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La Sylphide [ONP Garnier - 1er-16 juillet 2017]
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CatherineS



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MessagePosté le: Dim Juil 02, 2017 7:23 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Les chambellans sont dans la tradition de la Sylphide de Lacotte, ils interviennent aussi normalement à la fin du 1er acte, vu qu'Effie, Gurn et les danseurs du cdb et du pdd n'apparaissent plus !
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sophia



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MessagePosté le: Dim Juil 02, 2017 7:30 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je ne crois pas avoir jamais vu ça dans ce ballet (et il n'y avait aucun salut à la fin de l'acte I), mais je vous fais confiance Wink. En revanche, les saluts devant le rideau, désormais quasi-systématiques, me semblent une mode récente à Paris.


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haydn
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MessagePosté le: Dim Juil 02, 2017 7:31 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Au temps pour moi alors, comme sophia je fais confiance à votre mémoire, CatherineS. La mienne doit me jouer des tours. Mais hier soir, ils ne sont intervenus qu'à la fin du deuxième acte, pas au premier. En revanche, je me demande s'il n'y en avait pas pour Marco Spada, mais là, c'est davantage justifié par la localisation temporelle de l'action.



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CatherineS



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MessagePosté le: Dim Juil 02, 2017 7:34 pm    Sujet du message: Répondre en citant

sophia a écrit:
Je n'avais jamais vu ça (et il n'y avait aucun salut à la fin de l'acte I), mais je vous fais confiance. En revanche, les saluts rideau sont une mode très récente à Paris.


Peut-être les avaient-ils retirés lors des précédentes reprises, mais je peux vous assurer qu'ils existaient dans la version Lacotte.

https://www.youtube.com/watch?v=VAd5AcCXZEE
Ils n'apparaissent pas à la fin du premier acte ici, mais bien à la fin du ballet Smile ! Par contre ils n'apparaissaient pas lors de la captation filmée Dupont/Ganio Smile
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haydn
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Messages: 26499

MessagePosté le: Dim Juil 02, 2017 9:04 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Mise à jour des distributions, qui concerne essentiellement le rôle de Gurn (retrait de Mickaël Lafon) et le trio des Sylphides de l'acte II :




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Idamante



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MessagePosté le: Dim Juil 02, 2017 9:07 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Dès ce premier tableau immortalisé par Eugène Lami où, comble de la danse , nos deux personnages sont immobiles, l’un rêvant, alangui dans son fauteuil, l’autre, à ses pieds, l’observant avec toute la curiosité interrogative d’une créature d’un autre monde, on devine l’épaisseur des personnages dont le récit, concis et resserré, nous conduit à deviner les émotions et les sensations. Trois pas légers et une disparition plus tard, on sait que notre nouvelle étoile ( Hugo Marchand ) nous emmènera suivre son rêve : sauts impressionnants de celui qui veut nous faire partager sa brusque révélation, pantomime vivante qui nous dit ses exaltations autant que les moqueries affectueuses et amusées de son ami ( Y Demol ) .
La confiance en elle montrée par Hannah 0' Neill dans Effie, par la précision technique qu’elle a montrée, m’a semblé souligner l’aspect profondément humain de la jeune fille, faite de chair et de sang, son côté tectonique, l’autre versant de la femme présentée ici. Peut-être pourrait-elle provoquer ainsi chez notre James une once de regret de n’avoir pas saisi sa chance lors du passage de la noce, dans la forêt, à la fin, qui apparaissait joyeuse . C’était d’ailleurs l’esprit des écossais, ce côté effervescent, joyeux et même mutin , particulièrement visible dans le délicieux pas de deux des écossais ( mutine Marion Barbeau, léger et aérien Emmanuel. Thibault ! ), et dans les ensembles du corps de ballet où les personnalités apparaissaient derrière la nécessaire cohérence ( Ah ! les écossais rouges ! les sylphides en petits groupes gracieux ! ). Ce côté mutin, curieux, prise de risque dans l’exploration de cet.ces humain.s bizarre.s mais si attirant.s manquait peut-être un peu à la Sylphide du début de l'acte. Pourtant Amandine Albisson retrouvait ce côté agaçant des elfes et autres déités des bois qui veulent se mêler de tout dans le pas de trois final qui valait aux trois solistes une ovation méritée, le partenariat entre les danseurs rendant aérien la traversée de la scène. Bien sûr, la Sylphide n’est pas Puck, mais tout l’intérêt de cette belle chorégraphie de la fin de l’acte I me semble être le côté agaçant, obsédant et émouvant de la perturbation constante par la créature ailée d’un pas de deux ultra classique des - bientôt ex-fiancés.

