Dansomanie Index du Forum
Connexion S'enregistrer FAQ Liste des Membres Rechercher Dansomanie Index du Forum

Le NYCB aux Etés de la Danse [Châtelet 28/06-16/07 2016]
Aller à la page Précédente  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9  Suivante
 
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Dansomanie Index du Forum -> Tout sur la danse
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant  
Auteur Message
Gagar



Inscrit le: 06 Mai 2011
Messages: 94

MessagePosté le: Lun Juil 04, 2016 7:52 pm    Sujet du message: Répondre en citant

C'est rigolo, je viens de voir que ce soir Justin Peck danse au Châtelet Smile!


Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Isabelle dupuys



Inscrit le: 30 Déc 2015
Messages: 68

MessagePosté le: Jeu Juil 07, 2016 5:40 am    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai beaucoup plus apprécié le programme du 5 juillet que celui du gala
Serenade (Balanchine/Tchaïkovski)
Mozartiana (Balanchine/Tchaïkovski)
Tschaikovsky Piano Concerto No. 2 (Balanchine/Tchaïkovski)

Hors Mozartiana, vieillot et ennuyeux, mais superbe Concerto n°2 !

Vivement samedi avec Tarentella

A noter, on peut trouver des places pas chères (on reste un peu debout mais Smile )


Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22086

MessagePosté le: Jeu Juil 07, 2016 8:33 am    Sujet du message: Répondre en citant

Le jour même pour les places pas chères.


Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Ballerina



Inscrit le: 01 Juin 2016
Messages: 1586

MessagePosté le: Jeu Juil 07, 2016 8:37 am    Sujet du message: Répondre en citant

Debout ne me dérange pas mais la visibilité est-elle bonne?


Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22086

MessagePosté le: Jeu Juil 07, 2016 8:41 am    Sujet du message: Répondre en citant

Les places situées au 2e balcon sur le côté (au-dessus des projos) sont très bien si l'on accepte d'être debout. Il n'y a jamais grand monde et c'est toujours mieux qu'une place derrière une colonne.
Enfin, si certaines représentations affichent complet, pour ce soir, je pense qu'il ne sera pas difficile de trouver des places.


Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Gonfu



Inscrit le: 10 Juin 2011
Messages: 87

MessagePosté le: Ven Juil 08, 2016 12:10 am    Sujet du message: Répondre en citant

Ritournelle a écrit:
Les distributions sont désormais disponibles en ligne : http://www.nycballet.com/Season-Tickets/On-Tour.aspx


Ont elles été supprimées ou est ce moi qui me perds sur ce site et celui du festival ?


Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22086

MessagePosté le: Ven Juil 08, 2016 12:45 am    Sujet du message: Répondre en citant

Elles y sont toujours : il faut cliquer sur les liens en dessous-de "PRINCIPAL CASTING" et s'ouvre alors un PDF.


Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22086

MessagePosté le: Ven Juil 08, 2016 10:16 am    Sujet du message: Répondre en citant

Wheeldon / Ratmansky / Peck
Jeudi 7 juillet, 20h


Pour sortir de Balanchine, Balanchine et... Balanchine - tout en évitant l'inénarrable Peter Martins -, la soirée Wheeldon / Ratmansky / Peck mérite vraiment le détour. Au NYCB, on ne se contente pas de faire des triple ou des quadruple bills, on sait aussi les construire et celui-là ne déroge pas à la règle qui veut que l'on termine toujours sur une note qui emporte le public.

On ne présente plus Christopher Wheeldon, un chorégraphe qui fait beaucoup, un peu partout, et des choses très diverses - et il y a sans doute à boire et à manger dans tout cela. Estancia fait partie de ses oeuvres "filet d'eau tiède", pas forcément déplaisantes, mais parfaitement dispensables. Dans un format court et ramassé, Wheeldon s'essaye à la narration sur une partition d'Alberto Ginastera : une vague histoire d'amour entre deux tourtereaux d'origines sociales différentes (il est de la ville, elle de la campagne) sur fond de pampa argentine et de courses de chevaux. Le reste de l'intrigue est demeuré à vrai dire opaque. Il y a de (brefs) moments drôles et inventifs, que le public Opéra trouvera sans aucun doute horriblement kitsch et vulgaires, avec des danseurs costumés en chevaux, pourvus de selles et de crinières, emportés dans deux ou trois cavalcades - la curiosité de la pièce -, mais l'exotisme de l'argument, reflété de manière discrète par la musique et la scénographie, n'est pas plus exploité que cela par le chorégraphe, qui s'en tient pour l'essentiel à un néo-classicisme sage et sans surprise.

