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entretiens
Par-delà le Rhin et le Main : Martin Chaix, un Français à Düsseldorf

30 novembre 2012 : danser en Allemagne, conversation avec Martin Chaix


"La ville de Dusseldorf est très belle, et quand au loin on pense à elle et que par hasard on y est né, on se sent tout drôle"... Il y a près de deux siècles, Heinrich Heine, l'enfant le plus célébre que la vénérable cité rhénane ait donné au monde, franchissait le Rhin pour s'établir à Paris, fasciné par les tourbillons de la révolution de 1830 et par le foisonnement culturel de la capitale française. Son De l'Allemagne inspirera Théophile Gautier pour Giselle ou les Wilis. Aujourd'hui, Martin Chaix, qui a débuté sa carrière de danseur au Ballet de l'Opéra de Paris, a fait le chemin inverse, pour exercer son art au sein du Ballett am Rhein. A l'occasion d'une brève tournée au Théâtre de la Ville, il a accepté de nous conter son aventure.








Après quelques années d’absence, vous êtes de retour pour une semaine dans la capitale française. Combien de temps avez-vous exercé au sein du Ballet de l’Opéra de Paris? 


A l’Opéra de Paris j’ai passé, si je me souviens bien, sept ans. Je suis entré dans la compagnie en 1999, et j’en suis parti en 2006. A cela, on peut ajouter les six années passées à l’Ecole de danse. Ça fait un joli nombre d’années…


Vous aviez atteint quel grade lorsque vous avez quitté l’Opéra de Paris?

J’étais coryphée.


Et qu’est-ce qui vous a décidé à partir?


Un ensemble de choses. Je garde un très bon souvenir des années passées à l’Opéra de Paris, mais j’ai fini par me rendre compte que je n’y étais pas tout à fait dans mon élément, qu’il y avait des choses que je voulais découvrir ailleurs. J’étais curieux, j’avais besoin d’un bol d’air. J’ai commencé par prendre une année sabbatique. Je suis allé à Leipzig. Ça s’est bien passé, j’ai découvert de nouveaux chorégraphes, une façon de vivre et de travailler différente. Et j’avais aussi l’envie de chorégraphier moi-même. Je me suis dit que c’était peut être plus facile en Allemagne. La culture de la danse y est un peu différente, elle fait davantage de place à la créativité et à l’initiative personnelle. Et si on a de la volonté, c’est beaucoup plus facile qu’en France.


Ce qui a le plus compté lorsque vous avez pris votre décision, c’était donc la possibilité de chorégraphier? Le répertoire nouveau qui s’offrait à vous? Ou alors, intégrer une compagnie qui n’était plus aussi structurée hiérarchiquement que l’Opéra de Paris?


La hiérarchie n’a jamais constitué un problème pour moi. Pour faire marcher une troupe de 150 danseurs, c’est indispensable. Je ne suis pas parti de l’Opéra de Paris en claquant la porte. J’y étais bien,  mais la curiosité d’esprit l’a emporté, je voulais découvrir ce qu’était vraiment notre «vie de danseur».


Pourquoi avoir choisi l’Allemagne? Pour des raisons personnelles? Avez-vous des liens particuliers avec l’Allemagne, la culture allemande?

J’avais surtout mon meilleur ami là bas, Rémy Fichet, ça a beaucoup compté. Il avait été à l’Ecole de danse  de l’Opéra de Paris avec moi. Il a fait un an [en tant que surnuméraire] au sein du corps de ballet, mais n’a finalement pas intégré la compagnie. Il est alors parti à Leipzig [Rémy Fichet est toujours au Leipziger Ballett, où il occupe les fonctions de «Disponent», c’est à dire de régisseur, ndlr.]. Je voulais le retrouver, même si je ne savais pas très bien quels étaient les danseurs qui travaillaient là bas. Et j’ai découvert l’œuvre d’Uwe Scholz, qui était le grand chorégraphe et directeur du ballet de Leipzig, malheureusement décédé deux ans avant mon arrivée. J’adorais ses chorégraphies. J’ai aussi eu des opportunités de danser des ballets de Cranko, et surtout, d’incarner le Prince Siegfried dans Le Lac des cygnes. Enfin, il y a eu une très belle rencontre artistique avec Marco Goecke, avec qui j’ai eu l’occasion de travailler à Leipzig. Tout ça m’a convaincu de rester en Allemagne.


