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Concours de promotion ONP 2015 [2016]
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haydn
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MessagePosté le: Ven Nov 06, 2015 8:32 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ça vient, ça vient! Vous y avez assisté?



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Aurélie



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MessagePosté le: Ven Nov 06, 2015 9:40 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai pu assister aux concours des quadrilles et coryphées.

Ca faisait un moment que je n'avais pas assisté au concours. Parmi les gros changements, je savais qu'il n'y avait plus de clochette, mais aussi : le piano est sur une estrade au dessus de la fosse d'orchestre, dans un coin. Et le "présentateur" n'apparaît plus sur scène. Conséquence : les variations s'enchaînent à la vitesse de l'éclair. Désacralisé ainsi, le concours apparaît dans toute son étrangeté.

Et enfin, les résultats tombent (sur twitter) avant qu'on n'ait quitté la salle... Décidément, le concours n'a plus rien à voir avec ce qu'il a été (la grand-messe des balletomanes Laughing).

A part ça, j'ai trouvé tous ces danseurs très bons. Rien à dire sur le classement des quadrilles. Tous avaient au moins une qualité à défendre. J'ai apprécié la musicalité d'Antonin Monié dans son imposée, à laquelle il apportait un rythme bienvenu.

Chez les coryphées, en revanche, je ne comprends pas le classement. Pour moi, Florent Mélac a fait la meilleure prestation, suivi d'Antoine Kirscher. Yvon Demol était très bien aussi.


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haydn
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Messages: 26499

MessagePosté le: Ven Nov 06, 2015 10:46 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bref retour donc sur le concours masculin, avant de lire j'espère les impressions de nos lecteurs qui ont aussi assisté aux épreuves.

Les résultats des classes des Quadrilles et des Coryphées étaient parfaitement conformes à ce qu'on a pu voir sur scène, et là, le concours a dégagé une heureuse atmosphère d'honnêteté et de régularité. On ne peut que s'en féliciter. Il convient toutefois d'observer que le palmarès a été un peu biaisé par l'absence totale - au point qu'on peut se demander s'il y a eu concertation - des générations de danseurs les plus "âgés". Difficile de trouver des plus de 22-23 ans dans la liste de ceux qui ont répondu "présent" à ce concours.

Chez les Quadrilles, Paul Marque a agréablement surpris : technique propre et surtout un style élégant, une prestance toute française qui rappelait un Michel Renault par exemple. Un petit parfum de nostalgie donc, mais aussi le bonheur de la découverte d'un artiste qu'on n'imaginait pas à pareil fête. J'avoue avoir découvert là un danseur qui s'inscrit dans la meilleure tradition, et qui, après la coriace variation de l'acte II de La Belle au bois dormant, n'a pas hésité à se frotter à la non moins difficile variation de Siegfried dans le troisième acte du Lac des cygnes, sans paraître ni laborieux ni scolaire.

La seconde place de M. Legasa est elle aussi logique, eu égard à sa bonne prestation dans la variation de James de l'acte II de La Sylphide (version Lacotte), autre redoutable morceau de bravoure du répertoire de l'Opéra de Paris.

A titre personnel, j'ai bien aimé le Basilio d'Antonio Conforti, qui avait choisi un extrait de l'acte I de Don Quichotte comme variation libre.

A noter la défection de Jean-Baptiste Chavignier, qui ne s'est pas présenté à l'épreuve.

Les Coryphées ayant participé au concours, eux, n'étaient qu'au nombre de six, ce qui est assez incompréhensible, même si un seul poste était à pourvoir ; et contrairement à ce qui allait se passer ensuite chez les Sujets, les jeux étaient loin d'être faits.

Là aussi, les résultats sont logiques. Jérémy-Loup Quer, sur l'ensemble des deux variations, était au-dessus de ses concurrents. Hugo Vigliotti a réussi un joli coup avec la variation dite "de la télévision", extraite d'Appartement, de Mats Ek. C'est un choix pourtant risqué, car cette "variation" - qui n'a évidemment pas grand chose à voir avec une variation classique - est difficile à isoler de son contexte et supporte mal l'absence de scénographie. Pourtant, M. Hugo Vigliotti a su user efficacement de son sens du théâtre pour donner vie à une pièce à la tonalité aigre-douce.

Antoine Kirscher, qui avait impressionné en Alain dans La Fille mal gardée, a de nouveau dégagé un sentiment très favorable dans la variation de James (La Sylphide, acte I) qui figurait au programme imposé. En revanche, une variation libre un peu "juste" (Gsovsky : Grand pas classique) et manquant d'originalité l'aura cantonné à la 3ème place - aucunement déshonorante, loin s'en faut - du classement. Nul doute que, l'expérience aidant, il obtiendra rapidement la reconnaissance que méritent ses capacités.

