Dansomanie Index du Forum
Connexion S'enregistrer FAQ Liste des Membres Rechercher Dansomanie Index du Forum

Giselle [ONP Garnier 27/05 - 14/06/2016]
Aller à la page Précédente  1, 2, 3 ... 17, 18, 19, 20  Suivante
 
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Dansomanie Index du Forum -> Tout sur la danse
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant  
Auteur Message
Marie-Ange



Inscrit le: 12 Déc 2010
Messages: 304
Localisation: Paris

MessagePosté le: Jeu Juin 16, 2016 8:08 am    Sujet du message: Répondre en citant

La soirée que je vis avec Dorothée Gilbert montrait un corps de ballet parfait, il ne faudrait pas exagérer non plus! En général le corps de ballet de l'Opéra manque surtout de personnalité et la question de fond reste celle de maîtres de ballet et professeurs, les pauvres danseurs s'en prennent plein la figure à leur place il faut bien le dire... L'invitation de Monique Loudières sur ce Giselle était en tout cas la très bonne idée de cette série.


Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22087

MessagePosté le: Jeu Juin 16, 2016 8:19 am    Sujet du message: Répondre en citant

Cela dépend aussi où l'on se trouve. Personnellement, je suis moins gênée par d'éventuels défauts d'alignement - ce n'est pas non plus Le Lac des cygnes -, variables selon les soirs, que par un certain manque de personnalité et surtout de légèreté au II (le fameux croisement des Wilis notamment).


Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Swann



Inscrit le: 24 Mar 2007
Messages: 193

MessagePosté le: Jeu Juin 16, 2016 10:52 am    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Elle adresse à Albrecht des regards pleins de tendresse, de douceur, alors qu'elle devrait être une morte-vivante, pleine de ressentiment envers celui qui l'a honteusement trahie.

Il me semble au contraire que Giselle pardonne à Albrecht et ne cesse d'intercéder pour lui auprès de Myrtha, sans nourrir le moindre ressentiment. Pour ma part, j'ai trouvé l'interprétation de Mob très touchante en Willi, et sa fragilité tout à fait en phase avec l'esprit du rôle. Elle était légère comme un esprit qui n'a plus de poids, et n'a plus que sa tendresse pour Albrecht.

Pourquoi faire du Dorothée Gilbert, saisissante dans son interprétation du spectre (ah cette tête qui n'est presque plus attachée au corps) quand elle peut nous donner une interprétation plus personnelle ?


Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
CatherineS



Inscrit le: 09 Mai 2015
Messages: 1487

MessagePosté le: Jeu Juin 16, 2016 11:12 am    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
On regrettera toutefois un contresens dans le jeu - mais, compte tenu de sa personnalité, pouvait-il en être autrement? Comme cela a été déjà dit, elle est humaine, trop humaine. Elle n'a rien d'un spectre blafard. Elle adresse à Albrecht des regards pleins de tendresse, de douceur, alors qu'elle devrait être une morte-vivante, pleine de ressentiment envers celui qui l'a honteusement trahie. Et d'ailleurs, Myrtha, l'implacable cheffe des Wilis, cette escouade de femmes bafouées réduites à l'état d'ombres, est censée jouer les pousse-au-crime.


Giselle est à mes yeux encore amoureuse d'Albrecht et n'a aucun ressentiment contre lui, bien au contraire. Et Myrtha veut pousser Giselle à cesser de l'aimer. Si sa branche de myrthe se casse, c'est bien parce qu'elle ne peut rien devant la force "amoureuse" qui unit encore Albrecht et Giselle. Donc a priori ce n'est pas un contresens ! Ce serait une Giselle qui en veut à Albrecht telle Myrtha !
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web du posteur
Delly



Inscrit le: 14 Juin 2016
Messages: 603

MessagePosté le: Jeu Juin 16, 2016 11:16 am    Sujet du message: Répondre en citant

Florestiano a écrit:

