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Delph'
Inscrit le: 21 Déc 2015
Messages: 108
Localisation: PARIS
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 Posté le: Mar Déc 29, 2015 2:02 am Sujet du message: |
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| Aucun problème. Je n'ai pas eu l'impression d'être agressive, désolée si c'était le cas, ce n'était pas l'idée.
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haydn
Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26513
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| Posté le: Mar Déc 29, 2015 2:08 am Sujet du message: |
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Merci de votre compréjension. L'expérience (bientôt douze ans déjà que je joue le modérateur) m'a appris que certains propos peuvent être interprétés bien au-delà des intentions réelles de leur auteur et être perçus comme potentiellement blessants. Et bienvenue parmi nous, en dépit de ma petite intervention liminaire.  |
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LucyOnTheMoon
Inscrit le: 18 Nov 2008
Messages: 984
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| Posté le: Mar Déc 29, 2015 2:22 am Sujet du message: |
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| CatherineS a écrit: |
| il faut regarder tout ce qui se passe sur le côté |
C'était effectivement un dilemme terrible que cette variation de Nikiya du 2e acte : la regarder elle ou regarder les autres ? j'ai assisté à la représentation de samedi soir, dont je n'ai pas pris le temps de faire un compte rendu, étant donné que cette distribution avait été largement commentée auparavant. Mais tout de même : il m'était impossible de détacher mes yeux (ou plutôt mes jumelles, car j'étais loin de la scène) de la pauvre Myriam Ould Braham (des cambrés qui n'avaient peut-être rien de "vertigineux", mais quels bras extraordinaires ! et quelle expressivité dans le désespoir ! honnêtement, c'était à faire pleurer les banquises). Si je dis "la pauvre", c'est que même si l'on danse "pour le public", on danse aussi "pour ses partenaires", et lors de cette séquence, ses partenaires regardent ailleurs !! Solor baisse les yeux, mort de honte, Gamzatti le guette, "va-t-il craquer ?", et le Rajah les surveille de loin. Cette variation doit vraiment être la plus difficile de toute à danser, même si ce n'est peut-être pas la plus retorse sur le plan technique.
Sur Alu/Solor, tout a été dit. Je n'ai pas décroché de "oh" admiratifs, car quand on sait que c'est lui qui danse, on sait que ça décolle, ce n'est déjà plus une surprise  J'ai été en revanche agréablement surprise par son partenariat, qui jusqu'à il y a peu, n'était pas sa qualité première. Les experts chipoteront peut-être, mais en ce qui me concerne, je n'ai rien vu à redire, les pas de deux m'ont semblé d'une grande fluidité. J'avais cru que si la fameuse nomination tant attendue ne venait pas, c'était en partie à cause de cette faiblesse, mais à présent qu'elle est corrigée, je ne vois plus trop quel prétexte invoquer.
Un mot enfin sur Charline Giezendanner. Au vu des commentaires précédents je m'attendais à mieux du point de vue du jeu. Son "interprétation" ne m'a pas transportée. En revanche j'ai été plus que séduite par sa musicalité. Je lis ici ou là que le style Noureev - "un pas par note" - est particulièrement difficile à appréhender, et bien elle, elle est tombée dedans étant petite  Tout est exactement placé là où il faut sur la musique, avec un naturel confondant, et je dois dire que je regrette de n'en avoir pas eu davantage.
En fin de compte j'ai l'impression que seule Nikiya a une partition vraiment "consistante", alors que Gamzatti n'apparaît que tard dans le 1er acte et disparaît au 3e, tandis que Solor n'a que trois grosses "variations", une au 2e et deux au 3e (au 1er acte cela m'a plus semblé des "jeux de scène" que de réels "morceaux de bravoure"). Et si le rôle de Solor n'était tout simplement pas le meilleur pour être nommé étoile... Comptons sur celui d'Albrecht
Dernière remarque : c'est tout à fait regrettable que seuls les protagonistes du 3e acte + Gamzatti et deux-trois solistes des premiers actes soient admis aux saluts, excluant tous les danseurs (hommes) du corps de ballet. Qu'on n'oblige pas les jeunes "négrillons-albinos" et les petites danseuses du 2e acte à veiller une heure de plus, ça se conçoit aisément, mais pour les autres ??
