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Festival d'Avignon [In/Off] 2017

 
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haydn
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MessagePosté le: Dim Juil 02, 2017 8:46 pm    Sujet du message: Festival d'Avignon [In/Off] 2017 Répondre en citant

Le Festival d'Avignon, c'est du théâtre, bien sûr, mais aussi de la danse. Si votre bourse est plate, et que vous cherchez - un peu - à éviter les bonzes parisiens du Ministère de la Culture - aisément reconnaissables, ce sont les seuls à se trimballer en veste mao noire et pull à col roulé de même couleur par 35° à l'ombre - à côté du "In", il y a le "Off'. Trois spectacles à vous signaler pour le moment :



    - FIVE – Laura Arend
    (du 7 au 30 juillet – 20h30 – Théâtre Golovine)
    5 DANSEURS ISRAELIENS A GOLOVINE CELEBRENT LEUR PAYS


    Jeune chorégraphe qui navigue entre l’Est de la France et Tel-Aviv, Laura Arend a la bosse du voyage et ces premières pièces sont biens souvent les cartes postales de Ses pérégrinations sur la planète (précédemment YAMA narrait son périple indien où elle a appris la philosophie yogi). Avec FIVE, elle célèbre ses 5 premières années passées en Israël. Sur scène, entourée de 4 danseurs virtuoses issus des plus célèbres compagnies israeliennes (la Batsheva, la Kibbutz Dance Company et Vertigo) elle offre une ode toute personnelle à son pays d’adoption. Laura Arend est actuellement le jeune espoir de la danse.


    - PEOPLE WHAT PEOPLE ? – Bruno Pradet
    (du 9 au 19 juillet – 20h – Les Hivernales)
    RETOUR EN TERRE AVIGNONNAISE APRÈS LE TRIOMPHE DU OFF 2014 !


    Après le succès de L’Homme d’habitude en 2014 au Théâtre des Lucioles avec les Blérots de R.A.V.E.L. (pièce qui tourna 3 ans non stop dans toute la France), Bruno Pradet revient à Avignon avec un univers sans machine ni décor. Ici la seule mécanique visible est celle des corps auxquels le chorégraphe confie le soin de nous raconter un peu de l’absurdité du monde. People what people ? s’intéresse aux gens. Sur le plateau, une petite communauté de gens emportés dans le tourbillon vertigineux d’un système planétaire qui aurait perdu la raison, trouvent leur place dans le lien qu’ils tissent avec l’autre. L'humaniste Bruno Pradet signe une pièce porteuse de sens, débordant de vie, d’énergie. Une pièce qui fait du bien. PEOPLE WHAT PEOPLE ? est déjà annoncé comme une des sensations chorégraphiques de ce OFF.


    - RÉ(Z)ONÉ – Cie La Mangrove (Delphine Cammal & Hubert Petit-Phar)
    (du 15 au 19 juillet – 12h30 – La Chapelle du Verbe Incarné – TOMA)
    LA GUADELOUPE DANSE SA CREOLITE


    Programmé dans le focus DANSEZ #2 ! du Théâtre des Outres-Mer de Greg Germain Ré(z)oné est une création où pendant cinquante minutes, deux danseurs-chorégraphes guadeloupéens font un pied de nez aux systèmes qui codifient les réalités afin de retourner vers un imaginaire à construire. Politique et poétique, la pièce affirme autant qu’elle interroge la créolité. Sur une bande son signée de serge Alidor, le « carribean Guitar Hero » qui collabore souvent avec le groupe Kassav), RÉ(Z)ONÉ entend faire découvrir toute la singularité de la culture caraibéenne.





    Bande annonce vidéo : People what people ?


    (Infos : communiqué de presse)



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Florestiano



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MessagePosté le: Dim Juil 02, 2017 9:06 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Et, dans le In, tout de même, Israël Galvan dans la Cour d'Honneur, non ? Cool


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haydn
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MessagePosté le: Dim Juil 02, 2017 9:13 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je ne parlais que du "Off", sans aucune volonté d'être exhaustif, comme indiqué, je signalais des spectacles pour lesquelles les compagnies concernées m'ont adressé un communiqué de presse. Mais rien ne vous empêche de compléter!



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Bernard45



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MessagePosté le: Dim Juil 02, 2017 10:03 pm    Sujet du message: Répondre en citant

La programmation du IN est ici :

http://www.forum-dansomanie.net/forum/viewtopic.php?t=7628

J'ai prévu d'aller voir La Fiesta ainsi que dans le OFF, Five et People What People, et plein d'autres choses.