Juste un mot sur le corps de ballet : je n'ai certes vu que 4 des 6 représentations que j'avais prévu de voir initialement, mais s'il est un point commun entre toutes, c'est la médiocrité sidérante des ensembles, ce sont des lignes toujours aussi mal réglées (surtout au I, les lignes du corps de ballet féminin, que j'ai pu "admirer" de l'orchestre au 3ème balcon au fil des représentations, n'avaient rien de réjouissant...), ce sont des croisements de Wilis patauds, "éléphantesques" dirons-nous (et singulièrement peu applaudis).Rolling Eyes


Pour ma part je n'ai vu que deux représentations, dont une de très haut, le 8 juin, et vraiment c'était parfait pour les alignements, même au I. L'entrée des Willis manque un peu de légèreté au II mais les ensembles étaient vraiment à couper le souffle ce jour-là.

Comme déjà dit, c'est vrai que le 10 juin les ensembles du I ont souffert de quelques décalages mais rien de si dramatique à mes yeux.


Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
haydn
Site Admin


Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26517

MessagePosté le: Jeu Juin 16, 2016 11:34 am    Sujet du message: Répondre en citant

Florestiano force un peu le trait... Pour m'en tenir à la représentation du 14, j'ai trouvé le second acte correct. En revanche, dans la première partie, le placement était plus aléatoire... Le 7, le "moulin" était parti un peu au pifomètre, et Vadim Muntagirov avait du courir à travers la scène pour prendre sa place à l'extrémitié d'une des quatre branches. Mais bon, ça fait aussi partie du folklore.



_________________
Un petit "j'aime" sur la page Facebook de Dansomanie : http://www.facebook.com/Dansomanie/
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22087

MessagePosté le: Jeu Juin 16, 2016 11:44 am    Sujet du message: Répondre en citant

Il y a sans doute mille manières d'interpréter Giselle, mais je pense quand même qu'il est important de suggérer une certaine forme de dualité - de tension - au coeur du personnage, de ne pas le réduire à une seule et unique facette : la morte, la vivante, la terrienne, ou au contraire le pur esprit (qui lui-même peut être éclairé d'une lumière soit fantastique soit chrétienne...). Laetitia Pujol n'était plus qu'un spectre à l'acte II - et franchement, non! Myriam Ould-Braham campe une Giselle effectivement pleine d'humanité - une humanité sublimée si l'on veut. Elle s'inscrit dans le registre angélique, voire marial, et se détache de la figure à la fois spectrale et païenne (héritée du folklore slave, non allemand, comme on le croit trop souvent), à laquelle on est peut-être plus habitué (avec des réussites diverses évidemment). C'est ce qui la rend unique et si touchante, mais est-ce l'interprétation la plus accomplie du personnage? Après, il est évident qu'elle a tout le potentiel et toute l'inspiration pour approfondir ce rôle, si toutefois on daigne redanser Giselle à l'Opéra avant dix ans... (voir remarques à ce sujet dans mon compte rendu plus haut)
C'est comme pour les alignements ou l'appréhension de la légèreté dans le corps de ballet, chacun voit et est autorisé à avoir des attentes différentes! Wink




Dernière édition par sophia le Jeu Juin 16, 2016 12:07 pm; édité 4 fois
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Florestiano



Inscrit le: 28 Mai 2010
Messages: 1802

MessagePosté le: Jeu Juin 16, 2016 11:58 am    Sujet du message: Répondre en citant

haydn a écrit:
Florestiano force un peu le trait...

Pas plus, me semble-t-il, que les commentaires extasiés sur les ensembles (Mais bon, je suis sans doute tombé sur les jours sans Wink).

Je confesse cependant que je n'avais pas perçu qu'on peut, tout compte fait, considérer qu'une forme de joyeux bordel au I fait partie intégrante de l'atmosphère folklorique de place de village dans la province silésienne. De ce point de vue, je confirme, c'était vraiment parfaitement rendu Very Happy


Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web du posteur
dancing gal



Inscrit le: 28 Avr 2015
Messages: 51

MessagePosté le: Jeu Juin 16, 2016 4:21 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je reviens à mon tour, un peu tardivement, sur cette série de Giselle.
Au départ je ne devais voir qu'une seule représentation, mais le hasard et la chance (enfin, ça aide aussi de guetter de façon systématique et régulière le site de l'ONP et la Bourse aux billets :p…) ont fait que j'en ai vu pas moins que 4...
Sauf que, malheureusement, je n'avais pas le temps de vous donner mes impressions au fur et à mesure, donc je ferai tout d'un coup là!

