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Lise
Inscrit le: 22 Fév 2004 Messages: 184
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Posté le: Mer Oct 18, 2017 11:50 am Sujet du message: |
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Peut-être ai-je tort, peut-être non, en tout cas nous n'étions clairement pas les seuls à partir à l'entracte, donc je ne dois pas être là seule à avoir jugé le spectacle de cette manière. Et encore une fois, c'était la première fois que ça m'arrivait. Je suis plutôt bon public habituellement, car malgré ma passion pour la danse, je n'ai pas un oeil d'expert sur les spectacles et j'aime voir de la danse quel que soit le contexte.
Ceci n'est que mon avis personnel et je lirai volontiers d'autres avis sur ce spectacle 😃
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26512
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Posté le: Mer Oct 18, 2017 12:17 pm Sujet du message: |
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Je n'ai pas dit que vous aviez tort, Lise, j'ai juste dit que je ne partageais pas votre avis aussi sévère (sauf, encore une fois, en ce qui concerne Matvienko, hors du coup et écrasé par Clifford Williams). |
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Florestiano
Inscrit le: 28 Mai 2010 Messages: 1802
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Posté le: Jeu Oct 19, 2017 3:48 pm Sujet du message: |
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Je ne dirais pas qu'il s'agissait là d'un spectacle incontournable. Je crains que même une intimité forte avec l'oeuvre de base n'aurait pas aidé à suivre ce qui se passe. La narration (si narration il y avait) est totalement ratée, mais surtout la caractérisation des personnages tombe totalement à plat, à l'exception du personnage, relativement incident dans le roman si mes souvenirs sont bons, de Wolfsheim, qui prend là une envergure et une force saisissantes, essentiellement liées à l'incarnation de Clifford Williams.
Il y a quelque chose d'un peu pénible à passer 2 heures à regarder de globalement jolies images et de jolis mouvements dénués de tout sens, le tout sur une musique dont il faut noter le caractère assourdissant de la diffusion et très vulgaire de la composition.
Quelques points d'intérêt dans l'esthétique mixte de l'oeuvre (un peu comédie musicale, un peu ballet, un peu cabaret), mais tout cela sera assez vite oublié. Dans l'idée, cela pourrait se rapprocher du travail de Matthew Bourne en bien moins inventif, intéressant et luxueux dans la production.
Un dernier mot sur Matvienko, que, pour le coup, je n'ai pas trouvé si inexistant que cela, en particulier dans la seconde partie, où Gatsby offre ses deux morceaux de bravoure. Il souffre cependant de la comparaison avec Clifford Williams, pour sûr.
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26512
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Posté le: Lun Oct 23, 2017 9:10 pm Sujet du message: |
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La critique est en ligne, j'ai essayé de faire la part des choses pour un spectacle qui mérite tout de même un certain intérêt, évidemment si, alléché par le nom de Matvienko, on pensait aller voir le Mariinsky, on ne pouvait qu'être déçu. Mais replaçons les choses dans leur contexte :
16 octobre 2017 : The Great Gatsby (Dwight Rhoden) aux Folies-Bergère
Le roman-culte de Francis Scott Fitzgerald, The Great Gatsby (Gatsby le magnifique) a déjà connu de nombreuses adaptations, cinématographiques et chorégraphiques. Pour se distinguer des réalisations précédentes, la production signée Dwight Rhoden – un ancien de chez Alvin Ailey – met en avant la présence, dans le rôle-titre, de la star du Mariinsky, Denis Matvienko. L'ouvrage, après sa création à Kiev, a d'ailleurs été représenté, avec un certain succès apparemment, sur la nouvelle scène du célèbre théâtre pétersbougeois. Après avoir tourné dans plusieurs grandes villes européennes, le spectacle fait escale à Paris, au Théâtre des Folies-Bergère. Le choix du lieu peut du reste laisser planer une certaine incertitude quant à la tonalité du spectacle : solistes venus du monde du ballet classique, scène dédiée à la revue et au music-hall. Le programme n'est pas très disert par ailleurs sur l'origine des artistes participant à cette aventure. Si les titulaires des rôles principaux sont quasiment tous, à l'exception notable de Clifford Williams, clairement russes ou ukrainiens, le reste de la troupe arbore lui aussi – et notamment les jeunes femmes – des lignes très académiques et une formation classique de bon aloi. De fait, on ne sait plus trop si l'on avait affaire à l'effectif de «Complexions», la compagnie new-yorkaise de Dwight Rhoden et de son complice Desmond Richardson, également transfuge de l'Alvin Ailey American Dance Theatre, ou s'il s'agit d'interprètes recrutés pour l'occasion en Europe de l'Est.
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Florestiano
Inscrit le: 28 Mai 2010 Messages: 1802
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Posté le: Lun Oct 23, 2017 10:39 pm Sujet du message: |
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Après, très franchement, je ne suis pas sûr qu'il faille surestimer le nom de Denis Matvienko autant que cela. Dans un cercle très restreint de balletomanes mariinskophiles, son nom a encore un peu de résonance (et personnellement, ses Basilio, ses Solor, ses Études m'ont beaucoup impressionné en son temps), mais parmi le public qui a fait le déplacement aux Folies-Bergère le soir où j'y étais, je doute que la majorité eût la moindre idée de qui il s'agissait. Public bien plus jeune, familial et bon enfant que celui de l'Opéra.
En ex-URSS (où le spectacle a pas mal tourné) ou Europe de l'Est (où le spectacle a ses prochaines dates), peut-être Matvienko attire-t-il - le ballet y est d'ailleurs un divertissement bien plus populaire que chez nous -, mais en Europe de l'Ouest, et singulièrement à Paris, je n'en mettrais pas ma main à couper !
D'ailleurs, si Dansomanie n'avait pas rappelé une semaine avant l'existence de ce spectacle, j'avoue que je serais passé totalement à côté (pour illustrer à quel point les salles parisiennes ont des réseaux de diffusion et de distribution très ségrégués).
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