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Prix de Lausanne 2018 [28/01 - 04/02/2018]
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sophia



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MessagePosté le: Lun Jan 29, 2018 10:15 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Voici : https://www.prixdelausanne.org/wp-content/uploads/2018/01/Liste-candidats_FR.pdf


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karineguille



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Messages: 178

MessagePosté le: Lun Jan 29, 2018 11:24 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Merci !!!


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sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22084

MessagePosté le: Mer Jan 31, 2018 6:54 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Filles - Groupe A

101 - Kluss Layla - 14/7
Australie
Classical Coaching Australia, Australie
Variation classique : La Bayadère, 2e variation (Minkus / Petipa)
Variation contemporaine : solo de Rossini Cards (Rossini / Bigonzetti)

102 - Vogt Saskia - 14/7
Australie
The Conlan College, Australie
Variation classique : La Belle au bois dormant, variation de la Princesse Florine (Tchaïkovsky / Petipa)
Variation contemporaine : Touch, Feel, Sense (Zimmer / Deleur)

103 - Honda Yuiko - 14/7
Japon
Mes Amis Ballet Studio, Japon
Variation classique : Don Quichotte, variation de Cupidon (Minkus / Petipa)
Variation contemporaine : Solo for Diego (Theodorakis / Wherlock)

104 - Freeman Audrey - 14/8
Australie
Tanya Pearson Classical Coaching Academy, Australie
Variation classique : Paquita, 1ère variation du pas de trois (Minkus / Petipa)
Variation contemporaine : solo de Rossini Cards (Rossini / Bigonzetti)

105 - Kim Hyun Seo - 14/9
Corée du Sud
Sunhwa Arts Middle School, Corée du Sud
Variation classique : Le Corsaire, 2e variation du pas de trois des Odalisques (Adam / Mazilier)
Variation contemporaine : Furia Corporis (Beethoven / Bigonzetti)

106 - Kilminster Phoebe - 14/11
Australie
Joanne Grace School Of Dance, Australie
Variation classique : Don Quichotte, variation de Cupidon (Minkus / Petipa)
Variation contemporaine : 1st Flash, solo 1 (Sibelius / Elo)

107 - Kim Eunseo (14/11)
Corée du Sud
Sunhwa Arts Middle School, Corée du Sud
Variation classique : Don Quichotte, variation de Cupidon (Minkus / Petipa)
Variation contemporaine : Touch, Feel, Sense (Zimmer / Deleur)

108 - Lythgoe Dominie - 15/0
Australie
Classical Coaching Australia, Australie
Variation classique : Le Corsaire, 2e variation du pas de trois des Odalisques (Adam / Mazilier)
Variation contemporaine : Touch, Feel, Sense (Zimmer / Deleur)

109 - Lee SeoHyun - 15/3
Corée du Sud
Yewon School, Corée du Sud
Variation classique : La Bayadère, 3e variation (Minkus / Petipa)
Variation contemporaine : Touch, Feel, Sense (Zimmer / Deleur)

110 - Cruz Tatiana - 15/4
Uruguay
Escuela Nacional de Danza SODRE, Uruguay
Variation classique : Don Quichotte, variation de Cupidon (Minkus / Petipa)
Variation contemporaine : Touch, Feel, Sense (Zimmer / Deleur)

111 - Tachibana Non - 15/4
Japon
Aiko Seaman Ballet Studio, Japon
Variation classique : La Bayadère, 2e variation (Minkus / Petipa)
Variation contemporaine : solo de Rossini Cards (Rossini / Bigonzetti)

112 - Park Hanna - 15/5
Corée du Sud
Sunhwa Arts Middle School, Corée du Sud
Variation classique : La Bayadère, 3e variation (Minkus / Petipa)
Variation contemporaine : 1st Flash, solo 1 (Sibelius / Elo)

113 - Uda Miku - 15/6
Japon
Takako Mori Ballet School, Japon
Variation classique : Le Corsaire, 2e variation du pas de trois des Odalisques (Adam / Mazilier)
Variation contemporaine : 1st Flash, solo 1 (Sibelius / Elo)

114 - Kern Primrose - 15/7
Australie
Claudia Dean Coaching, ARDA, Australie
Variation classique : Don Quichotte, variation de Cupidon (Minkus / Petipa)
Variation contemporaine : Touch, Feel, Sense (Zimmer / Deleur)

115 - Yang Irene - 15/8
Canada
Academy of Ballet and Jazz, School of Canadian Ballet Theatre, Canada
Variation classique : Don Quichotte, variation de Cupidon (Minkus / Petipa)
Variation contemporaine : Touch, Feel, Sense (Zimmer / Deleur)

116 - Oiwa Shie - 15/8
Japon
Yarita Yu Ballet Studio, Japon
Variation classique : Paquita, 1ère variation du pas de trois (Minkus / Petipa)
Variation contemporaine : 1st Flash, solo 1 (Sibelius / Elo)

117 - Thorne Daniela - 15/9
Etats-Unis
University of North Carolina School of the Arts, Etats-Unis
Variation classique : Paquita, 1ère variation du pas de trois (Minkus / Petipa)
Variation contemporaine : solo de Rossini Cards (Rossini / Bigonzetti)

118 - Seo Hyeseung - 15/9
Corée du Sud
Kaywon School of Arts, Corée du Sud
Variation classique : La Bayadère, 3e variation (Minkus / Petipa)
Variation contemporaine : Touch, Feel, Sense (Zimmer / Deleur)

119 - Im Suh Lynn - 15/10
Corée du Sud
Sunhwa Arts Middle School, Corée du Sud
Variation classique : La Bayadère, 3e variation (Minkus / Petipa)
Variation contemporaine : 1st Flash, solo 1 (Sibelius / Elo)

120 - Coutts Jordan Kathleen
Etats-Unis
Indépendante (professeur : Alla Khaniashvili), V & T Classical Ballet & Dance Academy, Yuri Grigoriev Ballet School, Etats-Unis
Variation classique : La Bayadère, 3e variation (Minkus / Petipa)
Variation contemporaine : Touch, Feel, Sense (Zimmer / Deleur)

122 - De Blank Christiana - 16/1
Chine, Hong Kong
Youth Ballet Academy, Hong Kong
Variation classique : La Belle au bois dormant, variation de la Princesse Florine (Tchaïkovsky / Petipa)
Variation contemporaine : Touch, Feel, Sense (Zimmer / Deleur)

123 - Pessoa Giovanna - 16/1
Brésil
Marcia Lago's Ballet, Brésil
Variation classique : La Bayadère, 3e variation (Minkus / Petipa)
Variation contemporaine : Touch, Feel, Sense (Zimmer / Deleur)

