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Nouvelles du Bolchoï [nouveau fil / new topic]
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Alexis29



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MessagePosté le: Mar Sep 27, 2016 8:48 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Quand on pense qu'Alena Kovaleva n'a pas été sélectionnée pour la finale du Prix de Lausanne... Le regard qui se pose sur un danseur est décidément bien subjectif Wink


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sophia



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MessagePosté le: Sam Oct 08, 2016 10:04 am    Sujet du message: Répondre en citant

Une petite photo d'Alena Kovaleva (qui a finalement dansé avec Alexander Volchkov), diffusée par l'Académie Vaganova :



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sophia



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MessagePosté le: Sam Oct 08, 2016 8:46 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Joyaux sera diffusé le 9 octobre à 23h25 sur TV Kultura : http://tvkultura.ru/brand/show/brand_id/61053/
On peut regarder en direct, ou en différé, la chaîne via ce lien : http://www.ontvtime.ru/live/russiak-2.html
A noter - et c'est là tout l'intérêt - qu'il ne s'agit pas de l'enregistrement fait par Bel Air en 2014 dans le cadre des retransmissions de Pathé Live, mais d'un enregistrement de 2016, réalisé, je pense, en juillet dernier, quand le ballet avait été retransmis gratuitement et en plein air à Moscou (a priori, c'est un mix des représentations des 8 et 9 juillet).

Emeraudes : Nina Kaptsova, Semyon Chudin, Anna Tikhomirova, Alexander Volchkov
Rubis : Kristina Kretova, Igor Tsvirko, Elvina Ibraimova
Diamants : Olga Smirnova, Semyon Chudin

Ce Joyaux n'est sans doute pas la pièce maîtresse du répertoire du Bolchoï, mais Diamants avec Smirnova et Chudin est quand même quelque chose d'exceptionnel.


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sophia



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MessagePosté le: Sam Oct 15, 2016 10:00 am    Sujet du message: Répondre en citant

Très joli programme pour un gala des artistes du Bolchoï qui se tiendra les 22 et 23 octobre sur la nouvelle scène et verra la présence de Natalia Ossipova (elle y fait allusion dans l'interview du FT) :

1ère partie

Riccardo Drigo
Pas de deux du Talisman
Chorégraphie Marius Petipa
Daria Khokhlova
Viacheslav Lopatine

Serguei Rachmaninov
Pas de deux des Eaux du printemps
Chorégraphie Assaf Messerer
Anna Tikhomirova
Artem Ovcharenko

Boris Assafiev
Pas de deux des Flammes de Paris
Chorégraphie Vassili Vainonen
Diana Kosyreva
Igor Tsvirko

Herman Lovenskjold
Pas de deux de La Sylphide
Chorégraphie August Bournonville
Natalia Ossipova
Artemy Belyakov

Alexandre Glazounov
Grand Pas de Raymonda
Chorégraphie Marius Petipa
Ekaterina Kryssanova (Raymonda)
Dmitri Goudanov (Jean de Brienne)
Margarita Shrainer (variation)
Olga Barichka, Anastassia Denissova, Elvina Ibraimova, Anastassia Karlova, Nelli Kobakhidze, Olga Marchenkova, Ana Turazashvili, Victoria Yakusheva
Karim Abdullin, Ivan Alexeïev, Batyr Annadurdyev, Klim Efimov, Nikita Kapustin, Mikhail Kochan, Artur Mkyrtchyan, Maxim Surov
Ivan Alexeïev, Klim Efimov, Dmitri Efremov, Artur Mkrtchyan (pas de quatre)


2e partie

Carl Maria von Weber
Le Spectre de la Rose
Chorégraphie Michel Fokine
Dmitri Goudanov
Maria Vinogradova

Moritz Moszkovsky
Valse
Chorégraphie Vassili Vainonen
Marianna Ryzhkina
Denis Savine

Ferdinand Hérold
Adage de La Fille mal gardée
Chorégraphie Frederick Ashton
Natalia Ossipova
Viacheslav Lopatine
Olga Vdovkina, Daria Gourevitch, Ekaterina Zavadina, Nelli Kobakhidze, Tatiana Lazareva, Ilona Matsiy-Kiryouchkina, Elena Panina, Ksenia Sorokina