Faut-il redire combien décor et costumes sont réussis ? Moment magique : lors du déversement du brouillard traditionnel à tout ballet romantique jusqu’aux musiciens imperturbables, le cercle du tutu arachnéen en retombant s’ourlait d’une bande sombre. Un effet de lumière ( involontaire à mon avis) intriguant, « un cercle magique qui la protège » m’a susurré mon voisin. La sorcière ( Alexis Renaud) jouée de manière expressionniste semblait par ses longs bras et son bâton menaçant, prolonger les effets d’arbres décharnés du décor , un arbre vivant et maléfique à la manière de certains tableaux de Caspar Fiedrich . Merci Haydn de faire remarquer combien cette habitude si fréquente dans les maisons d’opéra anglaises depuis peu, de huer le « méchant » quelque soit l’interprète, est d’une absurdité sans nom. Surtout quand les booo... ( ça se conjugue ? ) sont reçus par un artiste que j’ai trouvé fort convaincant. ( A moins qu’on me prouve le bien-fondé du retour aux pratiques du théâtre des Funambules chers aux « Enfants du Paradis » - d’ailleurs, tout anglo-saxon qu’ils soient, c’était bien là qu’ils se trouvaient …)

La magie de l’acte II tenait tout entière à un partenariat qui fonctionnait bien entre nos deux étoiles, mais aussi à leur grande musicalité. La direction d’orchestre mettait en relief une orchestration assez subtile, - merveilleux pas de deux du voile - avec des tempi pas trop lents ( c’est si rare à l’Opéra de Paris !) qui donnait à la musique élégante, dansante, ondulante, la place qu’elle mérite dans cette œuvre.

Enfin, moment d’émotion intense, au salut final, Pierre Lacotte est venu saluer. Des bravos intenses, à la corbeille, dans les loges, mais visiblement, la moitié du public n’a pas reconnu ce vieux Monsieur, ce Grand Monsieur auquel nous devons la restitution de ce beau ballet. Devant nos Bravos pourtant modestes, loge de gauche, loge de droite « Qui est-ce …? » C’est le cœur un peu serré que nous avons expliqué, et que nous avons regretté l’absence de transmission de notre patrimoine destinée au grand public, en la personne d’un « trésor vivant » comme disent les japonais ( Puis-je oser ? ). Merci, dans ce sens, à Dansomanie, pour la très belle, intelligente et sensible interview de Gil Isoart dans vos pages.


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haydn
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Messages: 26499

MessagePosté le: Dim Juil 02, 2017 9:26 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Merci Idamante... En revanche, au Bolchoï, lorsque Pierre Lacotte est venu saluer après la re-création de Marco Spada, pas un spectateur n'ignorait qui il était. Heureusement qu'il y en a encore qui s'occupent de défendre à notre place ce qui reste de culture française.



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Delly



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MessagePosté le: Dim Juil 02, 2017 11:03 pm    Sujet du message: Répondre en citant

haydn a écrit:
Merci Idamante... En revanche, au Bolchoï, lorsque Pierre Lacotte est venu saluer après la re-création de Marco Spada, pas un spectateur n'ignorait qui il était. Heureusement qu'il y en a encore qui s'occupent de défendre à notre place ce qui reste de culture française.


La Sylphide, comme le Lac, est un de ces classiques que l'on vient voir pour voir un "vrai ballet en blanc à Garnier" même quand on n'y connait rien à la danse, et par ailleurs les touristes semblent nombreux dans la salle. Je partage votre irritation quant aux huées contre le "méchant"... espérons que cette pratique ne se répande pas.

Je vais donc une fois de plus me faire l'avocate des personnes ignorantes qui viennent voir les "grands classiques à Garnier", pour la magie du spectacle, qui ignorent qui est sur scène, qui a écrit la musique, créé le ballet... Ceux que le spectacle a touché iront sur Google pour en savoir plus, poseront des questions à leurs amis connaisseurs, d'autre pas.

Le jour où personne ne reconnaîtra Pierre Lacotte, ce sera grave. Le jour où pas un spectateur n'ignorera qui il est, sauf document explicatif avec photo à l'appui distribué à l'entrée (ce qui serait une très bonne idée si l'on prétend ouvrir le ballet au plus grand nombre), il y aura motif aussi d'inquiétudes, pour d'autres raisons.