124 - Yoon SeoJun - 16/2
Corée du Sud
Seoul Arts High School, Corée du Sud
Variation classique : La Bayadère, 3e variation (Minkus / Petipa)
Variation contemporaine : Touch, Feel, Sense (Zimmer / Deleur)

125 - Teng Ronger - 16/2
Chine
The Secondary Dance School Attached to Beijing Dance Academy, Chine
Variation classique : Paquita, 1ère variation du pas de trois (Minkus / Petipa)
Variation contemporaine : Furia Corporis (Beethoven / Bigonzetti)

126 - Misseldine Chloe - 16/3
Etats-Unis
Orlando Ballet School, Etats-Unis
Variation classique : La Bayadère, 3e variation (Minkus / Petipa)
Variation contemporaine : Solo for Diego (Theodorakis / Wherlock)

127 - Schapendonk Nichola - 16/3
Australie
The Australian Conservatoire of Ballet, Australie
Variation classique : Paquita, 1ère variation du pas de trois (Minkus / Petipa)
Variation contemporaine : solo de Rossini Cards (Rossini / Bigonzetti)

128 - Park Yae Ji - 16/3
Corée du Sud
Sunhwa Arts High School, Corée du Sud
Variation classique : Paquita, 1ère variation du pas de trois (Minkus / Petipa)
Variation contemporaine : solo de Rossini Cards (Rossini / Bigonzetti)

129 - Seo Yoon Jung - 16/3
Corée du Sud
Seoul Arts High School, Corée du Sud
Variation classique : Le Corsaire, 2e variation du pas de trois des Odalisques (Adam / Mazilier)
Variation contemporaine : Solo for Diego (Theodorakis / Wherlock)

130 - Lewis Matisse - 16/5
Australie
The Jane Moore Academy of Ballet, Australie
Variation classique : La Bayadère, 3e variation (Minkus / Petipa)
Variation contemporaine : Touch, Feel, Sense (Zimmer / Deleur)

131 - Van Den Bogert Kayla - 16/5
Australie
Karen Ireland Dance Centre, Australie
Variation classique : Le Corsaire, 2e variation du pas de trois des Odalisques (Adam / Mazilier)
Variation contemporaine : solo de Rossini Cards (Rossini / Bigonzetti)

132 - Kim Jimin - 16/6
Corée du Sud
Sunhwa Arts High School, Corée du Sud
Variation classique : La Bayadère, 3e variation (Minkus / Petipa)
Variation contemporaine : solo de Rossini Cards (Rossini / Bigonzetti)

133 - Bellotti Fargnolli Isabella - 16/6
Brésil
Ballet Adriana Assaf, Brésil
Variation classique : Paquita, 1ère variation du pas de trois (Minkus / Petipa)
Variation contemporaine : Touch, Feel, Sense (Zimmer / Deleur)

134 - Guo Wenjin - 16/8
Chine
Shanghai Dance School, Chine
Variation classique : Don Quichotte, variation de Cupidon (Minkus / Petipa)
Variation contemporaine : solo de Rossini Cards (Rossini / Bigonzetti)

135 - Gelfer-Mundl Aviva - 16/10
Etats-Unis
V & T Classical Ballet & Dance Academy, Etats-Unis, Canada National Ballet School
Variation classique : Paquita, 1ère variation du pas de trois (Minkus / Petipa)
Variation contemporaine : Touch, Feel, Sense (Zimmer / Deleur)


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sophia



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MessagePosté le: Mer Jan 31, 2018 7:22 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Garçons - Groupe A

201 - Carmeci Finnian - 15/2
Etats-Unis
School of Oregon Ballet Theater, Etats-Unis
Variation classique : La Fille mal gardée, variation de Colas (Hérold / Gorsky)
Variation contemporaine : Solo for Diego (Theodorakis / Wherlock)

202 - Xu Mohan - 15/7
Chine
Liaoning Ballet Dance School, Chine
Variation classique : La Fille mal gardée, variation de Colas (Hérold / Gorsky)
Variation contemporaine : Solo for Diego (Theodorakis / Wherlock)

203 - Moriwaki Takayuki - 15/8
Japon
Koike Ballet Studio, Japon
Variation classique : Coppélia, variation de Frantz (Delibes / Saint-Léon
Variation contemporaine : Out of Breath (Bosso / Deleur)

204 - Gudim Gabriel Norum - 15/9
Norvège
Norwegian National Ballet School, Norvège
Variation classique : Coppélia, variation de Frantz (Delibes / Saint-Léon
Variation contemporaine : Solo for Diego (Theodorakis / Wherlock)

205 - Maxwell Matthew - 15/11
Australie
Annette Roselli Dance Academy, Australie
Variation classique : La Fille mal gardée, variation de Colas (Hérold / Gorsky)
Variation contemporaine : Solo for Diego (Theodorakis / Wherlock)

206 - Yerg Makani - 16/0
Etats-Unis
City Dance Conservatory, Etats-Unis
Variation classique : Napoli, 1ère variation du pas de six (Helsted / Bournonville)
Variation contemporaine : Out of Breath (Bosso / Deleur)

207 - Lee Junsu - 16/1
Corée du Sud
Yewon School, Corée du Sud
Variation classique : La Fille mal gardée, variation de Colas (Hérold / Gorsky)
Variation contemporaine : Furia Corporis (Beethoven / Bigonzetti)

208 - Kim Shi-Jean - 16/8
Corée du Sud
The Ballet Theater Academy, Corée du Sud
Variation classique : La Sylphide, variation de James, acte I (Lovenskjoeld / Bournonville)
Variation contemporaine : Solo for Diego (Theodorakis / Wherlock)

209 - Zhu KeYu - 16/8
Chine
Guangzhou Art School, Chine
Variation classique : La Sylphide, variation de James, acte I (Lovenskjoeld / Bournonville)
Variation contemporaine : Solo for Diego (Theodorakis / Wherlock)

210 - Snyder Eric - 16/10
Etats-Unis
Yuma Ballet Academy, Etats-Unis
Variation classique : Le Lac des cygnes, 1e variation du pas de trois (Tchaïkovsky / Petipa)
Variation contemporaine : Out of Breath (Bosso / Deleur)


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sophia



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MessagePosté le: Mer Jan 31, 2018 10:00 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Filles - Groupe B

301 - Xu Jingyi - 17/3
Chine
The Secondary Dance School Attached to Beijing Dance Academy, Chine
Variation classique : Don Quichotte, variation de Dulcinée (Minkus / Petipa)
Variation contemporaine : Becomings (on pointe shoes) (Richter / McGregor)

