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15
août
2009 : à la rencontre de Vladimir Shklyarov
Vladimir
Shklyarov (Roméo) et Evguenia Obraztsova (Juliette)
A 24
ans, Vladimir Shklyarov est Premier Soliste du Théâtre
Mariinsky et force est de reconnaître qu’il attire
inexorablement le regard dès qu’il entre en scène.
Pour un peu, et sans sortir abusivement de son rôle, il en
éclipserait sa partenaire d’un jour. Une
personnalité solaire et généreuse, une danse
ardente qui possède l’énergie de la jeunesse et
conjugue en une alchimie unique l’élégance, la
pureté, en même temps qu’un brio enthousiasmant, il
paraît disposer de toutes les qualités pour redonner
à une danse masculine - qui en a sans doute bien besoin - toutes
ses lettres de noblesse.
A Londres, où le programme le présente déjà
– heureux présage ?- comme «étoile» du
Théâtre Mariinsky, Vladimir Shklyarov a ainsi eu le
privilège d’ouvrir la tournée de la compagnie dans
le Roméo de Juliette
de Léonide Lavrovsky. Un rôle dramatique complexe et
imposant où, sans aucun doute, il ne suffit pas
d’être ce jeune homme beau, souriant et plein
d’allant qui exécute les pas de manière virtuose.
Outre cette première significative, le public de Covent Garden a
pu le voir successivement dans les rôles du Prince Siegfried
du Lac des cygnes et du Prince Désiré de La Belle au bois dormant, ainsi que dans l’Hommage à Balanchine où il était distribué à la fois dans le rôle du soliste de Rubis
et dans le troisième mouvement de Symphonie en ut. Bref,
Vladimir Shklyarov était omniprésent, et la revue de
presse du Mariinsky, publiée sur le propre site du
théâtre, n’a pas craint, au lendemain de la
tournée londonienne, de citer son seul nom comme celui de la
«star» découverte et consacrée par une
presse anglaise unanime. Au-delà des engouements obligés
et des raccourcis médiatiques, il faut bien avouer qu’il
possède le don rare de faire naître dans la salle ce
frisson si particulier que le spectateur guette souvent vainement en
d’autres occasions, tout en offrant cette sensation bienvenue de
renouveau qui suscite naturellement l’intérêt et la
passion…
C’est à la suite d’une représentation de
La Belle au bois dormant, programmée au dernier jour de
la tournée, que l’on a pu rencontrer Vladimir Shklyarov.
Un moment particulier où l’on se sent quelque peu
importun, mais ainsi va le théâtre de la vie…
Encore plongé dans son spectacle, il fait montre, en
dépit de la fatigue probable - et palpable -, d’une
politesse exquise, assortie d’une réserve teintée
de sérieux et de mélancolie. On est bien loin du
cliché du prince lisse et serein, au perpétuel sourire
affiché au coin des lèvres, qu’il
interprétait encore il y a quelques minutes. La
complexité et un goût certain du paradoxe se lisent
du reste dans son être et dans ses propos, à rebours du
personnage apollinien que la scène, dans le pouvoir
qu’elle a de créer sans cesse de l’illusion, fait si
souvent de lui. A coup sûr, Vladimir Shklyarov ne ressemble en
rien au héros de conte, tendre et joyeux, qu’est cet
Ivanushka - Ivan le Simple -, qu’il incarne dans le Petit
Cheval Bossu…
Le jeune homme reste d’emblée pour le moins laconique sur
sa rencontre initiale avec la danse et les souvenirs d’enfance
qui lui sont attachés. Il hausse les épaules,
sérieux et presque fataliste, là où d’autres
auraient sans doute des théories d’anecdotes
préparées à l’avance à rapporter avec
délectation. Il ne vient pas d’une famille liée en
quoi que ce soit au ballet et la danse semble avoir surtout
représenté pour lui une évidence physique et
mentale, plutôt qu’une discipline explorée à
la suite d’une découverte émerveillée du
spectacle :
«C’est ainsi. Dieu donne à chacun des
talents à la naissance. Il se trouve que j’ai eu la chance
de pouvoir approfondir ce pour quoi j’étais
doué. Je n’ai pas enterré ce don. C’est
un grand péché que d’enterrer le don qui vous est
propre. Lorsque j’ai commencé à suivre les cours de
danse, je n’avais jamais vu de ballet, peut-être un ou deux
tout au plus.»
