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critiques et comptes rendus
Bicentenaire Marius Petipa au Ballet du Mariinsky

09-15 avril 2018 : La Belle au bois dormant (Vikharev), Soirée de gala, Le Lac des cygnes et Don Quichotte au  Mariinsky


La Belle au bois dormant


Le 11 mars 2018 était jour de célébration nationale en Russie. Deux cents ans plus tôt naissait en effet, à Marseille, Marius Petipa, l'homme qui allait contribuer, durant la deuxième moitié du XIXe siècle, à l'épanouissement et à la grandeur du ballet russe. Metteur en scène et chorégraphe de plus de cinquante ballets, Petipa nourrit de son vivant le mythe du théâtre impérial, devenu grâce à lui et grâce aux moyens spectaculaires dont bénéficia alors l'art chorégraphique, le temple absolu du ballet académique. Vus, revus, corrigés - abîmés ou enrichis -, pour le meilleur et pour le pire, «les ballets de Petipa» forment à présent le socle du répertoire de toutes les compagnies qui se revendiquent encore comme «classiques». Mais au fait, «ballets de Petipa», de quoi cette expression est-elle aujourd'hui le nom ? Là est un autre débat que – ne nous berçons pas d'illusions ! - le commerce célébratoire, en Russie ou ailleurs, se gardera bien d'ouvrir.

Quoi qu'il en soit de ces questionnements, le Théâtre Mariinski - «la maison de Petipa» comme on l'appelle couramment – garde, plus que n'importe quelle autre institution, une parole particulière à faire entendre au monde sur le sujet. Conformément à ses habitudes, le théâtre pétersbourgeois a livré la teneur de sa programmation à la dernière minute et dans une précipitation qui est presque devenue sa (regrettable) marque de fabrique. En lieu et place du traditionnel festival, il a ainsi choisi d'instaurer - coïncidence des dates - un hommage de deux mois, un voyage à travers les «grands ballets» du chorégraphe, qui, à vrai dire, ne diffère en rien de l'affiche habituelle du théâtre de répertoire qu'il demeure.

Renata Shakirova (Kitri)

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Petite (grande en réalité!) lueur toutefois dans cette affiche bien conventionnelle, le retour, plus rêvé qu'attendu, de La Belle au bois dormant reconstruite en 1999, d'après la production originale de 1890, par Serguei Vikharev, décédé l'an dernier à l'âge de 55 ans. Il faut rappeler que cette reconstruction pionnière, qui avait fait grand bruit à sa création, avait été délaissée, ces dernières années, par le Mariinski au profit de la seule version, non dépourvue, du reste, d'autorité et de charme, de Konstantin Sergueiev, attachée à l'ère soviétique. Un abandon - poussé dit-on par des maîtres de ballet attachés à leur tradition -, d'autant plus désolant que le mouvement de «retour aux sources», entamé par les spectaculaires reconstructions de Vikharev, était repris et prolongé, en Russie et dans quelques autres pays, par des personnalités comme Alexeï Ratmanski ou Youri Bourlaka. A la différence de Ratmanski toutefois, Vikharev n'avait pas tenté, en son temps, de restaurer le style, à la fois plus retenu et plus rapide dans l'exécution du pas, de l'époque - ses interprètes dansent ici un texte d'hier plus ou moins à la mode d'aujourd'hui.

Andreï Yakovlev (Catalabutte), Islom Baïmuradov (Carabosse)

Des couleurs, vives et piquantes comme les images d'un livre illustré du XIXe siècle, à la forme des costumes, qui démode d'un coup les tulles et les paillettes auxquels notre œil est habitué, en passant par la pantomime, savamment restaurée, cette
Belle est un choc visuel et esthétique comme on n'en fait plus. Oubliez vos Belle bourgeoises et nouveau riche, mièvres, baroques ou disneylandisées, voilà, enfin, le vrai grand spectacle impérial que l'on n'osait imaginer en vrai, quatre heures d'une féerie grandiose et raffinée, assorties d'une apothéose à pleurer, sans rien, jamais, jamais, qui pose ou qui pèse. Oui, sans doute, seul le Théâtre Mariinski pouvait-il servir d'écrin à une folie pareille.

