|




|

 |
|
|
Hamburger Ballettage 2012
29 juin - 1er juillet 2012 : Renku, Chopin dances & Gala Nijinsky à la Staatsoper
Edvin Revazov et Hélène Bouchet dans Renku (chor. Yuka Oishi & Orkan Dann)
Le
festival annuel du Ballet de Hambourg, les «Ballett-Tage»,
n’a pas usurpé sa réputation. Un tour
d’horizon du répertoire de la saison, une création,
une compagnie invitée et un gala aux dimensions monumentales :
en moins d’une semaine, on y découvre la compagnie de John
Neumeier sous toutes ses facettes, ses danseurs, son style,
l’affection de la ville toute entière pour ce monument que
le chorégraphe dirige et façonne depuis 39 ans.
Après le San Francisco Ballet et Liliom,
le critique en stage intensif aura découvert en ce début
d’été allemand une création, une
soirée Robbins, et l’inimitable Nijinsky-Gala.
En guise d’innovation cette année, John Neumeier avait
laissé la place à d’autres chorégraphes pour
la première mondiale du festival. Renku
participe peut-être d’une réflexion sur
l’avenir de la compagnie à l’heure où
Neumeier va fêter le 40e anniversaire de son arrivée
à Hambourg, une réflexion nécessaire mais qui
s’annonce difficile. Neumeier et danse sont presque synonymes
dans la ville du nord de l’Allemagne, qui ne possède pas
de tradition de danse classique en dehors de lui ; les tournées
de troupes étrangères sont également rares, la
seule exception étant les compagnies invitées par
Neumeier lui-même pendant le festival. Préparer une
succession n’a rien d’évident dans ce contexte, et
si Renku est un pas dans
cette direction, on sent avant tout dans le travail des deux danseurs
de la compagnie à la tête du projet, Orkan Dann et Yuka
Oishi, l’influence profonde de leur directeur.
Renku a ainsi un
air de Neumeier déconstruit, son élégance
caractéristique ici passée au filtre de l’absurde.
Construit sur le principe de la forme poétique japonaise
éponyme, dans laquelle chaque vers est prolongé
collectivement par d’autres auteurs, le résultat
scénique a tout du défi à la réflexion
critique. La construction de l’ensemble, qu’elle soit
chorégraphique, narrative ou musicale, est entièrement
chaotique, une accumulation d’images plus ou moins saillantes qui
laisse rapidement perplexe. Orkan Dann et Yuka Oishi ont chacun
à leur actif une série d’œuvres courtes, et
peut-être ont-ils choisi de se répondre l’un
l’autre au fil de Renku,
mais le résultat tient plus du jeu que d’une œuvre
capable de soutenir l’attention pendant deux heures trente.
Silvia Azzoni dans Renku (chor. Yuka Oishi & Orkan Dann)
La surréaliste première partie, avec ses
déplacements d’objets et ses étranges figures
récurrentes, démarre pourtant sous de bons auspices.
Silvia Azzoni sert de fil rouge aux scénettes qui se
multiplient, sorte d’Alice au pays des Merveilles perdue dans un
monde visuellement à mi-chemin entre Ikea et Yohji
Yamamoto. Elle y trouve même ses propres chaussons rouges,
qui prennent brièvement possession d’elle, et l’un
des meilleurs moments de la soirée reste son bref pas de deux
avec Edvin Revazov, bon géant blond dont la rencontre avec la
ballerine miniature devient rapidement cocasse. Pour le reste,
l’élégance épurée qui domine en
surface, particulièrement du côté des costumes
noirs, blancs ou rouges, ne trouve qu’un écho superficiel
du côté de la chorégraphie ou de la musique, un
mélange de pièces de Schubert et d’Alfred
Schnittke. On voit, en vrac, Carsten Jung manger une pomme, notre Alice
assise à une table bien trop grande pour elle, et beaucoup de
parapluies, souvent déployés de manière à
cacher la tête de leurs propriétaires. Le tout est
sophistiqué et intriguant, les danseurs d’une
beauté limpide, mais le ballet, lui, erre sans but.
