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Thierry Malandain, directeur du festival Le Temps d'aimer (Biarritz)
16 septembre
2017 : Thierry Malandain - du Ballet Biarritz au Temps d'aimer
Si
Thierry Malandain est bien connu du public en tant que directeur du
Ballet Biarritz, compagnie dont il préside aux
destinées depuis vingt ans, il est également
actif en tant qu'organisateur du festival Le Temps d'aimer. Cette manifestation majeure de
la vie chorégraphique au Pays Basque en est, en cette
rentrée 2017, à sa vingt-septième
édition. Thierry Malandain a accepté de se
confier à notre correspondant Bernard Thinat et d'expliquer
comment il conçoit la programmation actuelle du Temps
d'aimer et envisage son avenir, puisqu'il devra peut-être abandonner ses
fonctions en 2019, si son contrat n'est pas prorogé.
Pourriez-vous
rappeler l’origine du Festival de Biarritz?
C’est presque une vieille histoire, puisque le Festival le
Temps d’Aimer a été
créé en 1990 à l’initiative
du sénateur-maire de l’époque, Didier
Borotra, et de son adjoint à la culture, Jakes Abeberry,
toujours président de Biarritz Culture et du
Festival. Ancien danseur des Ballets basques de Biarritz
Oldarra, troupe qui recueillit les éloges à
Chaillot et au Théâtre des
Champs-Élysées, Jakes Abeberry fut aussi le
témoin privilégié des spectacles du
Ballet du Marquis de Cuevas, qui, dans les années 50, venait
tous les étés à Biarritz.
C’est pour renouer avec ce passé dansant que fut
créé le Festival, puis le Centre
Chorégraphique National en 1998.
Donc,
aujourd’hui, c’est Biarritz Culture qui est
l’organisateur du Festival?
En fait, Didier
Borotra délégua différentes
activités de la Ville à des associations comme
Biarritz Tourisme, qui a la gestion de la Gare du Midi et du
Théâtre du Casino, ou Biarritz Culture,
dont les missions sont multiples, puisque l’association
programme des spectacles jeune public, organise le Festival et une
Saison Danse, en partenariat avec le Centre Chorégraphique
National. Elle a aussi en charge tout ce qui est spécifique
à la Culture basque. C’est pourquoi les programmes
et les annonces sont à la fois en français et en
basque. La direction artistique du Festival m’a
été confiée par Didier Borotra en
2000, c’est une activité
complémentaire, mais indépendante des actions
menées par le Centre Chorégraphique National,
même s’il existe des passerelles.
La programmation, est-ce vous qui la faites? Avez-vous une sorte de
lettre de cadrage de la municipalité ou êtes-vous
complètement libre?
Je suis libre avec, comme premier
impératif, l’obligation de m’en tenir au
budget alloué. Autrement, il me faut veiller aux
chorégraphes émergents, aux compagnies
régionales, ne pas me concentrer uniquement sur les
standards connus et faire une place à toutes les
esthétiques, ce qui est la politique artistique du Temps
d’Aimer depuis 27 ans. Un programmateur doit
présenter ce qu’il apprécie, mais
également ce qu’il pense utile d’offrir
au public. En dépit de sa notoriété,
avec 27.000 habitants, Biarritz est quasi un
«village» (sic). Durant
l’année, Biarritz Culture, en partenariat avec le
Centre Chorégraphique National, propose un spectacle
chorégraphique par mois. La prochaine saison, nous
recevrons, par exemple, la Compagnie Montalvo et Alonzo King. Ce qui
fait que durant le Festival, les spectateurs doivent pouvoir
découvrir le plus de choses possible et surtout
différentes. Au début, le public traditionnel
était plutôt attiré par la danse
classique, il a donc fallu le sensibiliser, développer des
stratégies pour l’inviter à
découvrir d’autres formes
chorégraphiques. Maintenant, il y a du monde presque
partout, c’est une chose accomplie.
