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Gimi
Inscrit le: 09 Mar 2014 Messages: 1927
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Posté le: Ven Juil 06, 2018 12:28 am Sujet du message: |
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haydn a écrit: |
Pour Freak : Mallory Gaudion doit être l'un des danseurs les plus anciens de la compagnie. Il avait effectivement, je crois, annoncé il y a deux ou trois ans son désir d'arrêter sa carrière, et s'était ravisé. Par le passé, il a beaucoup dansé les mêmes rôles de virtuosité qu'Emmanuel Thibault et Alessio Carbone : pas de deux des paysans dans Giselle, pas de trois du Lac des cygnes, l'Oiseau bleu dans La Belle au bois dormant, l'Idole dorée dans La Bayadère... Il s'était aussi lancé dans la chorégraphie, mais je n'ai pas l'impression qu'il ait persévéré dans cette voie. |
Pour compléter les indications de notre administrateur, je précise que Mallory GAUDION est dans sa 41ème année, qu'il a été élève de l'École de Danse à partir de la 5ème division en 1990, qu'il a intégré les rangs de l'ONP en septembre 1996 et qu'il est Sujet depuis le 28 décembre 2001.
En sus de ces rôles de virtuosité cités par Haydn, il convient d'ajouter que Mallory GAUDION avait (et a) la vis comica le rendant inoubliable dans Gamacho, Mercutio, voire des rôles plus sombres comme La Fille du Mandarin Merveilleux (en alternance avec Alessio CARBONE).
Dans mes tablettes, je n'ai pas de traces de Mallory GAUDION entre décembre 2013 (Un Jardinier du Parc) et mars 2016 où il participait au catastrophique Casse-Noisette qui suivait le splendide Iolanta que Dmitri Tcherniakov n'a pas réussi à défigurer.
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freak
Inscrit le: 19 Déc 2016 Messages: 14
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Posté le: Ven Juil 06, 2018 8:45 am Sujet du message: |
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Merci pour vos réponses sur Mallory Gaudion, haydn et Gimi.
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tuano
Inscrit le: 27 Mar 2008 Messages: 1151 Localisation: Paris
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Posté le: Ven Juil 06, 2018 10:19 am Sujet du message: |
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Pour samedi soir aurons-nous bien Mathias Heymann malgré sa blessure ?
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Katharine Kanter
Inscrit le: 19 Jan 2004 Messages: 1415 Localisation: Paris
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Posté le: Ven Juil 06, 2018 10:21 am Sujet du message: Pastorale |
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Without wishing to be rude, "Fille" was designed, out and out as a demi-caractère work. "Plus demi-caractère, tu meurs."
Although it may be an elegant pastorale, it remains a pastorale none the less.
Heymann, Gilbert, Marque and Alu are demi-caractère dancers, as is Renavand.
(the fact that Heymann and Gilbert are cast in anything and everything, simply owing to their being the troupe's finest dancers, merely emphasises the problem)
How poor Germain Louvet could POSSIBLY be expected to danse Colas - I mean really!!!
The role of Colas is for distinctly demi-caractère dancers like Isoart, Thibault, Joaquin de Luz, Tsvirko ... with an incisive personality - the type of artist which the Paris Opera has striven to ERASE FROM THE STAGE or treat as "comics" i.e. "danseur grotesque" (in the 18th Century meaning of the term) over the past thirty years.
"Fille" is far from Ashton's finest work, and to my mind, only watchable when it moves FAST.
It needs to be "emporté", failing which it becomes a twee, cartoonish BORE. Thanks in particular to Lanchberry's botch-up of the score.
And to move fast, one needs FAST MOVERS. Ergo, demi-caractère dancers.
(BTW, the role of Giselle was considered to be demi-caractère until very recently. This is discussed by Karsavina in one of her books on technique.
The libretto, and the jumps and beats expected of Giselle SHOULD make that quite obvious. However, we are now seeing ladies who are five foot ten and weigh 43 kgs. mooch, droop and slither their way through, as the conductor slows the tempi down by up to 30% .... Francesca Hayward over at Covent Garden marks a refreshing break with what has become a BAD tradition)
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tuano
Inscrit le: 27 Mar 2008 Messages: 1151 Localisation: Paris
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Posté le: Ven Juil 06, 2018 10:26 am Sujet du message: |
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As you are writing in English, may I ask you a question?
