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entretiens
Dansomanie s'ouvre à la danse baroque, et vous emmène à la rencontre de deux des responsables des principales compagnies françaises, Béatrice Massin et Marie-Geneviève Massé.



Béatrice Massin, directrice de la compagnie Fêtes Galantes


22 août 2008 : conversation avec Béatrice Massin


Au départ danseuse contemporaine, Béatrice Massin rejoint la compagnie Ris et Danceries en 1983. Tour à tour interprète, puis assistante et collaboratrice de Francine Lancelot sur diverses productions, elle s’intéresse à la chorégraphie avant de fonder en 1993 sa propre troupe, Fêtes Galantes. A l’occasion du 30ème Festival de Musique Baroque de Sablé-sur-Sarthe (19-23 août 2008), la compagnie Fêtes Galantes présentait Un air de Folies, spectacle chorégraphique et musical pour cinq danseurs, un baryton et deux instrumentistes, mêlant divers airs de cour aux Folies d’Espagne de Marin Marais.

portrait beatrice massin


Comment est né le spectacle Un air de Folies dont on voit qu’il associe à la gestuelle baroque et au travail strict autour du langage académique un style plus contemporain, plus ancré dans le sol?


La compagnie des Fêtes Galantes que je dirige existe depuis maintenant quinze ans. Le cœur de mon travail de chorégraphe, c’est la relation à la musique. Le langage baroque m’intéresse dans la mesure où il peut se muer en un langage contemporain. J’ai moi-même une formation initiale de danseuse contemporaine. Il s’agit pour moi de rendre cette matière baroque vivante. Le travail que j’effectue est donc un travail de recréation, et non de reconstitution.

un air de folies beatrice massin festival sable 2008

En ce qui concerne plus spécifiquement Un air de Folies, il se trouve qu’en 2002, la compagnie avait monté un spectacle sur les Concertos Brandebourgeois de Jean-Sébastien Bach, intitulé Que Ma Joie Demeure. Ce spectacle, qui a rencontré un grand succès public, a beaucoup tourné. J’ai alors éprouvé l’envie de revenir à la musique française du XVIIème siècle. Un air de Folies a ainsi été conçu en collaboration avec le baryton Philippe Cantor, avec lequel j’ai souvent travaillé. Nous voulions associer l’austérité des Folies d’Espagne, ces variations composées par Marin Marais, à différents airs de cour mêlant eux-mêmes des ambiances différentes. Il nous fallait tenter ce mélange improbable de saveurs musicales dissemblables. De même, il nous fallait réunir le plus simplement possible les éléments qui composent le spectacle, à savoir les deux instrumentistes, le chanteur, et les cinq danseurs, dans un décor délibérément neutre et anonyme, qui pourrait être aussi bien un studio de répétition qu’un décor de théâtre. 

un air de folies beatrice massin festival sable 2008

Ce mélange est aussi visible sur le plan chorégraphique. La chorégraphie s’appuie d’abord sur un travail autour de la verticale. Le corps baroque est un corps vertical, placé entre le ciel et la terre, et qui se doit d’établir une connexion entre ces deux instances. Le roi-danseur, en tant que monarque de droit divin et représentant de Dieu sur la terre, est lui-même chargé de métaphoriser cette relation verticale de l’homme à l’univers. Dans le spectacle, au pot-pourri musical correspond un mélange de langages chorégraphiques. Avec les airs de cour, on voit les danseurs aller vers le sol, tandis qu’avec les Folies d’Espagne, on revient au langage strictement académique. Il se trouve aussi que les notations des variations dansées des Folies ont été entièrement conservées. Il faut tout de même préciser que seuls les pieds sont notés (les pliés, les glissés, les battus…) et que tout le travail que je fais avec la compagnie est de « mettre des bras », en trouvant des énergies différentes pour accompagner le travail du bas de jambe.

un air de folies beatrice massin festival sable 2008


Revenons à cet univers de la danse baroque dont vous êtes actuellement l’une des principales représentantes en France. Francine Lancelot a initié ce mouvement de redécouverte du répertoire dans les années 70. A quelles expériences avez-vous vous-même participé à ses côtés? Et qu’en est-il de son héritage aujourd’hui?

