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question variation

 
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suzy



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MessagePosté le: Dim Jan 25, 2004 11:31 am    Sujet du message: question variation Répondre en citant

bonojur a tous,
je pose une question Question , qui s'adresse surtout a Haydn, car je sait q'il as une connaissance terrible sur la danse Razz . D'ailleurs il m'impressionne a chaque fois.Voila j'ai une élève qui dois travailler sur la variation de la Bayadère. Celle q'on appelle Gamzatti, ou elle remonte la diagonal avec les valses et les tours attitudes. Elle dois connaitre l'origine, l'histoire du ballet,le compositeur et eventuellement la prèmiere danseuse qui as dansé cette varation. Le plus de details possible. C'est pour son examen qui a lieu debut mars. Alors si quelq'un peux l'aider je serais ravie. Surtout vous haydn Very Happy


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haydn
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MessagePosté le: Dim Jan 25, 2004 1:24 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour Suzy, très brièvement car je vais filer voir les danseurs de l'Opéra à Puteaux, quelques éléments de réponse, que je complèterais ensuite de manière détaillée pour renseigner votre élève :

La Baydère a été créée au Marjinsky (Kirov) de Saint-Pétersbourg le 23 janvier 1877, avec une chorégraphie de Marius Petipa sur une musique de Ludwig Minkus. La première interprète du rôle de Gamzatti était Maria Petipa, l'épouse du chorégraphe marseillais.
La version qui est donnée à l'Opéra de Paris est celle de Rudolf Noureev, créée au Palais Garnnier le 8 octobre 1992, et c'est Elisabeth Platel qui dansait Gamzatti. La chorégraphie de Noureev réduit l'ouvrage à trois actes au lieu des quatres de la version originale.

Pour la petite histoire, la variation dont vous parlez avait été dansée par L. Pujol lors du concours de 1999, ce qui lui a valu de passer sujet. Trois ans plus tard, elle était nommée étoile...


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sophia



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MessagePosté le: Dim Jan 25, 2004 1:33 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Qu'a supprimé exactement Noureev par rapport à la version originelle du ballet?


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haydn
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MessagePosté le: Dim Jan 25, 2004 10:09 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Nouréev a réduit la partition de quatre à trois actes, pratique qui était déjà courante en Russie depuis la première Guerre mondiale. La version intégrale en quatre actes n'avait plus été représentée depuis 1941, au Kirov. Nouréev espérait pouvoir reconstituer ce quatrième acte, mais la maladie et des problèmes financiers l'en ont empêché.
Nouréev ne revient réellement à Petipa que pour le troisième acte, dit "acte des ombres", augmenté de la Variation de Solor (III/1) et de la Danse des Hindous (III/2). L'ordre des variations des 3 ombres a également été modifié (3 -> 1 ->2).
Pour les deux premiers actes, Nouréev se base essentiellement sur la version de Vakhtang Tchaboukiani et Vladimir Ponomarev, créée au Kirov en 1941. C'est sauf erreur de ma part, à ce moment-là qu'est introduite la Variation de Gamzatti (II/14), sur une musique emprutée au Corsaire (merci Aurélie Wink ) d'Adolphe Adam. Tchaboukiani avait lui-même déjà ajouté une entrée pour Solor au début de l'acte des Ombres, également sur musique tirée du Corsaire. Comme dit plus haut, Nouréev la remplacera par une variation de son propre cru, avec une musique "adaptée", c'est-à-dire, à mon sens, massacrée par John Lanchbery...


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haydn
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MessagePosté le: Lun Jan 26, 2004 1:40 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Pour Suzy : j'ai fais des réponses un peu courtes, je le sais, je suis assez debordé en ce moment, mais d'ici la fin de la semaine je vais tâcher de poster un dossier assez complet. Le delai sera-t-il acceptable pour votre élève?


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suzy



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MessagePosté le: Lun Jan 26, 2004 3:11 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Laughing oui merci Haydn, c'est tellement gentil d'aider. Je savais que je devez vous suivre en changeant de forum encore un grand merci. J'attend avec impatience la fin de la semaine Razz


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haydn
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MessagePosté le: Mar Jan 27, 2004 7:26 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Premier élément de réponse : le compositeur.