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Delph'
Inscrit le: 21 Déc 2015
Messages: 108
Localisation: PARIS
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| Posté le: Mar Déc 29, 2015 2:58 am Sujet du message: |
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| LucyOnTheMoon a écrit: |
Dernière remarque : c'est tout à fait regrettable que seuls les protagonistes du 3e acte + Gamzatti et deux-trois solistes des premiers actes soient admis aux saluts, excluant tous les danseurs (hommes) du corps de ballet. Qu'on n'oblige pas les jeunes "négrillons-albinos" et les petites danseuses du 2e acte à veiller une heure de plus, ça se conçoit aisément, mais pour les autres ?? |
Je partage et regrette également ces saluts très dépouillés au regard du nombre d'artistes sur scène.
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jplali
Inscrit le: 24 Mar 2015
Messages: 28
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| Posté le: Mar Déc 29, 2015 11:18 am Sujet du message: |
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Compte-rendu de la soirée du 28 déc (L.Hecquet/H.Marchand/V.Colasante), dans l'ensemble magnifique et mémorable ! La qualité et l'excellence étaient au rendez-vous. Mentions spéciales :
- aux Ombres : Inoubliable prestation du corps de ballet. On a touché la perfection.
- à Laura Hecquet : Digne de son statut d'Etoile. Excellente dans tous les registres, émouvante, tonique et gracieuse.
- à Valentine Colasante : Moi qui me régale d'habitude du corps de ballet pendant la coda du 2ème acte, je ne voyais qu'elle et ses fouettés. Une valeur sûre pour ce rôle.
- à tous les danseurs de la danse indienne : rythme, puissance et élégance
- aux danseuses des pas de quatre : remarquables et légères ballerines, précision, synchronisation et grâce, un vrai plaisir
- aux variations de H.O'Neill et Sabrina Mallem : impressionnantes de maîtrise et de style
- aux musiciens solistes : Violoncelle, Violon et Harpe pour avoir donné un ton et une émotion si justes..
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Nati
Inscrit le: 06 Nov 2013
Messages: 123
Localisation: Paris
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| Posté le: Mar Déc 29, 2015 3:05 pm Sujet du message: |
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| et je rajoute un bravo à Pablo Legasa en Idole dorée (sa première ? ) : de là où j'étais je ne lui ai pas trouvé un ballon extraordinaire mais la variation était bien maitrisée et j'ai beaucoup aimé ... ses mains !
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Emilie1
Inscrit le: 29 Juin 2010
Messages: 272
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| Posté le: Mar Déc 29, 2015 4:53 pm Sujet du message: |
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| Nati a écrit: |
| et je rajoute un bravo à Pablo Legasa en Idole dorée (sa première ? ) : de là où j'étais je ne lui ai pas trouvé un ballon extraordinaire mais la variation était bien maitrisée et j'ai beaucoup aimé ... ses mains ! |
En voici d'ailleurs une vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=k2rkmaMLiBc
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lopatkino
Inscrit le: 28 Mar 2015
Messages: 58
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| Posté le: Mar Déc 29, 2015 5:15 pm Sujet du message: |
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J'y suis retourné hier soir (un billet sur la bourse m'a tendu les bras et je n'ai pu y résister ). Je me permets donc d'en remettre une petite couche...
Les différences de tonalité dans la danse de Hecquet m'ont encore plus frappé que le 24 : jeunesse et lyrisme dans le "duo d'amour", mystère et spiritualité dans le pas de deux avec l'esclave (j'adore la musique à ce moment-là, un des passages les plus inspirés du ballet), grâce et immatérialité dans l'acte blanc. Le premier m'émeut, le deuxième m'envoûte, le troisième me transporte.