Tout d’abord, avant de lister ce que je retiendrai de cette série, petite mention pour les « absents » de la (longue) liste qui suit : ils n’ont pas démérité, bien au contraire, mais voilà, après tout, c’est une question de préférences… Ce serait, tout de même, injuste de ne pas mentionner Matthias Heymann, qui a livré une très belle performance, surtout au niveau technique, le jeu d’acteur étant plutôt absent (ou très « petit »). Le couple Pagliero-Paquette m’a plu, mais là j’étais déjà à ma troisième Giselle, et les deux premières (Gilbert/Muntagirov et Guerineau/Raveau), m’avaient enthousiasmée davantage. Enfin, Valentine Colasante en Myrtha était meilleure que ce que j’attendais, son jeu était juste et elle a montré une très belle technique, mais ne me laissera pas non plus un souvenir indélébile.


Donc voilà, sans ordre particulier mes "highlights" personnels « Giselle 2016 » (qui peut-être, ne feront pas l'unanimité Smile ) :

* la Giselle de Dorothée Gilbert lors de la soirée du 2 juin. Pour sa superbe interprétation, sa technique en acier, ses arabesques suspendues, ses bras de spectre gracieux, l’intensité de sa scène de folie. C’était le premier spectacle de la série pour moi, et celui que je n’avais pas du tout prévu jusqu'à quelques heures avant le lever du rideau, ce qui n’a fait qu’ajouter à l’excitation et l’enthousiasme. J’ai eu une place de 4ème catégorie en 3èmes loges de côté, au premier rang, donc l’angle mort était plutôt réduit, mais les têtes des spectateurs dans la loge voisine se mettaient parfois entre moi et Dorothée, ce qui gâchait un peu la magie du spectacle, mais, même comme ça, la Giselle de Dorothée Gilbert m’a vraiment émue.

* Vadim Muntagirov. Parce qu’il a mûri depuis le documentaire sur l’English National Ballet et sa danse a « grandi » et, bref, c’était un régal !

* La Myrtha d’Héloïse Bourdon, pour ses magnifiques entrées et sorties, qui m’ont donné la chair de poule à chaque fois, surtout pendant ces courts instants où la fumée cache ses pointes, et le long tutu flotte gracieusement dans l’air… Elle a rendu au rôle tout ce que j’attendais, et que je n’avais pas forcement vu cette année jusqu'à la matinée « jeunes talents » (ou « futurs-Etoiles-on-croise-les-doigts » Wink ) du 5 juin. Autorité royale, lyrisme, grâce, technique infaillible, sauts, et puis ses bras, encore ses bras... D'ailleurs, je l’ai revue lors de la soirée du 10 juin, et elle était encore meilleure, la preuve que les danseurs s’approprient les rôles au fur et à mesure, et il faut leur donner le temps (et le nombre de représentations…) pour le faire…

* Les entrechats-six de Pierre – Artur Raveau (j’ai du mal à m’habituer à son nouveau nom de scène…). Pas seulement parce qu’ils étaient 32 et non plus parce qu’il y aurait rien d’autre à retenir de son (excellente) performance, bien au contraire. Juste parce qu’il a su « jouer » ce moment de bravoure, en se tournant vers Myrtha lors des derniers entrechats-six, comme s’il sentait la fatigue le gagner, comme s’il la suppliait avec toutes ses forces.

* L’acte II d’Eléonore Guerineau. Elle n’a pas démérité sur le premier, mais on sentait, peut-être, légèrement son stress. Alors qu’au deuxième, elle était comme libérée. Sa Giselle, comme haydn l’a déjà écrit, contrastait et complétait la Myrtha d’Héloïse, ce qui rendait l’acte II encore plus beau dans l’ensemble. L’année dernière j’ai aussi vu sa Lise dans la Fille mal gardée et elle m’avait conquise, donc voilà, j’espère vraiment qu’on va continuer de la voir évoluer, car elle est une très belle danseuse.