Le Ballet Biarritz est
orienté néo-classique, alors que le
Festival est à très forte connotation
contemporaine. Pourquoi?
Personnellement, je rêverais de
présenter certains titres du répertoire
classique, mais la Gare du Midi ne possédant pas de cintres
pour manœuvrer les décors, nous ne pouvons pas
accueillir ce type de productions dans des conditions
optimales. C’est aussi une question de coût
: même si le Festival a déjà
accueilli le Dutch National Ballet, le Royal Swedish Ballet, le
Nederlands Dans Theater, et j’en passe, la crise est
passée par là. On peut faire des coups ponctuels
en invitant le Ballet de l’Opéra national de Paris
avec un programme adapté : il est venu au grand complet en
2011 et c’était, dans la saison, un
événement. Alors certes, la programmation a une
tonalité contemporaine, mais honnêtement, si je
pouvais faire une place à quelques troupes
étrangères, je pense au Ballet de Zurich de
Christian Spuck, au Ballet de Leipzig de Mario Schröder, au
Ballet de Düsseldorf de Martin Schläpfer, dans un
autre genre à l’Américain Marc Morris,
que j’adore, je le ferais volontiers.
Le public est un public plutôt averti, pas un public de
touristes, semble-t-il. Certains spectacles contemporains sont
relativement bien passés, notamment Catania Catania,
où on pouvait craindre des réactions
négatives. En fait, il a été
très bien reçu, ce fut un choc, non?
En fait, ce n’est pas ce que la
Compañia de Danza de Bogota devait présenter
initialement. Ils ont changé de programme trois semaines
avant l’ouverture du Festival. C’était
un peu la catastrophe, les plaquettes étaient
imprimées, il a fallu construire ici les
éléments de décor… Le
spectacle prévu était plus dansé. Bon,
ça va, il n’y a pas eu de scandale.
Et pourquoi l’invitation du Ballet Nice Méditerranée d’Éric Vu An?
Pour moi,
c’est un acte politique. Les Ballets des maisons
d’opéra sont un peu mis à
l’écart des programmations. Alors, les amener dans
un Festival reconnu, c’est les mettre en lumière.
Éric était un peu étonné
d’être là, mais de mon point de vue, il
réalise un travail essentiel sur le répertoire et
c’est une nécessité de
présenter ce style de danse. Aussi de montrer que ces
compagnies sont vivantes et non ringardes ou condamnables comme
certains pourraient le dire… Ce n’est pas le cas
de la Délégation à la Danse du
Ministère de la Culture qui les considère
à leur juste valeur, seulement, attachés aux
maisons lyriques, ces Ballets sont sous la tutelle de la Musique.
Il y a une articulation avec le Festival d’Arcachon, qui
débute la semaine prochaine?
On s’entend très bien
avec Benoit Dissaux. Il fut un temps où l’on
partageait des Compagnies, mais avec les jours de carence entre la fin
du Temps d’Aimer et le début de Cadences, cela
devenait trop onéreux. On partage néanmoins les
troupes locales ou régionales.
Il y a la compagnie Adéquate qui se produit dans les deux
festivals...
Oui, Lucie Augeai et David Gernez
œuvrent à Poitiers. L’année
passée, on avait le CCN de La Rochelle que dirige Kader
Attou.
Parlons finances. Vous fonctionnez avec quel budget?
Le budget global du Festival est de 650 000 € et je dispose de
350 000 € pour la programmation artistique (cachets, voyages,
hébergements).
Et la billetterie, quelle est sa part dans le budget?
175 000 € , soit 27 % du budget total.
Le CCN, quelle aide concrète apporte-t-il au Festival?
Nous mettons principalement à
disposition nos deux studios aux troupes affichées
à la Gare du Midi. Quant à celles qui se
produisent au Théâtre du Casino ou au
Colisée, elles disposent de ceux du Conservatoire qui se
trouvent juste à côté. Pour
l’anecdote, la Ville vient d’inaugurer trois
nouvelles salles de danse, ce qui a fait dire que si Paris avait autant
de studios de danse qu’à Biarritz, il y en aurait
800.