Olessia Novikova (Aurore)

Olessia Novikova – la plus belle ballerine du monde -, élève de Vikharev en personne, incarne Aurore avec un naturel simplement admirable. Sa danse, d'une clarté lumineuse, est, à l'image de cette version, «non-standardisée», autrement dit riche de mille et un détails n'appartenant qu'à elle, qui nous offrent le privilège rare de redécouvrir cette chorégraphie vue tant de fois. Il n'est pas certain en revanche que son partenariat avec Timour Askerov, irréprochable sur la forme mais incolore sur le fond, soit une idée judicieuse – elle aurait été bien mieux accompagnée par Vladimir Shklyarov, que l'on sait du reste légèrement plus petit que la Tereshkina – Aurore lors de la première. Bref, de Paris à Saint-Pétersbourg, les mêmes maux, les mêmes effets... Au-delà du corps de ballet, souverain dans sa pléthore étourdissante, et des ensembles d'élèves, toujours aussi exceptionnels de discipline et de charme mêlés, cette seconde distribution ne se signale d'ailleurs pas forcément par des prestations d'anthologie. Dans le prologue, le quintette des Fées est honnête, sans plus ; quant à la Fée des Lilas d'Oksana Skorik, elle manque sérieusement d'empathie et d'expressivité dans le mime. On est davantage séduits en revanche par le Pas de quatre, musical et nuancé, du dernier acte, qui distingue l'impeccable Valeria Martynyuk en Fée Diamant et la très prometteuse Vlada Borodulina en Fée Or.


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Festival Mariinsky 2018
Yekaterina Chebykina dans Les Saisons

Le gala Petipa, formaté pour la télévision et censé être, implicitement, l'acmé de l'hommage au maître, ne mérite peut-être pas qu'on s'y attarde de trop. Œuvre tardive de Petipa (1900), Les Saisons, chorégraphié sur la musique d'Alexandre Glazounov, est un ballet allégorique, dans la veine des divertissements de cour en un acte. Il aurait pu donner lieu, à défaut d'une restauration, sans doute impossible (à vérifier toutefois), à une gentille production pittoresque «dans le style de» - du Lacotte version locale. Qui prétendra que le Mariinsky n'a pas les moyens intellectuels et artistiques pour cela ? Las, Youri Fateev, directeur par intérim depuis 2008, nous fait subir - c'est le mot - en ouverture du gala, sur cette partition certes pas complètement inoubliable, une énième chorégraphie néo-classique au kilomètre, signée d'un certain Konstantin Keikhel, connu, semble-t-il, des seuls initiés. Vaguement inspirée des géométries petipiennes et agrémentée de quelques projections vidéo, la pièce est conçue pour deux solistes, Ekaterina Chebykina et Roman Belyakov, et un ensemble de neuf couples, dont la feuille de distribution ne prend même pas la peine de mentionner les noms. Elle aurait pu, au prix de quelques répétitions supplémentaires (on a un peu comme l'impression d'assister à un filage – mais c'est péché véniel au regard du vide général de la chorégraphie), trouver décemment sa place dans une quelconque soirée Jeunes Chorégraphes (encore que l'on a vu des chorégraphes maison plus intéressants que celui-là), mais fait simplement tâche en la circonstance.

Le Songe d'une nuit d'été

Évidemment, Le Songe d'une nuit d'été apparaît ensuite comme une respiration tenant du génie à l'état pur - quelles que soient, du reste, les questions que la présence de Balanchine peut poser dans un gala Petipa (elle se justifie bien entendu... tant qu'on a posé les bases). Personnellement, j'ai presque toujours été séduite par la manière dont le Mariinski interprétait Balanchine, quoi qu'en pensent les puristes américains, notamment dans toutes ses grandes envolées néo-impériales telles Diamants, Symphonie en ut (une interprétation renversante donnée l'an dernier lors du gala de clôture du festival), Thème et variations, Ballet impérial... ou encore le second acte du Songe d'une nuit d'été, même si celui-ci n'est pas totalement autonome du premier. Vu de face, du haut du second balcon, le corps de ballet ne semble pas toujours d'une synchronie parfaite pour cette fois, mais le phrasé des danseurs du Mariinski est tellement fluide et musical que l'on n'en est pas gêné outre mesure. La scénographie de Luisa Spinatelli n'a pas la sophistication visuelle de celle que Christian Lacroix vient de concocter pour l'Opéra de Paris ; avec ses tons vieux rose, elle n'échappe pas non plus à une certaine fadeur, mais les costumes, d'une élégance très classique, avec ce qu'il faut de brillant, sont plutôt agréables à l’œil. Rien à redire au couple principal : peu à l'aise dans le mimodrame, Oksna Skorik est parfaite pour ce type de chorégraphie, dans l'adage en particulier, où son lyrisme fait merveille, et Konstantin Zverev est d'une classe absolue en cavalier balanchinien.

