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calliope
Inscrit le: 28 Nov 2017 Messages: 7
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Posté le: Mar Nov 28, 2017 4:42 pm Sujet du message: |
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Merci pour vos réponses! en effet je me demandais quelles distributions étaient retenues par l'ONP. Ayant un budget étudiant je me concentre sur les APJ mais c'est très frustrant de ne pas connaître à l'avance les distributions pour éventuellement prendre des places sur d'autres dates ^^
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Joelle
Inscrit le: 06 Avr 2013 Messages: 882
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Posté le: Mar Nov 28, 2017 9:28 pm Sujet du message: |
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Bonsoir et bienvenue à Calliope ! surtout qu'il y a encore pas mal de places pas trop chères à attraper sur de nombreuses dates...
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tuano
Inscrit le: 27 Mar 2008 Messages: 1208 Localisation: Paris
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Delly
Inscrit le: 14 Juin 2016 Messages: 603
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dounits
Inscrit le: 18 Déc 2012 Messages: 65
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Posté le: Ven Déc 01, 2017 2:05 pm Sujet du message: |
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Bonjour,
Je n'ai pas fait attention si cela avait déjà été demandé mais connait-on la distribution de la générale du 8 décembre ?
Merci !
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26659
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Posté le: Ven Déc 01, 2017 2:32 pm Sujet du message: |
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Cela a été demandé, mais je ne la connais pas encore sinon je l'aurais mise. Souvent, c'est la même que la Première, mais ce n'est plus systématique. |
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dounits
Inscrit le: 18 Déc 2012 Messages: 65
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Posté le: Ven Déc 01, 2017 6:38 pm Sujet du message: |
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Ok, merci. A suivre donc...
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SylviaC
Inscrit le: 26 Oct 2017 Messages: 12
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Posté le: Mar Déc 05, 2017 4:26 pm Sujet du message: |
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Distribution de l’avant première publiée sur le site de l’Opéra.
Kitri
Myriam Ould-Braham
Basilio
Karl Paquette
La Reine des Dryades
Alice Renavand
Espada
Florian Magnenet
La Danseuse de rue
Hannah O'Neill
Cupidon
Séverine Westermann
La Première Demoiselle d'honneur
Valentine Colasante
Deux amies de Kitri
Séverine Westermann
Charline Giezendanner
Le Gitan
Sébastien Bertaud
Don Quichotte
Alexis Renaud
Sancho Pança
Francesco Vantaggio
Gamache
Grégory Gaillard
Lorenzo
Samuel Murez
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26659
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Posté le: Mar Déc 05, 2017 4:51 pm Sujet du message: |
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Merci beaucoup SylviaC  |
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calliope
Inscrit le: 28 Nov 2017 Messages: 7
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SylviaC
Inscrit le: 26 Oct 2017 Messages: 12
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Posté le: Sam Déc 09, 2017 4:47 pm Sujet du message: |
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Leonore Baulac vient d'annoncer sur Instagram que c'est finalement elle avec Louvet qui vont danser l'avant première ce soir....
Dommage, j'étais ravie de voir MOB !
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26659
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Posté le: Mar Déc 12, 2017 1:48 am Sujet du message: |
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Quelques mots de la représentation de ce soir, qui était la première "officielle" de cette nouvelle série de Don Quichotte. Avec une excellente surprise dès le prologue : Yann Chailloux, qui avait la lourde tâche de succéder à Jean-Marie Didière dans un rôle que celui-ci avait marqué de son empreinte des années durant, s'est avéré un comédien remarquable, doué de beaucoup de présence scénique. On remarquera que le jeu de scène a été beaucoup plus travaillé qu'à l'ordinaire à l'Opéra de Paris, et il y a eu un réel effort pour améliorer les choses de ce côté-là. Les plus anciens de nos lecteurs, ceux qui ont encore connu l'époque de la direction Nouréev, se diront que cela n'a plus rien à voir avec ce qui se faisait alors. C'est certainement exact. Mais il s'agit d'une chorégraphie qui date d'il y a près de quarante ans, et il n'y a, dans la compagnie, plus aucun danseur qui ait participé à des représentations du vivant de Nouréev. L'Opéra n'est pas un musée, les goûts du public évoluent, et parfois, il faut trancher dans le vif, et tant pis si ce n'est pas entièrement conforme à une version originale que plus personne ne connaît, ou presque. L'action a en tout cas beaucoup gagné en intelligibilité.
Les deux premiers actes ont été une vraie réussite pour Ludmila Pagliero et Mathias Heymann, transfiguré. A l'aise avec sa partenaire, il s'est révélé aussi un bon acteur, qui donnait l'impression de prendre beaucoup de plaisir sur la scène. On ne l'avait jamais vu ainsi. Quand il est en confiance, M. Heymann se hisse sans peine au niveau des plus grands noms de la danse masculine internationale. Ses portés à une main étaient impeccables, et là aussi, on ne lui connaissait pas une telle force physique. Dans le troisième acte, une petite erreur de placement (il était trop en retrait au début du grand pas et Ludmila Pagliero a été surprise de ne pas le sentir immédiatement derrière elle au moment où il devait tendre les bras pour la faire tourner) l'a un peu déstabilisé, et la fameuse variation (qu'il a débutée de la manière traditionnelle, par un équilibre) a été un peu fébrile. Ludmila Pagliero a été elle aussi un peu tendue dans la série des fouettés, mais le public n'a pas mégoté ses applaudissements au couple principal, largement ovationné.