Cesare Pugni
Pas de deux de "Diane et Actéon", tiré de La Esmeralda
Chorégraphie Agrippina Vaganova
Ekaterina Kryssanova
Igor Tsvirko

Camille Saint-Saens
La Mort du cygne
Chorégraphie Michel Fokine
Anna Nikoulina

Daniel-François-Esprit Auber
Grand Pas classique
Chorégraphie Victor Gsovsky
Olga Smirnova
Semen Chudin


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haydn
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MessagePosté le: Sam Oct 15, 2016 10:35 am    Sujet du message: Répondre en citant

A ne pas manquer : notre dossier sur l'Age d'or (Youri Grigorovitch), repris cette année au Bolchoï et retransmis en direct au cinéma le 16 octobre 2016 à 17h00 :




Dossier / interviews : l'Age d'Or au Bolchoï et au Cinéma



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sophia



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MessagePosté le: Lun Oct 17, 2016 10:25 am    Sujet du message: Répondre en citant

Un reportage sur la première de L'Age d'or sur TV Kultura.

J'ai écrit quelques mots sur la retransmission dans le fil sur La danse au cinéma.


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sophia



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MessagePosté le: Ven Oct 21, 2016 3:11 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le Bolchoï propose à son tour un petit reportage (sous-titré) sur le revival de L'Age d'or, qui semble particulièrement enthousiasmer Makhar Vaziev.


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sophia



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MessagePosté le: Ven Oct 21, 2016 5:38 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Très joli programme pour un gala des artistes du Bolchoï qui se tiendra les 22 et 23 octobre sur la nouvelle scène et verra la présence de Natalia Ossipova (elle y fait allusion dans l'interview du FT) :


Ossipova invente la demi-annulation : elle participera au gala du 22, mais pas à celui du 23, à l'instar de son partenaire Viacheslav Lopatine. En revanche, le 23, il y aura... Ivan Vassiliev, non prévu initialement.
Le programme du 23 est, en conséquence, modifié :
Natalia Ossipova est remplacée par Margarita Shrainer dans le pas de deux de La Sylphide, et l'adage de La Fille mal gardée qu'elle devait danser avec Viacheslav Lopatine est supprimé. En compensation ce soir-là : le pas de deux du Corsaire avec Youlia Stepanova et Denis Rodkine, et celui du Talisman, avec Daria Khokhlova et Ivan Vassiliev, qui y remplace Viacheslav Lopatine. Ivan Vassiliev dansera également le pas de deux de Flammes de Paris avec Diana Kosyreva, à la place d'Igor Tsvirko. Pour des raisons plus mystérieuses, le Grand pas de Raymonda est supprimé le second soir. Vraiment pas de bol pour ceux qui ont réservé le 23!


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haydn
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MessagePosté le: Dim Oct 23, 2016 8:00 pm    Sujet du message: Répondre en citant

      Très joli programme pour un gala des artistes du Bolchoï qui se tiendra les 22 et 23 octobre sur la nouvelle scène et verra la présence de Natalia Osipova (elle y fait allusion dans l'interview du FT) :

      1ère partie

      Riccardo Drigo
      Pas de deux du Talisman
      Chorégraphie Marius Petipa
      Daria Khokhlova
      Viacheslav Lopatine

      Serguei Rachmaninov
      Pas de deux des Eaux du printemps
      Chorégraphie Assaf Messerer
      Anna Tikhomirova
      Artem Ovcharenko

      Boris Assafiev
      Pas de deux des Flammes de Paris
      Chorégraphie Vassili Vainonen
      Diana Kosyreva
      Igor Tsvirko

      Herman Lovenskjold
      Pas de deux de La Sylphide
      Chorégraphie August Bournonville
      Natalia Ossipova
      Artemy Belyakov

      Alexandre Glazounov
      Grand Pas de Raymonda
      Chorégraphie Marius Petipa
      Ekaterina Kryssanova (Raymonda)
      Dmitri Goudanov (Jean de Brienne)
      Margarita Shrainer (variation)
      Olga Barichka, Anastassia Denissova, Elvina Ibraimova, Anastassia Karlova, Nelli Kobakhidze, Olga Marchenkova, Ana Turazashvili, Victoria Yakusheva
      Karim Abdullin, Ivan Alexeïev, Batyr Annadurdyev, Klim Efimov, Nikita Kapustin, Mikhail Kochan, Artur Mkyrtchyan, Maxim Surov
      Ivan Alexeïev, Klim Efimov, Dmitri Efremov, Artur Mkrtchyan (pas de quatre)