302 - Park Hamin - 17/5
Corée du Sud
Sunhwa Arts High School, Corée du Sud
Variation classique : Grand Pas classique (Gsovsky / Auber)
Variation contemporaine : Becomings (on pointe shoes) (Richter / McGregor)

303 - Galvao Carolyne - 17/5
Brésil
Itego Basileu França, Brésil
Variation classique : Grand Pas classique (Gsovsky / Auber)
Variation contemporaine : Chroma (Talbot / McGregor)

304 - Long Ning - 17/5
Chine
The Secondary Dance School Attached to Beijing Dance Academy, Chine
Variation classique : Paquita, variation principale (Minkus / Petipa)
Variation contemporaine : Touch, Feel, Sense (Zimmer / Deleur)

305 - Seo Songhee - 17/6
Corée du Sud
Seoul Arts High School, Corée du Sud
Variation classique : La Belle au bois dormant, variation d'Aurore (Tchaïkovsky / Petipa)
Variation contemporaine : Becomings (gender neutral solo) (Richter / McGregor)

306 - Keller Violetta - 17/7
Allemagne
University of Music and Performing Arts Munich, Allemagne
Variation classique : Paquita, variation principale (Minkus / Petipa)
Variation contemporaine : 1st Flash, solo 1 (Sibelius / Elo)

307 - Lee Su Jeong - 17/7
Corée du Sud
Seoul Arts High School, Corée du Sud
Variation classique : Don Quichotte, variation de Kitri (Minkus / Petipa)
Variation contemporaine : 1st Flash, solo 1 (Sibelius / Elo)

308 - Nagasue Shun - 17/10
Japon
Yoko Kurata Ballet Studio, Japon
Variation classique : Don Quichotte, variation de Dulcinée (Minkus / Petipa)
Variation contemporaine : Le Sacre du printemps (Stravinsky / Wherlock)

309 - Zhao Xinyue - 17/11
Chine
The Secondary School Of Beijing Dance Academy, Chine
Variation classique : Grand Pas classique (Gsovsky / Auber)
Variation contemporaine : Becomings (gender neutral solo) (Richter / McGregor)

310 - Oki Aina - 18/0
Japon
John Cranko Schule, Allemagne
Variation classique : Raymonda, variation du Tableau du Rêve (Glazounov / Petipa)
Variation contemporaine : Touch, Feel, Sense (Zimmer / Deleur)

311 - Byrt Helena - 18/3
Norvège
Oslo National Academy of the Arts, Norvège
Variation classique : La Belle au bois dormant, variation d'Aurore (Tchaïkovsky / Petipa)
Variation contemporaine : Chroma (Talbot / McGregor)

312 - Mokrin Choi - 18/5
Corée du Sud
Sunhwa Arts High School, Corée du Sud
Variation classique : Don Quichotte, variation de Kitri (Minkus / Petipa)
Variation contemporaine : Chroma (Talbot / McGregor)

313 - Nam Minji - 18/5
Corée du Sud
Académie Princesse Grace, Monaco
Variation classique : Paquita, variation principale (Minkus / Petipa)
Variation contemporaine : Becomings (on pointe shoes) (Richter / McGregor)

314 - Miyahara Shion
Japon
National Conservatory Dance School, Portugal
Variation classique : La Bayadère, variation de Gamzatii (Minkus / Petipa)
Variation contemporaine : Le Sacre du printemps (Stravinsky / Wherlock)


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sophia



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Messages: 22084

MessagePosté le: Mer Jan 31, 2018 10:37 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Garçons - Groupe B

401 - Zeng Shuai - 17/4
Chine
The Secondary Dance School Attached to Beijing Dance Academy, Chine
Variation classique : Giselle, variation du Prince Albrecht (Adam / Perrot-Coralli)
Variation contemporaine : Out of Breath (Bosso / Deleur)

402 - Mota Márcio - 17/5
Portugal
National Conservatory Dance School, Portugal
Variation classique : La Belle au bois dormant, variation du Prince Désiré (Tchaïkovsky / Petipa)
Variation contemporaine : Plan to B (Biber / Elo)

403 - Kang Yungu - 17/6
Corée du Sud
Seoul Arts High School, Corée du Sud
Variation classique : Casse-noisette, variation du Prince (Tchaïkovsky / Petipa)
Variation contemporaine : Out of Breath (Bosso / Deleur)

404 - Surodeev Ivan - 17/7
Fédération de Russie
Perm State Ballet School, Russie
Variation classique : Don Quichotte, variation de Basilio (Minkus / Petipa)
Variation contemporaine : Plan to B (Biber / Elo)

405 - Mazza Francesco - 17/8
Italie
Accademia Danza e Spettacolo, Italie
Variation classique : Casse-noisette, variation du Prince (Tchaïkovsky / Petipa)
Variation contemporaine : Out of Breath (Bosso / Deleur)

406 - Xu Zhou - 17/9
Chine
Shanghai Dance School, Chine
Variation classique : Paquita, variation du Grand Pas (Minkus / Petipa)
Variation contemporaine : Plan to B (Biber / Elo)

407 - Wagman Shale - 17/9
Canada
Académie Princesse Grace, Monaco
Variation classique : Don Quichotte, variation de Basilio (Minkus / Petipa)
Variation contemporaine : Chroma (Talbot / McGregor)

408 - Lim Jae Woon - 17/11
Corée du Sud
Sunhwa Arts High School, Corée du Sud
Variation classique : Paquita, variation du Grand Pas (Minkus / Petipa)
Variation contemporaine : Plan to B (Biber / Elo)

409 - Zagidullin Ervin - 18/0
Fédération de Russie
Vaganova Ballet Academy, Russie
Variation classique : Paquita, variation du Grand Pas (Minkus / Petipa)
Variation contemporaine : Out of Breath (Bosso / Deleur)

411 - Burke Joel 18/5
Australie
Queensland Ballet Academy, Australie
Variation classique : La Bayadère, variation de Solor (Minkus / Petipa)
Variation contemporaine : Plan to B (Biber / Elo)

412 - Aranda Maidana Miguel Angel David - 18/6
Paraguay
Brussels International Ballet School, Belgique
Variation classique : Paquita, variation du Grand Pas (Minkus / Petipa)
Variation contemporaine : Plan to B (Biber / Elo)

413 - Loricchio Davide - 18/7
Italie
Vaganova Ballet Academy, Russie
Variation classique : Grand Pas classique (Gsovsky / Auber)
Variation contemporaine : Out of Breath (Bosso / Deleur)