Pour ma part, j'ai mis les pieds à l'Opéra pour Paquita, et Mr Lacotte est venu saluer à la fin. Je ne savais pas qui était ce monsieur âgé sur scène. Je ne savais pas que le chorégraphe vient sur scène saluer chaque soir. Je ne savais pas que Mr Lacotte assistait voire menait encore les répétitions. Je ne savais pas à quoi ressemblait Pierre Lacotte en dehors des photos de lui comme danseur, il y a très longtemps.

J'avais vu son nom sur la distribution, je sais qui est Pierre Lacotte mais oui j'ai demandé confirmation à mon voisin : "c'est Pierre Lacotte, en fait"?

Et autant dire que pour mes amis c'était l'inconnu total, je pense qu'ils croyaient que les ballets, comme les pièces de théâtre, se transmettent au sein d'une troupe sans la moindre modification par rapport à la création de l'auteur, mais sans cet auteur, a priori mort pour les oeuvres d'autrefois. Alors quand j'ai expliqué que non, en fait ils ont vu un ballet de Mr Lacotte re-créé il y a quelques années et que oui, c'est le monsieur qui est venu saluer à la fin, et bien ils ont découvert un peu de cet univers particulier...

Alors occupons-nous chacun de défendre ce qui reste de la culture française en ouvrant la discussion avec nos voisins de spectacle, respectueusement, en leur soufflant le pourquoi d'une salve d'applaudissements pour un vieux monsieur qui vient sur scène à la fin.


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haydn
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Messages: 26499

MessagePosté le: Dim Juil 02, 2017 11:15 pm    Sujet du message: Répondre en citant








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Delly



Inscrit le: 14 Juin 2016
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MessagePosté le: Dim Juil 02, 2017 11:34 pm    Sujet du message: Répondre en citant

haydn a écrit:
Gil Isoart, Sujet au Ballet de l'Opéra de Paris, et, depuis sa "retraite", professeur et répétiteur, a été chargé cette année de remonter La Sylphide, avec, de surcroît, la lourde tâche de transmettre l'ouvrage à une nouvelle génération de danseurs.


Merci pour cette remarquable interview d'un remarquable pédagogue. Le travail qu'il a accompli et qu'il accomplit autour de ces recréations, la force de son lien avec les "anciens" et notamment Pierre Lacotte, son attachement à la danse classique et la danse noble, sont un vrai régal. Qu'il soit enseignant à l'ONP semble logique et nécessaire !!

J'ai entendu quelques jeunes de l'Opéra parler de lui comme de leur "coach", avec admiration et affection, le mot est hideux mais après cette interview je me réjouis que parmi la jeune génération, certains aient choisi d'inscrire leurs pas dans les siens.


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rothbart



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MessagePosté le: Lun Juil 03, 2017 7:04 am    Sujet du message: Répondre en citant

Que Pierre Lacotte ne soit pas reconnu par une partie des spectateurs de l'opéra, ce n'est pas grave, c'est juste symptomatique de l'impréparation et de l'inculture des spectateurs de l'opéra, qui, pour la plupart, viennent passer un beau et bon moment dans un lieu de prestige.
Ce qui est important, c'est que nous le reconnaissions, et à ce niveau-là, nous avons l'occasion de le croiser régulièrement. Il n'y a pas un grand moment de la maison où il ne soit pas là.
J'aimerais, à titre personnel, que ses ballets montés pour la maison soient fixés d'une manière plus pérenne et repris en alternance plus régulièrement à raison d'un par an. Je pense notamment à Coppélia qu'il faudrait réincorporer au répertoire de la troupe.


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Delly



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MessagePosté le: Lun Juil 03, 2017 10:52 am    Sujet du message: Répondre en citant

rothbart a écrit:

J'aimerais, à titre personnel, que ses ballets montés pour la maison soient fixés d'une manière plus pérenne et repris en alternance plus régulièrement à raison d'un par an. Je pense notamment à Coppélia qu'il faudrait réincorporer au répertoire de la troupe.


Entièrement d'accord !! A vrai dire la Sylphide et Paquita semblent bien arrimés au répertoire, hélas ce n'est pas le cas de Coppélia (et peut-être d'autres dont j'ignore l'existence).

Gil Isoart dans l'interview, judicieusement questionné par Dansomanie qui semble partager cette préoccupation, se montre soucieux de cette question de fixation. Il est normal que, tant que le chorégraphe est là, il retravaille son oeuvre, mais il sera sans doute nécessaire -en tout cas Isoart le voit ainsi et cela me semble normal - de le fixer pour la postérité.