D'une toute autre eau sont les Tableaux d'une exposition de Ratmansky, chorégraphiés sur la version pour piano éponyme de Moussorgsky. Rien de figuratif ni de narratif ici, dans ce non-lieu baigné d'une lumière enfantine : l'"exposition" de Ratmansky, illustrée par des compositions abstraites de Vassily Kandinsky, qui trouvent un prolongement visuel dans les costumes d'Adeline André, s'offre comme une promenade rêveuse et métaphorique - une mise en oeuvre magistrale du principe "voir la musique, écouter la danse", qui a semblé tellement éloigné de la culture des danseurs de l'Opéra quand ils ont abordé ce type de répertoire. Il faut dire aussi qu'on a là une distribution exceptionnelle - condition indispensable à la réussite de ces ballets. Sara Mearns danse cela comme si sa vie entière en dépendait, mais tous les danseurs y sont merveilleux d'intensité et de musicalité (Lauren Lovette, solaire et piquante, Tyler Angle, puissant et félin...). Ils réalisent ce paradoxe qui est de parvenir toujours à se distinguer sur le plan individuel, tout en faisant corps, quand il le faut, avec les autres. Ce n'est d'ailleurs pas là le moindre charme de cette compagnie qui a, à l'évidence - et c'est ainsi que Balanchine l'avait d'ailleurs conçue -, quelque chose de "familial".

Vitesse, énergie, géométrie - on ne peut pas faire plus "new yorkais" que Everywhere we go, qui oscille entre Glass Pieces - Sérénade ici, Twyla Tharp là -, les chorus lines de Broadway et... Esther Williams? - pour les costumes de bain revisités de Janie Taylor. Peck a du talent, il n'y a pas à dire, sait distribuer les bons danseurs, et son talent a ceci de particulier qu'il part de formes connues, travaille une matière calibrée, et ne semble jamais pour autant bavard ou redondant - ou si peu (là, il nous pond quand même ses 41' sans que l'on s'ennuie). Danseurs ivres, public en délire, chorégraphe tiré des coulisses et ovationné - en attendant l'assassinat en règle de la musique de Sufjan Stevens par notre ami Haydn. Wink




Dernière édition par sophia le Sam Juil 09, 2016 8:23 am; édité 1 fois
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
serge1 paris



Inscrit le: 06 Jan 2008
Messages: 877

MessagePosté le: Ven Juil 08, 2016 11:58 am    Sujet du message: Répondre en citant

J'hésitais pour ce programme malgré Ratmansky mais Sophia confirme mes craintes pour Estancia.

Pour Sufjan Stevens il me semble que c'est surtout très naïf comme musique, genre folk un peu gnan-gnan...

Mais Haydn n'aurait il pas écouté trop de Pierre Boulez ? J'ai l'impression qu'il commence à avoir du mal à entendre ce qui ressemble de près ou de loin à une mélodie ! Rolling Eyes




Dernière édition par serge1 paris le Ven Juil 08, 2016 1:30 pm; édité 1 fois
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Gonfu



Inscrit le: 10 Juin 2011
Messages: 87

MessagePosté le: Ven Juil 08, 2016 1:02 pm    Sujet du message: Répondre en citant

sophia a écrit:
Elles y sont toujours : il faut cliquer sur les liens en dessous-de "PRINCIPAL CASTING" et s'ouvre alors un PDF.


Merci Sophia. Je l'avais sous les yeux... Et ce n'était pas faute d'avoir cherché...

J'aurai donc droit, entre autres, à Mearns dans Pictures At An Exhibition. J'étais déjà impatient de découvrir cette oeuvre mais votre retour ne fait que l'accentuer ! Et T. Peck, Veyette, Reichlen et T. Angle dans Symphony in C... On ne peut pas dire que le NYCB soit avare en principals dans cette tournée (contrairement à d'autres compagnies qui préfèrent laisser partir leurs étoiles en Gala aux 4 coins du monde...) ! ! ! !




Dernière édition par Gonfu le Ven Juil 08, 2016 9:31 pm; édité 1 fois
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22086

MessagePosté le: Ven Juil 08, 2016 2:07 pm    Sujet du message: Répondre en citant

serge1paris a écrit:
Pour Sufjan Stevens il me semble que c'est surtout très naïf comme musique, genre folk un peu gnan-gnan...