414 - Poubeau Théodore - 18/7
France
CNSMDP, France
Variation classique : Paquita, variation du Grand Pas (Minkus / Petipa)
Variation contemporaine : Out of Breath (Bosso / Deleur)

415 - Kakehashi Mikiya - 18/9
Japon
Ballettschule Theater Basel, Suisse
Variation classique : Le Corsaire, variation (Adam / Mazilier)
Variation contemporaine : Plan to B (Biber / Elo)

416 - Bareman Lukas - 18/10
Belgique
Ballettschule Theater Basel, Suisse
Variation classique : La Bayadère, variation de Solor (Minkus / Petipa)
Variation contemporaine : Becomings (gender neutral solo) (Richter / McGregor)

417 - Arrivabene Daniele 19/0
Italie
La Rue de la Danse A.S.D., Italie
Variation classique : Le Lac des cygnes Variation de Siegfried (Tchaïkovsky / Petipa)
Variation contemporaine : Chroma (Talbot / McGregor)


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sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22084

MessagePosté le: Jeu Fév 01, 2018 1:06 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Rencontre avec Ervin Zagidullin (409), Davide Loricchio (413), candidats de l'Académie Vaganova, et leur professeur, Fethon Miozzi

On s'apprêtait à interviewer Ervin Zagidullin, remarqué il y a deux ans à Saint-Pétersbourg à l'occasion du Prix Vaganova. Finalement, nous avons eu droit à une interview impromptue et fort sympathique à trois voix, avec Ervin Zagidullin, Davide Loricchio, de la même promotion à l'Académie Vaganova, et Fethon Miozzi, leur professeur de huitième année.



Pouvez-vous présenter tous les deux en quelques mots et nous dire, l'un et l'autre, d'où vous venez?

EZ : Je viens de Kazan. J'ai commencé à prendre des cours à l'âge de six ans au Collège chorégraphique de Kazan. Ma mère m'a ensuite incitée à passer l'audition de l'Académie Vaganova, tout simplement parce que c'est la meilleur école. Je n'en ai pas suivi tout le cursus, j'y suis entré à l'âge de quinze ans.

DL : Je suis de Bergame, en Italie. J'ai, moi aussi, commencé la danse à l'âge de six ans, dans une école ordinaire. Au départ, c'était ma sœur qui faisait de la danse et je la regardais danser. Elle a ensuite arrêté pour diverses raisons. J'aimais cet art et j'ai demandé à mes parents de m'inscrire à un cours de danse. Et depuis, je n'ai jamais arrêté. A l'âge de seize ans, mon professeur en Italie, qui était russe, m'a dit que j'étais prêt pour passer l'audition à l'Académie Vaganova. J'ai été pris et j'en ai été très heureux. Je suis maintenant dans ma troisième et dernière année à l'Académie, avec le professeur Fethon Miazzi.

Fethon, d'où vous vient votre nom, qui ne sonne pas très russe?

FM : En fait, je suis Italien. Ma mère est grecque, originaire d'Athènes. De mon côté, j'ai fait mes études à l'Académie nationale de Rome et à l'Académie Vaganova. J'ai ensuite dansé durant vingt ans comme soliste avec le ballet du Mariinsky. Depuis dix ans, je suis professeur à l'Académie. Ervin et Davide sont mes élèves et, je peux dire, mes élèves préférés. Ils sont comme mes fils.

Pour quelles raisons avez-vous souhaité participer au Prix de Lausanne?

EZ : C'était mon rêve. C'est un concours qui donne de bonnes opportunités et de très grands danseurs, comme Serguei Polounine ou Vadim Muntagirov, y ont participé. Notre professeur nous a aussi beaucoup soutenus dans ce sens.

FM : Ce sont des étudiants très travailleurs tous les deux. Ils sont toujours prêts à travailler, même pendant leurs vacances. Ce fut le cas en particulier pour la variation contemporaine. A l'Académie, nous n'avons pas de cours de danse contemporaine à proprement parler, c'était très nouveau pour eux et ça représentait beaucoup de travail.

DL : C'était aussi mon rêve. Chaque année, je suivais les épreuves diffusées en direct. Je pense que c'est une compétition très intéressante qui nous permet de trouver une formation ou un engagement – et c'est ce que je cherche actuellement. Cela s'est aussi fait en concertation avec mon professeur.

Quelles variations avez-vous choisies et pour quelles raisons?

FM : Nous avons choisi les variations ensemble car en tant que professeur, je vois ce dont ils sont capables, je peux évaluer quelles variations sont les plus adaptées pour eux. Davide danse la variation du Grand Pas classique. Il est comme un petit diamant. Sa qualité principale, c'est l'élégance. On pourrait le comparer à Anthony Dowell. Ervin, lui, est un danseur plus fier, plus héroïque, comme un jeune Barychnikov. Il aime les choses un peu circassiennes. Donc j'ai pensé que la variation du Grand Pas de Paquita lui irait bien. On a quand même hésité avec celle de Basilio dans Don Quichotte. On aurait bien aimé celle d'Actéon, mais elle n'est pas dans la liste. On a fini par se décider pour Paquita.

EZ : Pour la variation contemporaine, cela m'était complètement égal, car je n'y connaissais rien.

FM : Pour le contemporain, nous nous sommes adressés à un autre professeur, Alexander Zaitsev. Il est russe, mais il a beaucoup travaillé en Allemagne, également à la Scala, et il dansé pas mal d'ouvrages contemporains. On lui a donc demandé ce qu'on pouvait faire avec nos étudiants, car nous n'avons pas de cours de moderne à l'Académie. Nous en avons en fait, mais ce sont comme des ateliers, sur de courtes périodes. On a regardé toutes les variations et on a pensé que Out of Breath était la plus adaptée pour Davide et Ervin. Alexander a vraiment fait un super travail avec eux. Et aujourd'hui je suis très fier de pouvoir dire que l'Académie Vaganova n'est pas seulement forte en classique.

Combien de temps avez-vous consacré à la préparation du Prix?

DL : Je le travaille depuis le mois d'octobre, tous les jours après les cours et les répétitions.

FM : Ils ont les cours de classique, mais aussi de caractère, de pas de deux... Et des spectacles, comme Casse-noisette, La Fée des poupées... sur la scène du Mariinsky. Souvent, on travaillait la variation durant l'entracte des spectacles.

Qu'attendez-vous l'un et l'autre du Prix?

EZ : Je veux gagner ! (rires)

DL : J'espère obtenir un engagement dans une compagnie. J'espère au Het Nationale Ballet, au Royal Ballet ou à l'ABT.

Vous ne voulez pas rester en Russie ?