Mikus, Léon Fyodorovitch, alias Minkus, Aloysius Ludwig :

Né à Vienne le 23 mars 1826, mort dans la même ville le 7 décembre 1917.
Compositeur et violoniste d'origine tchèque ou polonaise, on ne sait pas très bien. A paris, il collabora avec Edouard-Marie-Ernest Deldevez pour la musique de Paquita, sur une chorégraphie de Joseph Mazilier. Au début des années 1850, il se rendit en Russie, et fut appointé en tant que directeur de l'orchestre du prince Youssoupov, à Saint-Petersbourg, de 1853 à 1856. Il y eut une intense activité de concertiste et de professeur de violon. En 1861, il fut engagé comme violon solo à l'orchestre du Bolchoï (Moscou), puis comme chef du même orchestre. Il conserva ce poste jusqu'en 1872, et, à compter de 1866 il cumula cette fonction avec celles de professeur de violon au conservatoire de Moscou et Inspecteur des Orchestres des Théâtres Impériaux. En dépit de l'éloignement géographique, il n'en conserva pas moins des liens avec Paris, et, en 1866, collabora notamment avec Léo Delibes pour la partition du ballet La source. Il fit également une brillante carrière de compositeur en Russie, qui s'ouvrit en 1869 avec Don Quichotte, chorégraphie par Marius Petipa. En 1872, on lui passa commande de la musique de danse d'un "opéra-ballet", Mlada, qui devait être co-réalisé par Alexandre Borodine, César Cui, Modeste Moussorgsky et Nicolaï Rimsky-Korsakov. Ce projet n'aboutira pas, mais Minkus, qui, pour sa part, avait composé la musique commandée, la fit publier et le ballet seul fut représenté à Saint-Pétersbourg en 1879.

En 1872, il quitta Moscou pour Saint-Pétersbourg justement, où il obtint le poste envié de compositeur de la musique de ballet des Théâtres impériaux. En 1891, il fit valoir ses droits à la retraite, et retourna à Vienne, où il mourut dans l'anonymat.

Il composa au total une vingtaine de ballets, dont les plus marquants sont :

Paquita, 1846
Néméa, 1864
La source, 1866
Le poisson d'Or, 1867
Le lys, 1869
Don Quichotte, 1869
Camargo, 1872
Les brigands, 1875
Les aventures de Pélée, 1876
La Bayadère, 1877
Roxana, 1878
Mlada, 1879
Nuit et jour, 1882
Les pillules magiques, 1886
L'offrande à l'amour, 1886


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haydn
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MessagePosté le: Jeu Jan 29, 2004 5:03 pm    Sujet du message: Répondre en citant

L'origine de l'oeuvre.

La Bayadère a été créée le 23 janvier 1877 au Grand Théâtre (pas encore le Marjinsky), à Saint-Pétersbourg, par la troupe du Ballet impérial de Russie.

Personnages primitifs :

Solistes :

Dougmanta, Radjah de Golconde
Hamzatti (plus tard Gamzatti), sa fille
Une servante de Gamzatti
Solor, un guerrier riche et célèbre
Nikiya, une bayadère
Le grand Brahmane
Madhavya, un Fakir
Toloragva, un guerrier


Corps de ballet :

Brahmanes, serviteurs du Radjah, guerriers, bayadères, fakirs, esclaves, musiciens, chasseurs, charmeurs de serpents, danseurs de divertissement, ombres.


Orchestre (composition d'origine):

Piccolo, 2 flûtes, 2 hautbois, 1 cor anglais, 2 clarinettes, 2 bassons, 4 cors, 2 trompettes, 2 cornets à pistons, 3 trombones, 1 tuba, timbales, percussions (grosse caisse, cymbales, caisse-claire, triangle, glockenspiel, castagnettes, tambour de basque), harpe, cordes (violons I/II, alti, violoncelles, contrebasses).


