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Delly
Inscrit le: 14 Juin 2016 Messages: 603
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marc
Inscrit le: 16 Fév 2009 Messages: 1157
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Posté le: Jeu Juil 06, 2017 12:17 pm Sujet du message: |
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C'est quand même un monde très difficile que celui de la danse. Mes pensées vont vers ces élèves de l'école de danse qui n’intégreront pas le corps de ballet de l'Opéra de Paris. Des années de travail pour atteindre ce rêve, quelques minutes à se produire sur scène devant un jury, une fatigue, un trac, une méforme, et patatras, tout s'écroule en un clin d'oeil... C'est quand même vraiment violent quand on y pense.
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Georges
Inscrit le: 04 Juil 2014 Messages: 57
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Posté le: Jeu Juil 06, 2017 3:38 pm Sujet du message: |
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marc a écrit: |
C'est quand même un monde très difficile que celui de la danse. Mes pensées vont vers ces élèves de l'école de danse qui n’intégreront pas le corps de ballet de l'Opéra de Paris. Des années de travail pour atteindre ce rêve, quelques minutes à se produire sur scène devant un jury, une fatigue, un trac, une méforme, et patatras, tout s'écroule en un clin d'oeil... C'est quand même vraiment violent quand on y pense. |
Oui, c'est élitiste.
Cette année, aux concours, c'est presque une place sur deux pour les élèves.
Pour les garçons, c'est le cas avec le concours interne, certains pourront redoubler ou prendre un CDD ou aller ailleurs.
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22087
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Posté le: Jeu Juil 06, 2017 3:48 pm Sujet du message: |
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Ni plus ni moins élitiste qu'un système de recrutement sans concours, mais sur audition. In fine, ce sont toujours "les meilleurs", du moins ceux jugés tels par le directeur d'une institution, que l'on prend et il n'y a pas toujours autant de postes.
Marc, la "violence" que vous évoquez, qui est celle des concours à la française, serait peut-être moindre si on préparait davantage les élèves à passer des auditions dans d'autres compagnies.
Dernière édition par sophia le Jeu Juil 06, 2017 3:49 pm; édité 1 fois |
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Héloïse
Inscrit le: 07 Juil 2016 Messages: 3
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Posté le: Jeu Juil 06, 2017 3:49 pm Sujet du message: |
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En même temps le but d'une école est de former des danseurs qui peuvent s'épanouir dans d'autres compagnies que celle affiliée à l'école. Le problème selon moi tient plus au fait que la sélection pour l'entrée dans la compagne de l'ODP des élèves se fait en juillet, alors que la plupart des auditions pour les autres compagnies sont terminées... Les élèves sont dans l'expectative toute l'année.
Dernière édition par Héloïse le Jeu Juil 06, 2017 3:54 pm; édité 1 fois |
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Gimi
Inscrit le: 09 Mar 2014 Messages: 1927
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Posté le: Jeu Juil 06, 2017 3:52 pm Sujet du message: |
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marc a écrit: |
Des années de travail pour atteindre ce rêve, quelques minutes [...] devant un jury, une fatigue, un trac, une méforme, et patatras, tout s'écroule en un clin d'oeil... C'est quand même vraiment violent... |
C'est le cas de tous les concours (que se soit l'Opéra de Paris, Polytechnique, l'Agrégation ou Facteur...). Rien à voir avec un examen, même si la méforme ou la température (pour le Bac cette année) peuvent également jouer.
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marc
Inscrit le: 16 Fév 2009 Messages: 1157
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Posté le: Jeu Juil 06, 2017 4:00 pm Sujet du message: |
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Gimi a écrit: |
marc a écrit: |
Des années de travail pour atteindre ce rêve, quelques minutes [...] devant un jury, une fatigue, un trac, une méforme, et patatras, tout s'écroule en un clin d'oeil... C'est quand même vraiment violent... |
C'est le cas de tous les concours (que se soit l'Opéra de Paris, Polytechnique, l'Agrégation ou Facteur...). Rien à voir avec un examen, même si la méforme ou la température (pour le Bac cette année) peuvent également jouer. |
C'est vrai, mais Polytechnique, l'Agrégation, HEC ou que sais-je d'autres s'étalent sur plusieurs jours et plusieurs épreuves. Si on a raté une épreuve, on peut toujours espérer se "refaire" sur une autre, et d'ailleurs chaque épreuve dure plusieurs heures, on a le temps de se ressaisir, de se reconcentrer si nécessaire. Ce qui m'impressionne pour un concours comme l'ONP est son extrême brièveté, quelques minutes devant un jury pour sanctionner des années et des années de travail et d'effort. A mes yeux, cela s'apparente plus à l'épreuve de la "roulette russe" qu'à un concours "à la française".