Les Sujets étaient eux aussi peu nombreux à s'être risqués au concours et, des neufs inscrits initiaux, il aura fallu retrancher Yannick Bittencourt (absent), et Allister Madin, qui a du abandonner sur blessure (problème musculaire au mollet droit apparemment) au milieu de Sylvia-Pas de deux (Balanchine), la variation imposée.

Hugo Marchand, distribué sur des premiers rôles depuis quasiment un an, était le grand favori de la classe des Sujets, et il n'y a pas eu de suspense, l'unique poste de Premier danseur en jeu lui est revenu. Plus que dans Sylvia-Pas de deux, c'est avec sa variation libre, Dances at a Gathering (Le Danseur en brun / Robbins) qu'il a montré ce qu'il savait faire. Personnellement, sur l'ensemble des deux variations, j'ai préféré Germain Louvet, qui a plus de ballon et une technique soignée. Mais M. Marchand a davantage d'assurance, et il ne faut pas perdre de vue le fait qu'un premier danseur, outre des qualités de virtuose, est quasiment un "substitut d'étoile" et doit être, sur des seconde ou troisième distributions, capable de tenir les mêmes emplois. Là, la maturité de M. Marchand aura sans doute fait la différence dans l'esprit du jury. Mais gageons que pour Germain Louvet, ce ne soit que partie remise et que dès l'an prochain, son tour viendra.

Fabien Révillion, a, comme il y a deux ans, réussi un beau concours, et sa deuxième place est largement méritée, eu égard notamment à son excellent performance en James (La Sylphide, acte II, 2ème variation chor. Lacotte).

Pour compléter ce tour d'horizon, un coup de cœur personnel pour Sébastien Bertaud. Seul représentant des générations plus "anciennes", il a très courageusement affronté l’épreuve du concours, qui lui a pourtant valu beaucoup de déboires par le passé, son talent n'ayant jamais vraiment été récompensé comme il aurait dû l'être. Avec Sébastien Bertaud, on est face à un danseur qui avait les moyens de devenir un soliste de premier plan, et dont la carrière a été malheureusement entravée pour des raisons difficiles à comprendre, un peu à l'image de celle d'Emmanuel Thibault.

Cette fois, M. Bertaud ne nourrissait certainement aucun espoir de devenir Premier danseur, et s'il s'est présenté, c'est pour l'honneur. Mais la manière dont il a défendu son honneur d'artiste dans la première variation de A Suite of dances, de Jerome Robbins, force le respect et l'admiration. Si les candidats ont - en espérant peut-être la bienveillance du Directeur de la danse - choisi massivement des pièces de Robbins comme variation libre, ce, choix était, en ce qui concerne M. Bertaud, légitime et judicieux. Sébastien Bertaud a fait preuve d'une grande musicalité, et d'un immense talent d'interprète, magnifié par une danse habitée, généreuse, ample. Le danseur a su donner un souffle, une direction à la chorégraphie, et ne s'est pas contenté comme d'autre d'enchainer méticuleusement des pas. Comme Aurélia Bellet il y a quelques années, Sébastien Bertaud a su nous faire oublier le formalisme du concours, pour nous présenter un vrai spectacle ; c'est d'ailleurs la vraie mission d'un artiste - bien davantage en tous cas que de "bachoter" furieusement pour réussir un examen académique.



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Dernière édition par haydn le Sam Nov 07, 2015 12:58 am; édité 1 fois
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sophia



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MessagePosté le: Sam Nov 07, 2015 12:39 am    Sujet du message: Répondre en citant

Je reviens sur le concours des garçons (oui, je sais, je n'ai pas parlé de celui des filles - ou si peu -, mais je n'exclus pas de le faire... Embarassed). Moins de passions - et de pression? - l'entouraient, mais il s'est avéré au fond beaucoup plus intéressant et agréable à regarder. Les candidats sont, il est vrai, peu nombreux dans chaque classe et l'on n'a guère le temps d'être lassé d'une imposée répétée ad nauseam comme celle du Grand pas classique chez les filles. Il faut aussi compter avec de belles personnalités, dotées, pour certains, d'une technique brillante. On est frappé par ailleurs, notamment chez les quadrilles, par l'extrême jeunesse des candidats - certains, dont c'était là le premier concours, m'étaient totalement inconnus. Beaucoup semblent avoir compris que la promotion à l'ancienneté ou au mérite était bel et bien finie et/ou que, sous Millepied, « point jeune tu n'es, point de salut tu n'auras ».