L'idée d'origine de la Bayadère revient vraisemblablement à Sergueï Chudekov, le rédacteur en chef de la Peterburgskaïa gazeta, le journal littéraire et artistique le plus influent de Russie dans la seconde moitié du 19ème siècle. Il est difficile de déterminer la part exacte prise par Chudekov à la rédaction du livret, mais elle est certainement significative. La Peterburgskaïa gazeta (Gazette de Saint-Pétersbourg) encensera d'ailleurs l'ouvrage après la première. Petipa et Chudekov se disputèrent par la suite, et lors de la reprise de la Bayadère au Marjinsky, le chorégraphe traita le journaliste de menteur et contesta son rôle dans l'élaboration de l'argument du ballet, allant jusqu'à le comparer au fourbe Chlestakov, du Révizor de Gogol!
Toujours est-il que l'une des sources d'inspiration les plus évidentes de la Bayadère est constitué par le livret de Saccountala écrit en 1858 par Théophile Gautier pour Lucien Petipa. Même les noms d'une partie des personnages seront conservés, et l'action du premier acte de chacun des deux ouvrages est quasi-identique. La conclusion en est toutefois différente, la Bayadère s'achevant originellement sur l'apothéose de Nikiya.


Les sources :

Partition

Manuscrit autographe : perdu
Partition d'orchestre gravée : Hoppe, Saint-Pétersbourg, 1877
Partition d'orchestre imprimée : Sikorski, Hambourg 1980 (arrangement J. Lanchbery)
Partition d'orchestre manuscrite : Mario Bois, Paris 1992 (arrangement J. Lanchbery retravaillé pour R. Nouréev, la partition n'est pas en vente, disponible seulement à la location)
Parties séparées manuscrites (matériel d'exécution utilisé pour la création en 1877) : Saint-Pétersbourg, Bibliothèque du Kirov (Marjinsky).
Parties séparées manuscrites (matériel d'exécution utilisé pour la reprise au Bolchoï de Moscou dans l'arrangement de Boris Asafiev en 1923) : Moscou, Centralnyi Archiv Literatuy i Isskusstva

Chorégraphie


IIIème acte transcit en 1900 par Nicolas Sergueïev, régisseur du Marjisnky, en notation chorégraphique de Stépanov. Harvard Theatre Collection, Cambridge, Mass. bMS Thr 245 [III].



A suivre...




Dernière édition par haydn le Mar Fév 03, 2004 12:42 pm; édité 1 fois
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haydn
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MessagePosté le: Ven Jan 30, 2004 12:23 am    Sujet du message: Répondre en citant

Quelques illustrations pour égayer notre propos :

Cinq portraits de Maria Petipa, la première Gamzatti





Trois gravures représentant le décor de la Bayadère lors de la création de 1877





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suzy



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MessagePosté le: Ven Jan 30, 2004 8:27 am    Sujet du message: Répondre en citant

Laughing merci encore pour tout haydn, et dire q'il y as des gens sur d'autres forum qui vous ont viré Evil or Very Mad Franchement une grave erreur de leur part. Shocked en tout cas je sait que je peux compter sur vous.
Bonne journée Laughing


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haydn
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MessagePosté le: Ven Jan 30, 2004 1:08 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Merci Suzy! Et si vous avez des élèves ou des collègues professeurs de danse, dites leurs de s'inscrire! Plus nombreux nous sommes, plus le forum sera vivant et plus notre pari aura de chance d'être gagné : nous imposer comme une alternative crédible.


La réception de l'oeuvre


L'accueil réservé à la Bayadère lors de sa création a été triomphale, et le ballet marqua les esprits pour de nombreuses années. Seule petite note ironique, publiée anonymement dans la Peterburgskaïa Gazeta du 25 janvier 1877 : "les ombres du ballet apparaissaient plus dans une clareté solaire que sous une lune blafarde".

La Bayadère aura aussi un impact très important auprès des professionnels de la danse, et nombre de très grands artistes voudront y être distribués, et/ou prendront conseils auprès des créateurs de l'oeuvre.

La première Nikiya fut Ekatarina Vazem, qui eut pour élèves et successeurs dans le rôle Anna Pavlova (excusez du peu!) et Agripina Vaganoma, qui elle-même transmit la tradition d'interprétation à Marina Semionova et Natalia Dudinskaia. Autre descendance de Pavlova en Nikiya : Tamara Karsavina!