      2e partie

      Carl Maria von Weber
      Le Spectre de la Rose
      Chorégraphie Michel Fokine
      Dmitri Goudanov
      Maria Vinogradova

      Moritz Moszkovsky
      Valse
      Chorégraphie Vassili Vainonen
      Marianna Ryzhkina
      Denis Savine

      Ferdinand Hérold
      Adage de La Fille mal gardée
      Chorégraphie Frederick Ashton
      Natalia Ossipova
      Viacheslav Lopatine
      Olga Vdovkina, Daria Gourevitch, Ekaterina Zavadina, Nelli Kobakhidze, Tatiana Lazareva, Ilona Matsiy-Kiryouchkina, Elena Panina, Ksenia Sorokina

      Cesare Pugni
      Pas de deux de "Diane et Actéon", tiré de La Esmeralda
      Chorégraphie Agrippina Vaganova
      Ekaterina Kryssanova
      Igor Tsvirko

      Camille Saint-Saens
      La Mort du cygne
      Chorégraphie Michel Fokine
      Anna Nikoulina

      Daniel-François-Esprit Auber
      Grand Pas classique
      Chorégraphie Victor Gsovsky
      Olga Smirnova
      Semen Chudin


    Notre correspondante à Moscou, Katia Anapolskaya, a vu ce gala, dont Sophia avait signalé plus haut le programme. Elle nous livre son texte, que je publie ici "brut de décoffrage", afin que vous puissiez en prendre connaissance avant que je n'obtienne les photos de presse adéquates pour l’illustrer :

      Si vous demandez à des danseurs s’ils aiment participer à un gala, je pense que chacun vous dira qu’a priori, c’est très difficile. Le danseur qui doit interpréter un Pas de deux ou une variation dans un gala doit non seulement entrer immédiatement dans son personnage, mais il doit aussi concentrer en quelques minutes toutes ses forces physiques et ses capacités techniques, et enchanter le public par ses qualités artistiques. Et il ne dispose que d’un seul essai pour gagner les faveurs des spectateurs !

      Un spectacle de ballet est basé sur une intrigue. Pas un gala. Mais samedi, la soirée de gala des solistes du Bolchoï reposait elle aussi sur une sorte d’intrigue, presque invisible, qui a mis les danseurs sous une pression telle que le public a ressenti tout de suite une atmosphère de concours de danse.

      Ekaterina Krysanova, Natalia Osipova… (il manquait juste Evguenia Obraztsova pour que nous ayons l’impression de nous retrouver en 2005 quand toutes les trois participaient au concours international du ballet de Moscou sur cette même scène), Olga Smirnova ! Et parmi les danseurs, Viacheslav Lopatin, Dmitri Goudanov, Igor Tsvirko, Semion Tchoudine (le 22 octobre) et Ivan Vassiliev avec Denis Rodkine (le 23 octobre).

      Le principal héros de la soirée a sans nul doute été Viatcheslav Lopatine, qui a interprété un dieu du vent Vayou, qui volait littéralement, et faisait le tour de la scène en provoquant l’enthousiasme de chaque spectateur. Ce Pas de deux du Talisman de Drigo/Petipa aurait été peut-être plus équilibré si sa partenaire avait été Anastasia Stachkevitch. Dans le Pas de deux de Flammes de Paris d’Assafiev/Vainonen, cet équilibre faisait également défaut entre Diana Kossyreva et Igor Tsvirko : Igor a dominé totalement la scène avec des sauts absolument fantastiques, laissant du coup peu de place à sa partenaire pour s’exprimer.