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sophia



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MessagePosté le: Lun Juil 03, 2017 11:15 am    Sujet du message: Répondre en citant

Je doute malheureusement que ce soit la voie que prenne actuellement l'Opéra. Il y a certes des exceptions notables, comme Gil Isoart, mais la défense du répertoire du XIXe siècle - et d'un répertoire typiquement romantique - n'est pas l'idée qui ressort le plus dans les discours et autres interviews de danseurs ou dirigeants. D'ailleurs, en-dehors de Paquita (2002), qui fut un gros investissement, où Pierre Lacotte a-t-il monté - ou remonté - tous ses derniers ballets? Pas à Paris en tout cas.
La Coppélia de Lacotte est une merveille, mais la version de Bart l'a bel et bien remplacée et elle est perçue désormais comme un ballet pour l’École de danse. Qui se battra pour qu'elle revienne au répertoire de la compagnie? Les ballets de pur divertissement - et les comédies en l'occurrence - n'ont pas non plus très bonne réputation auprès des étoiles (voir par exemple le sort de La Fille mal gardée).
Paquita a été beaucoup donné sous Brigitte Lefèvre, notamment en tournée, mais La Sylphide, un peu comme Giselle du reste, a quand même mis près de dix ans avant de revenir à l'affiche (2004 > 2013). Ce "décrochage" d'avec le répertoire est sans doute aberrant pour des balletomanes comme nous, mais ça n'en est pas moins la réalité de l'Opéra d'aujourd'hui, qui ne cesse de revendiquer sa culture de l'éclectisme (au détriment du "musée"). Et personnellement, je trouve que ce changement de paradigme, pour parler de manière prétentieuse, se sent dans le corps de ballet. Enfin, disons que cela m'a frappée samedi.


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Oriane



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MessagePosté le: Lun Juil 03, 2017 11:22 am    Sujet du message: Répondre en citant

Les spectateurs ne possèdent pas cette culture (une parmi d'autres), ce qui ne signifie pas qu'ils ne font aucun cas de l'héritage culturel français - ni qu'ils sont incapables d'être enthousiasmés par un ballet.

Ma mère a une très vaste connaissance de l'histoire littéraire ; je peux vous dire qu'elle en éblouit plus d'un en soirée. Elle pourrait disserter des heures et des heures sur la diplomatie au Moyen-Âge, la sculpture grecque antique, les cités sumériennes.

Elle ne peut citer le nom que de deux ou trois chorégraphes.

Je crois qu'être passionné par un domaine artistique particulier a tendance à nous faire oublier que chacun se forge ses propres références. Et les partage avec d'autres. Cette découverte progressive au contact des êtres aimés est d'ailleurs très émouvante. Une personne n'est pas idiote ou inculte parce qu'elle ne s'intéresse pas aux mêmes choses que nous ... Quant à la sacro-sainte culture française, elle est assez riche pour qu'on n'en fasse pas le tour en l'espace d'une vie.


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sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22085

MessagePosté le: Lun Juil 03, 2017 12:03 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Il n'y a pas de mal à ne pas s'intéresser au ballet et/ou à n'y rien connaître. Le ballet n'est pas perçu du reste comme un art "majeur" dans l'acquisition de la culture générale en France et il se heurte par ailleurs à des problèmes de transmission (ce n'est pas une discipline académique, comme l'histoire, la littérature, la peinture... et le savoir autour du ballet est de surcroît beaucoup plus "friable").
Il n'y a pas non plus besoin d'être "connaisseur" pour être touché par la danse (ou par la musique), mais ce n'est pas pour ça qu'il faut ignorer délibérément le caractère "savant" du ballet, le fait qu'il soit doté d'une histoire, de codes, développe différents styles, etc..., qui le distingue d'un simple spectacle divertissant. Les spectateurs "très éduqués" qui vont voir du Balanchine et pestent parce qu'il y a des tutus et que c'est kitsch et que c'est trop classique, j'ai envie de dire "au secours!". C'est d'un autre ordre à mon sens que de ne pas savoir reconnaître Pierre Lacotte au moment des saluts.
Pour le reste, je crois que rothbart ne fait que rappeler la fonction sociale de l'Opéra (surtout Garnier) - lieu de prestige, lieu touristique... -, qui prime parfois sur tout le reste. La sociologie du lieu s'est certes un peu transformée, mais le phénomène en soi n'est pas nouveau.


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