La première Gamzatti était comme dit plus haut Maria Gorchenkova, alias Maria Petipa, suivie d'Olga Préobrajenska!

A l'origine, son partenaire, Solor, n'avait qu'un rôle de pantomime, et dans les parties réllement dansées, il était doublé. Là aussi, de grands interprètes ont marqué l'histoire du ballet. Lors de la création, c'est Lev Ivanov qui était Solor, et sa doublure était tenue par Pavel Guerdt, l'un des futurs grands titulaires du rôle, en partenaria avec Préobrajenska.




Dernière édition par haydn le Dim Fév 01, 2004 10:11 pm; édité 1 fois
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MessagePosté le: Sam Jan 31, 2004 2:58 am    Sujet du message: Répondre en citant

La page de titre et la liste des personnages de Sacountala, argument écrit par T. Gautier pour Lucien Petipa (père de Marius), et qui a servi de base à celui de la Bayadère :




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MessagePosté le: Dim Fév 01, 2004 9:35 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Les différentes versions de la Bayadère :


Grand Théâtre de Saint-Pétersbourg, 1877 (Petipa / Minkus) :

L'ouvrage se découpait, selon M. Petipa, comme suit :

- Acte I:

Premier tableau : la fête du feu
Une forêt sacrée : branches de bananiers, almalas, magdavis et autres arbres indiens s'entrelacent. A gauche, un étang pour les ablutions. Au lointain, les cimes de l'Himalaya.

Deuxième tableau : les deux rivales
Un salle somptueuse dans le palais du rajah Dougmanta.


- Acte II:

Troisième tableau : la mort de la Bayadère
Façade du palais du Rajah, qui donne sur le jardin, avc des massifs de grandes fleurs et des arbres aux larges feuilles. Au loin, le minaret du grand temple de Megatskada, qui semble monter jusqu'au ciel. A l'arrière-plan, le ciel bleu et les cimes de l'Himalaya, légèrement couvertes d'une neige argentée. Le rideau se lève sur le grand défilé de la fête en l'honneur de Badrinata.
Grand divertissement.


- Acte III:

Quatrième tableau : la chambre de Solor dans le palais du Rajah
Danse comique.

Cinquième tableau : le royaume des Ombres
Un endroit enchanté. Une musique douce et harmonieuse s'élève. Les ombres apparaissent au son de cette musique. Les Ombres doivent être présentées comme dans l'opéra Robin des bois (i.e. Le Freischütz, de Weber, dans la traduction française de Castil Blaze, scène de la gorge aux loups). * Et l'ombre de la Bayadère doit apparaître sur un rocher ou dans un arbre comme dans Théolinde (i.e. Théolinde, la petite orphane, ballet d'Arthur Saint-Léon sur une musique de César Pugni créé à l'Opéra de Paris en 1862)**.
Entrée des Ombres. L'une après l'autre, dans les arabesques répétées sur un léger pli, renversant ensuite le corps en arrière. Puis, se regroupant par quatre sur huit lignes.
Entrée de l'Ombre (Nikiya). Puis de Solor.
Variations.
Coda.
Grande danse finale des Ombres.

Sixième tableau : le réveil de Solor
La chambre de Solor, comme au quatrième tableau.


- Acte IV:

Septième tableau : la colère des dieux
Une grande salle avec des colonnes.
Pas de lotus de Delbi. Allegro. Pas d'action.

[Tremblement de Terre : le palais du radjah s'effondre]


Apothéose
[L'ombre de Nikya glisse dans les airs, contemplant Solor étendu à ses pieds]


* Cela ne doit rien au hasard, car en 1855, la version française du Freischütz, Robin des bois ou les trois balles, avait été représentée à Saint-Pétersbourg.

** Idem, la même année (1862), l'ouvrage avait été donné sous le titre Sirota Teolinda ili Duch doliny, dans une chorégraphie arrangée par Petipa




Dernière édition par haydn le Mar Fév 03, 2004 12:41 pm; édité 1 fois
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haydn
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MessagePosté le: Dim Fév 01, 2004 10:10 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Pavel Guerdt en costume de Solor, vers 1880-1900



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