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CatherineS
Inscrit le: 09 Mai 2015 Messages: 1487
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Posté le: Ven Fév 22, 2019 7:45 pm Sujet du message: |
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JMJ a écrit: |
Disons alors que je n'ai pas la même conception du rôle, vu de ma modeste place, qu'Aurélie Dupont.
Germain Louvet ne m'a pas passionné non plus. |
Au moins techniquement et stylistiquement, Germain Louvet tient la route, contrairement à Leonore Baulac qui n'a rien d'un cygne.
Entre les mouvements de bras trop rapides qui évoquent plus un oiseau affolé qu'une reine, et sa limite technique. Les fouettés sont quand même LE point fort d'Odile, c'est son signe de victoire.
Elle est trop petite fille sage quelque part pour être le double personnage, trop dans l'émotion de surface en Odette, et sans expression réelle en Odile.
J'ai du mal à comprendre comment Aurélie Dupont a pu laisser Léonore Baulac affronter une représentation filmée dans ce rôle. Quel dommage de montrer une telle image de l'étoile féminine. Franchement n'y avait-il pas meilleur cygne dans la compagnie ? |
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LysNoir
Inscrit le: 18 Déc 2009 Messages: 358
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Posté le: Ven Fév 22, 2019 7:53 pm Sujet du message: |
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J’ai bien aimé Germain Louvet. Une belle danse élégante et un physique adéquat. Il a un visage doux et une candeur naturelle qui sert le rôle.
Sinon, oui, la pauvre Leonore Baulac n’est pas à son avantage. Mais Aurelie Dupont n’est pas critiquable...🤓
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JulietteA
Inscrit le: 07 Fév 2016 Messages: 270
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Posté le: Ven Fév 22, 2019 8:46 pm Sujet du message: |
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Retour sur le Lac du 21 au cinéma à défaut de mieux. Léonore Baulac est une danseuse que j'aime bien. Je l'ai beaucoup aimée dans Roméo et Juliette et les ballets narratifs néo-classiques comme la Dame aux camélias semblent mieux lui convenir, mais il est évident qu'Odette/Odile n'est pas un rôle pour elle. Dans un autre style Amandine Albisson, bien qu'ayant une technique assurée, m'avait fait le même effet en 2016. Germain Louvet est plus dans ce registre avec une danse noble, élégante et une technique assurée. Beaucoup de critiques de la part de certains sur les réseaux sociaux sur le plan dramatique face à François Alu, mais au fond n'est-ce-pas un peu l'esprit de la version Noureev si j'ai bien compris ? Je regrette beaucoup de ne pas voir Dorothée Gilbert et Hugo Marchand, j'attends vos avis et commentaires avec impatience
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JMJ
Inscrit le: 16 Mai 2009 Messages: 675
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Posté le: Ven Fév 22, 2019 9:12 pm Sujet du message: |
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CatherineS a écrit: |
Au moins techniquement et stylistiquement, Germain Louvet tient la route, contrairement à Leonore Baulac qui n'a rien d'un cygne.
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Sur le plan technique, je n'ai rien à reprocher à Germain Louvet. C'est son incarnation qui m'a paru en dessous des grands Siegfried/Noureev du passé (et il y en a eu beaucoup d'impressionnants).
Mais je parle pour ceux qui n'ont pas l'occasion d'aller à Paris et qui ne connaissent l'onp qu'à travers la vidéo. Si on compare aux grandes compagnies du même rang, ces choix de distribution sont terriblement préjudiciables à l'image de notre compagnie nationale.
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LysNoir
Inscrit le: 18 Déc 2009 Messages: 358
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Posté le: Ven Fév 22, 2019 10:03 pm Sujet du message: |
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Un peu sévère, vous êtes ... tout n’est pas à jeter! Alu est excellent, Louvet n’a pas à rougir, loin de la. Le problème c’est le Cygne... ce n’est pas le type d’emploi qui convient à cette artiste et elle n’en n’a pas la carrure technique ni le lyrisme.
Les Russes ont bien dû se marrer.
Sinon le corps de ballet était bien.