Vladimir Shklyarov est né à Léningrad et
c’est en toute logique qu’il a suivi ses classes à
l’Académie Vaganova, après avoir
débuté la danse dans sa prime enfance au sein d’une
petite école municipale. En 2003, il rejoint tout aussi
naturellement le Ballet du Mariinsky où il est très vite
distribué dans des rôles de premier plan.
L’évocation est directe, sans afféteries :
«J’ai
été promu officiellement soliste en 2007, quatre ans
après mon arrivée au théâtre. Durant ces
quatre années, je dansais en tant que membre du corps de ballet,
mais on me donnait déjà à interpréter des
soli, et durant les tournées, il m’arrivait de remplacer
des danseurs blessés. C’était un grand bonheur de
pouvoir accéder à des parties de soliste, car je
n’étais alors qu’un simple danseur de corps de
ballet. Et puis, on m’a enfin donné mon premier grand
rôle, celui de James, dans La Sylphide de Bournonville.»
Faut-il le préciser, Vladimir Shklyarov n’avait que 18 ans
lorsqu’il a interprété ce ballet pour la
première fois, en janvier 2004, aux côtés
d’Evgenia Obraztsova, une partenaire évidente et de longue
date pour lui. Souvent associé par la suite, de par son physique
et son tempérament lumineux, aux rôles nobles, le danseur
se défend pourtant vigoureusement d’être
limité à un emploi et à un type de
répertoire particulier : « Je ne suis pas qu’un
prince. Je danse aujourd’hui presque tous les rôles.»
«Presque», car Solor, notamment, manque encore à
l’appel, mais il est vrai qu’en marge des nombreux princes
et autres rôles de jeune premier qu’il interprète
régulièrement – dans les œuvres du
répertoire ou dans les créations -, Vladimir Shklyarov
brille autant dans les rôles de bravoure ou de pure
virtuosité que dans le grand répertoire balanchinien1.
Vladimir
Shklyarov dans Le Corsaire
Le danseur devient
subitement d’une verve inattendue dès lors que l’on
évoque avec lui la manière dont, justement, il travaille
ses différents rôles auprès de son professeur, un
lien dont on ne soulignera jamais assez l’importance fondamentale
pour tous les danseurs russes. Vladimir Shklyarov répète
à présent avec Youri Fateev2,
qui est par ailleurs l’actuel directeur de la compagnie, mais
cette collaboration a, comme il l’explique longuement, pris un
certain temps à se mettre en place :
«Lorsque j’ai rejoint la compagnie, j’avais pour professeur Sergueï Mikhailovitch Berezhnoi3,
et cette collaboration a duré cinq années. En janvier
2008, à l’occasion de mes débuts dans Cendrillon,
le ballet d’Alexeï Ratmansky, où je devais
interpréter le rôle du Prince aux côtés
d’Evgenia Obraztsova, j’ai été amené
à répéter avec Youri Valerievich Fateev.