      Natalia Osipova était attendue comme une déesse, comme une idole, par tous les amateurs de ballet nostalgiques de cette danseuse qui n’apparait quasiment plus sur scène en Russie et qui leur doit une bonne partie de sa gloire. Peu importe qu’elle ait été ou pas au meilleur de sa forme, la salle pleine d’amour pour elle criait bravo avec ivresse ! Pour être objectif, le répertoire choisi pour elle pour ce gala, La Sylphide de Bournonville et La Fille mal gardée d’Ashton, a réjoui le public (notamment le Pas de deux de La Fille mal gardée, surtout avec Lopatin), même s’il ne correspondait pas forcément au mieux à cette danseuse brillante techniquement, pleine de passion et aux grandes capacités physiques et dramatiques. Là, elle a été réduite à un personnage de femme un peu simplette et qui minaude avec insouciance.

      De leur côté, Ekaterina Krysanova et Dmitri Goudanov dans le Grand pas hongrois de Raymonda et Olga Smirnova et Semion Tchoudine dans le Grand pas classique sur la musique d’Auber, ont montré sur la scène du Bolchoï le summum de la chorégraphie classique, les deux danseuses confirmant leur statut d’étoiles, de même que leurs deux partenaires. Pour l’une, une danse hongroise orgueilleuse et passionnée, avec des mouvements de bras d’une musicalité extrême et un corps qui chante. Pour l’autre, un rôle moins flamboyant et plus concentré sur la technique, mais empreint d’une beauté aristocratique, de même que son partenaire. Chacun à sa façon, ces deux couples apportent à la danse l’élégance classique et l’aristocratisme indispensables, qui sont les marques d’une grande école de danse.

      Anna Nikoulina dans La Mort du cygne a été très convaincante et fidèle aux meilleures traditions d’interprétation de cette danse. C’est un moment de fraicheur et de joie qu’ont apportés sur scène la toujours jeune Mariana Rijkina et Denis Savin, qui ont magnifiquement interprété La Valse sur la musique de Mozkowski. Et bien sûr, le feu d’artifice de la soirée a été la brillante et séduisante Diane (Ekaterina Krysanova) et son Actéon Igor Tsvirko, habillé d’une peau de bête, dont les bonds spectaculaires semblaient être un défi lancé à Ivan Vassiliev. Les spectateurs ne peuvent qu’espérer que Vassiliev relèvera le défi ce soir.


      Katia Anapolskaya, pour Dansomanie



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haydn
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MessagePosté le: Ven Oct 28, 2016 3:56 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Dansomanie est allé affronter les froidures de la Russie, où l'hiver arrive déjà.

Au menu de ce début de séjour, deux Bayadères, respectivement avec le trio Svetlana Zakharova / Denis Rodkin / Maria Alexandrova le 26/10 et Olga Smirnova / Semyon Chudin / Olga Marchenkova le 27/10.


Nous vous en reparlerons bientôt, en tous cas, Semyon Chudin, dont la réputation s'est surtout bâtie sur la qualité de sa batterie, digne de l'école française, a fait un tabac en Solor, alors qu'on l'attendait moins sur un rôle plutôt athlétique. Le troisième acte notamment a été de toute beauté. Olga Smirnova, elle, n'a déjà plus rien à prouver en Nikiya, et marche clairement sur les brisées d'une Zakharova qui voit arriver la relève à grand pas...















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Florestiano



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MessagePosté le: Ven Oct 28, 2016 11:08 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Merci pour ces belles photos !

Semyon Chudin est tout de même, et depuis longtemps, un Solor de référence de la Compagnie, que ce soit sur la scène du Bolchoï même, où il est de toutes les reprises depuis au moins 2013, ou en tournée.

Les débuts d'Igor Tsvirko lors de la matinée de demain aux côtés d'Anna Nikulina (une Nikiya de Chudin) sont, eux, attendus avec fièvre, pour dire le moins (n'est-ce pas, paco ? Wink).


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paco



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MessagePosté le: Sam Oct 29, 2016 4:34 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Florestiano a écrit:
Les débuts d'Igor Tsvirko lors de la matinée de demain aux côtés d'Anna Nikulina (une Nikiya de Chudin) sont, eux, attendus avec fièvre, pour dire le moins (n'est-ce pas, paco ? Wink).

Effectivement, pour le coup je n'aurais raté pour rien au Monde un live cinema avec cette distribution...