In the English version of the Paris Opera website, "Fille" is called "The Wayward Daughter" but when the ballet is performerd in London, I think the French title is still used. What is this "Wayward Daughter?"
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Katharine Kanter
Inscrit le: 19 Jan 2004 Messages: 1415 Localisation: Paris
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Posté le: Ven Juil 06, 2018 10:34 am Sujet du message: WAYWARD? |
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You'll find the same translation on the ROH site,
http://www.roh.org.uk/news/ballet-essentials-la-fille-mal-gardee-the-wayward-daughter
Wayward is a useful old word that means "headstrong", "loose cannon on deck", "faire à sa guise" ...
And just for the hell of it, here's for an attempt at Old Anglo-Saxon alliterative rhyme
... would we'd more wayward in the Western world ...
(since most "Germanic" words end in consonants, in the Old Days we were used to enormously enjoy consonantal rhyme. Some of us nutters still do ...)
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tuano
Inscrit le: 27 Mar 2008 Messages: 1151 Localisation: Paris
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Posté le: Ven Juil 06, 2018 12:45 pm Sujet du message: |
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Thank you!
Par ailleurs, Mathias Heymann a confirmé sur Instagram qu'il danserait bien à partir de demain. Quelques très bonnes places ont été remises en vente sur le site de l'Opéra.
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Joelle
Inscrit le: 06 Avr 2013 Messages: 882
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Posté le: Lun Juil 09, 2018 12:21 pm Sujet du message: |
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Et ce fut une soirée de toute beauté, à ranger dans les excellents millésimes (si je puis m'exprimer ainsi).
M. Ould-Braham était dans une forme "olympique" - légèreté/grâce/mutine à souhait - et M. Heymann est revenu en pleine forme. Les deux danseurs semblaient très heureux de danser cette Fille Mal Gardée ensemble et nous ont offert un superbe spectacle.
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26517
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Posté le: Lun Juil 09, 2018 11:16 pm Sujet du message: |
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C'était assez prévisible qu'il s'agirait là de la meilleure distribution, sous réserve évidemment que Mathias Heymann ait pu récupérer tous ses moyens. Et pour Myriam Ould-Braham, Lise est le rôle sur lequel elle a été nommé Etoile. |
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keriluamox
Inscrit le: 24 Aoû 2017 Messages: 178
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Posté le: Lun Juil 09, 2018 11:21 pm Sujet du message: |
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Quelques impressions de la représentation du 5 juillet (Baulac / Marque), en vous priant de m’excuser si je dis des bêtises, n’étant pas aussi chevronné que les intervenants précédents.
J’ai pour ma part trouvé les prises de rôle de Léonore Baulac et Paul Marque assez réussies. Certes, ils ont encore besoin d’ajustements techniques ici ou là, les portés sont un peu incertains, celui à une main s’est fait à deux. Bon…
Toutefois, il m’a semblé qu’ils proposaient tous les deux une vision cohérente de leurs personnages et du couple, et de l’ouvrage à travers lui. À l’acte I, ils sont assez pouliche et poulain — je me permets cette comparaison puisque c’est littéralement ce à quoi ils jouent… Certes, Paul Marque est dans la lignée des Colas plutôt princiers, façon Albrecht enlevant cape et épée en pensant passer pour un garçon de ferme ; ses arabesques, ses lignes sont magnifiques, et sa pantomime n’est pas celle d’un danseur de caractère. Mais sa variation faisait un portrait très ciselé d’un jeune homme un peu tape-à-l’œil et un peu vert : toute en nervosité et en cambrures, beaucoup de brio, avec au début des sauts vigoureux et presque secs, et à la réception une sorte de sursaut bravache pour saluer le public. Un jeune homme avec beaucoup de style, oui, mais encore un peu trop juvénile pour être bon à marier.
