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Alexis29
Inscrit le: 22 Avr 2014 Messages: 1245
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Posté le: Jeu Mar 31, 2022 1:33 pm Sujet du message: |
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Sinon Paul Lightfoot est maintenant disponible pour diriger l'école de danse après Elisabeth Platel...
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tuano
Inscrit le: 27 Mar 2008 Messages: 1151 Localisation: Paris
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22087
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Posté le: Jeu Mar 31, 2022 2:13 pm Sujet du message: |
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Giselle, sans doute ; Le Lac, s'il est évidemment légitime, n'est pas le cœur ni l'emblème du répertoire de l'Opéra de Paris. Pour moi, l'appauvrissement culturel c'est aussi cela, autant que la transformation en sous-NDT.
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Gimi
Inscrit le: 09 Mar 2014 Messages: 1927
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Posté le: Jeu Mar 31, 2022 4:05 pm Sujet du message: |
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tuano a écrit: |
PlumeDeCygne a écrit: |
Bonjour,
Je vois qu'il va y avoir le défilé du corps de ballet lors de la soirée Patrick Dupond, pensez-vous que ce sera le cas pour les 3 séances ? [ …]
Merci |
Oui, c'est annoncé pour les trois séances. Je n'ai pas vu de gala d'ouverture de saison 2022-2023. Le site de l'AROP n'en fait pas non plus mention.. |
La seule différence qu’il y aura entre les représentations des 22 et 23 février 2023 et celle de la Première du 21 réside dans le fait que, pour le Gala, Aurélie DUPONT copie Patrick DUPOND qui, lors de sa prise de fonction de Directeur de la Danse, avait organisé un Gala d’Ouverture, Hommage aux Danseurs Français qui se terminait par le Défilé du Corps de Ballet à la fin duquel il a fait défiler toutes les Étoiles “ayant appartenu à l’Opéra de Paris” depuis la création du titre (les Étoiles éteintes, seulement en photo 😢), Simon EINE (de la Comédie Française) assurant le rôle d’aboyeur au profit des retraités éventuellement perdus de vue en ce 3 octobre 1990 (il y a presque 32 ans 🥵), du vivant de la première danseuse à porter le titre d'Étoile (1938), Suzanne LORCIA (1902-1999).
Pour ces hommages à Patrick DUPOND, au moins trois erreurs sur le site de l’ONP :
• il y a au moins un entracte entre Le Chant du compagnon errant (dansé le 23 octobre 1990 par Patrick DUPOND et Rudolf NOUREEV) et Vaslaw (avec cocktail d’entracte le 21/2/23);
• la soirée du 22 février 2023 est au tarif “normal” de 10 à 170 € et n’est donc pas une Avant-Première Jeunes (ceux-ci auront-ils accès à la répétition du 20/2/23❓)
• la soirée du 21, à tarif majoré, est commercialisée au 01 58 18 65 10 dixit la brochure de la saison.
En dehors de ces trois dates, pas d’autre Défilé et pas de Gala d’Ouverture de Saison.
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Gimi
Inscrit le: 09 Mar 2014 Messages: 1927
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tuano
Inscrit le: 27 Mar 2008 Messages: 1151 Localisation: Paris
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PlumeDeCygne
Inscrit le: 08 Avr 2020 Messages: 11
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paco
Inscrit le: 28 Oct 2005 Messages: 3559
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Posté le: Jeu Mar 31, 2022 9:15 pm Sujet du message: |
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sophia a écrit: |
Ceux qui restent sincèrement attachés au classique, tel Jean-Guillaume Bart |
Il y a quelques temps, en relisant les archives de régie de l'Opéra de Paris des années 1830-1850, j'ai réalisé que des compositeurs comme Adam ou Thomas ont composé à eux deux, expressément pour l'Opéra, près d'une dizaine de ballets en 3 actes, dont finalement seule Giselle et Le Corsaire sont encore joués aujourd'hui. Je me suis pris à rêver qu'un jour, dans un monde irréel qui n'arrivera hélas jamais, l'ONP pourrait confier à Jean-Guillaume Bart la résurrection de ces ballets, comme il l'a fait pour La Source de Delibes...
Sinon, en parlant de l'ancienne génération, on peut noter que Benjamin Pech et José Martinez ont chacun conçu une nouvelle production de ballet classique à l'Opéra de Rome (Le Lac des Cygnes pour l'un, Le Corsaire pour l'autre) : dans les deux cas ce furent des réussites incontestables. Le Corsaire est d'ailleurs repris cette saison au mois de mai (avec Nunez et Muntagirov en guest deux soirs).
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Katsu
Inscrit le: 21 Déc 2019 Messages: 1328
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Posté le: Jeu Mar 31, 2022 9:37 pm Sujet du message: |
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Un corsaire avec le texte musical de la version de 1867 serait superbe, en effet.
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Ballerina
Inscrit le: 01 Juin 2016 Messages: 1586
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22087
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Posté le: Jeu Mar 31, 2022 9:44 pm Sujet du message: |
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Ces ballets, produits "à la chaîne", n'étaient pas tous des chefs d’œuvre (ceci explique cela) et étaient aussi éphémères que nombre de nos créations, aussitôt vues, aussitôt oubliées, et de fait jamais reprises.
Mais il y en a aussi de tout à fait viables et intéressants, ne serait-ce que par leur partition, et qui pourraient tout à fait être adaptés et remontés aujourd'hui. Peut-être Lacotte en a-t-il fait le tour en son temps, mais peu en réalité ont été créés pour l'Opéra.