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sophia



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MessagePosté le: Mar Nov 01, 2016 3:14 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Quand, au même moment, à Saint-Pétersbourg, il y a Olessia Novikova dans Giselle - LA Giselle à mes yeux -, on doit forcément se résoudre à un choix cornélien... et zapper les débuts de Tsvirko (qu'on a plus de chance à mon avis de voir et revoir en Solor un peu partout que Novikova - dans Giselle ou dans un autre rôle -, qui ne danse quasiment plus qu'à Saint-Pétersbourg). Et mon dieu, j'avoue que je n'ai pas regretté.

Avant qu'on vous parle plus en détail des Bayadère du Bolchoï, un petit reportage de TV Kultura sur le gala (un format de spectacle qui, semble-t-il, plaît à Makhar Vaziev et qu'il a l'intention de programmer régulièrement sur la scène du Bolchoï) des 22-23 octobre, évoqué plus haut.
A noter que Natalia Ossipova, qui n'a dansé que le 22, a honoré l'invitation du Bolchoï à la veille ou presque de la première d'Anastasia à Londres.
Par ailleurs, Anna Tikhomirova qui dansait le pas de deux des Eaux du printemps d'Assaf Messerer avec Artem Ovcharenko est tombée, a fait comme un malaise et a dû sortir de scène. D'après mes sources, elle est arrêtée pour un certain temps.

Allez, pour faire plaisir à paco, un p'tit coup d'Igor Tsvirko en Solor https://www.instagram.com/p/BMJf9zgANWK/ et de Ksenia Zhiganshina en Gamzatti https://www.instagram.com/p/BMKnkN2gTHb/


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sophia



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MessagePosté le: Jeu Nov 03, 2016 9:56 am    Sujet du message: Répondre en citant

Pavel Dmitrichenko, remis en liberté en mai dernier, a obtenu un badge d'accès au Bolchoï, où il a la permission de suivre la classe du matin >>> récit dans le New York Times.

Citation:
The Bolshoi management would not comment, except to make clear that Mr. Dmitrichenko was given the pass at his request merely for morning exercise routines. “But that does not mean that he will join the company later,” said Katya Novikova, the spokeswoman for the Bolshoi. “This question is not even under discussion for now.”


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sophia



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MessagePosté le: Mar Nov 08, 2016 6:06 pm    Sujet du message: Répondre en citant

La Bayadère (26-27 octobre)

Difficile d'échapper aux hyperboles, quand ce n'est pas aux formules ampoulées, dès lors qu'il est question du Bolchoï : la tournée estivale à Londres fut évidemment triomphale, enflammant soir après soir critiques et balletomanes, et la rentrée, ouverte sur une série de représentations de Don Quichotte, forcément spectaculaire, avec notamment le retour au répertoire de L'Age d'or - filmé pour l'occasion -, prélude à une saison qui doit célébrer, lors d'un festival de près de deux mois (en janvier-février 2017), les 90 ans de la figure tutélaire du théâtre - et son génie résolument imprenable : Youri Grigorovitch. La belle machine donne l'impression de ne jamais vouloir se freiner dans son élan - toujours plus haut, toujours plus fort -, et ce n'est certainement pas avec Makhar Vaziev, son nouveau et charismatique patron, que les choses risquent de changer. Le deux soirées de gala des 22 et 23 octobre prenaient ainsi, dans le contexte d'un règne sans nul doute destiné à durer, une dimension programmatique : toutes les forces vives de la troupe – étoiles confirmées et jeunes talents en devenir –, auxquelles s'étaient jointes pour l'occasion ses anciennes égéries, toujours très populaires à Moscou, Natalia Ossipova et Ivan Vassiliev, y étaient réunies autour d'une affiche brillante, éclectique et néanmoins classiquissime.

En cette fin d'octobre, Moscou est déjà entrée dans l'hiver (si la neige n'est pas encore là, elle couve sous le froid sec, et les températures du soir flirtent allègrement avec les 0°). Que faire d'autre sinon aller au Bolchoï, vaisseau mirifique trônant au cœur de Moscou, s'emplir les yeux de lumière et de couleurs, et quoi de mieux qu'une Bayadère pour satisfaire ce besoin? La production de Grigorovitch, rhabillée à l'occasion du transfert du ballet sur la scène historique en 2013, ne possède pas tout à fait l'élégance raffinée de celle de Mariinsky, avec ses toiles peintes imitées des décors du XIXe siècle, et qui profite aujourd'hui, de surcroît, des superbes costumes confectionnés jadis pour la reconstruction de Serguei Vikharev. Si la mise en scène et le visuel en sont moins séduisants pour l'oeil, elle n'en a pas moins une personnalité bien à elle – Bolchoï forcément –, plus sauvage, plus rugueuse, plus orientale peut-être –, et la voir sur cette scène mythique n'est certainement pas de ces expériences qui peuvent laisser indifférent. Le premier tableau, auprès du temple sacré, s'ouvre d'ailleurs sur une danse endiablée, presque héroïque, et très grigorovitchienne, des esclaves, compagnons du Fakir, qu'on ne voit – ni n'entend – nulle part ailleurs.

