|




|

 |
|
|
Aurélien Alberge : Identity
28 octobre 2019 : Identity, d'Aurélien Alberge au Cabaret des artistes (Paris)
Identity, chor. Aurélien Alberge
Il
n’y a pas que l'Opéra à Paris. De nombreux lieux
proposent des programmations exigeantes et haut de gamme. De nombreux
artistes ne jouissent pas de moyens financiers et techniques
importants, contrairement aux institutions subventionnées, mais
offrent cependant de beaux spectacles qui ravissent les sens et
l’âme. Ces productions sont portées par des
entrepreneurs aussi fous qu’enthousiastes. Et pour cela ils
méritent notre soutien.
C’est ce
cocktail qui a été servi au Cabaret des artistes,
à Paris, par Aurélien Alberge, pour la première
présentation publique de son spectacle, Identity, le 28 octobre
2019.
Cette salle,
c’est cinq rangées de tables de vingt, où il est
impossible de ne pas parler à ses voisins tant l’espace
est petit. Cette convivialité contrainte était propice
donc à réserver un accueil enthousiaste à ce
tourbillon de numéros de cabaret tous plus éclatants les
uns que les autres.
Identity, chor. Aurélien Alberge
La gageure
était de régler un véritable ballet sur moins de
dix mètres carrés pour trois danseuses, une chanteuse et
une acrobate. Katell Ollier, Rumi Nasyrova, Cara Chapmann
évoluent donc à quelques centimètres du public
dans une chorégraphie complexe et précise où rien
n’est oublié, port de tête, de bras, pointes…
ce vocabulaire académique donne un chic absolu à un
érotisme sublimé par des costumes d’une grande
finesse. En effet, un petit côté années cinquante -
Dior, Givenchy -, flotte sur ces presque deux heures de spectacle. Cette
profusion couturière de strass, paillettes, plumes,
plissés, voiles et étoffes sublime des corps
féminins d’une grande beauté.
Alternent donc
numéros dansés et chansons choisis dans un
répertoire éclectique de «standards». Les Quatre saisons de Vivaldi côtoient Enough is enough, de Donna summer, Si j’étais un homme (Diane tell), Perhaps (dans la version des Pussy cat dolls) ou encore Feeling good (version de Aviici), tous interprétés en direct par Amalya Delepierre – Zemmour.
Identity, chor. Aurélien Alberge
Comme nous sommes au
cabaret, il y fallait l’intervention de la magie, de
l’acrobatie et de la contorsion, numéros menés
à la cravache par Heejin Diamond qui a fait son effet. Là
encore les costumes de scène remarquables. En maître de
cérémonie attentionné et maître
d’œuvre de tout cela, Aurélien Alberge a reçu
le triomphe qu’il méritait d’une salle conquise.
Pierre Galletti © 2019, Dansomanie
Le
contenu des articles publiés sur www.dansomanie.net et
www.forum-dansomanie.net est la propriété
exclusive de
Dansomanie et de ses rédacteurs respectifs.Toute
reproduction
intégrale ou partielle non autrorisée par
Dansomanie
ou ne relevant pas des exceptions prévues par la loi (droit
de
citation
notamment dans le cadre de revues de presse, copie à usage
privé), par
quelque procédé que ce soit, constituerait une
contrefaçon sanctionnée
par les articles L. 335-2 et suivants du Code de la
propriété
intellectuelle.
Album-photo (cliquer sur la mosaïque)
Identity
Musiques tirés du répertoire de la chanson et du jazz
Chorégraphie, mise en scène et costumes : Aurélien Alberge
Lumières : Florian Demange , Aurélien Alberge
Danse : Katell Ollier, Rumi Nasyrova, Cara Chapmann
Chant : Amalya Delepierre - Zemmour
Attraction : Heejin Diamond
Production : L'Exception, Cabaret & Show
Lundi 28 octobre 2019, Cabaret des artistes, Paris
|
« |
|