Venue du contemporain, j’ai rejoint en 1983 la compagnie fondée par Francine Lancelot, Ris et Danceries, en tant qu’interprète. J’ai également été sa partenaire à l’occasion de la conférence qu’elle a donnée à Sablé en 1985. Parmi les expériences marquantes à ses côtés, je retiens bien sûr Atys, où j’étais son assistante [Atys, tragédie lyrique de Jean-Baptiste Lully et Philippe Quinault (1676) remontée en 1986 - mise en scène : Jean-Marie Villégier, direction musicale : William Christie / Les Arts Florissants, chorégraphie : Francine Lancelot]. Nous avons cosigné certaines chorégraphies, notamment Sarabande pour Jean-Philippe, créé pour le Ballet de Nantes en 1989 et repris par le Ballet du Rhin en 1997. Elle m’a aussi offert de monter ma première chorégraphie, Water Music. Finalement, c’est elle qui m’a fait comprendre que j’étais chorégraphe, et lorsque j’ai arrêté de danser pour me tourner définitivement vers la chorégraphie, cela a été sans aucune nostalgie. Je retiens d’elle deux choses magnifiques : d’une part, son rire irrésistible et d’autre part, sa capacité à questionner le résultat de ses recherches du jour au lendemain grâce à de nouvelles informations, son absence totale de certitudes.

Plus largement, l’héritage de Francine Lancelot est énorme. C’est elle qui a permis de redécouvrir cette danse baroque qui avait été totalement occultée. Grâce à elle, la danse s’est redonnée une histoire. Elle a permis de relier les recherches contemporaines à un passé. Au-delà, je pense qu’elle a transformé la danse contemporaine française. A cet égard, j’ajouterais qu’elle nous a appris à ne pas enfermer la danse baroque dans des cadres. La danse baroque était la danse contemporaine du XVIIème siècle, et elle-même n’a cessé d’évoluer. 


La reconstitution du répertoire baroque se limite-t-elle aux ballets de cour?

A mon sens, le langage baroque doit pouvoir servir d’autres fins que les ballets de cour ou les comédies-ballet. Encore une fois, il s’agit de partir du baroque et de l’utiliser pour monter des spectacles actuels. On peut du reste tout à fait envisager de décliner ce langage sur d’autres musiques et il me semble justement intéressant de lui faire rencontrer d’autres époques. J’ai ainsi un projet de collaboration avec l’IRCAM. De même, en 2006, j’avais monté une chorégraphie sur Le Voyage d’Hiver de Schubert. Il y a dans le langage baroque une qualité d’économie de mouvement et un rapport au sol qui me procurent une réelle jouissance et que j’ai envie de développer au-delà même d’un répertoire musical spécifique. J’aime des chorégraphes comme Lucinda Childs ou Dominique Bagouet qui ne sont jamais dans la démonstration et préfèrent travailler sur des cycles de respiration intérieure.


Dans le domaine de la danse baroque, pensez-vous que la relation entre la création chorégraphique et la recherche universitaire reste fondamentale?

Nous avons absolument besoin de la recherche universitaire pour découvrir de nouvelles chorégraphies et de nouvelles écritures, et ce, même si notre travail n’est pas de la reconstitution à proprement parler. Le parallèle est d’ailleurs le même pour la musique baroque. La redécouverte de la danse baroque dans les années 70 est intimement liée à ce qui s’est passé à la même époque et même un peu avant dans le domaine musical. Ce sont les musiciens, eux-mêmes aidés par la recherche universitaire, qui ont permis le renouveau chorégraphique. Ce dialogue entre la musique et la danse doit rester primordial. Dans Un air de Folies, l’échange entre le chanteur et les danseurs est délibéré : le chanteur esquisse quelques pas de danse, et les danseurs, l’ivresse aidant, se mettent à chanter à la fin du spectacle. Peu importe alors la relative maladresse des uns ou des autres. J’ai vraiment souhaité ce dialogue entre la danse et la musique, notamment entre Philippe Cantor, le chanteur, et Laurent Crespon, le danseur. Il fallait mêler leurs deux énergies.


Quel est l’avenir de la danse baroque aujourd’hui? Au-delà de la problématique reconstitution / recréation, est-ce encore un immense territoire à redécouvrir?