Les quadrilles avaient droit en imposée à la première variation du Prince Désiré à l'acte II de La Belle au bois dormant : une pure noureeverie, ultra-technique, aussi peu organique qu'esthétique - ce n'est que mon opinion, cela va sans dire. La diagonale de tours en l'air finaux est la difficulté principale sur laquelle achoppent – plus ou moins - les candidats. Paul Marque se démarque ici non seulement par sa précision technique, mais aussi par un brio certain – chose rare à ce stade, a fortiori dans ce style de chorégraphie anxiogène -, et notamment par la qualité de ses sauts. Sa variation libre – celle de Siegfried à l'acte II – confirme cette première impression : voilà à coup sûr un danseur à suivre. La promotion de Pablo Legasa semble elle aussi aller de soi. Si son imposée manifeste un peu de crispation (le premier à passer?), sa variation libre – la première variation de James à l'acte II de La Sylphide – est musicale, merveilleusement articulée et laisse voir une qualité de saut et de batterie digne d'un brillant soliste. En-dehors de ces deux-là, j'ai apprécié les prestations d'Axel Magliano, danseur doté d'une puissance et d'un feu appréciables, et surtout d'Antonio Conforti, que j'aurais bien vu « monter » lui aussi. De cette classe, c'est le danseur qui m'a même paru le plus « charismatique », nous permettant de surcroît d'échapper quelques minutes au pur exercice scolaire de la variation de concours. Son Basilio manque certes un peu d'élévation, mais est si vivant, si joyeux, si musical que l'on tombe résolument sous son charme. Takeru Coste, enfin, s'il est manifestement à la peine dans l'imposée – plus que ses camarades - affirme pleinement sa personnalité dans un extrait de Speaking in Tongues nerveux et rempli d'intensité, qui lui offre une belle troisième place.

Six candidats seulement concouraient pour le poste unique de sujet, qui passait par une imposée non plus noureevienne, mais lacottienne – et certainement pas moins technique (la variation de James à l'acte I de La Sylphide). Sur l'ensemble du concours, Jérémy-Loup Quer fait un premier de la classe à la fois attendu et tout trouvé : deux variations classiques exécutées sans bavure, du brio dans les sauts et une autorité scénique qui n'appartient déjà plus au « corps de ballet ». Antoine Kirscher avait pourtant entamé la série des variations imposées avec une engagement et une fougue remarquables, mais son Grand pas classique manque un peu de puissance et/ou de consistance à mes yeux. Florent Mélac, moins exposé durant ces derniers mois que ses deux collègues, m'a semblé montrer une belle évolution dans sa danse. Sa libre – la variation lente de Siegfried – était un choix courageux, qu'il a bien assumé en en livrant une interprétation pleine de poésie. Hugo Vigliotti, le « chouchou » de ces dames, se distingue quant à lui par son ballon et sa petite batterie exceptionnels dans la variation de James, avant d'opérer un changement complet de registre avec la variation de la télévision tirée d'Appartement, choix curieux qui donne néanmoins à admirer la superbe qualité de mouvement de ce petit jeune homme. J'avoue que je ne l'attendais pas à la deuxième place.

Les sujets enfin – l'issue de l'épreuve ne laissait guère de doute. Petite pointe de frustration au passage, car cette classe était dans l'ensemble très belle à regarder – ce ne fut pas toujours le cas ces dernières années. A la différence des filles qui avaient droit, à ce stade, à une variation impressionniste (quoique non dépourvue d'éléments virtuoses), la variation imposée des garçons – celle du Sylvia Pas de deux – n'est qu'une interminable succession de difficultés techniques, dont les candidats se sortent plus ou moins bien (bref, on compte les points...). Elle comporte notamment à la fin une série de tours en l'air avec des réceptions en seconde qui a posé pas mal de difficultés aux candidats. J'ai trouvé pour ma part que Fabien Révillion était le plus brillant sur cette variation. Décidément en grande forme, il joue le jeu de la virtuosité classique jusqu'au bout et se montre encore éblouissant dans la variation de James – la deuxième de l'acte II. Certains lui reprocheront sans doute ses choix continûment classiques (Marc Moreau a fait de même avec la Mazurka d'Etudes, et sans doute un tout petit peu moins de réussite), mais l'option Robbins (au hasard) aurait-elle changé quelque chose au résultat final? Il est permis d'en douter. Germain Louvet réalise de son côté un beau concours, se distinguant par une allure en scène unique qui aurait pu lui valoir une promotion. Hugo Marchand, un peu en-deçà techniquement dans l'imposée, montre en revanche toute sa maturité artistique - puissance et sensibilité mêlées - dans la variation du Danseur en brun, au phrasé lyrique, superbement maîtrisée. Toutefois, dans ce concours qui aura donné lieu à une overdose de Robbins, s'il est un danseur que l'on a envie de célébrer particulièrement pour son interprétation de ce chorégraphe, c'est bien Sébastien Bertaud. D'une certaine manière, sa prestation dans le mythique A Suite of dances était, au propre comme au figuré, hors concours.