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Georges
Inscrit le: 04 Juil 2014 Messages: 57
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Posté le: Jeu Juil 06, 2017 4:04 pm Sujet du message: |
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sophia a écrit: |
Ni plus ni moins élitiste qu'un système de recrutement sans concours, mais sur audition. In fine, ce sont toujours "les meilleurs", du moins ceux jugés tels par le directeur d'une institution, que l'on prend et il n'y a pas toujours autant de postes.
Marc, la "violence" que vous évoquez, qui est celle des concours à la française, serait peut-être moindre si on préparait davantage les élèves à passer des auditions dans d'autres compagnies. |
Oui, mais si l'on se place sur le % des élèves reçus aux concours et qui commencent en sixième division, c'est élitiste.
Après ce n'est pas un centre de formation, mais l'école de danse du ballet de l'opéra de Paris, financée pour fournir les danseurs nécessaires aux remplacements de ceux qui partent.
Cette école a ses avantages et ses inconvénients.
Dernière édition par Georges le Jeu Juil 06, 2017 4:12 pm; édité 1 fois |
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karineguille
Inscrit le: 03 Nov 2011 Messages: 178
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Posté le: Jeu Juil 06, 2017 4:05 pm Sujet du message: |
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Citation: |
Marc, la "violence" que vous évoquez, qui est celle des concours à la française, serait peut-être moindre si on préparait davantage les élèves à passer des auditions dans d'autres compagnies. |
Merci Sophia ! Je n'osais pas l'écrire car je sais que les élèves attendent comme le St Graal d'entrer dans le corps de ballet ! Si de tout jeune on leur montrait les autres possibilités il y aurai peut-être moins de frustration et de déception...
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Georges
Inscrit le: 04 Juil 2014 Messages: 57
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karineguille
Inscrit le: 03 Nov 2011 Messages: 178
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Héloïse
Inscrit le: 07 Juil 2016 Messages: 3
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Posté le: Jeu Juil 06, 2017 4:12 pm Sujet du message: |
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marc a écrit: |
Gimi a écrit: |
marc a écrit: |
Des années de travail pour atteindre ce rêve, quelques minutes [...] devant un jury, une fatigue, un trac, une méforme, et patatras, tout s'écroule en un clin d'oeil... C'est quand même vraiment violent... |
C'est le cas de tous les concours (que se soit l'Opéra de Paris, Polytechnique, l'Agrégation ou Facteur...). Rien à voir avec un examen, même si la méforme ou la température (pour le Bac cette année) peuvent également jouer. |
C'est vrai, mais Polytechnique, l'Agrégation, HEC ou que sais-je d'autres s'étalent sur plusieurs jours et plusieurs épreuves. Si on a raté une épreuve, on peut toujours espérer se "refaire" sur une autre, et d'ailleurs chaque épreuve dure plusieurs heures, on a le temps de se ressaisir, de se reconcentrer si nécessaire. Ce qui m'impressionne pour un concours comme l'ONP est son extrême brièveté, quelques minutes devant un jury pour sanctionner des années et des années de travail et d'effort. A mes yeux, cela s'apparente plus à l'épreuve de la "roulette russe" qu'à un concours "à la française". |
La présentation de leur variation est quand même précédée d'un cours lui aussi jugé, si je ne me trompe pas...
Pour entrer dans une école de théâtre, c'est pareil, 5 min pour convaincre... Apprendre à gérer son stress et tous les autres facteurs fait aussi partie de l'apprentissage. Les élèves sont formés pour apprendre à donner le meilleur d'eux mêmes dans ce genre de condition, finalement pas si différentes des celles de la scène.