Je pense que nous ne sommes qu’au début de la redécouverte du monde baroque. Quant aux chorégraphies de cette époque, il s’agit de les garder vivantes sans les figer. Le répertoire baroque aujourd’hui, c’est un peu comme s’il ne nous restait plus que des fragments de ballets classiques : un pas de deux ou un pas de quatre et non le ballet dans son intégralité.

On doit pouvoir proposer aux spectateurs de rêver aujourd’hui avec les éléments du passé. Mais en même temps, le XVIIème siècle doit être appréhendé comme un miroir d’aujourd’hui. Ainsi, dans Un air de Folies, le XVIIème siècle est bien présent, mais simplement à travers des éléments épars plus ou moins explicites, comme les chandeliers, les instruments ou les costumes, qui fonctionnent comme des clins d’œil. Je ne me situe pas dans une perspective kitsch, je ne cherche pas à faire un spectacle qui serait un pastiche du Grand Siècle.


En marge de la création chorégraphique proprement dite, quelle importance revêt à vos yeux le travail sur la scénographie dans l’univers de la danse baroque?

La scénographie y tient une place essentielle. La richesse du baroque, c’est de proposer un décor vivant. Un simple candélabre, par exemple, doit avoir toutes ses raisons d’être pendant le spectacle. Une toile peinte en revanche ne m’intéresse pas. Le décor baroque ne doit pas se contenter d’être symbolique, il doit être mobile, sinon il éteint la chorégraphie. La question est donc de savoir comment un décor peut devenir un élément chorégraphique à part entière. Le décor baroque avec tous ses codes peut aussi se transformer visuellement. On en revient toujours à cette interrogation profondément baroque : comment la métamorphose fait-elle partie du spectacle?  

Ma prochaine création est une tentative pour y répondre. Elle aura lieu à l’automne 2009 au Théâtre Lyrique de Tourcoing. Pour ce projet, je travaille en collaboration avec Jean-Claude Malgoire et son ensemble musical, La Grande Ecurie et la Chambre du Roy. Il s’agit d’un travail sur le songe, le sommeil et la nuit à partir d’un montage de musiques de Haendel, Vivaldi, Purcell, Lully et Charpentier. Le décor se présente sous la forme d’un tapis de sol qui représente un ciel, auquel s’ajoute un système de miroirs très légers qui reflètent et questionnent ce que l’on voit. Ce décor propose ainsi une vision en perpétuelle transformation. J’aime alterner ce type de création à la scénographie ambitieuse avec des spectacles plus sobres et aussi moins coûteux comme Un air de Folies.


Béatrice Massin - Propos recueillis par B. Jarrasse


Entretien réalisé le 22 août 2008 - Béatrice Massin © 2008, Dansomanie




Marie-Geneviève Massé, directrice de la compagnie L'Eventail


20 août 2008 : conversation avec Marie-Geneviève Massé

De formation classique, Marie-Geneviève Massé découvre la danse baroque en 1980 auprès de Francine Lancelot et de la compagnie Ris et Danceries, dont elle devient l’une des principales interprètes. En 1985, elle fonde sa propre troupe, L’Eventail, installée depuis 2001 à Sablé-sur-Sarthe. C’est dans le cadre du 30ème Festival de Musique Baroque de Sablé-sur- Sarthe (19-23 août 2008) que nous avons pu rencontrer Marie-Geneviève Massé qui y présentait sa dernière création, Le Ballet des Arts, à l’origine ballet de cour de Jean-Baptiste Lully et Isaac de Benserade. Chorégraphiée par Marie-Geneviève Massé et mise en scène par Vincent Tavernier, cette première mondiale était placée sous la direction musicale d’Hugo Reyne et de son ensemble, La Simphonie du Marais.

marie-genevieve masse


Qu’appelle-t-on précisément «danse baroque»? Qu’est-ce qui la distingue de ce qu’on désignera plus tard sous l’expression de «danse classique»?

La danse baroque est la danse qui s’est constituée durant la deuxième moitié du XVIIème siècle et qui a prévalu jusqu’à la veille de la Révolution Française. Comme on parlait des Beaux-Arts ou des Belles-Lettres, on parlait aussi à l’époque de la Belle Danse.