DL : Je voudrais bien, mais je ne sais pas s'ils veulent me garder.

FM : Bien sûr qu'ils veulent !

Et Ervin?

EZ : Moi je veux rester en Russie, au moins pour quelque temps. Je voudrais aller au Mikhailovsky.

Pas au Mariinsky?

EZ : Non, le Mikhaïlovsky est mieux pour moi, c'est plus ouvert.

FM : Il y a plus de possibilités au Mikhailovsky pour un soliste. Au Mariinsky, il y a beaucoup de monde maintenant et cela devient très difficile de danser. Il faut savoir que notre carrière, en tant que danseurs, est très courte : vingt ans. Et il faut donc en profiter pour danser au maximum.

De quels rôles vous rêvez?

EZ : Don Quichotte, le pas de deux d'Actéon, Paquita, tous les rôles héroïques.

DB : Casse-noisette.

FM : Je pense que Davide est bien aussi pour le style Balanchine. On verra...

Quels danseurs appréciez-vous?

EZ : Mikhail Barychnikov, Ivan Vassiliev, Serguei Polounine, Vadim Muntagirov, Steven McRae.

DB : Les mêmes ! (rires)

Ervin, je vous avais vu il y a deux ans au Prix Vaganova. Quelles sont les différences pour vous avec le Prix de Lausanne?

EZ : A Lausanne, il y a beaucoup plus de concurrents, c'est plus international et la compétition est plus difficile.

Davide, aviez-vous participé à des compétions avant?

DB : Seulement en Italie. Lausanne est ma première compétition internationale.

FM : Tous les concours auxquels il a participé en Italie, il a fini premier ! (rires)


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sophia



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Messages: 22084

MessagePosté le: Jeu Fév 01, 2018 2:46 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Petit rab' de photos :


Davide Loricchio
Photo Grégory Batardon


Ervin Zagidullin
Photo Grégory Batardon


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Alexis29



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Messages: 1242

MessagePosté le: Jeu Fév 01, 2018 4:08 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Jolies photos et merci pour les listes + interview !


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haydn
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Messages: 26495

MessagePosté le: Jeu Fév 01, 2018 4:18 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Kathryn Bradney, qui sera très bientôt notre invitée, est maintenant non plus directrice ad interim du Prix de Lausanne, mais Directrice artistique et administrative (CEO "Chief executive officer") du Prix de Lausanne. C'est elle qui aura en charge l'organisation de l'édition 2019 du concours.



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Un petit "j'aime" sur la page Facebook de Dansomanie : http://www.facebook.com/Dansomanie/
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haydn
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MessagePosté le: Jeu Fév 01, 2018 4:37 pm    Sujet du message: Répondre en citant

En attendant Kathryn Bradney, Dansomanie vous propose d'aller à la rencontre de Birgit Keil, qui revient au Jury du Prix de Lausanne après en avoir fait partie lors des tous débuts du concours, au temps d'Elvire et Philippe Braunschweig. Relativement peu connue en France, même si elle a dansé en tant qu'invitée à l'Opéra de Paris, Birgit Keil fut LA grande ballerine d'Allemagne de l'Ouest durant les années 1960 ET 1970. Egérie de John Cranko, elle a exercé son art durant plus de trente ans au Ballet de Stuttgart, tout en menant une carrière internationale en tant qu'artiste invitée.







Pouvez-vous tout d'abord retracer un peu votre carrière? Vous êtes célèbre en Allemagne mais le public français, hormis les balletomanes les plus avertis, ne vous connait pas vraiment.

Ma carrière s'est principalement déroulée à Stuttgart. J'ai fait mes classes à l'école du Stadttheater, et puis, vint John Cranko. Il m'a engagée dans sa compagnie, et après un an, j'ai obtenu une bourse du Ministère de la Culture [du Land de Bade-Wurtemberg, ndlr] pour poursuivre ma formation durant une année supplémentaire à la Royal Ballet School à Londres. D'emblée, il était convenu que je retournerai ensuite à Stuttgart, où je fus nommée soliste. Kenneth McMillan, qui, à l'époque, était directeur et chef-chorégraphe du Royal Ballet, avait eu, de la part de John Cranko, pour instruction de me prendre sous son aile, de me « chouchouter » un peu. Il m'a montré énormément de choses, et j'avais l'autorisation d'assister aux répétitions et aux créations. C'était là un grand privilège dont je jouissais par rapport aux autres élèves. Quand je suis retournée à Stuttgart, c'est Kenneth McMillan lui-même qui m'a accueillie. Il venait de créer son fameux ballet Las Hermanas [ Les Deux sœurs, d'après Federico Garcia Lorca, ndlr]. C'est là que j'ai obtenu mon premier rôle important, celui de la Soeur cadette. Peu de temps après, j'ai été promue «Erste Solo Tänzerin» [Principal, le grade le plus élevé dans les compagnies allemandes, ndlr]. J'ai travaillé douze ans sous la direction de Cranko. Sa mort fut pour moi un grand choc. Nous revenions d'une tournée aux USA, et nous étions dans l'avion qui nous ramenait de Pennsylvanie à Stuttgart. Cranko est mort durant le voyage. J'étais dans le même avion. C'est quelque chose que l'on ne peut pas oublier. Après cela, étions tous persuadés que la compagnie allait éclater. Il n'en a heureusement rien été. Nous sommes tous restés soudés. La troupe que Cranko avait mise sur pieds était comme une famille. Il était un père pour nous. Il me considérait comme sa « Baby Ballerina » - comme celles des Ballets Russes [c'est ainsi que l'on avait nommé les trois très jeunes danseuses recrutées par George Balanchine en 1931-1932 lorsqu'il était Maître de ballet aux Ballets Russes de Monte-Carlo, Irina Baranova, Tatiana Riabouchinska et Tamara Toumanova. Elles avaient toutes entre 13 et 15 ans au moment de leur engagement, ndlr]. J'étais la ballerine allemande dont il rêvait.


Qu'est ce que Cranko appréciait tellement en vous? Pourquoi a-t-il décidé de faire de vous une soliste?

J'étais très jeune. J'ai obtenu mon premier contrat à seize ans. Cranko voulait élargir mes horizons. Je vivais encore chez mes parents, avec mes frères et sœurs, et j'étais très surveillée. C'est pour cela qu'il m'a envoyée à Londres. Il voulait que je découvre le monde, que je fasse des expériences, avant de retourner à Stuttgart. J'ai même eu le droit de suivre les cours avec le Royal Ballet. Ce fut inoubliable pour moi, il y avait là toutes les grandes stars de la danse, Svetlana Beriosova notamment. Je ne saurais dire si l'une d'entre elles m'a davantage marquée que les autres. Cela formait un tout, où je pouvais assouvir ma passion pour la danse.