Votre recrutement à Leipzig s’est passé comment? Sur audition? Vous aviez été recommandé?

En fait, je suis simplement allé prendre un cours là bas. Mais je connaissais Paul Chalmer, le directeur de la troupe, car il était venu plusieurs fois à Paris auparavant. Lorsqu’il m'a vu à Leipzig, il m’a tout de suite proposé de m’engager en tant que soliste. Comme dit, j’ai immédiatement eu des rôles, et aussi la possibilité de réaliser moi-même des chorégraphies. Ça m’a plu et c’est pour cela que j’ai voulu rester.


La chorégraphie, c’était important pour vous? Vous aviez déjà monté quelques pièces pour des groupes de danseurs de l’Opéra de Paris, non?

En fait, avant mon départ pour l’Allemagne, j’avais à mon actif trois petites chorégraphies, dont une qui a été présentée à l’Opéra de Paris lors d’une soirée «Jeunes chorégraphes», avec Laurène Lévy et Aurélien Houette [Apologie du couple le matin au réveil, le 23 juin 2006, ndlr.]. Ça me fait drôle de repenser à tout cela. C’était une expérience formidable et j’ai gardé le contact avec eux et ce sont toujours de bons amis. Et ensuite, peu de temps après mon arrivée à Leipzig, un spectacle du même genre avait été programmé, et l’une des chorégraphes prévues s’était désistée. Paul Chalmer m’avait alors demandé de faire un solo assez court pour une danseuse, qui serait créé lors de cette représentation. J’étais surpris mais aussi très honoré de la confiance qu’on plaçait ainsi en moi, si vite. C’était vraiment une belle occasion.

Je me suis aussi lancé dans quelques projets à droite où à gauche, avec Rémy Fichet. On était allé voir le patron d’un bar, qui produisait aussi des spectacles de rock en plein air, et on lui a proposé de monter une chorégraphie. Les Allemands aiment beaucoup ce genre d’initiatives un peu «originales» et il nous a tout de suite dit oui. Ça s’est très bien passé, et depuis, j’essaye régulièrement  de créer des chorégraphies, même si ce n’est pas toujours évident de concilier cela avec mon travail de danseur.



Est-ce que la vie en Allemagne a représenté un gros changement pour vous? Vous vous y êtes adapté facilement? Avez-vous tenté d’apprendre l’allemand, ou le parliez-vous peut-être déjà avant votre départ?

J’avais quelques notions d’allemand qui dataient de l’école, mais bon, ça n’avait pas été une grande réussite… Une fois arrivé en Allemagne, l’utilité de l’apprentissage de cette langue m’est apparu beaucoup plus évidente. Et ça a été beaucoup plus facile, tout comme la vie Outre-Rhin. La qualité de vie y est appréciable. Même si Leipzig porte encore certaines séquelles de son passé dans l’ex-RDA, c’est une ville très plaisante. A Düsseldorf, c’est un peu différent, c’est plus «occidentalisé», il se passe davantage de choses, il y a un grand foisonnement culturel. Mais de manière générale, la vie en Allemagne est agréable.


Qu’est-ce qui vous a poussé à quitter Leipzig?