La danse baroque est aussi la première danse académique. Elle remonte à Louis XIV qui avait fondé l’Académie Royale de Danse et demandé à ses maîtres à danser de structurer le système chorégraphique existant. C’est le travail de cette Académie qui a permis de livrer les fondements de la danse classique : l’en-dehors, les cinq positions…

La danse baroque peut certes être définie comme un style de danse, mais il ne faut pas oublier qu’elle est en même temps l’aïeule de toute la danse classique occidentale. En quoi se différencie-t-elle de la danse classique? Le rapport à la musique y est différent et l’amplitude des pas y est plus petite. De ce point de vue, il n’y a pas non plus de levers de jambe. Si les figures ont évolué (un demi-coupé deviendra par exemple un piqué), les mots ont aussi parfois changé de sens : une sissonne, ce n’est pas pareil en baroque et en classique. La danse baroque se distingue enfin de la danse classique par ce qu’on appelle l’ornementation, c’est-à-dire par tout ce que les bras vont faire, ainsi que par les mouvements de la jambe libre : ronds-de-jambe, battus, tours…


Comment la danse baroque a-t-elle été redécouverte? Quelles en sont les sources?

Il s’agit d’un mouvement international et plusieurs personnalités, en France et à l’étranger, ont participé à la redécouverte du répertoire baroque. En France, c’est principalement Francine Lancelot qui est à l’origine de ce renouveau. Bien sûr, auparavant, notamment dans les années 50, des gens comme Claude Bessy avaient interprété des danses du Grand Siècle, mais c’était sur pointes, cela n’avait rien à voir avec le travail qui a été effectué plus tard. Au départ danseuse contemporaine, Francine Lancelot a manifesté une curiosité pour les danses traditionnelles. Dans cette perspective, elle s’est intéressée en particulier à la formation dans les académies militaires. Sous l’Ancien Régime, la danse faisait en effet partie de l’éducation militaire. Le parallèle entre la danse et l’art de la guerre peut surprendre, mais en même temps, il se comprend aisément : il s’agissait pour les soldats d’acquérir par la danse un corps sain, d’obtenir plus de dextérité dans le combat et de savoir se défendre. Ses recherches ont ainsi abouti à la création de la compagnie Ris et Danceries en 1980 qui était également consacrée en France comme l’Année du Patrimoine.

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Quel a été votre parcours personnel au sein de la danse baroque?

J’ai une formation classique, acquise notamment auprès de Daniel Franck et de Monique Le Dily. En 1980, j’ai été prise dans le compagnie de Francine Lancelot. Nous étions alors huit. En même temps, j’ai éprouvé le besoin de me tourner vers la danse contemporaine. J’ai ainsi travaillé parallèlement auprès de Françoise et Dominique Dupuy. De cette démarche vers le contemporain, je dirais qu’elle est partie du sentiment suivant : il fallait que mon dos devienne vivant, il fallait que je trouve un poids pour que celui-ci ne soit pas mort. La danse baroque peut donner l’impression que tout se passe dans les pieds et le bas de jambe, mais c’est faux. Des danseurs classiques comme Wilfride Piollet, Jean Guizerix et Jean-Christophe Paré qui ont travaillé dans les années 80 auprès de Francine Lancelot [sur Quelque Pas Graves de Baptiste, créé pour le Ballet de l’Opéra de Paris en 1985 à la demande de Rudolf Noureev] ont eu beaucoup de mal au début à appréhender ce style de danse.


A quoi ressemble un cours de danse baroque? Comment est-il structuré?

Dans un cours de danse baroque, il n’y a pas de barre. Je commence par un court échauffement au sol, auquel succèdent des exercices en musique sur tous les pas de base : les pliés, les dégagés, les battements, les frappés, les sauts, les ronds de jambe… Puis vient le travail de la coordination des bras avec tous les pas de base, notamment le plié. Il s’agit de trouver la vivacité en mobilisant toutes les articulations. Je propose ensuite des enchaînements et enfin un travail sur les pièces du répertoire baroque proprement dit, distinct des répétitions des ballets en cours.


En ce qui concerne la connaissance et la reconstitution du répertoire baroque, qu’en est-il de l’importance des notations chorégraphiques dans le processus de création?