Bon, c'est un peu parler pour ne rien dire. Cela ne les intéresse pas. Jean-Guillaume Bart avait proposé Peau d'âne - une pure création donc - il y a quelques années et Lissner avait finalement refusé ou mis fin au projet.
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Prisca
Inscrit le: 29 Oct 2021 Messages: 145
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Posté le: Ven Avr 01, 2022 2:17 pm Sujet du message: |
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Je ne suis pas sûre que beaucoup de ballets donnés à l'Opéra au 19ème siècle valent la peine d'être remontés aujourd'hui. La grande majorité des livrets étaient très niais et les partitions valables ont survécu. Si les autres se sont perdues corps et bien, ce n'est dans doute pas sans raison.
Par contre, certains ballets du 20ème siècle mériteraient peut-être une nouvelle version...
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22087
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Posté le: Ven Avr 01, 2022 2:45 pm Sujet du message: |
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Avant de juger - la production est quand même énorme -, il faut essayer de comprendre cette esthétique, ouvertement non réaliste, construite à partir de motifs et d'archétypes récurrents. Que cela ne soit plus dans l'"esprit de notre temps", avide d'identification et de référentialité, est autre chose.
L'authentique niaiserie, considérée déjà comme telle, existait, c'est indéniable, mais il y a aussi des arguments et des compositions d'intérêt, qui n'ont rien de honteux (comme Marco Spada), qu'un chorégraphe intelligent et cultivé pourrait tout à fait (ré)adapter aujourd'hui (il est vrai quel le revival de La Source, même si très joliment chorégraphié, n'a pas été une franche réussite du point de vue dramatique). Rappelons quand même que Giselle est sortie du répertoire en 1868 - si je ne me trompe pas -, et qu'elle aurait sombré, comme les autres, dans les oubliettes, si Petipa ne l'avait pas remontée avant que les Ballets russes ne la ramènent en France au XXe siècle. L'Histoire fait le tri, certes, mais dans notre pays, on a aussi une très grande propension à jeter le passé à la poubelle au nom de la modernité...
Cela me semble beaucoup plus difficile, à l'inverse, de monter des versions nouvelles des ballets du XXe siècle, conçues comme des œuvres à part entière. Des relectures, oui, comme on l'a beaucoup fait avec les ballets des Ballets russes, mais c'est une autre démarche.
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Prisca
Inscrit le: 29 Oct 2021 Messages: 145
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Posté le: Ven Avr 01, 2022 3:32 pm Sujet du message: |
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Sophia, le jugement n'est pas de moi, mais des contemporains de nombreux ballets du 19ème. Le mot niais revient souvent sous la plume des critiques de l'époque. Ccertaines oeuvres, il est vrai, ont été sauvées par l'interprétation de grandes danseuses, telle la Chatte métamorphosée en femme, où brilla Fanny Elsser.
Il fut une époque où j'aurais aimé que soient remontés des ballets du 19ème, mais après m'être plongée dans ce répertoire, je n'en suis plus si sûre. La Sylphide et Giselle avaient, à juste titre, déchaîné l'enthousiasme des critiques de l'époque, Coppélia également. Paquita et le Corsaire furent des succès, la Source aussi, mais Delibes avait contribué à la partition.
En revanche des ballets tels que Nathalie ou la laitière suisse, Brésilia ou la tribu des femmes, La Fille du Danube, Les Mohicans, La Volière ou les oiseaux de Boccace, Lady Henriette ou la servante de Greenvich, Eucharis... obtinrent un succès d'estime grâce à l'interprétation de grandes ballerines, ou furent carrément des flops. A partir de là, remonter des oeuvres du 19ème, je ne vois pas bien lesquelles, sauf le Corsaire évidemment.
A mon avis, qui n'est que le mien, ce sont plutôt des oeuvres de notre répertoire du 20ème, voire du 21ème siècle, qui mériteraient d'être reprises, telles quelles ou dépoussiérées. Mais c'est de toute évidence une direction qui n'intéresse guère l'Opéra de Paris... A nous donc, les saisons peu inspirantes qui se succèdent les unes après les autres...
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22087
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Posté le: Ven Avr 01, 2022 3:43 pm Sujet du message: |
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Je sais bien tout cela et ne pense pas avoir dit autre chose, sinon de mettre un peu en perspective cette "niaiserie", certes pas infondée (puisque le terme est employé dans les écrits de l'époque pour *certains* ballets), mais devenue lieu commun à peu de frais pour notre époque si arrogante dès lors qu'il est question de ballet classique. Pierre Lacotte a peut-être fait le tour des œuvres viables (au sens de raisonnablement documentées) du répertoire romantique français du XIXe - pas toujours avec les moyens qu'offre l'Opéra -, mais il n'est pas non plus l'alpha et l'oméga de la danse. De plus, il s'est limité à une certaine période (les années 1830-40 pour l'essentiel) et il faut rappeler qu'il y a encore eu beaucoup de créations à Paris après Coppélia, même si l'on en parle peu, car il est convenu que le ballet français était alors *en déclin*.
Un autre très gros succès, qui connut des reprises, fut le Le Diable à quatre, sur une musique d'Adolphe Adam, complètement oublié aujourd'hui.
Sur les interprètes qui sauvent (ou pas) des créations nulles et/ou sans intérêt, les choses sont-elles si différentes aujourd'hui?
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