Biarritz impressionne par le nombre et la qualité des
structures, la Gare du midi, le Casino et son
théâtre, le Colisée, la
médiathèque. C’est un peu comme
à Avignon avec quantité de
théâtres permanents ou temporaires. Vous
considérez-vous comme chanceux de disposer de telles
installations?
C’est l’œuvre de
Didier Borotra et son équipe. Biarritz est historiquement
tournée vers le tourisme, mais il a fait le pari que son
développement pouvait aussi venir de la culture. Comme
toutes les cités balnéaires, elle a longtemps
été une ville désertée hors
saison. Ce n’est plus le cas, elle enchaîne
à présent les évènements
d’envergure comme le Festival cinématographique
Biarritz Amérique Latine ou le FIPA Festival International
de Programmes Audiovisuels. L’été,
naturellement, l’affluence est à son comble, et
c’est parfois invivable, mais il faut accepter de partager.
Constatez-vous une évolution du taux de
remplissage des salles?
Oui, très clairement. Avec ma compagnie, on a
commencé en 1998 avec 300 personnes à la Gare du
Midi, qui peut contenir 1400 spectateurs - c’est une des plus
grandes salles de la région. On arrivait de
l’Opéra de Saint-Etienne et on a tout
recommencé à zéro. Ce qu’on
voit là, c’est le fruit de 18 années de
travail. Même sur un territoire où la danse
traditionnelle rythme le quotidien, il a fallu du temps pour faire
comprendre que la danse de théâtre
était accessible à tous. Par exemple, tous les
soirs, nous avons dans les salles les élèves de
l’option art-danse du Lycée
André-Malraux de Biarritz, seul Lycée en
Nouvelle-Aquitaine à offrir une telle option. Ici, les
populations se mélangent. L’autre jour,
j’étais à la billetterie et comme tout
le monde me connaît, deux dames d’un certain
âge avaient pris quatre spectacles et elles m’ont
demandé si elles avaient fait le bon choix. Je leur ai fait
remarquer qu’elles n’avaient pas pris le spectacle
du Ballet Nice-Méditerranée, elles
m’ont répondu : «Ah
non, on en a marre du classique!». Pourtant, chaque
année, on me dit qu’il n’y a pas assez
de classique. J’espère avoir su les convaincre
qu’il n’y avait pas qu’un fragment de Coppélia
au programme.
Effectivement,
lors de la représentation du Ballet
Nice-Méditerranée, c'est Coppélia
- du classique pur - qui a semblé le moins applaudi...
Oui, les gens ont été un
peu surpris. Je pense qu’avec le Grand pas de Paquita par
exemple, l’accueil aurait été
différent. Le troisième acte de Coppélia
n’est pas vraiment un divertissement qui
«claque». En fait, si vous programmez un
grand classique, c’est un autre type de public qui
assiste au spectacle. Il y a une couche de la population, qui a les
moyens, abonnée à l’Opéra
National de Bordeaux, voire à l’Opéra
National de Paris, qui ne viendra ici que s’il y a de grands
noms, mais qui ne se donne pas la peine de découvrir autre
chose. Il y a dans toutes les villes, des gens un peu snobs,
qui ne viennent que s’il y a un nom, si vous mettez
«Royal» ou qu’on en parle. Longtemps, on
a pris le Ballet Biarritz pour une troupe de danse traditionnelle
basque, notamment les touristes. Cela arrive encore parfois!
Vous êtes un ballet néo-classique, mais sans
pointes...
Non, je les utilise avec certaines danseuses
sur certains ballets, mais il est vrai que c’est
exceptionnel. Pour quelles raisons ? D’abord
financières, même si Jean-Marc Gaucher, le patron
de Repetto, mécène principal de notre Compagnie,
me dit qu’il s’agit d’une fausse raison
parce qu’il pourrait me fournir autant de pointes que
nécessaires, mais c’est comme ça. Par
goût, j’aimerais beaucoup.
