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Soirée Millepied / Béjart [ONP Bastille, 24/02-24/03/2018]
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Pierre



Inscrit le: 30 Déc 2003
Messages: 982
Localisation: Paris

MessagePosté le: Lun Mar 12, 2018 9:11 pm    Sujet du message: Répondre en citant

En rediffusion sur france.tv France 5 en ce moment "qui a volé le Boléro de Ravel ?", glaçant documentaire ...




Dernière édition par Pierre le Mar Mar 13, 2018 4:14 am; édité 2 fois
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Ballerina



Inscrit le: 01 Juin 2016
Messages: 1583

MessagePosté le: Lun Mar 12, 2018 11:02 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Qui parle de quoi? De qui?
J'espère trouver le temps pour le replay .


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sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22086

MessagePosté le: Mar Mar 13, 2018 7:23 am    Sujet du message: Répondre en citant

Je pense qu'il s'agit de cette série, toujours en ligne :
https://culturebox.francetvinfo.fr/opera-classique/musique-classique/qui-a-vole-le-bolero/qui-a-vole-le-bolero-de-ravel-episode-19-1928-1937-238667


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Ballerina



Inscrit le: 01 Juin 2016
Messages: 1583

MessagePosté le: Mar Mar 13, 2018 8:30 am    Sujet du message: Répondre en citant

Merci Sophia, je regarderai.


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Pierre



Inscrit le: 30 Déc 2003
Messages: 982
Localisation: Paris

MessagePosté le: Mar Mar 13, 2018 9:41 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Mêmes interlocuteurs mais différent montage sur la 5


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Joelle



Inscrit le: 06 Avr 2013
Messages: 882

MessagePosté le: Mer Mar 14, 2018 1:11 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Prise de rôle sublime hier soir sur le Boléro pour Mathias Heymann...
Vous prêchez certes à une convaincue, mais voir un artiste à son firmament alterner entre la puissance, la grâce, la félinité et l'épuisement... ce fut un moment de "ouf"...


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Marie-Ange



Inscrit le: 12 Déc 2010
Messages: 304
Localisation: Paris

MessagePosté le: Mer Mar 14, 2018 8:23 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Autre impression personnelle pour le Boléro d'hier soir, des lignes parfaites et des danseurs mannequins, tout était excellent pour convenir au papier glacé de magazines de luxe... à côté de quoi le Boléro de Béjart n'y était pas. Le curseur Opéra de Paris sur ce rôle est un Nicolas le Riche. Homme ou femme sur la table, c'est un ballet qui demande de se lâcher...


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Constance



Inscrit le: 13 Juin 2016
Messages: 87
Localisation: Paris

MessagePosté le: Jeu Mar 15, 2018 11:42 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Marie-Ange a écrit:
Autre impression personnelle pour le Boléro d'hier soir, des lignes parfaites et des danseurs mannequins, tout était excellent pour convenir au papier glacé de magazines de luxe... à côté de quoi le Boléro de Béjart n'y était pas. Le curseur Opéra de Paris sur ce rôle est un Nicolas le Riche. Homme ou femme sur la table, c'est un ballet qui demande de se lâcher...

On peut bien sûr préférer une ou l'autre des interprétations de Boléro et un interprète plutôt qu'un autre, mais il n'y a pas qu'une interprétation possible de ce ballet, ni une seule énergie possible, ni un seul physique acceptable. Nicolas Le Riche était la "force qui va" chère à Victor Hugo, Mathias Heymann est une idole, une pythie, sa danse est une incantation, une mélopée, totalement esthétique -et cela fait sens-, totalement maitrisée et fragile à la fois, et c'est cette maitrise, cette beauté, cette énergie tendue et fluide qui provoquent -en lui et en nous- le vertige. Béjart a voulu que la danseuse ou le danseur sur la table incarne la mélodie; en cela Heymann lui est tout à fait fidèle. Il est magnifique.
Je sors de la représentation de ce soir; j'en dirai plus demain sur l'ensemble du spectacle.


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haydn
Site Admin


Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26499

MessagePosté le: Ven Mar 16, 2018 8:31 am    Sujet du message: Répondre en citant

Merci Constance nous attendons donc avec impatience de vous lire. Smile



_________________
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Marie-Ange



Inscrit le: 12 Déc 2010
Messages: 304
Localisation: Paris

MessagePosté le: Ven Mar 16, 2018 10:40 am    Sujet du message: Répondre en citant

Je vous entends Constance, reste néanmoins qu’une chorégraphie - et de façon très appuyée pour Béjart qui ne laissait pas un doigt non chorégraphié à chaque instant -, une chorégraphie disais-je se transmet, se légende: c’est cette parole, son contenu que le danseur intègre pour donner vie à la lettre gestuée, la chorégraphie. Ce passage là réussit plus ou moins, et l’on sait aussi qu’un rôle se rôde en scène. Ici nous sommes assez proche du Boléro de Sylvie Guillem à ses débuts, la danse est un art vivant ! Les danseurs des humains, sans crainte de dire qu’un rôle n’est pas prêt, cela n’est jamais un arrêt définitif.