J’ai beaucoup aimé la manière dont il dirigeait les
répétitions, j’ai apprécié ses
exigences et j’ai trouvé ses remarques et ses corrections
intéressantes. Après la représentation, j’ai
pris une décision très importante, celle de changer de
professeur. C’était une décision très
difficile, parce qu’ici, nous développons toujours des
relations très intimes avec les professeurs avec lesquels nous
travaillons. Je ne sais pas comment ça se passe dans les autres
compagnies, mais dans notre théâtre, nous devenons aussi
proches les uns des autres que les membres d’une même
famille. Mais par rapport à cette décision, je me suis
dit qu’il s’agissait de moi, de mon avenir de danseur et de
mon travail en tant qu’artiste. Je savais qu’un
professeur était quelqu’un qui devait garder une main de
fer sur son élève, et c’est vrai, je souhaitais
quelque chose de plus exigeant que le travail fourni auprès de
Sergueï Berezhnoi. Je voulais travailler davantage et de
manière plus soutenue, notamment les sauts et les tours, et
j’ai fini par aller voir Makhar Vaziev, le directeur de
l’époque : je lui ai fait part de ma situation et je lui
ai dit que je voulais quitter Sergueï Berezhnoi pour travailler
avec Youri Fateev. Comme Makhar Vaziev n’était pas
d’accord pour que je change de professeur, je lui ai
répondu que dans ce cas je n’avais rien d’autre
à faire que d’aller préparer ma lettre de
démission du théâtre. C’est seulement
à ce moment-là qu’il a cédé…
Depuis, nous travaillons ensemble, Youri Valerievitch et moi, et je lui
suis très reconnaissant pour tout ce qu’il a fait pour
moi.»
Vladimir
Shklyarov dans Roméo et Juliette
Intarissable sur le sujet, Vladimir Shklyarov nous détaille
alors les spécificités de ce lien de maître
à élève et les éléments sur lesquels
lui et son professeur prêtent une attention particulière :
«En
fait, lorsque je suis devenu l’élève de Youri
Valerievitch, j’avais déjà interprété
un certain nombre de rôles et je possédais par
conséquent une certaine expérience artistique. Nous avons
alors décidé ensemble de travailler de manière
plus concrète sur la technique, notamment sur la
précision et sur la stabilité, parce que je
n’étais pas «un produit fini», si je puis
dire. C’est la raison pour laquelle il nous fallait ensemble tout
remettre à plat, tout reprendre à la base. Il faut dire
que les garçons ne peuvent pas mener des représentations
complètes en tant que solistes dès la sortie de
l’école, juste après avoir obtenu leur
diplôme. Je ne sais pas si c’est un bien ou si c’est
un mal, mais quand on se retrouve pour la première fois dans la
compagnie en sortant de l’école, c’est exactement
comme si l’on devait recommencer la formation à
zéro. Petit à petit, vous réapprenez les choses.
Nous avons donc commencé à analyser ensemble les
spectacles, à regarder des vidéos… Il était
également important de travailler sur certaines nuances,
d’approfondir en même temps le jeu d’acteur, sans
oublier, bien sûr, le partenariat pour les pas de deux.
Toutefois, l’adage et l’expression dramatique sont
des domaines qui me sont plus naturels, alors que ce n’est pas le
cas de tout ce qui relève de l’aspect technique. Les gens
me voient pourtant comme le gentil garçon un peu simplet pour
qui tout est facile et à qui tout réussit, mais ils se
trompent. Pour en arriver à ce niveau, il faut être
capable de se prendre en main, de contrôler ses mouvements,
d’acquérir la précision, pour ne pas faire
dévier le geste de son axe. Il faut se souvenir que l’on
doit se comporter comme un prince et en même temps avoir une
danse propre, nette et raffinée comme un bijou précieux.
C’est un idéal à atteindre et c’est
là-dessus que je travaille.»
Vladimir
Shklyarov en Prince Désiré dans La Belle au bois dormant
Danseur
classique, Vladimir Shklyarov ne craint pas du reste de se
référer à des modèles, et en
l’occurrence à des modèles du passé,
lorsqu’on lui demande si des artistes l’inspirent
particulièrement dans son travail de danseur et
d’interprète :
«Vous
savez, c’est une question que l’on me pose souvent, et je
réponds toujours la même chose. Je suis une personne
très consciencieuse, je passe beaucoup de temps à
analyser ce que je fais, et je perçois le plus infime
détail de mes prestations. Pour mon malheur, je ne ressens pas
de plaisir, ou alors très rarement, en regardant un spectacle de
ballet. Danser est un métier quotidien pour moi et tous les
jours, je m’assoie, je regarde, j’analyse, et je suis
à même de distinguer le moindre défaut, que ce soit
des pas mal exécutés, des mains placées trop haut
ou trop bas, jusqu’à la flexion même du petit doigt.