En 2014, dans une interview à Dansomanie, vous tiriez la
sonnette d’alarme quant à la formation des jeunes
danseurs classiques en France. La situation a-t-elle
évolué?
Non! Autrefois, on pouvait sortir du
Conservatoire de Strasbourg, de Metz ou autres et intégrer
une compagnie. Je dis bien directement, aujourd’hui on ne
peut guère, sauf exception. Concernant le CNSMD de Paris, il
y avait de très bons éléments au
dernier examen et c’est très positif. Ceci dit,
outre quelques écoles privées, sans parler de
Marseille, Cannes et Nanterre, certains enfants dont les parents ont
les moyens vont à Londres, Stuttgart, Hambourg, Amsterdam,
Monte-Carlo. Alors que certains réclament plus de
diversité dans le monde du ballet, l’apprentissage
à haut niveau de la danse classique est devenu le
privilège d’une classe. Ce
n’était pas le cas auparavant. Cherchez
l’erreur! Je connais personnellement des parents qui se
saignent. Par ailleurs, grâce à la Fondation de la
Vocation dont je suis jury, je fais le maximum pour en soutenir
quelques-uns. Tout cela est le fruit d’une politique
qu’il faudrait changer. On a pris le parti de dire que les
Conservatoires étaient là pour former des
amateurs, mais ça n’empêche pas de
former à l’excellence. Réactivant
l’ancestrale domination de la Musique sur la Danse,
aujourd’hui, vous pouvez sortir d’un Conservatoire
de province et entrer dans un orchestre, mais pas dans un Ballet.
C’est lié aux conditions de
l’enseignement. Si vous étudiez le violoncelle,
vous avez une fois par semaine un cours particulier de vingt minutes et
le reste du temps, vous travaillez chez vous. Un cours de danse,
c’est collectif. Entre, on ne fait rien. Et surtout, les
classes de danse des Conservatoires multiplient les
expériences transversales, par exemple avec les
élèves musiciens. C’est naturellement
enrichissant, mais le temps d’élaboration des
projets est pris sur les heures de cours. En conséquence,
les élèves n’ont pas suffisamment de
temps pour se forger une technique solide.
Vous avez été reconduit en 2016 à la
direction du CCN de Biarritz, jusqu’en 2019. Un jour, vous
quitterez la place. Comment voyez-vous l’avenir, et du
Festival, et du Ballet Biarritz?
Pour le Festival, je n’ai aucun
souci. Pour la pérennité du Ballet, il faudra
quelqu’un qui me ressemble plus ou moins. En fait, son
existence est liée à mon travail. J’ai
fait le choix d’avoir 22 danseurs, c’est
énorme, puisque nous n’avons pas le financement
correspondant à la masse salariale. A Nice, par exemple, il
y a 26 danseurs, mais avec les budgets adéquats. Ce
n’est pas mon cas. Notre budget est de 4 millions
d’euros, composé pour moitié des
subventions et des recettes propres pour autre moitié, ce
qui nous oblige à un minimum de cent
représentations par saison. Cela signifie que mon
successeur, pour maintenir la compagnie en l’état,
devra avoir une renommée suffisante pour pouvoir garantir
l’existence du Ballet. Les tutelles sont
déjà sensibilisées au
problème, il y aura une transition harmonieuse et
j’y veillerai si possible.
Il faudra aussi qu’entre les danseurs et le futur Directeur,
il y ait affinités, objectifs partagés...
Bien sûr! Après, les
danseurs seront libres de rester ou pas. « La Danse
est l’art le plus pur, car le plus
éphémère», disait Janine
Charrat. Il n’en demeure pas moins que je
n’aimerais pas voir disparaître le travail
accompli, parce qu’une œuvre comme celle-ci, on met
du temps pour la réaliser et un rien pour la
détruire. Mais le Ministère en est conscient.