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Constance



Inscrit le: 13 Juin 2016
Messages: 87
Localisation: Paris

MessagePosté le: Ven Mar 16, 2018 4:00 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je vous entends à mon tour, Marie Ange. Certainement, Mathias Heymann n'a pas à 30 ans et avec l'expérience d'une unique représentation (et même aucune expérience, lorsque vous l'avez vu dans sa prise de rôle), la maturité et l'appropriation du rôle acquise au fil des années par Nicolas Le Riche, telles que nous en avons le souvenir. Au vu, d'ailleurs, de certains extraits filmés le 13, une évolution apparait déjà entre ces deux premières représentations. Cependant, il me semble que votre critique allait bien au-delà du manque d'expérience; Heymann ne sera jamais, ne peut pas être le danseur du Boléro de Le Riche, mais il ne s'ensuit aucunement qu'il n'est pas -même déjà- le danseur du Boléro de Béjart. Sa beauté et la perfection formelle de sa danse n'en font pas pour autant un mannequin défilant sur une table-podium et on ne peut pas dire qu'hier soir, le Boléro de Béjart "n'y était pas", quand on peut peut-être dire, hélas, qu'avec Marie Agnès Gillot, sur cette série, il "n'y était plus". Ce qui s'est transmis peut aussi se perdre.


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Constance



Inscrit le: 13 Juin 2016
Messages: 87
Localisation: Paris

MessagePosté le: Ven Mar 16, 2018 7:41 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Retour sur la représentation d'hier, 15 mars, et sur celle du 27 février.

En sortant de la représentation du 27 février, j'ai préféré attendre, ne souhaitant pas écrire un compte-rendu uniquement négatif.
Certes, ayant déjà vu 2 fois ce Daphnis et Chloé lors de sa création en 2014, mes attentes étaient fort réduites: le ballet n'est pas désagréable à regarder mais il y a des longueurs -l'interminable avant-dernière scène- et Millepied ne sait pas comment raconter une histoire. La chorégraphie, plutôt fluide mais assez fade, tombe parfois dans la vacuité totale, voire dans l'inintelligence patentée et paraphrase la musique de manière souvent irritante; musique qui, d'ailleurs, bien que fort belle, n'est pas exempte non plus de longueurs et de narcissisme urticant. Bref, le ballet a besoin d'être un minimum défendu pour ne pas sombrer dans le néant comme ce fut le cas le 27 février, avec une distribution pseudo "jeunes" des plus déprimantes. Bien sûr, il faut que la nouvelle génération se frotte à la scène, fasse ses armes mais de grâce, pas au détriment systématique du spectacle, de la troupe et du spectateur, lequel joue à la loterie chaque fois qu'il prend une (très chère) place. Passe pour Aurélia Bellet, élégante Lycénion; passe encore pour le Bryaxis d'Antonio Conforti, qui, lui, est vraiment jeune; il n'a pas le quart de l'explosivité de François Alu, pour qui le rôle fut créé, il est dépassé techniquement, il n'est guère crédible en chef des pirates mais il est, au moins, totalement engagé; passe encore pour le Dorcon d'Alister Madin, méchant à souhait dans un rôle alambiqué et mal chorégraphié; mais Yannick Bittencourt n'a plus besoin de faire ses preuves: il est totalement incolore et inexistant en Daphnis. Reste le cas de Hannah O'Neill, qui faisait là figure de star au milieu des troisièmes couteaux: c'est joli, bien dansé -sans être extraordinaire-, ça ne dit rien, c'est inexpressif au possible. Il ne se passe rien, on s'ennuie à mourir. Mais on attend le Boléro avec Marie Agnès Gillot, on est là pour ça et on espère.
Marie-Agnès Gillot est une grande danseuse et une grande artiste. Je comprends que certains commentaires, par respect et admiration pour l'ensemble de sa carrière, jettent un voile pudique sur sa prestation dans Boléro cette saison. Un grand artiste devrait cependant être capable de dire non, de se dire non, de savoir quand renoncer à un rôle devenu trop difficile. Hélas, M.A.Gillot n'a pas eu cette lucidité, et ce ne fut bon ni pour elle, ni pour l'Opéra, ni pour nous, public. La première minute du Boléro fut très belle, ces bras inimitables qui se lèvent lentement; le reste fut un naufrage, la chorégraphie à peine marquée, à peine esquissée. Inutile d'en dire plus. Une soirée hautement déprimante, une des pires de ces dernières années.