Mais c'est évident que ça reste violent pour eux !!
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22087
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Posté le: Jeu Juil 06, 2017 4:16 pm Sujet du message: |
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Oui, c'est sûr, c'est la nature même de la danse de se jouer dans l'instant. Une variation sur scène, ce n'est pas une dissertation, c'est toujours "quelques minutes pour éblouir" (ou pas).
Georges a écrit: |
Oui, mais si l'on se place sur le % des élèves reçus aux concours et qui commencent en sixième division, c'est élitiste. |
Ni plus ni moins élitiste en soi qu'une autre grande école de ballet professionnelle, type Vaganova. L'écrémage fait en quelque sorte partie du jeu. Et encore, il me semblait qu'Elisabeth Platel souhaitait mener un maximum d'élèves au diplôme, sachant que tout le monde, même une année faste comme cette année, ne pourrait pas être engagé dans la compagnie nationale.
Georges a écrit: |
Après ce n'est pas un centre de formation, mais l'école de danse du ballet de l'opéra de Paris, financée pour fournir les danseurs nécessaires aux remplacements de ceux qui partent.
Cette école a ses avantages et ses inconvénients. |
L'école de danse de l'Opéra n'est certes pas un centre de formation, mais elle n'en est pas moins une école de danse professionnelle. Et ce n'est pas avoir beaucoup de considération pour les élèves de dernière année que de ne voir en eux que de simples remplaçants à ceux qui quittent la compagnie. Ils sont d'abord danseurs, n'est-il pas?
Pour ne prendre qu'un (contre-)exemple, tous les élèves diplômés de l'école du Royal Ballet ne sont pas engagés au Royal Ballet - ce n'est même qu'une minorité qui y est prise -, mais tous sont engagés à la fin de l'année, et sans drame, dans une compagnie européenne notable. Là est l'énorme différence.
Dernière édition par sophia le Jeu Juil 06, 2017 4:38 pm; édité 1 fois |
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marc
Inscrit le: 16 Fév 2009 Messages: 1157
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Posté le: Jeu Juil 06, 2017 4:34 pm Sujet du message: |
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sophia a écrit: |
Oui, c'est sûr, c'est la nature même de la danse de se jouer dans l'instant. Une variation sur scène, ce n'est pas une dissertation, c'est toujours "quelques minutes pour éblouir" (ou pas).
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Je suis tout à fait d'accord avec cela. Je ne critique pas le système en tant que tel, je ne suis absolument pas habilité à le faire, je dis juste que cela m'impressionne, que c'est une mise à l'épreuve assez "violente" et qu'il faut être armé pour l'affronter, surtout quand on est si jeune. Pour en revenir aux concours à la française, je vais citer mon expérience personnelle : Il y a quelques décennies maintenant, j'avais présenté le concours d'entrée à HEC. J'avais réussi l'écrit et j'avais passé l'oral à Jouy-en-Josas. Au final, je n’avais pas été retenu. J'avais été très déçu, évidemment, mais je n'avais pas ressenti de frustration. Cela avait duré des jours, j'avais pu me concentrer, me reposer entre les épreuves, discuter du concours avec d'autres candidats, etc. Il n'y avait pas eu de "coup du sort". Cette année là il y avait eu simplement plus de gens aptes pour entrer à HEC que moi. Je pense qu'on se remet plus facilement de cela (je m'en suis remis rapidement), que du sentiment d'avoir raté à cause d'une contre-performance qui ne refléterait pas sa vraie valeur. Le principe d'être jugé sur un "one shot" de quelques minutes est dur, car tout le monde peut être mauvais sur un "one shot", même une étoile. Et quand on fréquente les salles de spectacle de danse, ça arrive à chacun d'avoir un soir en face de soi un danseur étoile, ou une danseuse étoile, très mauvais(e). Pourtant, il/elle reste étoile, cela n'impacte pas toute sa carrière comme avec le concours.
Dernière édition par marc le Jeu Juil 06, 2017 4:42 pm; édité 7 fois |
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marc
Inscrit le: 16 Fév 2009 Messages: 1157
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