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Dimago
Inscrit le: 08 Juin 2013 Messages: 42
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Posté le: Sam Fév 23, 2019 12:11 am Sujet du message: |
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Retour un peu tardif
sur la magnifique soirée du 20 février
Lorsque j'avais appris que je tombais sur la distrib Gilbert/Marchand, j'étais hyper content et je n'ai pas été déçu.
Le corps de ballet a été très bon dans le premier acte, il y a quelques décalages vite rattrapés, mais on sentait une joie de danser qui coulait de la scène vers la salle.
Dès le début, j'ai été surpris et subjugué par le jeu d'Hugo M. qui a magnifiquement su faire passer les émotions et les sentiments du Prince. Il a toujours été dans la nuance et la justesse, avec beaucoup de retenue et de pudeur. J'ai adoré son jeu. Il faut dire que sa partenaire était étincelante elle aussi. L'arrivée de Dorothée a d'ailleurs (ce n'est pas si souvent à l'Opéra) été saluée par de beaux applaudissements. Mais me voilà déjà au deuxième acte
Bon je reviens au premier. Ma grande découverte a été Thomas Docquir. Une belle présence. Il était souverain. Il m'a fait penser à Karl Paquette que j'aimais tant dans ce rôle. On sentait une autorité naturelle qui s'imposait au prince.
Le sourire de Jérémy-Loup Quer et sa belle prestation ont éclairé le pas de trois dans lequel ses partenaires, Fanny Gorse et Ida Vikinkoski n'ont pas démérité.
Le corps de ballet a été féerique dans l'acte deux. Et la rencontre d'Odette et de Siegfried un moment de grâce. Quelque belle fluidité entre Dorothée et Hugo. J'ai été époustouflé par les ondulations des bras de Dorothée. C'était surréaliste et magnifique. J'en ai encore le frisson en écrivant. D'une douceur, d'une poésie...
Les quatre cygnes nous ont régalés et quel ensemble.
Le troisième acte, dans sa première partie, m'est toujours un peu pénible surtout depuis ces nouveaux costumes (qui commencent à dater), mais qui ne distinguent pas assez les différentes danses. Belle énergie du corps de ballet, mais j'attendais la venue d'Odile et ce fut éblouissant.
Une aguicheuse, une mante religieuse belle à voir, mais vénéneuse à souhait. Le regard, le sourire, l'épaulement, tout y était.
J'ai pu apprécier également les belles lignes de Thomas D., même si j'ai craint la chute lors de ses tours en l'air dans lesquels il pivote sur son axe.
Le désespoir du prince était poignant et d'une grande justesse.
Pour le quatrième acte, le corps de ballet a été sublime. Les applaudissements ont été nourris à plusieurs reprises et amplement mérités.
Une très belle Odette qui pardonne à Siegfried de s'être laissé abuser par Odile et Wolfgang.
Le seul bémol, quelques petits couacs venus de la fosse d'orchestre.
Mais je suis ressorti avec des étoiles plein les yeux et une musique de rêve pour bercer ma nuit et les suivantes.
Je vais faire attention désormais aux prestations de Thomas D. car son Rothbart/Wolfgang était plus qu'intéressant. Aux saluts, il a mis un certain temps à sortir de son personnage pour sourire et accueillir l'ovation qui lui était faite.
Bravo à Dorothée et à Hugo.
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Idamante
Inscrit le: 29 Nov 2015 Messages: 60
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Posté le: Sam Fév 23, 2019 1:23 am Sujet du message: |
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Retour sur la retransmission télévisée . Louons pour une fois le réalisateur et son montage . Il a fait tout ce qui était en son pouvoir pour gommer / atténuer les nombreux défauts de cette production. A commencer par un corps de ballet plus chaotique ( acte I) et inexpressif qu’on se plaît à le dire . Les lignes mouvantes de la chorégraphie des actes II et IV sont proprement époustouflantes vues des cintres . Attirer l’oeil sur l’aspect géométrique - voire totalement abstrait - du ballet permet d’éviter les questions sur les absences - absence d’émotions, de frémissement des cygnes - sont-ce même des cygnes, ? Pas d’inquiétude, de crainte chez ces créatures d'un autre monde sur le qui-vive. Bien synchronisées certes, mais sans noblesse. Pas d’ effervescence curieuse chez les petits cygnes . Pas grand chose de tout ceci à l'orchestre non plus d'ailleurs ...