Un peu gershwinesque et broadwayinesque? Je trouve ça plutôt urbain et tonitruant comme musique. Pas subtil, c'est sûr (à un moment, je me suis dit : "tiens, c'est du Minkus américain post-moderne"), mais Peck est dans une logique "music & dance" et les deux collent bien, je trouve. Je préfère ça au sirop de James Blake, avec ce mélange paroles + danse insupportable à mon goût.


Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
paco



Inscrit le: 28 Oct 2005
Messages: 3557

MessagePosté le: Ven Juil 08, 2016 2:23 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Merci pour ce compte-rendu enthousiaste ! J'avais tiré un trait sur cette tournée, n'étant pas du tout sensible à Balanchine, mais ce que vous racontez de ce programme Ratmansky-Peck me donne envie d'y aller !


Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
haydn
Site Admin


Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26512

MessagePosté le: Ven Juil 08, 2016 9:13 pm    Sujet du message: Répondre en citant

serge1 paris a écrit:
J'hésitais pour ce programme malgré Ratmansky mais Sophia confirme mes craintes pour Estancia.

Pour Sufjan Stevens il me semble que c'est surtout très naïf comme musique, genre folk un peu gnan-gnan...

Mais Haydn n'aurait il pas écouté trop de Pierre Boulez ? J'ai l'impression qu'il commence à avoir du mal à entendre ce qui ressemble de près ou de loin à une mélodie ! Rolling Eyes


Heu, là, c'était plus du raffut que de la mélodie....

Personnellement, je ne partage pas du tout l'enthousiasme de Sophia en ce qui concerne ce "triple bill" Wheeldon / Ratmansky / Peck.

En fait, j'y suis surtout allé pour découvrir les Tableaux d'une exposition chorégraphiés par Ratmansky. Alexeï Ratmansky est un créateur que généralement j'apprécie et dont le talent est à mon sens indéniable. Et pourtant, j'ai été déçu. Non pas que ces Tableaux d'une exposition soient un mauvais ouvrage : Ratmansky est professionnel, il sait agencer un ballet. Mais ici, il la joue bien trop "petit bras". On aurait pu mettre n'importe quelle musique sur les mêmes pas, et il ne tire pas vraiment partie de la puissance évocatrice de la formidable musique de Moussorgsky. Pour un ballet destiné à la grande salle, le choix de la version originale, pour piano seul, me paraît d'ailleurs une erreur. Il aurait peut-être mieux valu recourir à l'orchestration de Ravel (mais qui, au moment de la création, en 2014, n'était pas tombée dans le domaine public, ce qui aurait impliqué le versement de droits très conséquent).

Là ou on attendait une grande fresque, plus ou moins inspirée par le programme pictural que Moussorgsky avait joint à sa partition, on a eu droit à une suite décente de pas de deux et de petits ensembles beaucoup trop policés. Résultat, rapidement, on décroche, on oublie ce qui se passe sur le plateau pour ne plus prêter attention qu'à la musique (avec de splendides mélodies, si, si, serge1 paris Wink). Dommage.

Estancia - dont je n'ai pas vu les toutes premières minutes, en raison du retard avec lequel les résultats du concours d'entrée au corps de ballet ont été publiés par l'Opéra de Paris - n'est pas la meilleure partition d'Alberto Ginastera (par ailleurs un compositeur de talent, inventeur - il était argentin - de ce qu'on pourrait appeler le "tango symphonique"). Composée en 1940 à la demande de Lincoln Kirstein pour l'American Ballet Caravan, l’œuvre devait initialement être chorégraphiée par Balanchine, ce qui n'advint jamais, la compagnie ayant été dissoute en 1941, avant l'achèvement d'Estancia. L'ouvrage est couleur grisaille, et s'inscrit dans un style proche du Stravinsky des premières années américaines, lorsqu'il était (grassement) subventionné par la richissime Elizabeth Sprague Coolidge, pianiste émérite, mais surtout héritière d'une famille de grands bourgeois de Chicago.

En ressortant Estancia de l'oubli soixante ans après sa composition, Christopher Wheeldon voulait évidemment faire un clin d’œil à Balanchine, en créant le ballet que Mr. B. "aurait dû" faire. Malheureusement, le résultat ressemble davantage à du "sous-Agnes de Mille", et on se sent davantage chez les Quakers de Pennsylvanie que dans la Pampa argentine (le lieu de l'action est également une allusion historique, la commande d'Estancia ayant été passée par Kirstein à l'occasion d'une tournée de l'American Ballet Caravan à Buenos Aires, au cours de laquelle avait été représenté avec succès Panambí, de Balanchine, déjà écrit sur une partition de Ginastera).