Konstantin Zverev, Oxana Skorik (Le Songe d'une nuit d'été, Pas de deux)

La troisième partie du gala était composée de l'acte III de La Belle au bois dormant, en lieu et place du Réveil de Flore (du même Vikharev), initialement annoncé, qui aurait constitué un délicieux, autant que rare, divertissement de gala. La présence de ce troisième acte aura certes contribué à souligner - à rebours - que l'histoire de la danse n'est pas celle d'un progrès constant dans les formes... mais la très mauvaise surprise aura été de le voir tronqué d'une bonne moitié de ses divertissements – seuls restaient le Pas de quatre, le Pas de la Chatte Blanche et du Chat Botté. Le Pas de l'Oiseau bleu et de la Princesse Florine – maestro Gergiev, pris entre deux avions, devait-il à tout prix compresser le programme? La distribution laisse, de même, une impression mitigée après l'émerveillement Novikova. Ekaterina Kondaurova n'a malheureusement pas grand-chose à faire dans ce troisième acte, sinon de se montrer souverainement bienveillante en bonne Fée des Lilas qui se respecte. Alina Somova et Xander Parish, techniquement honorables l'un et l'autre, peinent quant à eux à infuser la moindre émotion dans leur danse. On se réjouit tout de même, une fois de plus, du Pas de quatre, mené par l'intrépide et piquante Valeria Martynyuk, et surtout de la cristalline Maria Shirinkina en Princesse Florine – tout ce pour quoi le Mariinski est et reste une compagnie unique.

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Roman Belyakov (Von Rothbart)

Par-delà la redécouverte bienvenue de la somptueuse version Vikharev de La Belle – quelles qu'aient été les modalités de sa restauration sans la présence du maître de ballet -, ce sont les deux représentations «de routine» du Lac des cygnes et de Don Quichotte, sans aucun invité ni quoi que ce soit de plus, qui se seront finalement révélées les plus «authentiques», les plus touchantes, les plus accomplies aussi – à ce niveau de perfection sublime que l'on attend du Mariinski. Parce que la danse est un art vivant et ne vit que grâce au corps des danseurs qui l'habitent, on se gardera donc de rejeter sans nuances cette histoire-là – celle de la révision des ballets de Petipa au XXe siècle. Le Don Quichotte révisé en 1900 par Alexandre Gorski, que toutes les compagnies connaissent aujourd'hui avec des variantes, n'est plus vraiment celui de Marius Petipa, qui ne goûtait guère les changements qu'il avait effectués du reste, mais c'est celui-là que nous connaissons, dans les sublimes décors de Constantin Korovine (ce tableau des Dryades!), et avons appris à aimer... Qu'y faire ? Il me semble que l'on peut déplorer l'appauvrissement du vocabulaire dansé au XXe siècle (pantomime élaguée, virtuosité transformée au profit de l'effet), lequel va de pair avec une certaine dilution musicale, et nous réjouir *en même temps* du travail admirable sur les sources engagé par Serguei Vikharev ou Alexeï Ratmanski (travail différent et cependant complémentaire), sans pour autant nier toute validité à ces productions qui ont nourri les danseurs et avec lesquelles nous avons appris, nous-mêmes, à aimer le ballet. De ce point de vue, les productions du Mariinski, malgré leur défaut notable de pantomime, restent d'une grande cohérence esthétique et surtout d'une élégance classique qu'il est bien rare de retrouver ailleurs.