* le pas de deux des paysans de François Alu. Parce que, même si sa danse ne serait pas suffisamment « élégante » pour la première variation et la petite batterie, franchement, ce n’est pas grave, car c’est exactement ce qui fait que sa deuxième variation coupe le souffle. Lors de la représentation du 10 juin, il y a eu des «ah!» parfaitement audibles de la part du public Wink Vraiment, comme quelqu'un l’a écrit sur le forum, on a peur pour lui, tellement il saute haut ! Et puis, comme toujours, François Alu s’approprie le rôle qu’on lui donne, que ce soit un premier, un second ou un troisième rôle, et il y met tout ce qu’il a. Et, entre autres, c’est pour ça que c’est dommage qu’il n’a toujours pas été nommé (ah, quelle occasion ratée cette représentation du 10 décembre de la Bayadère…): parce que c’est ce niveau d’engagement qu’il faut aux danseurs Etoiles.

* la Myrtha de Fanny Gorse. On la sentait moins sure qu’Héloïse Bourdon, ce qui est normal, si l’on croit MemOpéra, il s’agissait de son premier grand rôle, mais elle m’a laissé un très beau souvenir avec ses longs bras et sa belle danse, bref, j’ai hâte de la voir distribuée dans d’autres grands rôles.

* la Giselle de MOB. Elle n’était pas ma « préférée » de la série, et c’est vrai que sa technique souffrait un peu, au moins lors de la soirée du 10 juin. Mais sa grâce éthérée et sa belle danse m’ont tout de même émue. Certes, ce vendredi-là je me sentais moi-même épuisée, à force d'enchaîner les longues journées au travail, donc j’étais peut-être encore plus sensible et plus réceptive que d’habitude (c’est dire…) à la beauté de ce ballet, mais même, je suis certaine que MOB y était pour quelque chose Smile

* l’acte II, en général. Parce que c’est tellement beau, beau à en pleurer (plusieurs fois), et puis c’est tout Smile

Pour finir, une note plus « personnelle ». Giselle a « sauvé », de façon inattendue, pour moi ce mois de juin Smile Au lieu d’en garder un souvenir de longues heures au travail et de journées remplies d’angoisse, je pourrai en garder un souvenir de longs tutus blancs, d’arabesques suspendus, de longs bras, de voiles qui partent tous d’un coup, de pointes qui flottent dans l’air, de musique qu’on chantonne dans le métro, de ces deux heures où la tête se vide de la vie quotidienne et on est transportés par la magie du spectacle Smile




Dernière édition par dancing gal le Ven Juin 17, 2016 9:58 am; édité 1 fois
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Joelle



Inscrit le: 06 Avr 2013
Messages: 882

MessagePosté le: Jeu Juin 16, 2016 5:59 pm    Sujet du message: Répondre en citant

@dancing gal: oh que je souscris à vos impressions...

J'aurais rajouté M. Heymann qui a été superbe (ainsi que M. Ould-Braham) lors des représentations du 11 et du 14 juin...
Cette 800ème de Giselle restera l'un de mes souvenirs extrêmement forts...

Mais je regrette de ne pas avoir pu voir Fanny Gorse en Myrtha, et du coup non plus K. Paquette et L. Pagliero dans ce duo.


Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Marie-Ange



Inscrit le: 12 Déc 2010
Messages: 304
Localisation: Paris

MessagePosté le: Jeu Juin 16, 2016 7:18 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le côté lourdaud - accentué dans les croisements arabesques - vient du fait qu'à l'Opéra de Paris n'est pas demandé à toutes les danseuses du corps de ballet de "taper" leurs pointes avant le spectacle pour assouplir l'embout et les rendre insonores... C'est de coutume dans certaines compagnies pour Giselle, à 24 wilis, la différence s'entend et le ressenti des spectateurs est effectivement tout autre.


Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Ornella



Inscrit le: 03 Mai 2013
Messages: 363
Localisation: Versailles

MessagePosté le: Ven Juin 17, 2016 1:46 pm    Sujet du message: Répondre en citant

CatherineS a écrit:
Si sa branche de myrthe se casse, c'est bien parce qu'elle ne peut rien devant la force "amoureuse" qui unit encore Albrecht et Giselle.

Ah, justement je n'avais pas compris ce passage. Je pensais que c'était sa condamnation à mort Embarassed (style pouce baissé).

Je suis bien déçue de ne pas avoir trouvé de place pour samedi 11 (seule date à laquelle je pouvais voir la distribution Ould-Braham/Heymann/O'Neill), mais je suis ravie de mes représentations avec Gilbert/Muntagirov et Guérineau/Raveau/Bourdon Smile


Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22087

MessagePosté le: Ven Juin 17, 2016 2:20 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ce motif de la branche de myrthe qui se casse (mis en scène de manière assez spectaculaire dans les versions du Bolchoï et du Mariinsky) se trouve dans le livret originel :

"Albert reste un instant frappé de terreur, à l'idée de partager le sort affreux du garde-chasse. Giselle profite de ce moment d'indécision pour s'emparer de la main d'Albert ; ils glissent tous deux par la force d'un pouvoir magique vers la croix de marbre, elle lui indique ce signe sacré comme son égide, comme son seul salut!...
La reine et toutes les Wilis le poursuivent jusqu'au tombeau ; mais Albert, toujours protégé par Giselle, arrive ainsi jusqu'à la croix qu'il saisit ; et au moment où Myrtha va le toucher de son sceptre, la branche enchantée se brise entre les mains de la reine, qui s'arrête, ainsi que toutes les Wilis, frappées de surprise et d'épouvante." (Acte II, scène XII)

Incidemment, ce passage montre bien le syncrétisme du ballet, qui mêle références païennes et références chrétiennes. Ici est mise en scène la lutte de deux principes moraux - celui de la vengeance, incarné par les Wilis, avatars des vierges guerrières du paganisme, et celui de la rédemption, figuré par Giselle, Wili en quelque sorte christianisée.


Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
CatherineS



Inscrit le: 09 Mai 2015
Messages: 1487

MessagePosté le: Ven Juin 17, 2016 2:29 pm    Sujet du message: Répondre en citant

D'ailleurs Giselle est devant Albrecht avec les bras étendus en forme de croix, devant le crucifix de la tombe, et c'est effectivement une confrontation du sacré et du païen. C'est un peu comme la croix et le vampire Laughing Laughing Laughing !
Je ne me souviens plus dans quelle version, sans doute celle revue par Loic le Groumellec au niveau des décors, Myrtha n'avait plus sa branche de myrthe mais baissait juste la main ce qui était un peu ridicule. Dans d'autres compagnies, le brin de myrthe est articulé et se casse !
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Visiter le site web du posteur
dancing gal



Inscrit le: 28 Avr 2015
Messages: 51

MessagePosté le: Ven Juin 17, 2016 6:31 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Joelle a écrit:
@dancing gal: oh que je souscris à vos impressions...

J'aurais rajouté M. Heymann qui a été superbe (ainsi que M. Ould-Braham) lors des représentations du 11 et du 14 juin...
Cette 800ème de Giselle restera l'un de mes souvenirs extrêmement forts...

Mais je regrette de ne pas avoir pu voir Fanny Gorse en Myrtha, et du coup non plus K. Paquette et L. Pagliero dans ce duo.


Je suis ravie que les deux autres soirées de MOB/MH étaient superbes!
Et moi je regrette de ne pas avoir vu Hannah O'Neill !


Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Montrer les messages depuis:   
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Dansomanie Index du Forum -> Tout sur la danse Toutes les heures sont au format GMT + 2 Heures
Aller à la page Précédente  1, 2, 3 ... 17, 18, 19, 20  Suivante
Page 18 sur 20

 
Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous pouvez voter dans les sondages de ce forum


Nous Contacter
Powered by phpBB © phpBB Group
Theme created by Vjacheslav Trushkin
Traduction par : phpBB-fr.com