Baulac était sur le même registre, mutine et enjouée, déjà plus petite fille mais pas encore femme, jusqu’à ce que sa mère la prive de sortie à l’acte II et qu’elle puisse s’ouvrir, seule puis avec Colas, à des aspirations conjugales et familiales plus sérieuses et plus adultes.
Du coup, le pas de deux final prend tout son sens : alors qu’il peut facilement jurer avec le reste — Giselle sortant du placard —, c’était l’aboutissement naturel de l’évolution du jeune couple désormais sorti de l’adolescence, une éclosion, avec une danse plus souple, plus noble, superbement déliée chez Baulac, qui avait presque la tête à l’envers dans le porté (porté-arabesque ?) vers la fin. Les deux rôles-titres avaient ce soir-là un véritable « arc », comme on dit en dit en (fr)anglais, là où les autres distributions campaient dès le début à peu près les mêmes personnages qu’à la fin.
Quant à espérer une nomination de Marque… Vues les circonstances, ça aurait été sujet à de vilaines polémiques qu’il ne mérite pas. Il est premier danseur à vingt ou vingt-et-un ans, il a surtout besoin de rôles, et la direction lui en confie à bon rythme ; pourvu que ça dure…
Sinon, j’ai trouvé la mère Simone de Mallory Gaudion assez hommasse, assez revêche ; le comique marche du tonnerre, mais cela peut nuire aux échanges avec Lise, qui doit surtout avoir envie de prendre son indépendance. Et Allister Madin à la fois impayable et poétique.
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26517
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Posté le: Lun Juil 09, 2018 11:24 pm Sujet du message: |
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Petits souvenirs, pour les vacances :
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rail45
Inscrit le: 02 Déc 2016 Messages: 321
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Posté le: Mar Juil 10, 2018 12:02 am Sujet du message: |
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Bonjour.
Juste une question purement pratique : à quelle se termine le spectacle ?
C'est pour être sûr que je puisse attraper le train de 22h50 pour Orléans à la gare d'Austerlitz mercredi soir.
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26517
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Posté le: Mar Juil 10, 2018 12:13 am Sujet du message: |
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21h40 officiellement, comptez plutôt 21h50.
Il faut environ 20 mn pour aller Gare d'Austerlitz
RER A direct Auber - Gare de Lyon, sortie Rue Van Gogh et traverser à pied le pont Charles De Gaulle. C'est le plus rapide. Mais vous savez ça mieux que moi! |
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Katharine Kanter
Inscrit le: 19 Jan 2004 Messages: 1415 Localisation: Paris
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Posté le: Mar Juil 10, 2018 9:54 am Sujet du message: |
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This was David Blair, the original Colas I believe, with Nadia Nerina
https://www.youtube.com/watch?v=m3E8pj2NI-k
Those who have the complete ballet on film from 1962, will recall that Colas DOES NOT POINT HIS FEET like a prince, does not flap his wrists like a prince, and so on and so forth.
He is the foil to Alain. A peasant, with all four feet firmly on the ground.
GROUNDED.
It is no fault of M. Louvet's that as a prince, who had absent-mindedly stumbled on looking for a Swan Queen, he could only be a four-star disaster as Colas nor is it any especial wonder that under the circumstances, Mlle Gilbert, a brilliant demi-caractère dancer, flipped and phoned in her performance, as she sometimes does when bored out of her skull. It's her way of expressing annoyance.
And there's a lot to be annoyed about these days at the Paris Opera.
As for Mlle. Renavand, I say Hats Off to her. The woman is 36 years old, which is when most people retire. And although she started out in life as a superb demi-caractère CLASSICAL dancer, owing to her voluptuous figure she has been shunted off into the contemporary repertoire.
Anyone who at 36 (as "étoile", she is entitled to REFUSE roles), takes up not only the challenge of Lise, composed for a virtuoso, namely Nadia Nerina, but every classical role she is given a crack at, is one gutsy lady.
You will note that she actually does all the steps, without fudging. We may not be talking the crystalline perfection of a MOB or a Gilbert here, but she is most definitely doing the steps honestly, correctly and with real acting chops rather than wasting time on stage trying to Look Chic.
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LucyOnTheMoon
Inscrit le: 18 Nov 2008 Messages: 984
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