Timur Askerov (Siegfried), Ekaterina Kondaurova (Odette)

Un Lac des cygnes de toute beauté d'abord, donné – le lieu est pourtant moins porteur d'émotion – au Mariinski II, avec Ekaterina Kondaurova et Timour Askerov. Kondaurova (vue dans ce même rôle il y a une poignée d'années) s'inscrit dans la tradition des Cygnes russes qui font d'Odette une authentique «reine des Cygnes», non un oisillon fragile qui ne serait qu'une victime de la malédiction d'un sorcier. Son personnage, plastiquement et techniquement superbe, n'en est pas moins d'une grande humanité. En Odile, sa beauté mystérieuse et fatale n'a pas de mal à nous séduire, même si les contours qu'elle lui donne sont peut-être moins subtilement dessinés qu'en Cygne blanc. Askerov, sans toucher au Graal du danseur, est pour elle un partenaire accompli, qui offre une danse propre, à la saltation souple et légère, et au jeu plus ouvert, moins stéréotypé qu'en Désiré. Yaroslav Baibordin se montre quant à lui un Bouffon à la virtuosité enthousiasmante et au jeu subtil. La véritable révélation sera toutefois venue de Roman Belyakov, Rothbart souverain, au saut époustouflant. On sent, de manière générale, qu'on est «à la maison», avec des danseurs qui, là où ils sont, s'investissent tout autrement que lors de la récente tournée à Turin où Le Lac que nous y avions vu donnait parfois l'impression qu'on avait pioché dans «ce qui restait». L'ouverture récente de la compagnie à des danseurs venus d'ailleurs – objet d'un autre débat - montre toutefois que tout n'est pas égal : dans le pas de trois par exemple, on voit bien que May Nagahisa, malgré son impeccable technique et un «coaching» soutenu, a encore bien du chemin à faire pour égaler le naturel et le style parfaits d'une Yana Selina. De même, Camilla Mazzi, autre récente recrue venue de l'Académie du Bolchoï, paraît bien fade dans la Napolitaine aux côtés d'Alexeï Nedviga, à la danse bondissante et au charme très Renaissance. Les amoureux des danses de caractère, qui valent ici en poésie les ensembles de Cygnes, préféreront rester sur l'image puissante, et d'une saisissante beauté, du couple de la Danse Hongroise, Olga Belik et Boris Zhurilov.

Kimin Kim (Basilio), Renata Shakirova (Kitri)

Un Don Quichotte électrique, joyeux, virtuose en diable ensuite, avec Renata Shakirova et Kimin Kim. Ces deux-là forment un couple fusionnel et plein d'empathie et donnent l'impression d'être nés pour danser ensemble. Distribuée lors du dernier festival dans ce même ballet – le premier qu'elle ait dansé en sortant de l'école -, Shakirova s'était alors retrouvée entièrement livrée à elle-même et à sa folle énergie, dansant aux côtés d'un partenaire invité sans consistance, qu'elle avait mangé tout cru dès la première seconde. Au point d'en devenir crispante! Entre elle et Kim, c'est au contraire une saine compétition, joyeuse et virtuose, qui se met en place, et nous ramène aux plus belles heures du couple Ossipova/Vassiliev – laissons de côté les considérations de style. Les deux complices rivalisent, avec la même aisance stupéfiante, dans la virtuosité pyrotechnique, mais leur jeu s'avère également convaincant, mis au service d'une comédie bon enfant, conjuguant, dans l'esprit cher à Petipa, danse académique et danse de caractère. En Kitri, Shakirova a considérablement affiné son mime et ses expressions ; quant à Kim, il montre en Basilio, s'il en était besoin, qu'il n'est pas qu'un fougueux bondissant, une énième «bête à concours», certes assez exceptionnelle : il est aussi très drôle et sait parfaitement doser ses effets - se mettre en avant ou s'effacer quand il le faut.

Don Quichotte

L'affiche éblouissante est complétée par d'excellents seconds rôles, à commencer par Konstantin Zverev, élégant Espada, qui manie la cape avec autant de fougue que de dextérité, et Tatiana Takchenko, cabotine et sensuelle en Danseuse des rues. Seule minuscule réserve : dans la scène des Dryades (qui permet d'applaudir la fabuleuse variation de Pierina Legnani ressortie spécialement pour Shakirova), Tamara Gimadieva, au phrasé un peu sec, paraît légèrement trop grande pour accompagner les «petits formats» que sont Renata Shakirova et Anastasia Lukina, une Reine des Dryades à la danse crémeuse et au ballon appréciable. Dans le dernier acte, la Danse orientale (une fantaisie totalement anachronique introduite tardivement) de Yulia Kobzar, avec ses bras ondulants d'incroyable manière, se taille un joli succès. Le Pas de six, toujours si délectable à l’œil avec ses costumes dépareillés, est mené par Valeria Martynyuk, qu'on veut bien définitivement consacrer «reine des variations». Changement bienvenu enfin par rapport au
Don Quichotte du festival 2017 : l'Académie Vaganova n'est pas en vacances et les différents tableaux, notamment celui des Dryades et ses charmants Cupidons, sont complétés par la présence des élèves – cela change tout décidément.  