Cependant, si je reviens en arrière en me remémorant mon
enfance, alors je citerais deux étoiles de notre
théâtre, en l’occurrence Faroukh Ruzimatov et Igor
Zelensky, qui représentaient vraiment avec grandeur
l’image du Mariinsky. A ces deux noms, j’ajouterais bien
sûr ceux de Rudolf Nouréev et de Mikhaïl Barychnikov.
On peut regarder aujourd’hui les vidéos de leurs
prestations et je pense que dans cinquante ou cent ans, on continuera
de les regarder et de les admirer. Des milliers d’autres danseurs
pourraient sûrement être mentionnés, mais je pense
quand même que l’on peut s’arrêter sur ces
quatre noms-là.»
Dans un théâtre auréolé d’une telle
histoire, où la pression exercée sur les danseurs semble
constante, on peut se demander comment on parvient alors à
acquérir la liberté et l’indépendance,
nécessaires à l’accomplissement artistique
d’un soliste, a fortiori d’une étoile en devenir.
«C’est
terriblement difficile. J’ai pris la décision suivante :
lorsque je me rends au théâtre, je vais prendre la classe
et assister aux répétitions, mais ensuite, je ne
traîne pas et je quitte simplement le théâtre. Je ne
pense pas du tout que ce soit bien en soi, mais il est beaucoup plus
confortable de se mettre un peu à l’écart des
choses et de ne pas être gentil avec tout le monde. Quand on
commence à dire «bonjour» à quelqu’un,
ça peut durer longtemps… Après, on ne sait
même plus ce qu’on doit faire, ce dont on a besoin ni
où on doit aller. Mais lorsqu’on sait ce dont on a besoin,
lorsqu’on est constant et déterminé dans ses choix,
c’est à mon avis comme cela que l’on doit se
comporter… Ou alors la chance passera à côté
de vous…»
Une vie en-dehors de l’univers totalisant du ballet et du monde
fermé du théâtre ne semble toutefois pas toujours
aisée à développer :
«Quand
je me trouve à Saint-Pétersbourg, mes loisirs sont en
partie consacrés à des soins médicaux en rapport
avec ma santé. Je me fais masser, je fais un peu de
gymnastique… En-dehors de cela, je vais me promener au parc avec
mes amis, ou bien sur les bords de la Néva. Nous nous rendons
aussi au théâtre. Il arrive également que nous
quittions la ville.»
En marge de l’évocation de cette vie stricte et toute
entière dédiée à la danse, on ne peut se
retenir enfin de lui demander les raisons qui ont poussé un
soliste reconnu du Théâtre Mariinsky à participer
au Concours de Moscou4,
auquel de jeunes talents prennent part le plus souvent afin
d’obtenir une reconnaissance. La répartie est à la
fois amusée et cinglante :
«Et
pourquoi pas? Je n’avais encore jamais obtenu de premier prix
dans une compétition internationale. J’avais en fait
remporté un deuxième prix. C’était en 2002,
à l’occasion du Prix Vaganova, et je débordais
alors d’énergie juvénile. J’ai donc
décidé qu’il fallait que je remporte une
compétition coûte que coûte. Il se trouve que
c’est arrivé au Concours International de Moscou.
J’ai compris à cette occasion que l’esprit de
compétition n’était pas ma caractéristique
première. Mais, Dieu merci, tout s’est bien passé
et j’ai remporté la médaille d’or. Ce qui est
vrai, c’est que cela représentait une grosse charge sur
mes épaules en même temps qu’une grande
responsabilité, car en tant que soliste du Théâtre
Mariinsky, je n’avais simplement pas le droit de danser à
un niveau inférieur aux candidats présents.»