L'idée de voir encore deux fois Daphnis (pour voir M. Heymann et A. Albisson dans Boléro) me désespérait assez au sortir de la soirée du 27! Quelle surprise donc d'y avoir pris plaisir hier soir! Valentine Colasante et Germain Louvet abordaient pour la première fois les rôles de Chloé et Daphnis. Sans surprise, G. Louvet a toujours un peu de mal à se départir de son côté "premier de la classe" et le rôle-titre ne l'aide certes pas ici, mais qu'il danse bien! Quelle fluidité, quelle grâce juvénile, quel style! L'interrogation venait plutôt de la première prise de rôle de V. Colasante en tant qu'étoile et c'est une réussite totale! Technique maitrisée, bras et buste magnifiquement expressifs, fluidité, moelleux, autorité, poésie et un personnage qui nous raconte-enfin!-quelque chose. Qui a dit qu'elle ne fait pas rêver? Dans le rôle de Chloé, elle émerveille, et ce n'est pas facile. Son pas de deux très réussi avec François Alu-Bryaxis est d'une sensualité vibrante et d'une sensibilité dramatique étonnante. On voit pointer sa future Odette! F. Alu triomphe évidemment dans un rôle sur mesure, impérieux, brutal et superlatif techniquement. Léonore Baulac est parfaite en Lycénion; là aussi, autorité, rapidité, style, musicalité, tout est en place. Marc Moreau ne démérite pas au sein de cette distribution 3 étoiles (+ l'étoile du public). Le corps de ballet masculin se disperse et les alignements laissent franchement à désirer, ce qui ne pardonne pas lorsqu'on a du Daniel Buren en arrière-plan. Les filles s'en sortent mieux. A noter d'ailleurs que le décor de Buren ne s'apprécie vraiment que de face et du parterre...même du 1er balcon et très légèrement de côté, il perd de son intérêt. Evidemment, de la place 2 du rang 25, c'est parfait, mais cela laisse quand même beaucoup de monde sur le bord du chemin!
La direction d'orchestre de Maxime Pascal, intelligente, subtile et beaucoup moins en volume que celle de Philip Jordan dans Daphnis et Chloé en 2014, était à peu près le seul motif de satisfaction le 27 et cela se confirme, même si dans Boléro, un peu plus de nervosité serait bienvenue.
Dans mes réponses à Marie Ange, j'ai déjà dit l'essentiel de mon opinion sur l'interprétation de Mathias Heymann dans le Boléro Ravel/Béjart. Il n'a pas la violence, l'animalité, la force de Nicolas Le Riche; il n'en a pas encore l'abandon. Heymann est autre chose, sa puissance est ailleurs. Heymann est la mélodie, il est l'idole de la mélodie, entre maitrise et fragilité; sa danse possède une perfection technique, formelle, esthétique et musicale qu'il transcende pour accéder au vertige. Et c'est magnifique.
Une soirée presque...miraculeuse.


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Imtheboy



Inscrit le: 06 Déc 2008
Messages: 88

MessagePosté le: Sam Mar 17, 2018 12:02 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Merci Constance pour ce compte-rendu détaillé auquel je souscris à presque 100% (seule différence notable : Daphnis m'ennuie systématiquement, quels que soient les danseurs). Ce qui m'a frappé dans l'interprétation d'Heymann, c'est la précision des gestes, la maîtrise, c'était extrêmement soigné. Je crois que Sophia avait dit, à propos du Lac des cygnes, qu'Heymann dansait parfaitement le style Noureev ; j'ai eu l'impression, de la même manière, qu'il s'était ici glissé à merveille dans le style Béjart.


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vincentledanseur



Inscrit le: 01 Fév 2018
Messages: 35
Localisation: Paris

MessagePosté le: Lun Mar 19, 2018 5:25 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Constance, j'ai eu exactement les mêmes impressions que vous. Toutefois c'est avec une distribution différente que je me suis laissé surprendre à aimer Daphnis et Chloé. C'est Myriam Ould-Braham, Marc Moreau et bien évidemment François Alu qui 'ont dynamité, l'ont rendu musical, juste, sans longueurs.

Ma distribution idéale, au vu des performances: Hannah O'Neill, Marc Moreau, François Alu.

J'adore Myriam Ould-Braham, mais elle était très fermée et très peu souriante dans le rôle de Chloé. Lorsqu'elle a été enlevée, elle jouait parfaitement le rôle, mais manquait ce côté rieur, enjoué lors des retrouvailles avec Daphnis.


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Eva



Inscrit le: 26 Fév 2013
Messages: 355
Localisation: Suresnes

MessagePosté le: Mer Mar 21, 2018 8:50 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ce soir, François Alu a volé la vedette à ses collègues dans Daphnis et Chloé Laughing
J’ai beaucoup aimé le ballet, mais je n’ai strictement rien compris à la scénographie... quelqu’un pourrait m’expliquer ?


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