Vos parents avaient-ils eux-mêmes un lien avec cet art?

Non. Nous venions des Sudètes [région germanophone de l'ex-Tchécoslovaquie, annexée par Hitler en 1938, ndlr]. En 1945, nous avons tout perdu. Nous avons passé huit ans dans un camp de réfugiés à Bad Kissigen [ville du nord de la Bavière, située près de Würzburg, ndlr]. Nous avons ensuite déménagé à Stuttagart. Mon père, invalide de guerre, était obligé de suivre un stage de rééducation. Je pense que je n'ai pas apporté beaucoup de joie à mes parents. J'avais une santé fragile, j'étais souvent malade, et à trois reprises, ma vie a même été menacée. Je souffrais par ailleurs du dos, et ma colonne vertébrale était très faible. La doctoresse avait conseillé de m'envoyer faire de la gymnastique rééducative. Ma mère a préféré m'inscrire à un cours de danse classique. Ce fut donc le ballet. C'est encore aujourd'hui un mystère pour moi, mais c'était exactement ce qu'il me fallait. Ce fut une grande chance, même si cela a aussi été un grand sacrifice pour ma famille, qui n'avait à l'époque quasiment pas de moyens financiers. A six ans [recte : huit ans], j'ai donc chaussé mes premières pointes.


Quand vous êtres entrée au Ballet de Stuttgart, il n'y avait – en RFA – quasiment pas de danseuses – ou de danseurs – classiques allemands de rang international. C'est toujours un peu le cas, alors que, paradoxalement, il existe Outre-Rhin davantage de compagnies de ballet qu'en France par exemple. Comment expliquez-vous cela?

A vrai dire, je n'ai pas vraiment d'explication à cela. Il en a effectivement presque toujours été ainsi. Le métier de danseur est difficile, contraignant. Pour l'exercé, il faut être passionné, « possédé » même. C'est la danse qui choisit ses serviteurs. La plus orgueilleuse des mères, le plus ambitieux des professeurs ne peuvent rien pour celui qui n'a pas le courage nécessaire. Le danseur vraiment « possédé » DOIT danser, un peu comme un joueur compulsif DOIT jouer. C'est comme cela que ça s'est passé pour moi. Je n'avais de cesse d'en finir avec l'école, pour pouvoir me consacrer entièrement à ce qui n'était encore qu'un « hobby », la danse.


Vous avez fait toute votre carrière à Stuttgart?

Oui. J'ai passé trente-cinq ans dans la compagnie. Après la mort de John Cranko, l'intérim a été brièvement assuré par la maîtresse de ballet de l'époque, puis Glen Tetley a pris la direction de la troupe. Il a, à la suite de Cranko, donné une nouvelle dimension au Ballet de Stuttgart. Il a fait énormément de créations pour moi, et ce fut une période très heureuse. Ensuite, Marcia Haydée est arrivée, et j'ai pris ma retraite. J'ai encore assuré durant un an les fonctions de Maîtresse de ballet, puis je me suis arrêtée. En fait, je n'arrivais plus à me sortir de la tête l'idée de créer une fondation destinée à aider les nouvelles générations de danseurs. C'est pour cela que j'ai cessé mes activités au Ballet de Stuttgart. J'ai donc mis sur pied la Tanzstiftung Birgit Keil [Fondation Birgit Keil pour la danse], qui a aujourd'hui plus de vingt deux ans d'existence. Elle a déjà soutenu financièrement trois-cents boursiers. Quand j'ai quitté la scène, j'ai eu droit à un somptueux gala d'adieux, gala qui a aussi été l'occasion de lancer cette fondation, et de la présenter au public. De nombreux jeunes danseurs y ont participé. Le siège de ma fondation est à Stuttgart. Stuttgart est devenue ma «patrie», et c'est toujours mon lieu de résidence principal, même si aussi bien Cranko que ses successeurs, Glen Tetley et Marcia Haydée, nous ont toujours encouragés à nous produire partout dans le monde, que se soit lors des tournées officielles de la compagnie ou en tant qu'invités. J'ai ainsi beaucoup dansé à l'American Ballet Theatre à New York. Eliot Feld, notamment, a chorégraphié pour moi. J'ai également dansé à Vienne, à la Scala de Milan et à l'Opéra de Paris.


Justement, vous évoquez l'Opéra de Paris. Vous y aviez dansé quoi?

J'y ai dansé le Pas de quatre d'Anton Dolin [pas de quatre chorégraphié par Jules Perrot en 1845 à Londres, et qui réunissait Lucile Grahn, Carlotta Grisi, Fanny Cerrito et Marie Taglioni. La pièce fut recréée par Dolin en 1941, ndlr], ainsi que le grand Pas de deux de Casse-Noisette.


Vous avez été une partenaire de Nouréev, non?

Effectivement, à Vienne. J'y ai dansé une longue série de Lac des Cygnes à ses côtés. J'ai aussi dansé à l'ABT avec Fernando Bujones. Ce furent de belles et grandes expériences. J'y ai appris énormément.


Et après?

Au moment de l'arrivée de Reid Anderson à la direction du Ballet de Stuttgart, on m'a proposé un poste d'enseignante à la Hochscule für Musik und darstellende Kunst [Conservatoire Supérieur de Musique et d'Arts de la scène] de Mannheim, a laquelle était adjointe une Académie de Danse, dont on m'a confié la direction quelques mois plus tard. Cela fait maintenant vingt ans que j'occupe ces fonctions. Je suis principalement chargée de la formation de jeunes professionnels de la danse, qui sont d'ailleurs aussi boursiers pour la plupart. Il y a eu parmi eux d'anciens élèves de la John Cranko Schule, comme Alicia Amatriain, qui a depuis fait une carrière internationale avec le Ballet de Stuttgart. Elle fut l'une de mes toutes premières disciples. Il y a aussi Thiago Bordin, un Brésilien qui est devenu célèbre au Ballet de Hambourg, et qui est maintenant chorégraphe au Nederlands Dans Theater. Et l'an passé, un de mes élèves, Taisuke Nakao, a remporté le troisième prix à Lausanne.


Et cette année, présentez-vous aussi un candidat?

Non, cette année, il n'y a personne de Mannheim au Prix de Lausanne. En revanche, nous avons un garçon et une jeune fille qui prennent part au « projet chorégraphique » initié par Goyo Montero [une nouveauté du Prix 2018, qui réunit cinquante élèves issus de vingt-cinq écoles partenaires, ndlr]. C'est aussi une belle expérience.