Je reste un peu réservé sur la scène du serpent. La danse de Hecquet est splendide et habitée, mais les parties plus théâtrales n'ont pas un parfum de vérité suffisant pour que l'ensemble forme un tout cohérent et vraiment prenant de bout en bout. Elle sait, comme peu d'autres, insuffler à sa danse les couleurs et les nuances justes, mais elle reste une danseuse et son jeu n'est pas celui d'une actrice. Sa danse du serpent me toucherait donc plus si elle cherchait moins à y jouer la carte de la théâtralité, et l'interprétait davantage comme une pièce purement dansée, quitte à paraître plus intériorisée, comme déjà déconnectée du reste du monde.
Je trouve de toute façon qu'il y a trop de choses dans cette scène : de la danse (avec en plus deux séquences complètement différentes), du théâtre, de la pantomime (de la part de plusieurs protagonistes), et tout cela quasiment en même temps. J'ai suivi le conseil de CatherineS (bien regarder tout ce qui se passe sur le côté), mais je me suis retrouvé face au même terrible dilemme que LucyOnTheMoon. Si l'interprétation de Hecquet m'a paru trop fragmentée, le fait de vouloir tout regarder en même temps y est sans doute aussi pour quelque chose. En somme, l'idéal pour moi serait de pouvoir comprendre et ressentir ce qui se passe en ne regardant que Nikiya, et en ne jetant qu'un regard furtif sur le reste.
Étant placé plus près de la scène que le 24, j'ai pu davantage apprécier le jeu et l'expression des danseurs, et, sur ce point, le Solor de Marchand est vraiment proche de l'idéal, sachant faire évoluer son personnage : guerrier plein de prestance et d'assurance, amant attentionné et sensible, homme en plein désarroi face à sa propre lâcheté.
Mais j'ai aussi pu mieux observer sa danse, et, même si bien sûr c'est très très bien, il manque un peu de brio, de cette étincelle qui nous éblouirait. Par exemple, on dirait qu'il ne va pas jusqu'au bout du mouvement dans ses manèges, et de manière globale, j'ai l'impression (c'est juste mon impression) d'une certaine placidité, d'un engagement mesuré. Hormis cette petite réserve, il est parfait, y compris dans le traitement de ses partenaires !
J'aime vraiment beaucoup la Gamzatti de Colasante. Son physique est pourtant si différent de celui de Hecquet, que j'adore aussi.
Elle a quelque chose de distingué et d'aristocratique (aux meilleurs sens des termes) dans sa manière de bouger, et qui se remarque dès qu'elle entre en scène : cette fluidité, cette assurance tranquille et une sorte de douceur, dans tous ses gestes, et qui semblent n'appartenir qu'aux âmes bien nées.
Sa danse manque peut-être de légèreté, au sens où elle ne s'affranchit pas de la pesanteur de manière prodigieuse, mais on la trouve bien dans tous ses mouvements, à la fois fermes et moelleux, et qui respirent avec la musique. Son solo des fiançailles est un vrai régal : on y percevait sa musique intérieure, avec ses subtils changements de rythme, ses merveilleux ralentis à la fin des pirouettes, sans que tout cela ait du tout l'air fabriqué. J'adore !
Enfin : Legasa.
Son fakir m'avait déjà fait forte impression : jeu, présence, virtuosité, il y avait tout.
Son idole dorée est merveilleuse, mieux encore que Révillion qui était déjà étincelant. Moins sculptural, mais encore plus brillant techniquement, avec des tours et des réceptions impeccables, des grands jetés magistraux (très beau ballon et le grand écart va véritablement jusqu'au bout : exaltant !), et une gestuelle d'un très grand raffinement (des épaules jusqu'au bout des doigts). Un très grand moment !