La deuxième partie, après l’entracte, prend le
contre-pied de l’atmosphère qui régnait
jusqu’alors. Avec ses hommes en tutus longs, ses femmes en
tuniques ou en justaucorps et son maquillage très
accentué, elle pourrait servir de brouillon à un ballet
de zombies ou de vampires ; un large globe à moitié
découvert réapparaît, poussé par les
danseurs, une cage intervient, des silhouettes comme sculptées
dans la glace s’ajoutent au décor, un concerto de Philip
Glass prenant la relève de Schnittke. Silvia Azzoni tient
à nouveau un rôle central, et finit dans un justaucorps
chair qui ne déparerait pas chez Wayne McGregor ; la
chorégraphie joue d’ailleurs avec des images qui font
écho au style de ce dernier, plus déconstruites, plus
torturées. Pourquoi ? On cherchera longtemps. Renku
inverse le proverbe anglais «less is more». Ici,
«more is less» : accumulation de pas ne veut pas dire
accumulation de sens, et si les images scéniques les plus
marquantes sont magnifiques de grâce, une œuvre ne peut pas
se nourrir uniquement de ces effets. Au vu de l’ovation
accordée à la compagnie, le public de Hambourg ne sera
sans doute pas d’accord.
Diana Vichneva et Thiago Bordin dans Chopin dialogue (chor. John Neumeier)
Le monde de Jerome Robbins a tout d’un refuge heureux après l’aventure étrange qu’est Renku,
et le Ballet de Hambourg l’habite avec grâce, ses solistes
combinant des qualités d’acteur héritées des
ballets de Neumeier et une musicalité élégante. The Concert
a bénéficié d’un jeu extrêmement
soigné, malgré des passages de corps de ballet parfois
(involontairement) désordonnés : Anna Laudere,
étoile de la troupe depuis 2011, y promène un air
sérieux et rêveur qui fonctionne parfaitement par
contraste avec les autres personnages, Lloyd Riggins n’en finit
pas, à 42 ans, d’impressionner par son engagement, et le
pianiste, Olivier Kern, y offre une entrée hilarante. Quant
à Dances at a Gathering,
là où d’autres compagnies n’accordent que
quelques étoiles à ce ballet discret, pas moins de sept
rôles sur dix étaient interprétés par des
«danseurs principaux» pendant le festival, et la
différence est immédiatement évidente : quel que
soit son temps de présence en scène, aucun rôle
n’est secondaire (Silvia Azzoni, l’une des stars de la
compagnie, dansait ainsi le rôle plutôt mineur de la
Danseuse en bleu), et l’idée de communauté qui est
au cœur du ballet prend le dessus sans pour autant
étouffer les personnalités impliquées, toutes
distinctes.
La star française du Ballet de Hambourg, Hélène
Bouchet, a cependant donné toute la mesure de son talent dans le
rôle de la Danseuse en rose à cette occasion. Dotée
de lignes sans fin à la Isabelle Ciaravola et d’un visage
très expressif, elle se révèle dans ses pas de
deux musicale, complice avec ses partenaires et capable de ralentis
d’un lyrisme unique, elle est captivante en scène et
mériterait d’être invitée à Paris. Ses
collègues se distinguaient d’une autre manière :
Thiago Bordin dans une Mazurka au rythme impeccable, Anna Polikarpova
d’une sensualité rare dans le rôle de la Danseuse en
vert, Lucia Solari par sa vélocité et sa présence.
Une soirée qui montre toute la valeur du Ballet de Hambourg dans
un répertoire autre que celui de Neumeier, et qui met en relief
par contraste la manière dont ce dernier met en scène les
danseurs qu’il a formés.
Anna Polikarpova et Ivan Urban dans Carmen (chor. John Neumeier)
Quant au Gala Nijinsky qui clôt traditionnellement le festival,
comment résumer ce festin gargantuesque, qui a duré cette
année pas loin de cinq heures et demie ? Lorsque le premier
entracte intervient, au bout de deux heures de danse, une soirée
entière est déjà passée, et deux autres
s’annoncent. On ne peut sans doute le comparer qu’aux
soirées de ballet de la Russie impériale et à leur
rythme lent, presque paresseux, qui laisse au spectateur le soin de
moduler son attention et – bien entendu – de
s’attarder sur le champagne lorsque le rideau tombe.
L’édition de cette année était
intitulée «Dialogues : Danse – Musique –
Emotion», John Neumeier lui-même apparaissant devant le
rideau entre les pièces pour expliquer, dans un allemand
délié et clair, la manière dont chaque œuvre
s’articulait à ce thème. Quatorze pièces
étaient au programme, dont dix signées par le
maître de cérémonie, et la manière dont les
extraits étaient «découpés»
méritent l’admiration : peu de pas de deux sortis de leur
contexte simplement pour leurs effets pyrotechniques, mais au contraire
des scènes entières, souvent avec corps de ballet,
d’œuvres éloignées du répertoire
traditionnel des galas. Les stars internationales invitées ont
ainsi amené dans leurs bagages des créations de Bertrand
d’At, de Christopher Wheeldon, et les Diamants
de Balanchine. Etonnamment, ce dernier est devenu «trop
classique» dans la bouche d’une spectatrice à la fin
du spectacle ; le répertoire classique, à Hambourg,
c’est Neumeier et son esthétique, et ce Gala Nijinsky
permet de toucher du doigt l’envergure de ce qu’il a
réalisé en 39 ans dans la ville-Etat.