Vous êtes aussi active au Staatstheater de Karlsruhe, non?

Oui, depuis 2003 je dirige le Staatsballett de Karlsruhe, avec Vladimir Klos, mon compagnon, qui fut aussi mon partenaire à Stuttgart. Mannheim – Karlsrhue – Stuttargart, ces villes heureusement assez proches forment un peu mon «triangle d'or»!


Quels sont vos liens avec le Prix de Lausanne?

J'ai été invitée à faire partie du jury par Philippe et Elvire Braunschweig dans les toutes premières années d'existence du Prix de Lausanne. Pas la première année, mais dans les tout débuts quand même. Et c'est pour moi une très belle chose que de pouvoir y retourner aujourd'hui. Je suis étonnée de voir comment, d'année en année, l'organisation se développe d'année en année. En tant que juré, je peux maintenant observer comme les coaches font travailler les candidats, que ce soit en cours, en classique ou en contemporain. Ils apprennent énormément, et se dégagent un peu du stress. C'est vrai, un concours, c'est très stressant, et tous ne supportent pas un tel stress. Tout le monde ne peut pas passer des concours ainsi.


Comment jugez-vous les jeunes candidats du Prix de Lausanne aujourd'hui, par rapport à leurs prédécesseurs des débuts?

Les choses ont beaucoup évolué. Sur le plan physique, athlétique, le niveau est assurément meilleur. Mais nous jugeons également des aspects artistiques, et c'est cela qui compte d'abord pour moi. En tout cas je suis très impressionnée.



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Enya



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MessagePosté le: Jeu Fév 01, 2018 6:31 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
416 - Bareman Lukas - 18/10
Belgique
Ballettschule Theater Basel, Suisse
Variation classique : La Bayadère, variation de Solor (Minkus / Petipa)
Variation contemporaine : Becomings (gender neutral solo) (Richter / McGregor)


Si je me souviens bien selon le direct, sa variation classique est celle de Basilio dans DQ, ... , on peut le confirmer demain...

=> Pardon, c'est La Bayadère !


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sophia



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MessagePosté le: Jeu Fév 01, 2018 8:19 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Rencontre avec Shale Wagman (407), candidat de l'Académie Princesse Grace


Shale Wagman
Photo Grégory Batardon

D'où venez-vous et comment avez-vous débuté la danse?

Je viens de Toronto, au Canada. J'ai commencé la danse à six ans. Je ne viens pas du tout d'une famille de danseurs, je suis donc le premier de la famille. Au départ, je pratiquais différents styles de danse, du contemporain, du moderne, des claquettes, du jazz..., mais pas de danse classique. Comme j'étais très souple et que j'aimais faire des choses un peu acrobatiques, comme des toupies, de grands écarts, mon professeur a conseillé à mes parents de me faire passer une audition pour intégrer une école de danse classique. J'ai vraiment commencé la danse classique à l'âge de treize ans.

Comment avez-vous intégré l'Académie Princesse Grace?

J'ai participé au Youth America Grand Prix à l'âge de treize ans. C'était ma première année de danse. A l'époque, c'était un défi pour moi. Je voulais voir ce que ça pouvait donner. J'avais toujours rêvé de danser à l'étranger, en Europe, car là-bas, il y a une vraie culture du ballet. Je suis allé jusqu'en demi-finale du YAGP et, à l'issue de la finale, j'ai obtenu une bourse pour quatre écoles. Je voulais aller étudier à Moscou, à l'Académie du Bolchoï. Mais mes parents et mon professeur m'ont conseillé de tenter l'Académie Princesse Grace, à Monaco. J'ai participé au stage d'été du Bolchoï, ainsi qu'à celui de l'Académie Princesse Grace. J'ai beaucoup apprécié les deux, mais quand il a fallu prendre une décision, mes parents se sentaient plus rassurés de m'envoyer à Monaco, car l'équipe éducative est très proche des élèves. Il n'y a aussi que quarante étudiants. Cela fait quatre ans que j'y suis et je peux dire que ça a été quatre années fantastiques. J'ai énormément appris en tant que danseur. Cela a vraiment élargi mes horizons. J'y suis devenu une éponge qui essaye d'absorber toutes les informations possible.

Le Prix de Lausanne n'est donc pas votre première compétition?

Entre l'âge de six ans et l'âge de douze ans, j'ai participé à différentes petites compétitions au Canada. Cela m'a permis d'acquérir une expérience scénique et de me sentir à l'aise sur une scène. La scène est vraiment l'endroit où je me sens moi-même. Ma première grosse compétition, c'était, à l'âge de douze ans, « Canada got talent ». Il s'agit d'une émission diffusée à la télévision vue par des millions de gens. Je suis allé en finale et ai été élu candidat préféré du jury. C'est à partir de là que j'ai décidé d'approfondir ma formation et de me mettre à la danse classique. La première grande scène sur laquelle j'ai dansé, c'était celle du David Koch Theater, au Lincoln Center, à New York. C'était lors de la finale du YAGP. Ce fut une expérience à nulle autre pareille. C'est le théâtre où se produit le New York City Ballet, il y a toute cette atmosphère balanchinienne... C'est vraiment quelque chose de spécial. J'ai compris que je voulais danser sur ce genre de scène.

Quelles différences y a-t-il pour vous entre ces compétitions et le Prix de Lausanne?

Je dirais d'abord que je ne me considère pas comme une personne qui passe son temps dans les compétitions. Ces quatre dernières années, j'ai suivi l'enseignement de l'Académie. Je me suis efforcé de m'améliorer chaque jour. Le Prix de Lausanne est une compétition à part, il faut le voir comme un « processus de travail ». On vient ici pour apprendre. On y rencontre beaucoup de gens qui ont de l'influence dans le monde du ballet. On croise des gens que l'on admire. C'est quelque chose de surréaliste. Il y a par exemple des gens comme Ted Brandsen dans le jury, Oliver Matz... C'est aussi génial de pouvoir rencontrer la nouvelle génération de danseurs, des gens avec qui on travaillera peut-être plus tard... C'est vraiment une opportunité énorme.

Pouvez-vous nous parler de vos variations?