S’agissant de la Ville, aujourd’hui
administrée par Michel Veunac, lors des dernières
élections municipales, il y avait sept listes en
présence et six d’entre elles ont
consacré une page dans leur programme à la Danse.
Ici, de la Région en passant par le Département,
tous sont acquis à la cause du Ballet, ils seront vigilants.
La Compagnie est actuellement l’un des fers de lance
de Biarritz et lorsque nous dansons aux Etats-Unis, en Chine, ou
ailleurs, c’est aussi du Pays basque dont on parle.
Une dernière question : n’avez-vous pas
d’inquiétude par rapport à la politique
ministérielle? Les Directeurs de CDN [Centres
Dramatiques Nationaux] qui, réunis à Avignon cet
été, ont entendu la Directrice de
l’action culturelle, en sont ressortis
«stupéfaits et en colère»,
selon leur propre expression...
La Délégation
à la Danse du Ministère connaît mes
opinions. On a eu à Biarritz une réunion des
Ballets français il y a trois jours. Je le dis
souvent : longtemps considérée comme le plus
important accessoire du lyrique, la danse est historiquement un
métier de soumission. Quand vous êtes
élève, vous êtes soumis au professeur,
danseur, vous êtes soumis à votre direction,
chorégraphe, votre avenir est dépendant de votre
activité, mais aussi du goût du jour, des
institutions, des programmateurs, de la presse…
Là d’où je viens, on peut difficilement
être rebelle. Par manque de confiance, j’ai
toujours été discret avec parfois des
«coups de gueule» comme toutes les personnes qui
contiennent leurs émotions. Aujourd’hui,
à 58 ans, après 50 ans de pratique de la danse,
je me rends compte que je suis malgré moi le
témoin d’une époque qui n’est
plus. Ainsi, ai-je eu la chance d’interpréter les
œuvres de chorégraphes dont les noms ne diront
bientôt plus rien à personne. Mes danseurs ont
légitimement la culture de leur temps et si, par exemple, en
répétition, j’évoque comme
référence une figure de mon époque,
cela ne fait pas toujours mouche. En trente secondes, on vit alors une
grande solitude. Par ailleurs, je me dis que mon ascension longue et
difficile et la réussite du Ballet Biarritz me donnent
aujourd’hui le droit de parler. C’est
pourquoi, je ne m’abstiens plus. Ainsi, je pense que
la France vit depuis trop d’années sans
véritable politique chorégraphique. Il y a eu de
réjouissantes initiatives comme la création du
Centre National de la Danse en 1998, mais depuis longtemps, il ne se
passe pas grand-chose. S’agissant de la danse classique, de
la formation, de l’emploi, de la création, de
l’avenir des Ballets, il serait temps que l’on fixe
les lignes, un horizon artistique, sans quoi ne subsistera un jour que
le Ballet de l’Opéra national de Paris comme
vestige du traumatisme. Encore faudrait-il qu’il assume sa
mission conservatoire. Je ferai remarquer en passant qu’on
est dans un pays où le premier des
théâtres, légataire d’un
héritage inestimable, se retrouve sans répertoire
historique. Que la troupe excelle dans le répertoire
contemporain, c’est formidable, mais son rôle est
aussi de montrer l’exemple dans les classiques, et pas
uniquement à Paris, mais aussi
régulièrement en province. Mais au fond rien de
neuf, car on oublie trop souvent que Louis XIV fonda
l’Académie royale de danse pour la
sauver «d’une ruine
irréparable». Et c’est presque une
tradition politique française de laisser la danse classique
dépérir avant que l’Etranger
n’en ravive la flamme. Ainsi avons-nous
été durant plus d’un
demi-siècle sous domination italienne, puis sous domination
russe, et pour exagérer un peu, avec le
médiatique Benjamin Millepied, n’avons-nous pas
failli être sous l’empire de l’Oncle
Sam? Il est temps que nous prenions notre avenir en main.
Thierry Malandain - Propos recueillis par
Bernard Thinat
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Entretien
réalisé le 16 septembre 2017 - Thierry Malandain © 2017,
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