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A nos amis du Japon / To our Japanese friends
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haydn
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MessagePosté le: Jeu Jan 29, 2004 12:47 pm    Sujet du message: A nos amis du Japon / To our Japanese friends Répondre en citant

Tout comme nos amis Russes, je sollicite nos nombreux lecteurs qui se connectent depuis le Japon pour nous parler de ce qui se passe dans leur lointaine contrée, où résident de nombreux fans du ballet de l'Opéra de Paris. N'hésitez pas à vous inscrire et à poster!

As well as our Russian Friends, I kindly ask our numerous readers conneting from Japan to tell us about what happens in their far away country, where many fans of the Paris Opera Ballet are living. Do not hesitate to sign up and post!


Very Happy Very Happy Very Happy


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Pami



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MessagePosté le: Lun Fév 09, 2004 9:20 am    Sujet du message: Répondre en citant

Pour ceux qui souhaitent suivre la scène artistique japonaise, en particulier les compagnies ou artistes invités au Japon, voici quelques informations utiles: Very Happy

La revue mensuelle, Dance Magazine (Japon), publie un calendrier des événements en japonais uniquement… tél : +81 3 3811 2851 (japonais, anglais et… un peu français), sinon jetez un coup d'oeil sur le site de l’éditeur
http://www.shinshokan.co.jp/dance/dance-index.html (japonais)

Il existe un grand nombre de producteurs japonais qui se chargent d’organiser les galas et ballets au Japon, dont voici un petit aperçu :

NBS (Japan performing arts foundation)
http://www.nbs.or.jp (japonais) ou au numéro de téléphone +81 3 5721-8000 (japonais et anglais)
NBS se charge de la promotion du ballet de l’Opéra national de Paris, du Ballet Béjart Lausanne, de Manuel Legris, de Sylvie Guillem, de Vladimir Malakhov, entre autres.

Koransha (art and planning agency)
http://www.koransha.com/toppage/top.htm (japonais) ou au +81 3 3943-9999 (japonais et anglais)
Koransha s’occupe de la promotion du Leningrad State Ballet, des Ballets de Monte Carlo, entre autres.

Japan Arts
http://www.japanarts.co.jp/index2.html (japonais)
Japan Arts produisent les spectacles du Kirov-Mariinsky Ballet, de l’American Ballet Theatre, de Nina Ananiashvili, entres autres.

Bunkamura (Complexe multi-média et culturel à Tokyo)
http://www.bunkamura.co.jp/indexj.html (japonais et anglais)
Bunkamura est, sauf erreur de ma part, le producteur d’Adam Cooper.

Pour des informations plus générales concernant les échanges culturels entre la France et le Japon, je vous recommande le site de l’ambassade française au Japon.
http://www.ambafrance-jp.org/index_main.html

Autres sites bilingues japonais-anglais :

Agenda culturel de Tokyo et environs :
http://www.realtokyo.co.jp/english/index.htm

New National Theatre à Tokyo :
http://www.nntt.jac.go.jp/english/index.html

Brefs comptes rendus de spectacles de danse (site privé ?) :
http://www.ne.jp/asahi/ballet/last-night/english/index.htm

Enjoy Very Happy


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Pami



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MessagePosté le: Lun Fév 09, 2004 10:00 am    Sujet du message: Répondre en citant

Par la même occasion, je vous signale que les Ballets de Monte-Carlo sont aussi programmés cet été au Japon. Very Happy

Les 17, 18 et 19 juillet, Roméo et Juliette (chorégraphie de Jean-Christophe Maillot et musique de S. Prokofiev)

Les 22, 23, 24 et 25 juillet, La Belle (chorégraphie de Jean-Christophe Maillot et musique de P.I. Tchaïkovsky)

Les deux spectacles seront présentés au Bunkamura de Tokyo et sont annoncés officiellement sur le site de la compagnie http://www.balletsdemontecarlo.com/index_flash.phtml et sur celui du producteur japonais http://www.koransha.com/balletsdemontecarlo/monte.htm