Mais les meilleures intentions n'engendrent pas forcément un ouvrage de génie, et là aussi, on est rapidement gagné par l'ennui, en dépit d'une scénographie plutôt réussie, due à Santiago Calatrava - un architecte espagnol de grand renom - et à des costumes plaisants de Carlos Campos. Seuls quelques "gags", comme celui des femmes-équidées, harnachées de cuir, vient un peu égayer ce "Roméo et Juliette qui finit bien", puisque c'est cela que raconte -à grands traits - l'argument d'Estancia : deux jeunes gens d'origine différentes - "le rat des villes", incarné par Tyler Angle, et "la souris des champs" (Tiler Peck), finissent par tomber amoureux en dépit de manœuvres de séduction un peu rudes, et vivent heureux, sans funeste recours aux fioles de poison.

En dernière partie de programme figurait Everywhere We Go, de Justin Peck. La chorégraphie elle-même est une réussite : Peck sait organiser les ensembles de main de maître ; les références à Robbins, à Balanchine et aux comédies musicales de Broadway sont nombreuses, mais les idées de Justin Peck sont toujours originales et parviennent à renouveler un genre que l'on croyait épuisé. Si à cela, on ajoute d'excellents solistes (et tout particulièrement Sterling Hyltin), on se dit que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes. Las. C'était sans compter avec l'épouvantable partition concoctée par Sufjan Stevens : magma bruyant, où dominent les glissandi des trombones assénés jusqu'à l’écœurement, orchestration simpliste (les violons ne semblent pas décoller de la première position, les xylorimba sont limités à des mouvements parallèles de quintes et d'octaves, les trompettes hurlent et la partie dévolue à la harpe - quelque peu noyée dans le vacarme général - aurait tout aussi bien pu être jouée sur un ukulélé...). N'en jetez plus!

Lorsque le rideau s'est baissé, il y a bien eu quelques huées vite couvertes par les applaudissements. Mais ni le chorégraphe, ni les danseurs ne méritent l’opprobre. Le seul à blâmer est le compositeur, mais il n'était pas là pour saluer et recevoir son juste salaire...



_________________
Un petit "j'aime" sur la page Facebook de Dansomanie : http://www.facebook.com/Dansomanie/
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
serge1 paris



Inscrit le: 06 Jan 2008
Messages: 877

MessagePosté le: Ven Juil 08, 2016 11:57 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Balanchine en noir et blanc
8 juillet


Sophia n'avait laissé aucun doute au sujet de la qualité de ce programme, mais je crois que je n'ai jamais entendu Balanchine autant applaudi et un vrai triomphe public a été réservé à cette dernière soirée.

Il faut dire que tout était quasiment parfait, avec des ensembles au cordeau dans la Symphonie en trois mouvements, Megan Fairchild et Anthony Huxley d'un tact et d'une délicatesse infinie dans ce Duo Concertant particulièrement difficile à réussir, des Quatre Tempéraments d'anthologie, et le plus bel Appollo qu'il m'ait été donné de voir, avec un Chase Finlay qui a le physique idéal du rôle et le danse de façon superlative. On comprend sans peine pourquoi les trois dames en sont tombées gaga !

J'avais gardé un souvenir mitigé du NYCB à Bastille : impersonnel, figé, voire glacial.

Ce soir, c'était quasiment aux antipodes : tout était précis, voire acéré, mais la troupe exaltait un enthousiasme, une chaleur et une joie de danser qui vont finalement parfaitement bien à Balanchine.




Dernière édition par serge1 paris le Sam Juil 09, 2016 12:13 am; édité 1 fois
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
haydn
Site Admin


Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26512

MessagePosté le: Sam Juil 09, 2016 12:00 am    Sujet du message: Répondre en citant

Fausse manœuvre serge1 paris ?



_________________
Un petit "j'aime" sur la page Facebook de Dansomanie : http://www.facebook.com/Dansomanie/
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Montrer les messages depuis:   
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Dansomanie Index du Forum -> Tout sur la danse Toutes les heures sont au format GMT + 2 Heures
Aller à la page Précédente  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9  Suivante
Page 5 sur 9

 
Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous pouvez voter dans les sondages de ce forum


Nous Contacter
Powered by phpBB © phpBB Group
Theme created by Vjacheslav Trushkin
Traduction par : phpBB-fr.com