Je vais danser la variation de Don Quichotte et Chroma de Wayne McGregor. Au départ, je devais danser la variation de La Belle au bois dormant. Mon directeur [Luca Masala, ndr.] avait choisi cette variation. Bien sûr, j'ai pu dire ce que j'aimais et ce que je n'aimais pas, mais il pensait que cette variation me correspondait mieux que celle de Basilio, qui est plus éloignée de ce que je suis dans la vie réelle. J'ai dansé les deux sur scène et je me suis dit que je voulais faire Basilio. J'ai vraiment cherché à devenir Basilio et à me rapprocher du personnage le plus possible. Cette variation requiert beaucoup d'énergie et j'aime beaucoup bouger sur scène. Chroma, c'est tout à fait le contraire : cela permet de montrer sa versatilité. Wayne McGregor a chorégraphié des mouvements à la fois profonds et minimalistes. Sur le plan artistique, elle est tout à fait abstraite, alors que celle de Basilio est en quelque sorte inscrite sur votre visage.

Avez-vous des modèles?

Bien sûr. Ma mère est mon premier modèle. C'est un peu ma meilleure amie. Elle m'a appris tout ce que je sais. Pour ce qui est du ballet, Rudolf Noureev m'inspire beaucoup. Chez les danseurs, je suis attiré plus particulièrement par leurs qualités artistiques, pas tellement par l'aspect technique. La technique, on peut toujours la travailler, alors que la talent artistique, on naît avec. Rudolf avait ça, et même s'il appartenait à l'ancienne génération, il était un grand artiste. Je regarde ses vidéos bien sûr. J'aime aussi beaucoup David Hallberg. C'est un artiste très profond, très cultivé aussi. J'aime aussi Fernado Bujones et beaucoup d'autres.

Qu'aimeriez-vous danser?

Bien sûr, les grands rôles classiques : Siegfried, Basilio, Désiré, tout ça... J'aime aussi le contemporain. Mais mon objectif principal, c'est de pouvoir toucher un maximum de gens et de les émouvoir par ma danse. Comme je l'ai déjà dit, les difficultés techniques, on peut toujours les travailler et progresser, mais si les gens viennent vous voir, c'est d'abord pour ressentir quelque chose et être émus. Je veux partager mon amour de l'art de la danse avec le plus grand nombre de gens possible, c'est ça mon but avant tout.

Qu'attendez-vous du Prix de Lausanne?

Je voudrais obtenir un contrat professionnel et, dans le même temps, me montrer devant une plus large audience.

Quelles compagnies vous intéressent?

J'adore l'English National Ballet. C'est là que je voudrais aller. Ils ont un très bon répertoire et j'aime beaucoup les danseurs de cette compagnie. Bien sûr, il y a aussi l'ABT, le Royal Ballet, le Bolchoï... Beaucoup de compagnie me font rêver. Mais tout ça est aussi une question de timing, il s'agit d'être prêt... Pour l'instant, c'est l'ENB que je voudrais intégrer.

On se souvient bien de Marina Fernandes, élève de l'Académie Princesse Grace, qui avait été lauréate l'an dernier à Lausanne. Vous a-t-elle donné quelques conseils ?

Oui ! On est très bons amis, Marina et moi, et elle m'a donné plein de bons conseils, mais c'est vrai qu'on ne peut vraiment expliquer à quelqu'un comment se déroule une compétition, tant qu'il n'en a pas fait l'expérience lui-même. Elle a eu un très beau parcours à Lausanne. Elle est à Munich maintenant, où elle se trouve très bien, et on reste en contact. Mon directeur et professeur Luca Masala m'a aussi très bien préparé pour le concours. C'est un plaisir de travailler avec lui, car il est très honnête et il nous fait travailler jusqu'à ce qu'il obtienne de nous une « bonne base ». Il ne nous fait pas travailler jusqu'à épuisement, mais on travaille quand même très dur avec lui. Mais l'atmosphère est toujours très bonne durant les répétitions.

Le Canada vous manque-t-il ?

Bien sûr que le Canada, les grandes villes, me manquent. C'est génial bien sûr de vivre à Monaco, d'avoir cette vue magnifique. Tous les matins, je me réveille et, de mon balcon, je vois le port de Monaco. Je suis très reconnaissant de pouvoir être là. Honnêtement, même si ma famille me manque, je suis extrêmement heureux d'être loin de chez moi. Je sais que j'ai le soutien de toute ma famille.

Qu'avez-vous pensé du coaching?

Le coaching s'est très bien passé. Patrick Armand m'a donné quelques « trucs » pour la pente, car je n'ai jamais dansé sur une scène en pente. Il m'a conseillé pour mes tours et donné de très bonnes corrections, que je garderai avec moi pour le concours, mais aussi pour plus tard. J'ai beaucoup aimé sa classe aussi.

J'ai un très bon souvenir de vous dans Études, le ballet donné lors du spectacle de fin d'études de l'Académie Princesse Grace en juin dernier...

Je dansais le finale avec un autre garçon, la Mazurka, ainsi qu'un adage. C'est un très bon souvenir, car cette musique de Knudage Riisager a beaucoup de force. C'est très inspirant de danser là-dessus.


Shale Wagman
Photo Grégory Batardon


Shale Wagman
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Sarra



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MessagePosté le: Jeu Fév 01, 2018 10:19 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Merci, Sophia et Haydn, d'être à Lausanne pour nous ! Smile Quand le monde paraît ressembler de plus en plus à des figures d'Otto Dix dansant sur La Valse, le Prix de Lausanne (ce que nous en voyons, ce que vous en ramenez d'interviews et de photos) est, pour notre conscience un rien tourneboulée d'effarement, comme un horizon artificiel : quelque vertige que dans un ciel trouble nous suggèrent nos sensations, rien n'est encore perdu tant que -maintenus par les immuables gyroscopes : Monique Loudières, Stefanie Arndt, Patrick Armand...- les jeunes candidat(e)s nous assurent -chaque année- d'un toujours possible futur heureux dont ils (elles) sont les semences -à préserver précieusement des fureurs...

Comme chaque année, aux pronostics on tentera de se mesurer à Sophia -pour perdre une fois de plus ! Smile
Pour l'instant, dans le peu des entraînements vus par fragments sur Arte, j'ai remarqué peut-être un peu plus que d'autres -mais d'un regard forcément inexpert-, par ordre de numéro Audrey Freeman (104), Ronger Teng (125), Jingyi Xu (301), Shun Nagasue (308), Shuai Zeng (401), Shale Wagman (407) -un des rares à avoir été applaudi par le public, me semble-t-il-, Ervin Zagidullin (409), Davide Lorrichio (413)...
Remarquable aussi pour son apparente infatigabilité : la coach Mikaila Wallace...
Et bien entendu, remarquables pour leur super sympathique simplicité, pour leur gentillesse : Naomi Stikeman et Jason Beechey (et ses magnifiques jeans selvedge) Smile...


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sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22084

MessagePosté le: Jeu Fév 01, 2018 10:58 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Heureuse de vous retrouver à cette occasion, Sarra ! 😊


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