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Pami



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MessagePosté le: Lun Fév 09, 2004 5:54 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Voici encore un lien que je trouve particulièrement utile lorsqu'on cherche des informations sur les arts scéniques au Japon. Il s'agit du Japan performing arts net, site bilingue japonais-anglais et sponsorisé par la Japan Foundation.

http://www.jpan.org/


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MessagePosté le: Lun Fév 09, 2004 6:25 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Milles mercis Pami!!! Very Happy Very Happy Very Happy Si vous avez l'occasion de voir l'un ou l'autre de ces spectacles dont vous nous faites part, nous attendons vos comptes rendus avec impatience! Et de même, si vous vous rendez à des spectacles de danse traditionnelle (enfin peut-on dissocier danse, théâtre et musique dans la tradition japonaise).


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Pami



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MessagePosté le: Lun Mar 08, 2004 5:13 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Et pour continuer sur la lancée des compagnies basées en Francophonie se produisant au Japon : le Béjart Ballet Lausanne sera en tournée du 10 au 27 juin 2004. Cool http://www.bejart.ch/fr/actu/home_tour.htm

A nouveau, c’est sur le site de NBS que vous trouverez les informations concernant la programmation à Tokyo. http://www.nbs.or.jp/stages/bbl/index.html Sur le menu déroulant à gauche cliquez sur les trois liens se trouvant sous le lien orangé pour obtenir plus de détails.

La compagnie de Maurice Béjart se produira à Tokyo au U-Port Kan-I Hoken Hall, du 11 au 14 juin pour le programme A et du 22 au 25 juin pour le programme B. Le 19 juin la troupe sera au Yokosuka Art Theater de Yokosuka dans la préfecture de Kanagawa et le 27 au Biwako Hall à Otsu, près de Kyoto.

Programme A
le 11 et 14 juin à 18:30, le 12 et 13 à 15:00
au U-Port Kan-I Hoken Hall de Tokyo

La Mer
Chorégraphie de Maurice Béjart, florilège de musique (Wagner, Chopin, Trenet, etc)

Serait-ce la mort?
Chorégraphie de Maurice Béjart, musique de Richard Strauss

Bhakti
Chorégraphie de Maurice Béjart, musique traditionnelle de l’Inde


Programme B
Le 22, 23 et 25 juin à 18:30, le 24 à 15:00 au U-Port Kan-I Hoken Hall de Tokyo
Le 19 juin à 15:00 au Yokosuka Art Theater de Yokosuka
Le 27 juin à 14:00 au Biwako Hall à Otsu http://www.biwako-hall.or.jp/j/calendar/dance/040627.html

La Flûte enchantée
Chorégraphie de Maurice Béjart, musique de W.A. Mozart


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haydn
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MessagePosté le: Lun Mar 08, 2004 5:26 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Décidément, il va bientôt falloir émigrer au Japon! Les compagnies françaises ou francophones s'y produisent plus que chez nous! Il est vrai que la danse française compte de nombreux fans au pays du Soleil Levant. Il n'y a qu'à voir la masse impressionnante de Japonais (et pas seulement des touristes de passage...) qui se presse aux représentations de ballet du Palais Garnier!


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Pami



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MessagePosté le: Lun Mar 08, 2004 5:43 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Eh oui... Moi-même je suis toujours impressionnée de constater l'amour des Japonais pour le ballet. Shocked Very Happy Surprised Je pense qu'ils vouent une grande admiration pour la culture française... (Je ne suis pas française, donc n'y voyez pas du chauvinisme Wink )


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haydn
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MessagePosté le: Lun Mar 08, 2004 6:07 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Et la France a un Président de la République qui est un grand admirateur de la culture Japonaise!

Mais c'est vrai que le Japon compte de nombreux fans de ballet français! Si mes souvenirs sont bons, c'est une milliardaire japonaise passionnée de danse qui finance régulièrement les tournées du Ballet de l'Opéra de Paris dans votre pays, ce qui a grandement contribué à son prestige en Extrême-Orient. Et je crois que l'année dernière, il y avait même des Japonais, mis en appétit par le site web de Sophie Parczen, qui sont venus exprès de Tokyo pour la voir danser. Pareillement, Alexandra Cardinale possède de nombreux fans chez vous, au point d'avoir été recrutée pour faire de la publicité pour une marque japonaise de cosmétiques!