Cette version a d'abord ceci de particulier qu'elle fait danser Gamzatti dès le premier acte. La danseuse y a droit à une variation serpentine, aux inflexions très orientales, destinée à affirmer son pouvoir, et dans la grande scène de l'affrontement avec Nikiya, les séries de grands jetés fougueux remplacent en partie la pantomime traditionnelle. Le personnage y est par ailleurs campé de manière moins caricaturale qu'on ne le voit, aujourd'hui en tout cas, à Paris. L'interprétation souligne son haut rang, sa fierté de princesse amoureuse, trahie et blessée, bien plus qu'une quelconque malice ou perversité. Il en résulte une confrontation dramatique puissante entre deux héroïnes fortes, passionnément amoureuses l'une et l'autre de Solor, plus qu'un duo manichéen, qui opposerait la « douce », voire « fragile » (un contre-sens historique en réalité), Nikiya à la « méchante » Gamzatti. Sans pour autant transformer le texte chorégraphique qui a pris force de tradition, cette version fait par ailleurs de Solor le véritable pivot du ballet – qui s'en étonnera dans cette troupe qui a élevé la danse de bravoure au rang des beaux-arts? Son entrée – imaginez l'effet d'une diagonale de grands jetés sur l'immense scène historique! – est à cet égard particulièrement spectaculaire, plus encore que dans la version Noureev. Le ballet se conclut, du reste, non sur l'image onirique du couple, réuni dans les éthers himalayens au milieu d'un cercle protecteur de bayadères, mais sur celle de Solor, abandonné à sa solitude, s'éveillant de son rêve opiacé. La mise à jour du ballet a toutefois supprimé l'ancien décor, un peu artificiel et carton-pâte, qui donnait à voir le héros dans les ruines du temple, comme un prélude à un quatrième acte qui n'était pas pour autant développé.

Les distributions de cette série de six représentations reflètent parfaitement la politique, largement exposée dans la presse, du nouveau directeur : une alternance habile de représentations étoilées et de représentations « à débuts », confiées, en partie au moins, à de jeunes (ou moins jeunes) solistes, tels Igor Tsvirko et Ksenia Jiganshina, qui devaient y faire chacun leur prise de rôle en Solor et Gamzatti. Pour les petits rôles, tous les débuts sont listés soigneusement dans une rubrique ad hoc sur le site du Bolchoï.

Le trio de la première (Zakharova / Rodkin / Alexandrova) est évidemment une valeur sûre. Zakharova connaît le rôle de Nikiya par cœur (personnellement, en-dehors des DVD existants, j'ai dû l'y voir au moins quatre fois, avec le Bolchoï ou en invitée avec l'Opéra de Paris) et son être tout entier respire à coup sûr le même air que celui de la danseuse sacrée. Pourtant, aussi curieux que cela puisse paraître, ce qui séduit aujourd'hui chez elle, ce n'est pas tant sa danse, toujours impeccablement millimétrée, mais qui ne réussit plus vraiment à surprendre, que la force de son jeu et sa capacité à porter loin, avec tous leurs contrastes, une histoire et un caractère, entre violence et tendresse, joie et souffrance, humanité et mysticité. Le refus qu'elle marque au Brahmane à l'acte I n'a d'égal que la fougue amoureuse qu'elle témoigne ensuite dans les bras de Solor. On passera ici sur les aléas d'un spectacle de première - le serpent qui refuse obstinément de sortir de sa corbeille ou un pas de deux du voile, à l'acte III, aux tours arabesque légèrement savonnés - c'est humain et pourtant pas dans les habitudes de la maison. Maria Alexandrova est, en Gamzatti, un parfait contrepoint au lyrisme de Svetlana Zakharova. Ce rôle, qu'elle pratique depuis très longtemps, l'autorise à déployer sa danse puissante et sans afféteries, notamment ses qualités saltatoires, et sa flamboyance légendaire, digne en tous points de la princesse indienne fantasmée par Petipa. Mais à ce stade, il faut bien dire qu'elle en fait au moins autant une représentation d'elle-même en prima ballerina quasi assoluta du Bolchoï qu'un personnage de drame. Dès lors, le partenariat avec le Solor de Denis Rodkin apparaît passablement indifférent, bien moins convaincant en tout cas que celui, impeccable et généreux, qui lie ce dernier à « la Zakh ». Denis Rodkin campe pourtant un extraordinaire Solor (n'ayons pas peur des mots : c'est l'un des tout meilleurs - sinon le meilleur - que j'ai jamais vus en scène) : une alliance parfaite d'héroïsme moscovite, d'élégance féline et de présence magnétique, dont les variations, puissantes et légères, soulèvent l'enthousiasme du public – et pas besoin d'une claque pour y croire!

