par l’idée de transformer la mère gigogne en femme barbue… J’ai été plus séduite par le jeu de miroir entre le premier acte et le second : l’effet de symétrie a été ingénieusement exploité. La maison familial se retrouve à l’envers dans le pays de la fée dragée ou encore la vase des fleurs devient la danse des jardiniers avec des pots de fleurs renversés ! Paul Cox s’est volontairement laissé guider par le lien qui existe entre Clara et Alice au pays des merveilles. «Dans les deux cas nous avons une exploration symbolique de monde, un enfant qui grandit entre rêve et réalité, un passage dans un monde inversé entre un temps qui s’arrête et un autre continuum.» Et pour actualiser le casse-noisette, Paul Cox l’a conçu sous les traits d’un crapaud… qui se transformera en petit prince… C’est ce que je trouve de formidable dans cette version, ce lien avec des contes qui permette plusieurs niveaux de lectures pour que tout le monde y trouve son compte (sans faire de jeu de mots) : autant les enfants passent un moment extraordinaire à suivre les aventures de Clara et de Casse-Noisette joué par deux enfants, autant les adultes se délectent des subtils jeux de miroirs renvoyant à leur propre traversée sur le long chemin qui mène à la maturité… Joyeux Noël à tous !!


Ps : toutes les citations viennent du programme vendu au début du spectacle ou dans le magazine du Cercle du Grand Théâtre no 81


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haydn
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MessagePosté le: Dim Déc 18, 2005 6:18 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Merci de ces nouvelles de Suisse Pami, nous espérons aussi que vous aurez l'occasion de revenir voir le Ballet de l'Opéra de Paris bientôt!


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Pami



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MessagePosté le: Jeu Déc 22, 2005 6:37 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Sur le site du Grand Théâtre de Genève, vous pouvez voir des photos du spectacle!

http://www.geneveopera.ch/_v2/index.php?id=4&prod=23&phtype=representations#

Un article du New York Times qui date un peu (avril 2005) mais intéressant sur le parcours de Benjamin Millepied

Article New York Times

ps: Help, comment faire pour éviter de mettre un si long lien sur la page???


Note de la modération : c'est arrangé!!


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haydn
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MessagePosté le: Mar Déc 27, 2005 8:23 am    Sujet du message: Répondre en citant

Le Monde a fait le voyage en Suisse et publie un compte-rendu du spectacle :


Citation:
L'écriture chorégraphique de Benjamin Millepied fourmille de difficultés, file à toute allure en combinant des sauts, des pas glissés, des acrobaties qui jettent les danseurs dans des affres de déséquilibre. A bout de souffle, en nage, ils atterrissent à la volée dans les bras de leurs partenaires avant de repartir à l'assaut d'une montagne de difficultés. Ça chauffe aux quatre coins du plateau. Ça se ramasse aussi parfois. Peur de manquer, gros appétit, Millepied corse sa partition avec malice en lui injectant une fausse désinvolture jouissive.



La critique de Rosita Boisseau est ICI


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sophia



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MessagePosté le: Mar Déc 27, 2005 12:00 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Un compte-rendu de Philippe Noisette dans Les Echos qui revient également sur le "Casse-Noisette" de Lyon version Dominique Boivin.


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Pami



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MessagePosté le: Ven Jan 20, 2006 12:06 am    Sujet du message: Répondre en citant

Mieux vaut tard que jamais... quelques images du spectacle dans le TJ de 19h30 de la TSR du ... 27 decembre 2005

http://www.tsr.ch/tsr/index.html?descending=true&siteSect=608001&language=fre&searchNow=true&searchString=Ballet


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Pami



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MessagePosté le: Ven Jan 20, 2006 12:29 am    Sujet du message: Répondre en citant

Grace au lien indique ci-dessus vous remarquerez au passage toute une serie de videos d'archives tres instructive sur le ballet a Geneve.


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