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Pami



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MessagePosté le: Mar Mar 09, 2004 5:16 am    Sujet du message: Répondre en citant

Tiens, c’est la première fois que j’entends parler d’un mécène qui serait à l’origine du succès que rencontre le ballet de l’ONP en Asie, et au Japon en particulier. C’est tout à fait possible et d’ailleurs n’est-ce pas une pratique courante dans le milieu artistique en général? A propos d’Alexandra Cardinale vos remarques ne m’étonnent pas, mais n'étant pas une accro de télé et de magazines de beauté je n’ai pas encore eu le plaisir de l’apercevoir, contrairement à Jean Reno… Laughing Very Happy

J’ai déniché un article passionant sur l’histoire du ballet au Japon avec des interventions d’Asami Maki - directrice artistique de la Asami Maki Ballet Company et du New National Theatre Ballet de Tokyo. Ce papier traduit en anglais et non daté (probablement 2002) a été rédigé par Akiko Tachiki, critique de danse et journaliste.

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, l’histoire du ballet au Japon doit beaucoup à un Italien, maître de danse et chorégraphe du nom de Giovanni Vittorio Rosi, qui écrivit le premier chapitre de cette épopée, en arrivant à Tokyo en 1912. Mais le véritable élan se produit une dizaine d’années plus tard grâce aux interventions de danseurs russes, dont Elena Pavlova, considérée comme la mère du ballet japonais, qui émigra au Japon en 1919. Puis tout s’enchaîne rapidement, Akiko Tachibana -la mère d’Asami Maki- devient son élève et par la même occasion la première Japonaise à danser sur les pointes! Même les ravages de la guerre et ses conséquences ne sont pas un obstacle insurmontable pour le développement du ballet japonais, bien au contraire. Dans les années cinquante, Asami Maki, artiste talentueuse, danse des rôles de solistes à 17 ans déjà. Elle est aussi la première Japonaise à exécuter les fameux 32 fouettés d’Odile (Lac des Cygnes)…Et après un séjour fructueux aux Etats-Unis, elle fonde sa propre compagnie de danse en 1956.

Pour en savoir plus “Living with Japanese Ballet History” par Akiko Tachiki
http://www.danceadvance.org/03archives/maki_ballet/index.html

Quelques extraits intéressants:

Citation:
[…] Asami Maki, artistic director of the New National Theatre Ballet, Tokyo and director of Asami Maki Ballet Company, says that “though ballet was introduced to Japan at about the same time as it was taking hold in England and the United States, we took longer to embrace ballet because our culture is different from the West’s. In Japan we had to break the wall of cultural difference in order to introduce this art form.” Yet in 2002, Maki adds, “the ballet in Japan has finally ‘arrived’ and this makes me feel very emotional." […]

While the institutional history of Japanese ballet is about as old as that of England or the United States, the realities behind it reveals great differences. For one, Japanese traditional culture and its social environment—the context in which the transplanted art had to grow—are profoundly different from the traditions and culture of the West. There are also different cultural values surrounding the human body. While Japanese dancers grew technically from one generation to the next, especially in the postwar period, they always had to contend with the esthetic conventions that stress a particular Eurocentric body type as the ballet “ideal.” […]

[Anna] Pavlova showed Japanese audiences that ballet was a legitimate Western art form at a time when it was thought of only as acrobatic display (often referred to disparagingly as “toe dance”). […]

[In the 1920s] In those days, ballet was not well known in Japan and generally misunderstood. It was imagined to be akin to the circus—certainly not something for girls of good families to learn. […]

Another thing to mention about this era in Japan was that modern dance was considered to be superior to ballet. […]

It was natural that Tachibana, who already had some training in the rhythmic exercises of Jacques Dalcroze, would be drawn to the artistry of Baku Ishii […] a founding figure of the Western contemporary dance tradition in Japan, had seen performances by Isadora Duncan, Mary Wigman, and Diaghilev’s Ballets Russes in Europe. That, perhaps, Tachibana pursued ballet training because Ishii was not at his studio reflects the fluid dance situation that existed in Japan: modern dance and ballet, both of which were introduced around the same time, were viewed as complementary forms of Western art dance—especially as set apart from Japanese traditional dance (Nihon Buho). […]