La distribution du deuxième soir nous touche toutefois bien davantage. Olga Smirnova et Semyon Chudin, c'est le couple idéal du ballet classique d'aujourd'hui – une virtuosité et une élégance partagées sans doute, mais surtout un mélange unique, et très russe, de pureté classique, de poésie simple et naïve, et de profonde spiritualité. On avait vu Olga, lors d'une tournée du Bolchoï il y a quelques années, dans le rôle de Nikiya, où elle était déjà sublime d'intensité et de lyrisme. Elle en a gommé à présent tous les maniérismes un peu vains (les poignets ne se cassent plus, les bras et le dos ont gagné en fluidité et en contrôle, et aucun excès gymnique ou contorsionnistique n'est à signaler), et l'on sent qu'avec les ans (pensez, elle n'a que 26 ans!) , elle tend de plus en plus vers une épure du rôle – une éloquence qui se moque de l'éloquence et donne simplement vie à un personnage vécu de l'intérieur. Jamais, en tout cas, on a l'impression d'un déjà-vu – une imitation, parfaite mais purement esthétique, des inflexions ou de la manière de telle ou telle grande ballerine. Le Solor de Semyon Chudin est, comme on peut s'en douter, aux antipodes du style rodkinien – très « classique Bolchoï » –, mais ses élans, portés par une saltation superbe, n'en sont pas moins passionnés. Olga Marchenkova ne manque quant à elle ni d'autorité ni de présence ni de charme féminin en Gamzatti, mais il faut avouer que sa danse, assez ostentatoire, fait bien « mastoc » à côté de ce précis d'académisme et de lyrisme conjugués qu'est Olga Smirnova.

Dans les nombreux seconds rôles du ballet, on a notamment applaudi, le soir de la première, l'Idole dorée de Viacheslav Lopatin, qui, aux côtés de Denis Rodkin et Semyon Chudin (parmi bien d'autres), vient consacrer, avec son physique et son style impeccable de danseur de demi-caractère, la suprématie actuelle, assez peu discutable, du Bolchoï en matière de danse masculine. La musicalité impeccable du Fakir de Georgy Gusev (le 27), aussi léger que véloce et souple, mérite aussi une mention particulière, d'autant que ce n'est pas un rôle auquel on prête tellement d'attention d'ordinaire. Viktoria Yakusheva (le 26) et Ksenia Averina (le 27) – des débuts pour cette dernière – campent deux charmantes Manou, à la danse vive et bien rythmée. Le trio des Ombres se révèle plus probant lors de la deuxième soirée, à l'instar du corps de ballet, visiblement encore en répétition à la première (ce n'est pas qu'une image, puisque celui-ci ne répète pas le répertoire comme dans les compagnies où l'on fonctionne sur des saisons - un habitué moscovite me précisant à la sortie du spectacle qu'il est vraiment parfait à la dernière...). Si l'on émet un léger bémol sur Elvina Ibraimova, un peu trop démonstrative dans la troisième variation (les 26 et 27), on salue les très belles prestations, menées à un tempo d'enfer qui plus est, de Darya Bochkova et Angelina Karpova dans les première et seconde variations (le 27).


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