J’y suis resté trois ans. Les choses ne se passaient pas aussi bien que je l’espérais avec le directeur, même s’il n’y a pas eu de gros problèmes. Mais j’étais surtout désireux de travailler dans une compagnie dirigée par un chorégraphe. Ma compagne – elle aussi danseuse – connaissait Martin Schläpfer. A l’époque, il était à Mayence, mais elle savait qu’il devait partir pour Düsseldorf. C’est elle qui m’a convaincu d’aller passer une audition. Nous y sommes allés, il nous a appréciés et il a souhaité nous engager. La chose n’était pas encore certaine à l’issue de l’audition, car il avait déjà  quasiment bouclé son recrutement et il attendait les réponses d’autres danseurs, mais finalement, nous avons reçu un mail nous informant que nous étions pris tous les deux.


Sur le plan matériel, les choses se passent comment en Allemagne? Etes-vous engagé sur des contrats annuels, pouvez-vous espérer un contrat à durée indéterminée?

Ce sont des contrats d’un an, renouvelés automatiquement, sauf opposition du directeur. Ce sont certes des contrats qui peuvent paraître «précaires», mais ils sont relativement bien adaptés au métier de danseur. Si un directeur ne veut pas reconduire le contrat d’un artiste, il est obligé d’informer l’intéressé au plus tard en octobre de la saison en cours, afin de lui laisser le temps de se retourner et d’aller passer des auditions ailleurs. Si un danseur n’a pas été averti dans les délais de la dénonciation de son contrat, il est automatiquement prorogé d’un an. Au bout de quinze ans passés dans la même maison, le contrat est transformé en contrat à durée indéterminée. On peut alors travailler jusqu’à 65 ans, mais cela ne signifie pas qu’on danse jusqu’à cet âge. Beaucoup occupent ensuite des postes tels que «stage manager» [régisseur de plateau, ndlr.], éclairagiste, machiniste. C’est généralement l’administration du théâtre qui les emploie qui propose aux danseurs ce genre de reconversion dans d’autres métiers du spectacle.


Financièrement parlant, un danseur qui exerce dans une compagnie allemande est-il plutôt mieux ou plutôt moins bien loti qu’à l’Opéra de Paris?

Ce n’est pas vraiment comparable. Le salaire est moins bon, c’est sûr, mais, c’est peut être naïf de ma part de vous dire cela, mais ce n’est pas vraiment pour l’argent qu’on fait ce métier. Ici je suis soliste, à l’Opéra, pour prendre un grade comparable, en tant que sujet, je serais mieux payé. Mais la vie en Allemagne est moins chère, et on n’a pas vraiment à se plaindre, on n’est pas dans la misère. 


Comment s’organise concrètement le travail dans la compagnie, à Düsseldorf? Avez-vous, comme à l’Opéra de Paris, un cours de danse classique quotidien, avec une barre et un milieu, suivi des séances de répétition?

Oui, le cours est souvent donné par le directeur lui-même, Martin Schläpfer, qui est aussi un très bon professeur. Ça reste un cours traditionnel, mais assez fortement connoté néo-classique, ça «bouge» davantage, c’est moins académique qu’à l’Opéra de Paris. On prend le cours du matin à dix heures, du lundi au samedi. On suit une classe, voire deux, et les répétitions ont lieu l’après-midi. Nous avons tous rang de soliste, et les ballets de Martin Schläpfer sont conçus en fonction de cela, avec de nombreux soli, duos, trios. De ce fait, les séances de travail elles aussi se déroulent souvent seul ou en petit groupe avec le maître de ballet. Quand le spectacle approche, là, tout le monde se retrouve ensemble, mais la phase initiale des répétitions est largement individualisée.


Et donc, chaque danseur, au cours de la saison, est appelé à interpréter des rôles de soliste? Il n’y a pas du tout de hiérarchie dans la compagnie?

Non, absolument pas. C’est pour cela que Martin Schläpfer recrute des danseurs dont il pense qu’ils ont chacun, individuellement, le niveau requis pour exécuter des parties de soliste. Evidemment, il ne s’agit pas de rôles au sens où on l’entend à l’Opéra de Paris, on ne va pas faire le Prince de Casse-Noisette ou celui du Lac des cygnes, ce sont plutôt des soli comme on en trouve dans les ballets de Jiří Kylián, de Mats Ek ou de Martin Schläpfer lui-même. Mais il faut pouvoir tenir sa place, et assurer aussi bien techniquement qu’artistiquement. Oui, nous sommes tous solistes car nous avons chacun une personnalité propre. Je pense que pour Martin Schläpfer, c’est cela le sens du mot «soliste».