Ce que l’on connaît à Paris, entre Sylvia, La Dame aux camélias ou le Parzival
présenté l’année dernière par le
Ballet de Hambourg au Palais Garnier, n’est peut-être en
effet qu’une petite partie de ce répertoire, et ce,
malgré la familiarité de la capitale avec Neumeier. Si sa
«patte» chorégraphique et esthétique –
l’élégance sophistiquée ou
épurée des décors et des costumes, ce travail de
peintre sur la technique classique – est évidente dans la
majeure partie de son travail, la variété des sujets
qu’il s’ait choisis au fil des années est
étonnante. Des contes de fées à Tchekhov, de Carmen
à Gershwin, le défi est relevé avec plus ou moins
de brio chorégraphique, mais avec une dévotion à
l’idée de narration par la danse presque
inégalée ces dernières décennies.
Quelques perles rares étaient ainsi au programme de la soirée. Dans le pas de deux de La Mouette proposé, Neumeier s’attaque à une partition, le mouvement central du Concerto pour piano n°2 de Chostakovitch, déjà illustrée par Kenneth MacMillan avec Concerto et plus récemment par Alexei Ratmansky (Concerto DSCH)
; sa version narrative, dansée par Anna Laudere et Edvin
Revazov, tous deux superbes, a pourtant un charme bien à elle,
un parfum de fin d’après-midi un jour
d’été. Un oiseau en papier sert de point de
rencontre aux héros, en short blanc, pieds nus et cheveux
détachés, humains et légers au fil de leur pas de
deux, et la mélodie de Chostakovitch, la lenteur
délibérée de certains passages lui donnent un air
de moment volé à la tragédie à venir.
Bonheur également de découvrir Spring and Fall,
une œuvre autrefois créée pour Manuel Legris, ici
pleine de fraîcheur lyrique et d’émotion retenue
dans l’interprétation de quatre élèves de
l’Ecole du Ballet de Hambourg, et Carmen,
un pas de deux créé sur la musique de Rodion
Chtchédrine à l’occasion du Concours international
«Maya» en 1994, à Saint-Pétersbourg. Anna
Polikarpova y joue de ses formes féminines avec un engagement
farouche, pieds nus et cheveux épars. Seul Chopin Dialogue,
créé pour l’un des projets personnels de Diana
Vishneva en 2011, est apparu bien mélodramatique, magnifiquement
interprété par la ballerine russe et Thiago Bordin, mais
statique dans son interprétation du sempiternel drame conjugal.
Plusieurs relectures de ballets classiques façon Neumeier
s’ajoutaient à ce panorama, dont un long extrait de la
scène du bal d’A Cinderella Story.
On oubliera la robe endimanchée dont Hélène
Bouchet est affublée dans le rôle principal pour se
concentrer sur la narration, très réussie : on y trouve
deux méchantes sœurs capables de danser des variations
très techniques qui servent les personnages, une rareté
dans ce ballet, et un prince doté d’une vraie profondeur
au sein de sa cour, qui offre au passage à Cendrillon une orange
en guise de promesse – relecture intéressante du passage
obligé des oranges dans les versions traditionnelles, souvent
superflu. Le sentiment est le même face à la scène
du mariage du Songe d’une nuit d’été,
l’un des plus grands succès de John Neumeier. On y
retrouvait Alina Cojocaru, rayonnante parée de sa traîne
interminable, quoique accusant un peu de fatigue dans un pas de deux
très complexe, et Alexandre Riabko en galant
Thésée. L’orchestration impeccable du passage et la
beauté, la fluidité de la chorégraphie classique
des passages de groupe, qui rappelle les scènes
d’apothéose de Petipa, invitent à se demander
pourquoi ce ballet, autrefois au répertoire de
l’Opéra, n’y a pas été vu depuis des
années. Le tour d’horizon des «grands ballets»
était complété par «Pavlova et
Cecchetti», pas de deux extrait du Casse-Noisette
de Neumeier interprété, comme à
l’accoutumée, par Ouliana Lopatkina, aussi sublime
qu’à Paris il y a quelques semaines, accompagnée
par Ivan Urban.