Attirer l’esprit du spectateur vers la neurasthénie du prince, son ennui, son rêve d’ailleurs, permet de comprendre intellectuellement pourquoi cette cour est éteinte ( les prétendantes de l’acte I veulent-elles seulement séduire le Prince lorsqu’elles passent entre ses mains ?) . Pourquoi elle est sans plaisir à danser ( la mazurka des garçons paraissait brouillonne et sans vigueur alors qu’elle est faite pour nous donner ce plaisir-là, non ?). Bizarrement les danses de caractère de l’acte III, sacrifiées dans cette chorégraphie, nous donnaient à voir des moments plus fort - Le quatuor du pas espagnol avec un JL Quer surprenant à danser grand - la tarentelle joyeuse. Et les sourires de Mlle Park ( aussi dans le pas de trois de l'acte I ), parfaite comme toujours mais expressive comme je ne l’avais jamais vue .
Passons rapidement sur les solistes . Hélas la caméra ne pouvait éviter approximations, les crispations à défaut d’émotions et/ou la placidité étrangère au propos. Il faut observer Qui le réalisateur montre en gros plan ou plan moyen à l’acte IV ; G Louvet et plus encore François Alu. Parce que , Oui, dès lors que ce dernier paraît en marchant , on ne remarque que lui. Lorsqu’à la fin de cet acte III à la peine, il investit enfin la scène, elle semble trop petite pour lui, dans la leçon magistrale qu’ il inflige à tous. Et les figures de souffrance , façon descente de croix, de l’acte I et IV "fonctionnent" grâce à lui , en des images fortes, pour un final en forme de rédemption.
Mais la vraie question c’est la politique éditoriale de la Maison.
LysNoir a écrit: |
Les Russes ont bien dû se marrer. |
Certes, mais pas seulement. Parce que ces images vont rester. Et que c’est l’image de la Maison qui est en jeu. Et qui ne répond ici que partiellement à la réalité d’absence de grands solistes . Tout le monde s’accorde ici sur la magie de la distribution Gilbert/ Marchand . Et d’autres paraissent prometteuses : Marchand/ Colasante - dont on se doute quel cygne noir elle sera - cf les fouettés sur les vidéos du spectacle donné en Italie cet été - et se demande quelle sensibilité portera son cygne blanc.
Y a-t-il même « politique éditoriale » ? Si non, à l’heure de l’explosion des images sur le Net, c’est navrant ...
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CatherineS
Inscrit le: 09 Mai 2015 Messages: 1487
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Posté le: Sam Fév 23, 2019 11:01 am Sujet du message: |
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JMJ a écrit: |
CatherineS a écrit: |
Au moins techniquement et stylistiquement, Germain Louvet tient la route, contrairement à Leonore Baulac qui n'a rien d'un cygne.
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Sur le plan technique, je n'ai rien à reprocher à Germain Louvet. C'est son incarnation qui m'a paru en dessous des grands Siegfried/Noureev du passé (et il y en a eu beaucoup d'impressionnants).
Mais je parle pour ceux qui n'ont pas l'occasion d'aller à Paris et qui ne connaissent l'onp qu'à travers la vidéo. Si on compare aux grandes compagnies du même rang, ces choix de distribution sont terriblement préjudiciables à l'image de notre compagnie nationale. |
Au moins techniquement, Germain Louvet tient la route, même si c'est évident que c'est lisse et fade au niveau interprétation, mais bon, on a quand même quelque chose de correct, ce qui n'est malheureusement pas le cas de sa partenaire sur ce ballet ! Je ne comprends pas une fois encore comment on a pu la laisser se produire pour une captation, à moins qu'on ne veuille montrer que l'Opéra se meurt au niveau du classique, ce qui me semble quand même bizarre quand on sait qu'Aurélie Dupont en a été une des plus brillantes représentantes qu'on soit ou non sensible à la danseuse ! |
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Bernard45
Inscrit le: 06 Avr 2008 Messages: 498 Localisation: Orléans
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Posté le: Sam Fév 23, 2019 11:09 am Sujet du message: |
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Au temps de Dame Brigitte, on n'hésitait pas la veille d'une retransmission au cinéma à déprogrammer un couple et le remplacer par un autre qu'on jugeait d'un niveau très supérieur. (Cf la Belle)
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22087
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Posté le: Sam Fév 23, 2019 11:12 am Sujet du message: |
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Cela étant dit, les deux couples avaient été filmés et le spectacle avec Abbagnato avait été retransmis à la télévision.