Le répertoire de la compagnie est-il exclusivement composé d’ouvrages de Martin Schläpfer ou est-il ouvert à d’autres chorégraphes des XXème et XXIème siècles? Des pièces plus «classiques» sont-elles également représentées?

Oui. Au Théâtre de la Ville, nous présentons deux ballets de Martin Schläpfer, mais cela ne correspond pas à un programme habituel de notre saison en Allemagne. En ce moment, nous préparons une soirée avec Concerto Barocco, de Balanchine, Kleines Requiem, de Hans van Manen et Ungarische Tänze de Schläpfer. Martin Schläpfer essaye de varier le répertoire et le langage chorégraphique. Il adore Balanchine, et tous les ans il monte un Balanchine : Serenade il y a deux ans, Agon l’an passé. Il considère aussi Hans von Manen comme un maître, et programme régulièrement ses œuvres. On a également dansé du Kurt Jooss. Une création de Marco Goecke était prévue cette année, mais elle a dû être annulée en raison de problèmes de santé dont le chorégraphe a été victime. Donc, oui, c’est assez éclectique, et pour un danseur, c’est agréable de pouvoir aborder une multiplicité de styles.


Dansez-vous essentiellement en Allemagne ou faites-vous aussi des tournées internationales?

On commence à se produire davantage à l’étranger. Cette saison, après Paris, nous irons à Barcelone. L’an passé, nous avions dansé à Amsterdam.


Et comment envisagez-vous la suite de votre carrière?

Bonne question! Difficile à dire, je n’ai pas planifié ma carrière jusqu’à mes 42 ans [âge de la retraite à l’Opéra de Paris, ndlr.]! Je n’envisage pas pour l’instant d’arrêter de danser même si parfois cela me trotte dans la tête, notamment pour pouvoir chorégraphier davantage. Mais au jour d’aujourd’hui, je suis très heureux à Düsseldorf, chez Martin Schläpfer, et aussi longtemps qu’il souhaite travailler avec moi, je reste… Après on verra, si je peux arriver à vivre de mes chorégraphies.


Dans l’immédiat, qu’allez-vous danser avec le Ballett am Rhein?


A notre retour à Düsseldorf, ce sera le programme Balanchine – Van Manen – Schläpfer dont nous avons parlé plus haut. Je serai soliste dans les Ungarische Tänze. Puis, durant la période des fêtes, nous reprendrons Ein deutsches Requiem, sur la musique de Brahms, qui a valu le Prix Faust 2012 à Martin Schläpfer [le Prix Faust, est en Allemagne, la plus prestigieuse récompense décernée aux créateurs de spectacle vivant, ndlr.]. Ensuite il y aura un programme Tudor / Ashton – qui comportera également un nouveau ballet de Schläpfer, Brahms, Symphonie n° 2 , mais les rôles ne sont pas encore distribués. En avril 2013, la compagnie créera l’un de mes propres ballets, We Were Right Here [«Nous étions là»]. Le titre vient d’une phrase qui était graffitée sur le mur du studio de danse où j’ai fait ma première barre à Düsseldorf, en 2009.  Pour le moment, l’ouvrage est encore en gestation, tout n’est pas fixé. Mais je considère comme un honneur de pouvoir créer une pièce en qualité de chorégraphe «officiel» de la compagnie. Je suis très fier que Martin Schläpfer m’ait proposé cela.


Lorsque vous faites une création, on vous laisse le champ totalement libre, ou le budget, le nombre d’exécutants et la durée du spectacle sont-ils déterminés à l’avance?