Bénédicte Jarrasse © 2018, Dansomanie



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Don Quichotte
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La Belle au bois dormant
Musique : Piotr Ilitch Tchaïkovski
Chorégraphie
: Marius Petipa et Konstantin Sergueïev (acte III), reconstituée par Sergueï Vikharev
Argument : Ivan Vsevolozhsky et Marius Petipa, d'après Charles Perrault
Décors : Heinrich Levogt, Mikhaïl Bocharov, Ivan Andreev, Konstantin Ivanov
Matvey Shishov, reconstitués par  Andreï Voytenko

Costumes : Ivan Vsevolozhsky, reconstitués par Elena Zaïtseva
Lumières : Vladimir Lukasevich

Florestan XIV – Nikolaï Naumov
La Reine –  Daria Shirokova
Aurore – Olesya Novikova
Désiré – Timur Askerov
Catalabutte – Andreï Yakovlev
Un Laquais – Viktor Litvinenko
La Fée des Lilas – Oksana Skorik
Carabosse Islom Baïmuradov

La Fée Candide – Xenia Fateyeva
La Fée Coulante (Fleur de farine) – Anastasia Nikitina
La Fée Miettes – Laura Fernandez
La Fée Canari – Svetlana Russkikh
La Fée Violente – Shamala Guseinova
Le Prince Chéri  – Konstantin Zverev
Le Prince Charmant – Yuri Smekalov
Le Prince Fortuné – Vitaly Amelishko
Le Prince Fleur de pois – Dmitry Pykhachov
Les Amies d'Aurore – Maria Iliushkina, Kumiko Ishii, Yuliana Chereshkevich, Anastasia Nikitina
Quatre jeunes filles – Svetlana Ivanova, Anastasia Mikheikina, Svetlana Russkikh, Anna Smirnova
Galifron, tuteur du Prince Andreï Yakovlev

La Fée Diamant – Valeria Martynyuk
La Fée Saphire – Kumiko Ishii
La Fée d'Or fin – Vlada Borodulina
La Fée d'Argent – Shamala Guseinova

La Chatte blanche – Xenia Ostreikovskaya
Le Chat botté – Fyodor Murashov
La Princesse Florine – May Nagahisa
L'Oiseau bleu – Evguény Konovalov
Cendrillon – Oxana Marchuk
Le Prince Fortuné – Nikita Vronskikh

Ballet du Mariinsky
Orchestre du Mariinsky, dir. Valéry Ovsyanikov

Vendredi 09 mars 2018,  Théâtre du Mariinsky (Scène historique)

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Gala du Bicentenaire de Marius Petipa


Les Saisons
Musique : Alexandre Glazounov
Chorégraphie
: Konstantin Keikhel
Argument : Natalia Chumina
Décors et costumes : Sergueï Illarionov
Vidéo : Maria Feodoridi, Maxim Malovichko
Lumières : Konstantin Binkin

Avec :
 Yekaterina Chebykina, Roman Belyakov

Le Songe d'une nuit d'été (acte II)
Musique : Felix Mendelssohn-Bartholdy
Chorégraphie
: George Balanchine
Scénographie : Luisa Spinatelli
Lumières : Sergueï Lukin

Titania – Anastasia Kolegova
Obéron – David Zaleyev
Puck – Vasily Tkachenko
Hippolyta – Anastasia Mativienko
Hermia Yana Selina
Lysandre Yuri Smekalov
Helena Zlata Yalinich
Thésée Vitaly Amelishko
La Fée Lyudmila Dudinova, Soprano

Pas de deux : Oxana Skorik, Konstantin Zverev

La Belle au bois dormant (acte III)
Musique : Piotr Ilitch Tchaïkovski
Chorégraphie
: Marius Petipa et Konstantin Sergueïev (acte III), reconstituée par Sergueï Vikharev
Argument : Ivan Vsevolozhsky et Marius Petipa, d'après Charles Perrault
Décors : Heinrich Levogt, Mikhaïl Bocharov, Ivan Andreev, Konstantin Ivanov
Matvey Shishov, reconstitués par  Andreï Voytenko