(Et concernant Abbagnato, si elle n'avait certes pas la danse raffinée d'une Ould-Braham, elle n'était pas pour autant indigne en Aurore... Là, ça me semble coincer autrement.)
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26517
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Posté le: Sam Fév 23, 2019 12:02 pm Sujet du message: |
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Ne nous emportons pas. Je n'ai pas encore regardé la vidéo intégralement, et de toute façon, je me garderai bien de me faire une opinion sur une seule vidéo. Le film, pour ce que j'en ai déjà vu, est assez curieux, avec surtout de sérieux problèmes de luminosité. Tout est dans une sorte de pénombre, et on distingue mal les danseurs. Je sais bien que les actes blancs du Lac des cygnes ne sont pas censés se dérouler dans la lumière éclatante de la baie de Naples, mais là, c'est vraiment excessivement sombre. Pour cause d'obligations professionnelles, je n'ai pas encore vu une représentation de cette nouvelle série en "live", ça viendra pour la fin, donc je ne saurais dire si c'est un problème d'éclairage sur le plateau ou s'il s'agit d'un réglage inapproprié des caméras.
Je n'ai jamais vu Léonore Baulac en cygne. En revanche, j'avais assisté à la nomination de Germain Louvet, qui dansait avec Ludmila Pagliero, et son Siegfried m'avait laissé un bon souvenir. |
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CatherineS
Inscrit le: 09 Mai 2015 Messages: 1487
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Posté le: Sam Fév 23, 2019 12:24 pm Sujet du message: |
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haydn a écrit: |
Ne nous emportons pas. Je n'ai pas encore regardé la vidéo intégralement, et de toute façon, je me garderai bien de me faire une opinion sur une seule vidéo. Le film, pour ce que j'en ai déjà vu, est assez curieux, avec surtout de sérieux problèmes de luminosité. Tout est dans une sorte de pénombre, et on distingue mal les danseurs. Je sais bien que les actes blancs du Lac des cygnes ne sont pas censés se dérouler dans la lumière éclatante de la baie de Naples, mais là, c'est vraiment excessivement sombre. Pour cause d'obligations professionnelles, je n'ai pas encore vu une représentation de cette nouvelle série en "live", ça viendra pour la fin, donc je ne saurais dire si c'est un problème d'éclairage sur le plateau ou s'il s'agit d'un réglage inapproprié des caméras.
Je n'ai jamais vu Léonore Baulac en cygne. En revanche, j'avais assisté à la nomination de Germain Louvet, qui dansait avec Ludmila Pagliero, et son Siegfried m'avait laissé un bon souvenir. |
Haydn, je veux bien que vous jouiez au modérateur sur le côté film opposé à la scène , mais bon la technique est visible que ce soit filmé "sombre" ou pas.
Les mouvements de bras mal contrôlés, les limites techniques dont les chutes de pointes n'ont pas besoin d'être vus sur scène pour être bien visibles.
Quant à Germain Louvet, il est très bien au niveau prince, même si son interprétation pourrait être plus fouillée !
Maintenant ceux qui ont vu ce film vont se faire une opinion sur une étoile de l'Opéra de Paris à travers cette SEULE vision sans avoir la possibilité de voir une autre soirée pour essayer de contrebalancer leur avis. Et l'image véhiculée par ce film est quand même bien négative ! Et pour les amateurs de l'Opéra de Pairs, on peut se poser des questions sur le but d'une telle captation ! |
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Katharine Kanter
Inscrit le: 19 Jan 2004 Messages: 1415 Localisation: Paris
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Posté le: Sam Fév 23, 2019 12:33 pm Sujet du message: |
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Point 1 : Our instructors here have no control over Nureyev’s choreography, which is simply appalling. One cannot make a silk purse from a sow’s ear.