En ce qui concerne le budget, le choix du thème, par exemple, je jouis d’une assez large liberté. J’ai aussi une grande latitude en ce qui concerne le nombre et l’identité des danseurs. Pour ce qui est de la durée, là, c’est plus strict, car le programme comportera quatre chorégraphies – quatre créations - qui doivent tenir en une seule soirée, en plus d’un ballet de Merce Cunningham. Donc, il faut que la longueur de la pièce se situe aux alentours de quinze minutes. C’est là la seule contrainte vraiment importante, pour le reste, on a carte blanche.


Comment trouvez-vous le public allemand? Vous paraît-il plus enthousiaste ou plus réticent que le public français lorsqu’il s’agit de découvrir des œuvres nouvelles? Les Allemands sont ils plus ouverts ou au contraire plus conservateurs que les Français?

Difficile à dire. Le Ballett am Rhein travaille dans deux théâtres, à Düsseldorf et à Duisburg, et même là, il y a des différences. L’un a la réputation d’être plus conservateur que l’autre. Mais il est délicat de porter un jugement. A Düsseldorf, c’est notre public, les spectateurs nous connaissent, ils savent à quoi s’attendre, ils adorent Matin Schläpfer et sont toujours très enthousiastes. Ici, à Paris, c’est différent. Je connais évidemment le public de l’Opéra, mais pas celui du Théâtre de la Ville – du moins en tant que danseur. Ici, les gens réagissent de manière plus tranchée, il y a eu quelques mouvements de mécontentement, quelques départs précipités, mais ça fait partie du jeu. Ce sont des publics totalement différents. Mais même à Paris, il y a des publics très variés, et celui du Théâtre du Châtelet, juste en face, aurait sans doute réagi d’une autre manière.


Qu’avez-vous ressenti en dansant ici, au Théâtre de la Ville, devant Brigitte Lefèvre, votre ancienne directrice, et Laurent Hilaire, qui assistaient au spectacle?

Brigitte Lefèvre était déjà venue à Düsseldorf pour voir Neither, le deuxième ballet de Martin Schläpfer à l’affiche de notre tournée parisienne. Je l’avais rencontrée à cette occasion, et cela m’avait fait très plaisir. C’est quelqu’un que j’aime beaucoup, et je crois qu’elle m’aime bien aussi. C’est toujours agréable de revoir des personnes pour qui on a travaillé ; mais j’étais un peu stressé quand même, car je savais qu’elle serait dans la salle pour notre première au Théâtre de la Ville! Alors, j’ai essayé de bien tendre les pieds [rires]!


Avez-vous, de votre côté, profité de ce séjour à Paris pour faire un tour à l’Opéra, et pourquoi pas, pour y prendre un cours?

Oui! Ce matin même [30 novembre 2012, ndlr.], avec Laurent Novis. J’ai retrouvé le plancher en pente, chose qui ne m’était pas arrivée depuis six ans! Ça  m’a fait un drôle d’effet! Je n’ai pas pu faire la moitié du cours, car j’avais totalement perdu l’habitude de cela. A Düsseldorf, j’ai travaillé dans une direction qui s’éloigne de l’académisme français. Mais cela a fait remonter beaucoup de souvenirs. Il y a des gens que je revois avec plaisir, et cela fait aussi du bien de se rendre compte qu’eux aussi ont un bon souvenir de moi.


C’était une sorte de défi pour vous d’aller prendre le cours avec Laurent Novis, qui passe pour être le professeur le plus sévère et le plus exigeant à l’Opéra de Paris?

En fait, je n’avais jamais eu Laurent Novis comme professeur. Quand j’étais à l’Opéra, à l’époque, il était tout simplement l’un de mes collègues au corps de ballet. Mais bon, j’étais au courant de sa réputation, et au bout d’un moment, j’ai du abandonner, je n’arrivais plus à suivre [rires]!



Martin Chaix - Propos recueillis par Romain Feist


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Entretien réalisé le 30 novembre 2012 - Martin Chaix © 2012, Dansomanie


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