Costumes : Ivan Vsevolozhsky, reconstitués par Elena Zaïtseva
Lumières : Vladimir Lukasevich

Florestan XIV – Vladimir Ponomarev
La Reine –  Elena Bazhenova
Aurore – Alina Somova
Désiré – Xander Parish
Catalabutte – Andreï Yakovlev
La Fée des Lilas – Ekaterina Kondaurova
Carabosse Islom Baïmuradov

La Fée Diamant – Valeria Martynyuk
La Fée Saphire – Kumiko Ishii
La Fée d'Or fin – Vlada Borodulina
La Fée d'Argent – Shamala Guseinova

La Chatte blanche – Xenia Ostreikovskaya
Le Chat botté – Fyodor Murashov
La Princesse Florine – Maria Shirinkina
L'Oiseau bleu – Alexeï Timofeyev

Ballet du Mariinsky
Orchestre du Mariinsky, dir. Valéry Gergiev

Dimanche 11 mars 2018,  Théâtre du Mariinsky (Scène historique)

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Le Lac des cygnes
Musique : Piotr Ilitch Tchaïkovski
Chorégraphie
: Marius Petipa, Lev Ivanov, révisée par Konstantin Sergueïev
Argument : Vladimir Begichev et Vasily Geltzer
Décors : Igor Ivanov
Costumes : Galina Solovyova
Lumières : Andreï Ponizovsky

Odette / Odile  – Ekaterina Kondaurova
Prince Siegfried –  Timur Askerov
La Régente, mère de Siegfried  – Elena Bazhenova
Le Bouffon – Yaroslav Baibordin
Von Rothbart – Roman Belyakov
Les Amis du Prince (Pas de trois) – Yana Selina, May Nagahisa, Evguény Konovalov

Petits cygnes – Laura Fernandez, Svetlana Russkikh, Tamara Gimadieva, Svetlana Ivanova
Grands cygnes – Maria Illiushkina, Diana Smirnova, Yekaterina Ivannikova,  Yuliana Chereshkevich
Les Fiancées  Shmala Guseinova, Xenia Ostreikovskaya, Diana Smirnova
Xenia Fateyeva, Yuliana Chereshkevich, Maria Iliushkina

Danse espagnole
– Yulia Kobzar, Maria Shevyakova, Alexander Beloborodov, Alexeï Kuzmin
Danse Napolitaine – Caimilla Mazzi, Alexeï Nedviga
Danse hongroise – Olga Belik, Boris Zhurilov
Mazurka – Alisa Rusina, Maria Lebedeva, Alexandra Dementieva, Yelizaveta Kaukina
Dimitry Sharapov, Dmitry Pykhachov, Maxim Petrov, Eldar Yangirov

Ballet du Mariinsky
Orchestre du Mariinsky, dir. Boris Gruzin

Mercredi 14 mars 2018,  Théâtre du Mariinsky (Mariinsky II)

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Don Quichotte

Musique : Ludwig Minkus
Chorégraphie
: Alexandre Gorsky d'après Marius Petipa
(Danse gitane / danse orientale : Nina Asinimova - Fandango : Fyodor Lopukhov)

Argument : Marius Petipa d'après Miguel de Cervantès
Décors : Alexandre Golovine, Konstantin Korovin, reconstitués par Mikhaïl Shishliannikov
Costumes : 
Konstantin Korovin

Don Quichotte  – Soslan Kulaev
Sancho Pança –  Alexandre Fyodorov
Lorenzo – Antreï Yakovlev
Kitri – Renata Shakirova
Basilo – Kimin Kim
Gamache – Dmitry Pykhachov
Espada – Konstantin Zverev
La Danseuse des rues Tatiana Tkachenko
Mercédès – Olga Belik
Les Bouquetières – Nadezhda Gonchar, Yana Selina
La Reine des Dryades – Anastasia Lunkina
Amour (Cupidon) – Tamara Givadieva
L'Aubergiste – Alexandre Yefremov

Danse gitane – Alina Krasovskaya, Nail Khairnasov
Fandango – Maria Shevyakova, Alexandre Beloborodov
Danse orientale – Yulia Kozbar
Variation (Demoiselle d'honneur) – Valeria Martynyuk

Ballet du Mariinsky
Orchestre du Mariinsky, dir. Alexeï Repnikov

Jeudi 15 mars 2018,  Théâtre du Mariinsky (Scène historique)


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