In the early, formative years of Western classical dance in Japan, dancers who aspired to professional careers were forced to make many sacrifices. This early generation was dedicated to the art of ballet; they frequently danced without salaries but their passion united them like a family. […]

Maki’s mother also wanted to embody the spirit of ballet as well as learn its technique. Hoping to acquire an understanding of ballet beyond the cultural differences that defined it in Japan, Tachibana began to seriously examine the ways that Japanese dancers could infuse their own spirituality into ballet without simply imitating forms. “On her trips around the world to see ballet,” Maki recalls, “my mother clearly understood the range of differences in artistic quality.” Her mother recognized that “the top ballerinas of that era, such as Galina Ulanova and Margot Fonteyn, had a strong spiritual core in their expression. My mother was impressed by this spiritual aspect more than by the performance of fouettes. I think Japanese dancers did their best to learn technique but danced ballet in a way that ignored the fuller meaning of the dance. My mother realized the importance for a performer to find the nobility of the person on stage.” […]

In developing her ballet pedagogy, Tachibana began to introduce traditional Japanese cultural practices, and included the Ogasawara method of manners, flower arranging, and the tea ceremony, as well as Japanese dance and Bugaku lessons, in her studio’s ballet training syllabus. Young pupils were required to have lessons in Japanese manners and cultural arts which appeared to have little to do with ballet. On her return from the United States, Maki was urged by her mother to incorporate training in these arts as she taught the new techniques she had acquired abroad. “For example,” Maki explains, “the carriage of the body in the tea ceremony wastes no movement. Ballet is like the tea ceremony, in that it wastes no step to prepare for the next. So, it is true that a dancer with [useless steps] cannot dance beautifully. Japanese dancers should appreciate the clarity of movement that wastes nothing. At the tea ceremony, every movement starts from the center of the body, which is similar to ballet. Ogasawara manners have a protocol that requires a polite bow to show respect for a companion, and this tells us to remain aware of our surroundings. We practiced Zen, too, to heighten concentration.”

The most striking addition to the training regimen was an austere form of meditation, to help achieve a higher level of physical and mental concentration. Maki was taken to meditation practices in the waterfall, a traditional mental training regimen for Zen priests, the day after she returned to Japan from New York. These meditation sessions were held every month—even in March, which though called spring, is still cold. In addition to Maki, dancers who practiced this spiritual regimen included Noriko Ohara and Yoko Morishita, who first trained in her home town of Hiroshima and then continued her training at the Tachibana Ballet School. […]

Like her mother, Maki wanted to explore ballet from a fresh, Japanese point of view, and this pushed her to create new dances, such as The Spider's Thread and Touriptique, with music for both by Yasushi Akutagawa, and Silk Road, with music by Ikuma Dan. She also choreographed Bugaku and Mandara Symphony, both to music by Toshiro Mayuzumi, ambitious works that displayed a strong consciousness of Japanese cultural identity in their themes and in their use of original music. […] This postwar focus on Japanese themes came to be echoed in works by choreographers working outside of Japan—for example by George Balanchine (Bugaku), and Maurice Bejart (Kabuki, Bugaku)—all of which used scores by Mayuzumi. […]


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Pami



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MessagePosté le: Mer Mar 24, 2004 8:17 am    Sujet du message: Répondre en citant

Haydn, songez-vous à Masako Oya (parfois orthographié Ohya), lorsque vous évoquez la milliardaire japonaise ?


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haydn
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MessagePosté le: Mer Mar 24, 2004 12:09 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Il me semble que c'est d'elle qu'il s'agit en effet! Ce qui ravit les danseurs de l'Opéra, car lorsqu'ils sont en tournée au Japon, du fait de sa générosité, ils sont toujours somptueusement traités!


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haydn
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MessagePosté le: Jeu Avr 01, 2004 1:52 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Merci à nos amis du Japon, qui sont des lecteurs de plus en plus assidus de Dansomanie! Si l'on en croit les dernières statistiques de fréquentation du site, hormis la France, le Japon est la nation la plus représentée parmi nos fidèles! Bravo!