Point 2 : The artists are no longer used to dancing the classics. Through no fault of their own. But it shows nonetheless.
Point 3 : Harsh criticism has been levelled at Mlle Baulac. Be that as it may, her dancing was in the main tasteful and correct, including the port de bras, eschewing all broken wrists and elbows. (I couldn’t give a hoot about the fouettés). However, she is utterly inexperienced in the classics, and it shows. By that I do not mean “inexperienced at aping what a famous Russian ballerina has done”. I mean, “working out my own FRENCH way of doing things, and projecting that to 2,400 people”.
Point 4: Nothing whatsoever to say about M. Louvet’s dancing. He has the Look (tall, thin, highly-arched feet, hyper-lax limbs), and can Do the Steps. Clearly, over the years his instruction in pantomime and overall, stagecraft, has been wildly insufficient. If this is a Siegfried, I’m a Monkey’s Uncle.
(Y. Soloviev was short, plain and had fat, musclebound, and dare one say it, ugly legs. Come back Yuri. All is forgiven!)
Point 5: The reason France has heretofore enjoyed pre-eminence in the dance world, is her rational, scientific and strictly unsentimental approach to the step-language and to bio-mechanics. Putting aside all frills not germane to the technique and all fake emotion. To the French, artistic emotion will be generated by the academic forms as such. There is a lot to be said for that approach, PROVIDED the artist be musically attentive.
Point 6: Most stage artists today, worldwide, are NOT musically attentive. In their spare time, and sometimes even with ear-phones in class, they goggle at US television series, US films, US anti-social networks and US rock music. They look into I-phone, playing around with its little buttons or whatever. Let us not kid ourselves. Out there on stage, it shows.
This is a pervasive and extremely serious cultural problem, for which the professors and instructors at the Paris Opera cannot be blamed.
Point 7: Being half-Russian, one hesitates to carp. However, what of the oodles of fake emotion, clichéd ports de bras and pained “soulful” (gimme a break) expressions dished out by all-too many a famous Russian in The Swan Lake, inter alia?
Or the tasteless display of feminine under-garments in Russia, which the Paris Opera has now, finally PUT A STOP TO?
So give credit where credit is due. Paris has slammed the brakes on the hyper-extensions which have destroyed two generations of dancers. And her soloists are not attempting to be Fake Russians.
That said, there is much to learn from the Russian colleagues. When on stage, they are ON STAGE. The instant will never return, so take no prisoners!
Point 8: this fellow P. Marque is quite the beautiful dancer. As is Francesco Mura. Impressive. However, could someone explain to these lads – and to everyone else, in point of fact – that one MUST put on a stage-face before taking to the stage? Slather the stuff on. Make-up. Eye make-up. SLATHER IT ON. Build the illusion.
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JulietteA
Inscrit le: 07 Fév 2016 Messages: 270
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Posté le: Sam Fév 23, 2019 12:37 pm Sujet du message: |
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Je reviens sur la captation du 21 et je trouve certains jugements bien sévères. Dans la version Noureev, le prince est indécis, dominé par son précepteur dont il n'arrive pas à s'affranchir, tiraillé par des aspirations contradictoires et le rêve est son échappatoire. D'où des décors volontairement très sobres et les costumes aux couleurs pâles. Il me semble que cette vision est beaucoup plus difficile à interpréter pour le rôle du prince et il faut un réel talent dramatique pour y parvenir. Quant au corps de ballet, je trouve effectivement que certains manquent d'engagement et d'entrain (acte I) et au cinéma cela ne pardonne pas. Beaucoup de visages fermés. J'en avais déjà fait le constat sur Giselle il y a quelques années. Par contre dans les actes blancs, certaines expriment beaucoup d'émotion : Héloïse Jocqueviel par exemple. A visionner la version du Bolchoï, je n'en trouve pas davantage. Je ne sais pas si la nouvelle production du Royal ballet (Liam Scarlett) est sortie en DVD. je l'ai vue au cinéma et les décors et costumes sont magnifiques mais pour l'instant j'adore toujours la version Noureev.
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JMJ
Inscrit le: 16 Mai 2009 Messages: 675
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