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Joelle



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Messages: 882

MessagePosté le: Sam Nov 07, 2015 12:28 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Sébastien Bertaud dans sa libre, comme Hugo Vigliotti dans sa libre aussi, vont rester mes plus beaux souvenirs de ce concours, mais H. Marchand dans le Danseur en Brun arrive juste ensuite !


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Katharine Kanter



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Messages: 1412
Localisation: Paris

MessagePosté le: Lun Nov 09, 2015 10:07 am    Sujet du message: Répondre en citant

Just a word on the men's "Concours", which was, to put it mildly, impressive (with the author of these lines admitting to a strong prejudice in favour of the dancing of the man ... tutus and all that bitty pointe-work can be tutu tutu much.)

Since the Bolshoi tour to Western Europe, I think it must have been around 1956, doubt was cast on the fundamentals of teaching on this side of the Urals. Overnight, the unforced elegance of a Harald Turner or a Michael Somes became "old-fashioned".

Extremely dangerous Goleizovski-style double-work came into fashion, cutting short many a promising career. The push-press-pull-stomp technique, typical of a certain faction in the USSR, took over, while the French and Italian notions of "aisance" and "abandon" - which happen to be quite precise technical notions - vanished.

And then things got much worse, with Guillemitis and class as one endless stretching exercise.

GOOD NEWS, Folks. If the recent two or three Concours are any indication (une hirondelle fait-elle le printemps? hope so!), somewhere, weasled away in the hidey-holes of the system, Reason would appear to be making her return to the stage.

A troupe that has the likes of Legasa or Quer lurking in the "lower" grades .... Well! the French School may be back on track sooner rather than later.

As for the abolition of Goleizovski-style partnering, this will be the subject of an upcoming campaign by the Society for the Prevention of Cruelty to Animals.

I am not joking when I say that if anyone did to animals, what certain choreography does to dancers ... the Prosecution Service would be on the case within 24 hours.


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Skywie



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Messages: 82

MessagePosté le: Lun Nov 09, 2015 2:12 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Merci beaucoup Haydn et Sophia pour vos comptes rendus qui nous consolent de n'avoir pu y assister. Very Happy Je connais moins les quadrilles et les coryphées, mais je suis bien d'accord avec vous qur le fait que nous avons dans les classes de sujets de superbes danseurs plein d'avenir! Wink


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Ritournelle



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Messages: 577

MessagePosté le: Ven Nov 20, 2015 7:21 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Premières réactions de Léonore Baulac sur son accession au rang de Première Danseuse via la page Facebook de Merlet dont elle est l'égérie

Je ne savais pas que les danseurs ne peuvent pas choisir certaines variations en libre pour le concours s'ils ne sont pas Sujets, comme c'est le cas sur Other Dances.


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haydn
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Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26499

MessagePosté le: Ven Nov 20, 2015 7:49 pm    Sujet du message: Répondre en citant

L'interview en question est publicitaire, et je ne suis pas sûr que tout ait été transcrit avec la plus grande précision. Normalement, il me semble que les variations imposées sont données exactement un mois avant la date du concours et non trois semaines, mais peut-être que cela à changé... Pour les variations libres, il n'y a pas à proprement parler d'interdits, mais le choix effectué par les danseurs - obligatoirement parmi des ouvrages faisant ou ayant fait partie du répertoire de l'Opéra de Paris - est soumis à l'approbation du Directeur de la danse. Donc Benjamin Millepied peut parfaitement refuser de laisser un Quadrille ou un Coryphée danser telle ou telle variation s'il estime que ce choix est inapproprié.



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CatherineS



Inscrit le: 09 Mai 2015
Messages: 1487

MessagePosté le: Ven Nov 20, 2015 7:58 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ceci étant, cette année Sophie Mayoux a dansé Who Cares en variation libre, et le ballet n'est pas au répertoire de la compagnie.

Le précédent était Jérémie Bélingard qui pour son premier concours avait dansé Flammes de Paris alors que le pas de deux n'était pas au répertoire de la compagnie, même si Elisabeth Maurin et Manuel Legris le dansaient tout comme un peu plus tard Clairemarie Osta et Nicolas Le Riche.
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Jonquille



Inscrit le: 22 Avr 2005
Messages: 1786

MessagePosté le: Ven Nov 20, 2015 8:01 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai effectivement entendu dire par d'autres danseurs qu'on ne pouvait pas choisir Other Dances avant d'être Sujet.


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Ritournelle



Inscrit le: 13 Juin 2013
Messages: 577

MessagePosté le: Jeu Déc 03, 2015 5:58 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Encore une interview de Léonore Baulac, plus longue celle-ci, dans Tutti Magazine. Elle y évoque le concours, son parcours dans le corps de ballet, ses envies...

http://www.tutti-magazine.fr/news/page/Interview-Leonore-Baulac-premiere-danseuse-Ballet-Opera-Paris-Millepied-Casse-Noisette-Paquita-fr/


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