Laughing Laughing Laughing


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Pami



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MessagePosté le: Ven Avr 16, 2004 6:14 am    Sujet du message: Répondre en citant

Chers lecteurs de Dansomanie, je me permets de vous faire partager les impressions que j’ai ressenties après avoir assisté, pour la première fois, à un spectacle de la revue Takarazuka. Si mon topic n’est pas le bienvenu ici, je prierai les administrateurs du site de prendre les mesures nécessaires… Mais sachant que ce site est produit par des Parisiens – on me corrigera si je me trompe – je me suis dit que ce n’est pas si déplacé que cela en a l’air. Wink Very Happy

La revue Takarazuka fête son 90e anniversaire cette année et toutes sortes de manifestations sont prévues pour célébrer cet événement. Il y a, entre autres, une exposition qui s’ouvre demain au Suntory Museum d’Osaka, intitulée Takarazuka: the land of dreams – artists fascinated by Takarazuka and its era, et visible jusqu’au 20 juin 2004.

http://www.suntory.com/news/2004/sm0033.html

Petite parenthèse culturelle : Le Suntory Museum vaut vraiment le coup d’oeil car il a été conçu par l’architecte japonais qu’on ne présente plus, Tadao Ando. A Paris, il est l’auteur de l’espace de méditation localisé dans les “jardins” de l’UNESCO.

Jennifer Robertson, professeur d’anthropologie aux Etats-Unis, est l’auteur d’un livre que je n’ai pas encore lu, mais qui semble très intéressant si l’on en croit le rapport de Leonie Rae Stickland.

Jennifer Robertson, Takarazuka: Sexual Politics and Popular Culture in Modern Japan, Berkeley, Los Angeles and London, University of California Press, 1998, 278 pp.

http://wwwsshe.murdoch.edu.au/intersections/issue2/leoniereview.html

Commentaire de Leonie Rae Stickland:

Citation:
Takarazuka: Sexual Politics and Popular Culture in Modern Japan is a meticulously-researched, scholarly work, couched in the terms of current theories on culture, gender, sexuality, theatre studies and many related disciplines. Unlike the escapist Revue it interrogates, this volume is not for light entertainment, nor does it offer much titillation to the casual reader attracted by the word 'sexual' in the title.


Voilà, encore un peu de patience et je vous dirai tout sur les Takaraziennes Laughing Laughing (je ne plaisante pas, elles se font appeler ainsi, par analogie avec… Parisiennes, tiens donc Wink ).


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haydn
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MessagePosté le: Ven Avr 16, 2004 9:26 am    Sujet du message: Répondre en citant

Aucune mesure particulière ne s'impose, Pami, sinon de vous remercier pour ces informations sur la revue Takarazuka Mr. Green . Du moment que d'une façon où d'une autre, on parle de danse! Et comme les danseurs de l'Opéra de Paris se sont souvent produits à Osaka, il faudra que je me renseigne auprès d'eux s'ils en ont profité pour s'instruire auprès des "Takarazukiennes"!

Et pour ce qui est des deux lascars qui font marcher Dansomanie, sachez qu'il s'agit d'une "parisienne" et d'un "parisien" d'importation, en clair, des provinciaux immigrés dans la capitale pour des raisons professionnelles ou d'études! Et nous sommes toujours très heureux d'avoir des nouvelles d'ailleurs, en France et à l'étranger! Ca évite de trop sombrer dans le "parisiannisme" justement, même si, par la force des choses, les comptes-rendus de spectacles concernent essentiellement Paris.


Et voici l'ouvrage de Jennifer Robertson cité par Pami, consacré à l'étude sociologique de ces revues exclusivement féminines apparemment fort appréciées au Japon, mais inconnues de moi jusqu'à aujourd'hui Embarassed !




Pour mieux connaître Tadao Ando :

http://www.andotadao.org/





Pierre, notre spécialiste ès-architecture, nous en dira peut-être plus sur le sujet! Very Happy

Et le site officiel du Suntory Museum d'Osaka (en Japonais et en Anglais, ouf!) :



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