_____________________
1 Outre
les rôles principaux dans Le Lac des cygnes, La Belle au bois
dormant ou Giselle, son répertoire inclut des rôles
de bravoure, tels ceux de Basilio (Don Quichotte), d’Ali (Le
Corsaire) et de l’Idole dorée (La Bayadère).
Vladimir Shkyarov a par ailleurs participé aux reconstructions
de Sergueï Vikharev, Le Réveil de Flore (Zéphyre) et
Carnaval (Harlequin), ainsi qu’aux créations
d’Ondine de Pierre Lacotte (Matteo) et du Petit Cheval Bossu
d’Alexeï Ratmansky (Ivan). Il est aussi le soliste
d’Etudes d’Harald Lander, et de ballets de Balanchine,
comme Rubis, Thème et Variations, Ballet Impérial ou
Symphonie en ut.
2 Youri
Fateev : né à Léningrad. Diplômé de
l’Académie Vaganova (1982) et soliste du
Théâtre Mariinsky. Son répertoire comprend, entre
autres, des rôles dans Giselle, La Bayadère, Paquita, Le
Lac des cygnes, Roméo et Juliette, La Création du Monde,
Carnaval, La Fille mal gardée, Le Chevalier à la peau de
tigre.
Depuis 2003, il est répétiteur au Théâtre
Mariinsky. Il a notamment participé en tant que
répétiteur aux entrées au répertoire des
ballets de George Balanchine, Roland Petit, John Neumeier, Alexeï
Ratmanski, William Forsythe et Christopher Wheeldon.
Il a été professeur invité au Royal Ballet de
Londres et au Bolchoï de Moscou. Il a enseigné au Ballet
Royal de Suède, ainsi qu’au Pacific Northwest Ballet, pour
lequel il a remonté des extraits du Corsaire, dans la version
dansée par le Ballet du Mariinsky. Il a remonté la
version complète de ce ballet pour le Ballet Royal du Danemark.
Il a également participé au projet «Kings of the Dance» en
Russie et aux Etats-Unis, ainsi qu’au projet «Stiefel and Stars»
aux Etats-Unis.
3 Sergueï
Berezhnoi : né à Odessa. Diplômé de
l’Ecole chorégraphique de Kiev (1967) et de
l’Académie Vaganova (1970 – élève
d’Alexandre Pouchkine). Soliste du Ballet du Kirov de 1970
à 1993. Son répertoire comprend de très nombreux
rôles, parmi lesquels Désiré dans La Belle au bois
dormant, Vaslav dans La Fontaine de Bakhchissaraï,
Roméo dans Roméo et Juliette, Ferkhad dans La
Légende de l’Amour, Solor dans La Bayadère, Danila
dans La Fleur de Pierre, Siegfried dans Le Lac des cygnes, Jean de
Brienne dans Raymonda, Phoebus et Quasimodo dans Notre-Dame de
Paris… Il interprète également le rôle du
soliste dans Chopiniana, le Grand pas de Paquita, ou encore Le Papillon.
De 1993 à 2002, il est professeur-répétiteur au
Boston Ballet. Depuis 2003, il est professeur-répétiteur
au Théâtre Mariinsky.
Artiste du Peuple de l’URSS (1983).
4 Concours
International de Ballet de Moscou (10-20 juin 2009). Vladimir Shkyarov,
récompensé de la médaille d’or
(catégorie senior), y a présenté les variations
suivantes : au premier tour, la variation d’Albrecht (Giselle) et
Requiem pour Narcisse (chorégraphie de Youri Smekalov,
créée pour Vladimir Shklyarov), au second tour, la
variation du Tchaïkovsky-Pas de deux de George Balanchine et celle
d’Ivanushka dans Le Petit Cheval bossu d’Alexeï
Ratmanski, au troisième tour, la variation de Solor (La
Bayadère), et celle de Basilio (Don Quichotte).
Propos recueillis par B.
Jarrasse ©
2009,
Dansomanie

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