J'ai fait en tout cas de magnifiques découvertes sur cette série, parmi les invités comme les danseurs maison, dans les premiers rôles comme les seconds.
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Gagar
Inscrit le: 06 Mai 2011
Messages: 94
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haydn
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Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26513
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| Posté le: Jeu Déc 31, 2015 12:46 am Sujet du message: |
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Ben non, pas de nomination.
Cela dit ce n'était pas sur cette soirée de fin de série, où la fatigue commence à être perceptible, qu'il aurait fallu nommer François Alu, mais plutôt sur l'un de ses deux premiers Solor, où la salle était vraiment enflammée.
Malgré tout, c'est encore lui qui a assuré l'essentiel du spectacle et ses double-assemblés restent une attraction des plus appréciées du public.
On retiendra de cette soirée la belle performance de Hannah O'Neill, qui a dominé le trio des Ombres, ainsi que la prestation prometteuse d'Antoine Kirscher, qui n'a pas été perturbé par une glissade cette fois, en Idole Dorée. Il est aérien, raffiné, et semble marcher - voler, oserons-nous dire - dans les pas d'Emmanuel Thibault.
Ida Viikinkoski et Antonio Conforti nous ont également servi un grand numéro dans la terrible danse indienne. Ida Viikinkovski, tout particulièrement, dégageait une énergie formidable, alors qu'elle a tout de même pas mal de représentations dans les jambes, que ce soit dans le corps de ballet ou en tant que demi-soliste et même soliste, puisqu'elle a dansé Gamzatti également.
On n'oubliera pas non plus de saluer le cran de Valentine Colasante, qui a remplacé Charline Giezendanner au pied levé, sans avoir eu le temps de peaufiner le partenariat avec François Alu, et qui a malgré tout réalisé une prestation de qualité. Ses fouettés au II sont certes pris un peu en force, mais toniques et toujours bien dans l'axe.
Encore une fois, on se dit que ce sont les coryphées, les sujets et les premier danseurs qui ont assuré l'essentiel du travail sur cette série de Bayadère, alors que les étoiles se faisaient souvent désirer... Hiérarchie? |
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LucyOnTheMoon
Inscrit le: 18 Nov 2008
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haydn
Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26513
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| Posté le: Jeu Déc 31, 2015 9:19 am Sujet du message: |
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Si mais comme c'était la quatrième fois que je voyais cette distribution je n'avais rien à ajouter à tout ce que j'avais pu dire précédemment.
D'ailleurs je n'avais, par crainte de lassitude, pas tellement envie de me prendre une "Bayadère" de plus, et mon projet initial était d'aller voir la retransmission de "Casse-Noisette Compagnie" avec les Ballets de Monte-Carlo à la Géode. J'y ai renoncé à la dernière minute de peur de manquer une éventuelle nomination de François Alu. Raté. |
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Alexandra Marieska
Inscrit le: 26 Avr 2013
Messages: 16
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| Posté le: Jeu Déc 31, 2015 8:13 pm Sujet du message: Re: Shooting (down) Stars |
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| Katharine Kanter a écrit: |
This thread has taken a Shoot (Down) Star turn.
Your answer lies in the interview M. PECH gave to Libération last Wednesday.
A majority of the previous generation's soloists and principals have been in constant, bone-grinding pain for their entire career, some since the age of 15.
One forgets that M. Alu (who has himself had some pretty serious injuries, BTW), Mlles Bourdon and Shapran, and so forth, are all under the age of 25.
The question is, why are we blowing people out of the water before ever they reach artistic maturity?
Laetitia Pujol had the potential to become a major artist. She has the brains, the technique and a desire to GIVE. Injury, after injury, after injury.
Myriam Ould-Braham - another ballerina who might have become of the first water. She has been injured so many times it doesn't bear thinking about.
Gillot has given 20 or so interviews detailing her injuries, and how she virtually has a live-in osteopath.
Yann Saïz - ditto. Hervé Moreau - ditto.