Inversement, la paire Espada / Mercédès (la Danseuse de rue) a mieux réussi le troisième acte que le premier. Si Audric Bezard maniait la cape avec élégance et dextérité, il manquait un peu de ballon et d'engagement physique, et manifestait une certaine indifférence envers sa partenaire, Valentine Cola santé, qui, elle, se complaisait un peu trop dans les œillades et les postures aguicheuses. Dans l'acte III, les deux comparses ont en revanche trouvé le ton juste, avec ce qu'il fallait de peps et de complicité.
Les Amies de Kitri ont bénéficié, avec Sae Eun Park et Hannah O'Neill, d'une distribution luxueuse. Nous avons été gratifiés d'un duo truculent, et Mlle Park, remarquable technicienne mais actrice plutôt timide, s'est véritablement lâchée et a fait montre de beaucoup d'esprit et de verve.
On sera plus réservé sur le Gitan de Paul Marque. Non que le jeune artiste manque de talent, mais il est trop fin, trop stylé pour un rôle de brute, dans lequel excellaient un Alessio Carbone ou un Yong Geol Kim, voire un Allister Madin. Par ailleurs, la partie du Gitan, quoique brève, est assez dangereuse sur le plan physique, avec notamment des réceptions violentes sur les genoux. On peut dès lors comprendre que M. Marque n'ait pas voulu prendre trop de risques alors qu'il doit danser Basilio dans une semaine. Il est bien compréhensible qu'il n'ait pas voulu compromettre ses chances de débuter dans un rôle de premier plan en se blessant inopinément.
Le trio féminin de la scène de la Vision, toujours à l'acte II, a été d'une très haute tenue. Ludmila Pagliero, bien sûr, mais aussi Amandine Albisson, Reine des Dryades altière, avec une belle élévation dans sa diagonale de grand jetés, et surtout, Dorothée Gilbert. On se demandait bien ce que l'étoile venait faire en Cupidon - et l'intéressée sans doute aussi. Elle a traité ce contre-emploi manifeste de la meilleure façon possible. Sans chercher à jouer l'angelot qu'elle n'est pas, elle s'est livrée à une démonstration de technique classique absolument somptueuse. On se serait cru au Mariinsky. Le travail des pieds était particulièrement soigné, et dépassait tout ce qu'on avait pu voir de mieux jusqu'à présent, de mémoire de balletomane, à l'Opéra Bastille. Plus qu'un dieu de l'Amour, on voyait en elle une chasseresse, une magnifique Sylvia. Avis à la direction de la danse, si d'aventure l'idée lui venait de remonter la version classique de Lycette Darsonval.
Dommage que le corps de ballet des Dryades n'ait pas été tout a fait au même niveau, avec un positionnement sur scène parfois un peu aléatoire, mais cela devrait s'arranger au fil des représentations.
Enfin, soulignons le bon travail réalisé par Valery Ovsyanikov dans la fosse d'orchestre. Le chef russe, qui officie souvent à Londres, a adopté des tempi nerveux qui ont stimulé les danseurs, mais avec des articulations nettes, qui leur donnaient les indispensables appuis. On sent là l'homme de métier. Il a aussi gommé les accents les plus vulgaires de la partition de Minkus "bricolée" par John Lanchbery, et en a révélé de réelles beautés, qu'on ne soupçonnait pas dans cet ouvrage a priori de second ordre, musicalement parlant. Le maestro a d'ailleurs lui aussi été chaudement applaudi par le public.
Une fausse note tout de même : l'apparition incongrue des perruques "Crylor" - vous savez, ces horreurs synthétiques qui étaient le "must" de la ménagère des années 1970-80 - rescapées de l'ancienne production Georgiadis, sur la tête des malheureuses filles de Barcelone à l'acte I.
Dernière édition par haydn le Mar Déc 12, 2017 1:58 am; édité 1 fois |
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Florestiano
Inscrit le: 28 Mai 2010 Messages: 1802
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Posté le: Mar Déc 12, 2017 1:57 am Sujet du message: |
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haydn a écrit: |
et surtout, Dorothée Gilbert. On se demandait bien ce que l'étoile venait faire en Cupidon - et l'intéressée sans doute aussi. Elle a traité ce contre-emploi manifeste de la meilleure façon possible. Sans chercher à jouer l'angelot qu'elle n'est pas, elle s'est livrée à une démonstration de technique classique absolument somptueuse. On se serait cru au Mariinsky. Le travail des pieds était particulièrement soigné, et dépassait tout ce qu'on avait pu voir de mieux jusqu'à présent, de mémoire de balletomane, à l'Opéra Bastille. Plus qu'un dieu de l'Amour, on voyait en elle une chasseresse, une magnifique Sylvia. |
+1000 ! Quel talent, quel Art, pour faire d'une petite minute de variation de Cupidon un des sommets (si ce n'est *le* sommet) d'une soirée de globalement très haute tenue. Fabuleuse !
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Delly
Inscrit le: 14 Juin 2016 Messages: 603
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Florestiano
Inscrit le: 28 Mai 2010 Messages: 1802
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