Anna Polikarpova et Ivan Urban dans Diamants (chor. George Balanchine)
La reine Lopatkina était de retour en fin de soirée pour le pas de deux de Diamants,
accompagnée de son éternel chevalier servant du
Mariinsky, Danila Korsuntsev, mais la sauce a mis du temps à
prendre après une entrée exagérément
sévère. Ce n’est que vers la fin, lorsqu’elle
entend dans la musique de Tchaïkovski l’appel du cygne ou
d’autres créatures mythiques, que la star s’est
vraiment abandonnée à son personnage impérial et
inaccessible. L’un des très beaux moments de la nuit est
venu plutôt d’une surprise : un couple chinois
invité, Ji Pingping et Wu Husheng, étonnants
d’émotion dans un long pas de deux extrait de A Sigh of Love,
une création de Bertrand d’At pour le Shanghai Ballet qui
semble se diriger vers une alternative chinoise à la danse
classique narrative telle qu’elle est née en Occident.
Deux couples du San Francisco Ballet étaient par ailleurs de
retour quelques jours après leur tournée pour ce gala :
Maria Kochetkova et Joan Boada dans un pas de deux extrait de Ghosts (Christopher Wheeldon), et Vanessa Zahorian et Davit Karapetyan, qui ont interprété Chaconne for Piano and Two Dancers,
de Helgi Tomasson. Cette bouffée d’air américain
aura mis en valeur la manière dont ces chorégraphes se
distinguent de John Neumeier : leur travail est plus
immédiatement « dansant », tirant leur fil
chorégraphique de la musique sans l’attitude
réflexive dont Neumeier se départit rarement.
On s’en rend en effet compte en fréquentant
l’œuvre de Neumeier d’aussi près : il
n’est pas l’homme des envolées
chorégraphiques, du mouvement comme dialogue tourbillonnant avec
la musique. La lenteur esthétisante de nombreux passages et sa
tendance à privilégier la pose comme moment significatif
d’une phrase chorégraphique, dont Parzival
était un exemple extrême, donne à son travail son
air sophistiqué, presque intellectuel. Le bouquet final du Gala
Nijinsky 2012, un extrait de Shall We Dance?,
un Gershwin façon Neumeier méconnu, laisse ainsi sur sa
faim : là où on attend une explosion
chorégraphique délurée à la Balanchine,
Neumeier ne se laisse jamais aller à l’euphorie de la
musique. Rien d’étonnant à cela, en
réalité – pour comprendre le style de Hambourg, il
vaudra toujours mieux aller voir du côté de Mort à Venise,
un ballet qui traduit de bien des manières l’esprit de
Neumeier avec sa fascination de peintre pour le drame et
l’obsession. Lloyd Riggins (Von Aschenbach) et Edvin
Revazov (Tadzio) y ont livré une performance ahurissante
d’intensité et de contrastes, leur monologue
intérieur y remplissant les silences de Neumeier. Ce Ballet de
Hambourg, infaillible pendant le festival, est le témoin
d’une pensée de la danse que Neumeier lui-même
pousse parfois trop loin pour le spectateur, mais on ne peut au final
qu’admirer l’ampleur, la cohérence du
résultat, présenté sur tapis rouge le temps du
festival.
Laura Cappelle © 2012, Dansomanie
Le
contenu des articles publiés sur www.dansomanie.net et
www.forum-dansomanie.net est la propriété exclusive de
Dansomanie et de ses rédacteurs respectifs.Toute reproduction
intégrale ou partielle non autrorisée par Dansomanie
ou ne relevant pas des exceptions prévues par la loi (droit de
citation
notamment dans le cadre de revues de presse, copie à usage
privé), par
quelque procédé que ce soit, constituerait une
contrefaçon sanctionnée
par les articles L. 335-2 et suivants du Code de la
propriété
intellectuelle.