Froustey was out for a year with double stress fractures in both feet, as was Gilbert. They were operated on, and it might well have ended both their careers - at age 20.
Over at NYCB, where Jennie Somogyi has just retired at 38, she rattles off a string of terrifying injuries to Pointe Magazine last October. This culminated in having the tendon taken from a cadaver (yes) and grafted onto her own leg. A medical breakthrough, perhaps …? After which, she danced for but another few months. Chuffing.
I could go on. Just take a look at Patrick Rump, an ex-Commando of the Austrian Army, now in the employ of ENB (Cf. the Youtube documentary “Dance and Sports Science – Gjuum). That’s how bad things are. Bring in the Army to “train” dancers.
What one sees today is, in the main, artists carefully picking their way about the stage, attempting to avoid YET another injury. Rather than lose themselves in their role, to survive they MUST focus on pain-management.
All of this is PUBLIC DOMAIN.
It may be hard for non-dancers to understand what it is to LIVE with that kind of pain, and then to suffer recurring injuries on top of the old ones.
Apart from irreversibly damaged ligaments (owing to stretching and hyper-extension), there are masses of non re-absorbed scar tissue surrounding every injury. Dancers have little money. They cannot go to Saint-Petersburg like the football stars, and be treated by that brilliant Brazilian physiotherapist in Russia. They limp and stumble on.
I am not necessarily a fan of Hervé Moreau's dancing, or that of Heymann for that matter, but I have to give it to them: they have tremendous guts. To come back from injuries so severe, that ordinary people would simply have lost their nerve and moved into a retirement home.
The terrain for these injuries is in many, if not most cases, laid at school, perhaps even in the Conservatoire where they studied before joining the Opera School.
We select children, as Pech explains, who are hyper-lax, and with a deficient hip-joint-closure. Why? Because rather than the teachers having to work on turn-out, gaining a degree here and there, FLOP - you've got someone who's BORN turned out.
Less work.
And Big Trouble later.
Because a naturally very turned out person is weak. Goes with the terrain. And as soon as he hits age 23 or 24 and his muscle-tone begins to decrease, with the soft tissue beginning to dry out, trouble begins to hit.
Secondly, we want to pick up the leg.
The human leg was never designed to be waved about the ears. What's cute at age 12, is a disaster-area at age 17 when the leg becomes very heavy - several kilos!
The standing leg cannot take it, nor can the hip-joint or spine
Why, over the last 30 years, the ballet world has agreed to go barking down the path of the Crazy Horse Saloon, says something about ... No, I won't say it.
We hard-point the foot and go over the shoe on pointe, 'cus it "looks prettier". And destroys the kneee and ankle-joint.
We allow hyper-extended elbows, and the arms behind the shoulder line, because someone, somewhere, thought it looked "Balanchine". Spinal injuries. And for the same reason, we shift all weight to the forefoot. Wrong centre of gravity.
And we over-cross the fifth, everywhere because ... because ... No functional because whatsoever.
And do not get me started on Goleizovski-style lifts.
Suffice it to say, that these injuries, which would land certain choreographers and teachers in GAOL were they choreographing or teaching on animals, have CAUSES.
There are no effects without causes, except in statistics!
We need to take a very cold hard look at what it is we are teaching, and what it is we are ALLOWING choreographers to do to people's bodies. And change it, for God's sake.
We owe it to these dancers who deserve a lot better of us.
And before Shooting (Down) Stars, one might wish to reflect upon the above. |
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CatherineS
Inscrit le: 09 Mai 2015
Messages: 1487
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| Posté le: Dim Jan 03, 2016 3:34 pm Sujet du message: |
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Bon pour ceux et celles qui voulaient voir ce que donnait MAG en Nikiya
https://youtu.be/qjMlSVf7m28
lors de sa première représentation avec Nicolai Tsiskaridze et Stéphanie Romberg |
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LucyOnTheMoon
Inscrit le: 18 Nov 2008
Messages: 984
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