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haydn
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MessagePosté le: Dim Juil 02, 2017 10:41 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Comme j'ai bêtement ouvert un nouveau fil de discussion en ayant raté celui que vous aviez déjà initié, Bernard45, je recopie votre message et propose que nous continuions désormais ici la discussion :


Bernard45 a écrit:
* Scena Madre, de Ambra Senatore, directrice du CCN de Nantes

* Tichèlbè, de Ketty Noël, chorégraphe haïtienne

* Sans repères, de Nadia Beugré, chorégraphe ivoirienne

* Figninto - L'oeil troué, de Seydou Boro et Slia Sanou, danseurs et chorégraphes burkinabés

* La Fiesta, de Israel Galvan, danseur et chorégraphe espagnol de flamenco. Le spectacle sera présenté dans la Cour d'Honneur.

* Grensgeval, de Guy Cassiers et Maud le Pladec, cette dernière étant directrice du CCN d'Orléans

* Les Grands, de Fanny de Chaillé, artiste associée à la scène nationale de Chambéry

* Kalukuta Republik, de Serge Aimé Coulibaly, chorégraphe burkinabé

* Face à la mer, pour que les larmes deviennent des éclats de rire, de Radhouane El Meddeb, chorégraphe tunisien

* C'est une légende, de Raphaël Cottin, chorégraphe et chercheur



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Bernard45



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MessagePosté le: Dim Juil 16, 2017 4:51 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Sur les 1400 spectacles du Off, comment choisir ? On peut viser tel metteur en scène, tel auteur, tel chorégraphe, tel lieu sachant qu’on n’est jamais déçu, ou tout simplement un nom comme ça : Francis Lalanne avait retenu mon attention sur « J’ai hâte d’aimer », catégorie Danse-théâtre, au Balcon.

Au hasard ou presque, on peut alors découvrir une perle rare. Ici, c’est une véritable merveille qu’il me fut donné d’admirer.

La compagnie Interface réside en Suisse, à Sion. Présente déjà en Avignon en 2014, c’est là qu’elle a rencontré Francis Lalanne, d’où a résulté ce spectacle merveilleux.

Cela commence par un moment de poésie : trois bisons veulent « draguer » une chauve-souris, je vous passe le reste. Débute alors la chorégraphie, deux danseurs, deux danseuses, sur une musique originale d’André Pignat, et un texte d’une grande beauté, en vers et en rimes, de Francis Lalanne.
Alternant les parties lentes et rapides, les quatre danseurs offrent une chorégraphie où les duos parlent d’amour, où chacun dans un tourbillon dansant irradie la scène. A la fin, peut-être un sorcier (F Lalanne) leur porte ce qu’est sans doute un filtre d’amour dont tous s’enivrent.

La chorégraphe et danseuse, Géraldine Lonfat, à la très solide base classique (arabesque et six o’clock à la clé, c’est rare en contemporain), domine tous ses partenaires. On finit par n’avoir d’yeux que pour elle. Cela ne dure que 55 mn, mais que c’est diablement beau !


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Bernard45



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MessagePosté le: Mer Juil 19, 2017 3:44 pm    Sujet du message: Répondre en citant

La danse contemporaine peut nous réserver de très agréables surprises, comme de très mauvaises. C’est un peu le jeu de cet art, surtout quand le chorégraphe travaille sur la danse pure, là où il n’y a pas d’histoires à raconter, ou si peu, quand il creuse son sillon dans la recherche chorégraphique, voire quand le spectateur fait sa propre analyse de ce qu’il voit et entend sur scène.

Les Hivernales en Avignon, c’est l’espace du Centre de Développement Chorégraphique (CDC). En été, pendant le Festival, les Hivernales accueillent du 9 au 19 juillet, sept compagnies qui présentent chacune un spectacle « exigeant et accessible à tous ».

La Compagnie Vilcanota présente cette année, « People what People ? », spectacle de 55 mn chorégraphié par Bruno Pradet. Ancien ingénieur, il bascule vers la danse contemporaine au milieu des années 90 et fonde sa compagnie, basée à Montpellier, en 2001. Montpellier, c’est aussi un CCN dirigé depuis janvier 2015 par Christian Rizzo, lequel était présent en Avignon et a assisté à la chorégraphie de Bruno Pradet, ce qui laisse espérer des liens étroits entre le CCN et la Compagnie Vilcanota.

Mais revenons à « People what People » ! Ils sont sept sur scène, quatre garçons et trois filles, pantalons ou robes pour ces dernières, on les découvre peu à peu, droits, immobiles, lorsque le jour apparaît au sortir de la nuit. Ils ne quitteront pas la scène. 7 pour éviter toute symétrie, afin de respecter l’imparité. Le plateau est entièrement nu, murs noirs. Une musique électro tirée de Spoon, saccadée, même note, fait bouger les têtes, dans un mouvement bref, rythmé, puis c’est tout le corps qui est pris de soubresauts. Tout est cadencé en fonction du tempo musical. Les danseurs, peu à peu, se déplacent, toujours pris par ces gestes cadencés de tête, de bras, du corps, mouvements de plus en plus rapides, dans une sorte de transe. Le groupe reste le plus souvent soudé, comme mu par un sentiment de solidarité qui leur interdit d’éclater.