Renku
Musique : Franz Schubert/Gustav Mahler, Alfred Schnittke, Philip Glass
Chorégraphie : Yuka Oishi, Orkan Dann
Costumes : Michael Court
Décors : Yuka Oishi, Orkan Dann, Heinrich Tröger von Allwörden
Avec : Silvia Azzoni, Hélène Bouchet, Hannah Coates
Leslie Heylmann, Lucia Solari, Patricia Tichy
Carsten Jung, Edvin Revazov, Lloyd Riggins
Alexandr Trusch, Constant Vigier, Lizhong Wang
Daniel Garlitsky, violon solo
Olivia Jeremias, violoncelle solo
Adam Szvoren, piano solo
Philharmoniker Hamburg, dir. Christoph Eberle
Chopin Dances
1. Dances at a Gathering
Musique : Frédéric Chopin, orchestration Clare Grundman
Chorégraphie : Jerome Robbins
Costumes : Joe Eula
Lumières : Jennifer Tipton, Les Dickert
La Femme en rose – Hélène Bouchet
La Femme en mauve – Lucia Solari
La Femme abricot – Anna Laudere
La Femme en vert – Anna Polikarpova
La Femme en bleu – Silvia Azzoni
L'Homme en brun – Thiago Bordin
L'Homme en pourpre – Edvin Revazov
L'Homme en vert – Carsten Jung
L'Homme en rouge brique – Alexandr Trusch
L'Homme en bleu – Thomas Stuhrmann
2. The Concert
Musique : Frédéric Chopin, orchestration Clare Grundman
Chorégraphie : Jerome Robbins
Costumes : Irene Sharaff
Décors : Saul Steinberg
Lumières : Jennifer Tipton, Les Dickert
La Ballerine – Anna Laudere
Le Mari – Lloyd Riggins
La Femme – Patricia Tichy
Le Garçon timide – Konstantin Tselikov
La Dame en colère – Yuka Oishi
Premier homme – Dario Franconi
Deuxième homme – Thomas Stuhrmann
Deux dames – Miljana Vracaric, Mariana Zanotto
L'Ouvreur (Usher) – Alban Pinet
Michal Bialk, Oliver Kern, piano soli
Philharmoniker Hamburg, dir. Markus Lehtinen
Gala Nijinsky
1. Spring and fall (extrait)
Musique : Anton Dvorak
Chorégraphie : John Neumeier
Avec : Jemina Bowring, Christopher Evans
Simone Repele, Eliot Worrell
2. La Mouette (extrait)
Musique : Dimitri Chostakovitch
Chorégraphie : John Neumeier
Avec : Anna Laudere, Edvin Revazov
3. A Cinderella story (extrait)
Musique : Serge Prokofiev
Chorégraphie : John Neumeier
Avec : Patricia Tichy, Leslie Heylmann, Lucia Solari
Dario Franconi, Thomas Stuhrmann
Hélène Bouchet, Thiago Bordin
4. A Sigh of love (extrait)
Musique : Bertrand d’At, Zhou Peicai, Fu Zuocheng
Chorégraphie : Bertrand d’At
Avec : Pingping Ji, Husheng Wu (Shanghai Ballet)
5. Casse-Noisette (extrait)
Musique : Piotr Ilitch Tchaïkovski
Chorégraphie : John Neumeier
Avec : Ouliana Lopatkina (Mariinsky), Ivan Urban
6. Ghosts (extrait)
Musique : Kip Winger
Chorégraphie : Christopher Wheeldon
Avec : Maria Kochetkova, Joan Boada (San Francisco Ballet)
7. Le Songe d'une nuit d'été (extrait)
Musique : Felix Mendelssohn Bartholdy / musique d'orgue de barbarie
Chorégraphie : John Neumeier
Avec : Alina Cojocaru (Royal Ballet), Alexandre Riabko, Alexandr Trusch
Yuka Oishi, Silvano Ballone, Mariana Zanotto
Carsten Jung, Lloyd Riggins, Konstantin Tselikov
8. Chopin Dialogue
Musique : Federico Mompou
Chorégraphie : John Neumeier
Avec : Diana Vichneva (Mariinsky), Thiago Bordin
9. Mort à Venise (extrait)
Musique : Johann Sebastian Bach, Richard Wagner
Chorégraphie : John Neumeier
Avec : Lloyd Riggins, Edvin Revazov
10. Carmen
Musique : Rodion Chéderine
Chorégraphie : John Neumeier
Avec : Anna Polikarpova, Ivan Urban
11. Chaconne for piano and two dancers
Musique : Georg Friedrich Händel
Chorégraphie : Helgi Tomasson
Avec : Vanessa Zahorian, Davit Karapetyan (San Francisco Ballet)
12. Liliom (extrait)
Musique : Michel Legrand
Chorégraphie : John Neumeier
13. Diamants - Jewels
Musique : Piotr Ilitch Tchaïkovski
Chorégraphie : George Balanchine
Avec : Uliana Lopatkina, Danila Korsuntsev (Mariinsky)
14. I Got rythm (extrait de Shall we dance)
Musique : George Gershwin
Chorégraphie : John Neumeier
Avec : Silvia Azzoni, Alexandre Riabko
Aleksei Garibol, Roy Bogas, piano soli
Philharmoniker Hamburg, dir. Simon Hewett
Hamburg Ballett
Vendredi 29 juin, samedi 30 juin et dimanche 1er juillet 2012, Staatsoper Hamburg
|
|
|