La connaissance de l’écriture chorégraphique, sans être forcément indispensable, me semble néanmoins nécessaire pour appréhender la culture chorégraphique du XVIIème siècle. C’est un peu comme lorsqu’on s’intéresse à une culture étrangère : la connaissance de la culture est difficilement dissociable de la connaissance de la langue. Il est donc important de passer par l’apprentissage de l’écriture chorégraphique, que je conçois aussi comme un moyen d’interprétation du répertoire. Pour le répertoire baroque, on a recours aux notations Feuillet. Les partitions chorégraphiques se présentent ainsi : en haut, la portée musicale, en-dessous, un schéma montrant les déplacements du danseur dans l’espace et les pas qu’il doit effectuer. Les bras en revanche ne sont pas notés. Tous les signes ou symboles utilisés sont évidemment expliqués dans des traités.

feuillet notation choregraphique



Il faut savoir que les ballets ont fait l’objet de notations  entre 1700 et 1725 et que pour cette période, on n’a que des écrits partiels. Il ne reste rien du répertoire chorégraphique antérieur à 1700. De plus, ce n’est pas toujours le texte chorégraphique original qui a été conservé. Par exemple, la Passacaille d’Armide, de Lully a été notée en 1713 à l’occasion d’une reprise.
 

Pour le reste, le vocabulaire et la grammaire de la danse baroque sont décrits dans de nombreux traités chorégraphiques. Lorsque je monte mes propres chorégraphies, comme par exemple Le Ballet des Arts  dont il ne reste plus rien aujourd’hui sinon la partition musicale, je préfère recourir à ces manuels, plutôt qu’à une iconographie souvent idéalisante qui tend à figer le danseur dans des formes alors que la danse est d’abord un mouvement. Je crée donc mes propres chorégraphies en utilisant un vocabulaire que je n’ai pas inventé. La plupart des chorégraphes font finalement de même en s’appropriant un vocabulaire pré-existant.

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Comment recrute-t-on et forme-t-on des danseurs baroques?

L’Eventail a aujourd’hui 25 ans. La troupe est constituée d’une danseuse permanente, les autres sont intermittents du spectacle et travaillent donc aussi pour d’autres compagnies. Ils sont une quinzaine au total. Dans Le Ballet des Arts, ils sont neuf sur scène, sans compter les deux acrobates. Les danseurs de la troupe ont chacun des expériences diverses. Certains viennent de la danse contemporaine, d’autres du classique. Ils sont d’ailleurs de plus en plus nombreux à posséder une formation classique. Pour l’âge, cela va de 20 à 53 ans, même si dans ce dernier cas, c’est un peu exceptionnel!

Pour ce qui est du recrutement, cela se passe souvent ainsi : ils viennent voir les spectacles et on se rencontre à cette occasion. La compagnie a aussi acquis une certaine notoriété aujourd’hui… J’ai rarement recours aux auditions, je préfère voir les gens sur scène, car le baroque doit se mûrir. Du reste, on peut être bon dans un domaine et pas dans un autre. C’est aussi souvent une histoire de rencontres et d’opportunités. Quoi qu’il en soit, ils sont tous amenés à se former au gré des nombreux stages que j’organise, même si à la base ce tous sont des danseurs professionnels.


marie-genevieve masse



Marie-Geneviève Massé - Propos recueillis par B. Jarrasse


Entretien réalisé le 20 août 2008 - Marie-Geneviève Massé © 2008, Dansomanie


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feuillet recueil de danses 01


Pour aller plus loin :

Feuillet, Raoul Auger. - Recueil de dances contenant un très grand nombre des meilleures entrées de ballet de Mr Pécour [...] recueillies et mises au jour par Mr Feuillet, éd. de l'auteur : Paris, 1704.
Ouvrage intégral à télécharger au format PDF sur Google Books :

telecharger feuillet recueil de danse 1704


Lully, Jean-Baptiste . - Ballet // Royal // Des Arts // Dansé par sa Maiesté // Le 8. Janvier. 1663. // Recueilly et Copiée par Philidor laisné en 1690
Partition manuscrite numérisée à consulter sur le site de la Bibliothèque municipale de Versailles :

partition manuscrite ballet des arts lully



Lully, Jean-Baptiste. - Ballet Royal des Arts [enregistrement phonographique]. - La Simphonie du Marais dir. Hugo Reyne :

ballet des arts lully pochette enregistrement hugo reyne la simphonie du marais


Compagnie Fêtes Galantes (Béatrice Massin) : http://www.fetes-galantes.com
Compagnie L'Eventail (Marie-Geneviève Massé) : http://www.compagnie-eventail.com


http://www.forum-dansomanie.net
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