Le projet porte sur l’humain, comme un fil qui se déroule selon un travelling, sur des moments forts de la vie quotidienne, la vie, la mort, la violence… Le groupe apparaît comme un chœur qui veut vivre ensemble, et qui donc doit s’accorder. Je pense inévitablement à un groupe de migrants qui poursuit un but à atteindre ensemble (l’idée ne déplaît pas à Bruno Pradet).

Un ahanement se fait entendre venant des danseurs, puis un fou rire les prend : joie d’avoir atteint un but, d’avoir rempli un devoir ? La musique évolue vers du classique (marche funèbre de Rossini), puis une fanfare des Balkans ainsi que celle du carnaval de Dunkerque (arrangement musical de Yoann Sanson). Les sirènes de Circé semblent les attirer vers un disque de lumière au sol, tournant à très vive allure, tel un kaléidoscope. Ils sont alors pris dans un tourbillon circulaire, d’une rapidité époustouflante, courant, rampant parfois, en une sorte de sacre.

C’est fabuleusement beau, on sent un immense travail du chorégraphe et de ses sept danseurs, une recherche jusqu’au plus petit détail. La salle applaudit longuement, et c’est amplement mérité.

(Le chorégraphe m’a très gentiment reçu, pour Dansomanie, pendant une petite heure le lendemain de la représentation à laquelle j’ai assisté : qu’il en soit chaleureusement remercié).


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Bernard45



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MessagePosté le: Ven Juil 21, 2017 12:34 am    Sujet du message: Répondre en citant

Les Sujets à Vif ont 20 ans, dans le Jardin de la Vierge. Pour en fêter l'anniversaire, le Festival a confié à Frédéric Ferrer le soin d'en rappeler l'évolution, avec une bonne dose d'humour, et ce en 45 minutes pétantes. Bon, il lui est arrivé souvent de déborder un peu.

En ce 20 juillet, il avait invité deux artistes de choix, Josef Nadj et son vieux copain, Dominique Mercy, chorégraphes et danseurs qu'il n'est, je suppose, nul besoin de présenter ici.

Durant un petit quart d'heure, les deux compères nous ont rejoué des fragments du "Petit Psaume du matin" dont j'avais parlé ici même

Ce fut un moment d'émotion d'une rare intensité de les voir, tous deux, plus très jeunes, ressusciter ce ballet d'une remarquable beauté.


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Bernard45



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MessagePosté le: Sam Juil 22, 2017 12:41 am    Sujet du message: Répondre en citant

La Fiesta, spectacle présenté par Israel Galvan, dans la Cour d’Honneur est une honte qui déshonore le Festival d’Avignon. Bouffonneries, bêtises et autres stupidités ne font pas un spectacle, ou plutôt si, à la télévision dans le style Hanouna !

Que penser par exemple, d’un type bedonnant qui va se jeter une fois, deux fois, trois fois contre une table renversée sur le côté ? On pourrait multiplier les exemples, mais à quoi bon !

Alors, tout est-il à jeter ? On a eu néanmoins quelques rares moments musicaux et vocaux, mais c’est bien tout. Au final, un individu que je ne peux ni qualifier d’artiste, encore moins de danseur, nous a gratifiés d’un exercice de claquettes fort long de type fortement machiste.

Alors me direz-vous, qu’en ont pensé les spectateurs ? Ceux-ci se répartissent en deux groupes bien distincts : les vrais festivaliers ont globalement détesté (on m’avait prévenu auparavant, mais j’y suis allé sans a priori), et d’autre part un certain public avignonnais qu’on reconnaît parce qu’il fait ses remarques à haute voix pendant le spectacle, comme il le fait devant sa télé, et qui a adoré parce qu’il a l’habitude de voir cela à la télé.

Et comme on constate que d’année en année, le spectacle dit de danse présenté dans la Cour d’Honneur en fin de Festival va en se dégradant, on est bien obligé de se demander si cela n’est pas voulu pour répondre à une demande avignonnaise afin qu’un certain public, adepte de sous-culture télévisuelle, y trouve son compte. Si cela était, ce serait grave !


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sophia



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MessagePosté le: Sam Juil 22, 2017 8:48 am    Sujet du message: Répondre en citant

Quelle tristesse de voir un si grand danseur se perdre dans des mises en scène fumeuses...


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