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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22086
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Posté le: Sam Fév 06, 2016 2:37 pm Sujet du message: |
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Rencontre-minute avec Leroy Mokgatle, finaliste du Prix de Lausanne (206)
Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur vous?
Je m'appelle Leroy Mokgatle. J'ai 16 ans. Je viens de Johannesburg, en Afrique du Sud.
Comment avez-vous découvert la danse?
J'ai commencé la danse à l'âge de 7 ans. J'ai découvert la danse à l'école. L'école nous proposait un certain nombre d'activités après les cours. Moi je ne voulais pas faire de foot, du cricket ou des choses comme ça. Disons que je savais ce que c'était et je voulais faire quelque chose de différent. Parmi les activités qu'on nous proposait, j'ai vu « ballet ». Là, j'ai tiqué. Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre. Je pensais qu'il s'agissait d'un autre sport que je ne connaissais pas. Et je me suis rendu compte que c'était de la danse. Je n'avais jamais vu un ballet et ma famille n'a rien à voir avec le ballet. J'ai donc commencé dans cette école, avant de rejoindre une école de danse, puis une autre, celle où je suis maintenant.
Avant Lausanne, vous avez participé au concours Genee. Quelles sont les différences avec Lausanne?
Oui, j'ai participé au concours Genee, à Londres. C'était une très bonne expérience. Cette compétition est assez semblable à Lausanne, car il y a aussi un « coaching ». Après, Lausanne réunit vraiment des danseurs du monde entier, quelle que soit leur formation. Genee est réservé aux danseurs qui suivent le cursus RAD ou formés à la méthode Cecchetti. Le niveau à Lausanne est vraiment supérieur, je pense.
Vous avez choisi comme variation classique celle de La Fille mal gardée et comme variation contemporaine Solo for Diego. Pourquoi?
J'ai choisi La Fille mal gardée parce qu'elle est un défi pour moi. Elle demande beaucoup d'énergie et cette énergie, il faut la conserver jusqu'au bout. Je pense aussi qu'elle convient bien mieux à ma personnalité que les autres variations. Solo for Diego, c'est un défi pour ce qui est de la rapidité. Elle commence très lentement et le rythme s'accélère ensuite.
Comment vous êtes-vous préparé?
Pour La Fille mal gardée, j'ai visionné de nombreuses vidéos sur Youtube et j'ai regardé ce qui me convenait le mieux. Pour Solo for Diego, nous avions accès à une vidéo sur le site du Prix qui nous montre tous les détails de la variation. Nous avons également eu cette semaine un « coaching » avec Diego, le vrai, celui pour qui a été créée la variation.
Que vous a apporté le « coaching » durant le Prix?
Les coachs nous apportent de nouvelles informations. Ils m'ont dit d'être un peu plus précis dans mes mouvements, également de faire plus attention à la position de mes bras.
Vos points forts et... vos points faibles?
Mes points forts, je ne sais pas... [rires]. Oui, j'aime vraiment sauter. Je dois travailler ma batterie et mes tours.
Vous avez des modèles?
Je n'ai pas nécessairement des « modèles ». Je regarde un peu tout le monde - les danseurs célèbres -, et je prends un petit peu chez chacun – des petits détails - ce qui m'intéresse. Mais je veux rester moi-même. Je pense que si l'on a un modèle, on cherche à être exactement comme lui, et ce n'est pas que je recherche.
Sans parlez de modèles, y a-t-il des danseurs que vous aimez particulièrement?
Oui! Il y en a beaucoup. J'adore par exemple James Whiteside, de l'ABT. Mais je ne veux pas non plus faire de liste de danseurs. Je regarde tout ce qui me tombe sous le nez. Mais j'aime aussi regarder des ballets entiers, pas seulement des variations.
Vous êtes finaliste. Dans quelle école aimeriez-vous poursuivre vos études?
Honnêtement, tout ce qu'on m'offrira me conviendra. Je choisirai ce qui me convient en fonction de ce qu'on me proposera. Je suis encore jeune, je ne veux pas précipiter les choses. Je veux y aller étape par étape.
L'idée est quand même de quitter l'Afrique du Sud?
C'est l'idée, oui... [rires] La situation pour le ballet y est très difficile, les opportunités n'y sont pas aussi nombreuses que dans d'autres pays. Donc je veux partir, mais j'aimerais aussi revenir dans mon pays de temps en temps pour prendre quelques cours, expliquer aux gens comment les choses se passent ailleurs, transmettre mes connaissances aux Sud-Africains...
Vous êtes plutôt classique ou contemporain?
Je préfère le classique. J'aime aussi le contemporain, mais si on me demande comme ça de faire quelque chose, ça sera très classique.
Vous avez un ballet préféré?
Le ballet que je préfère, c'est Giselle. Je ne pense pas que le rôle d'Albrecht me convienne personnellement. C'est un ballet très dramatique, moi je suis davantage un danseur « comique », mais j'aimerais quand même un jour essayer.
Vous êtes à Lausanne avec votre professeur. Vos parents sont restés en Afrique du Sud?
Pour moi, ma famille, c'est une distraction. On a envie de passer du temps avec sa famille et ça nous détourne un peu de la danse. Je préfère qu'ils soient là-bas et regardent les livestreams.
Chukas, Leroy!
Dernière édition par sophia le Sam Fév 06, 2016 5:41 pm; édité 1 fois |
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26512
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Posté le: Sam Fév 06, 2016 2:41 pm Sujet du message: |
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Le post de Sophia s'étant intercalé entre les deux miens, j'édite ce message afin qu'il redevienne intelligible. Il s'agit bien évidemment de la liste nominative des candidats ayant été admis au networking :
haydn a écrit: |
Le "networking" (réseautage, selon l'Académie) a été favorable aux trois français venus du CNSMDP, Léa Fleytoux, Thomas Brun et Noam Durand :
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101 Nanaka Mizuhara - Japon
109 Tessa Hartmann, Etats-Unis
111 Lania Atkins, Australie
112 Natalie Taylor, Australie
114 Minagi Negishi, Japon
115 Freya Wilkinson, Australie
116 Alexandra Oliff, Royaume-Uni
118 Min Kyung Kim, Corée du Sud
119 Grace Robson, Australie
120 Emily Bray, Australie
124 Krisztina Bounakova, Hongrie
125 Léa Fleytoux, France
203 Davi Ramos, Brésil
204 Alexandre Joaquim, Portugal
207 George Susman, Australie
209 Tate Lee, Etats-Unis
210 Thomas Brun, France
212 Taisuke Nakao, Japon
213 Gianluca Benedetti, Italie
301 Hyeonjeong Yoo, Corée du Sud
304 Kyung Seo Ji, Corée du Sud
305 Alena Kovaleva, Russie
306 Katherine Sonnekus, Nouvelle-Zélande
310 Kangmi Kim, Corée du Sud
313 Allison Robles, Etats-Unis
315 Noémi Zita Verboczi, Hongrie
316 Margarida Canto e Castro Trigueiros, Portugal
317 Jana Nenadovic, Serbie
401 Eric Figueiredo Amancio, Brésil
404 Noam Durand, France
405 Shintaro Akana, Japon
406 Byeongin Choi, Corée du Sud
407 Aiden Foster, Australie
407 Aiden Foster, Australie
413 Facundo Luqui, Argentine
Dernière édition par haydn le Dim Fév 07, 2016 12:03 am; édité 1 fois |
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Fanchon
Inscrit le: 03 Mar 2006 Messages: 378 Localisation: liege
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Posté le: Sam Fév 06, 2016 5:43 pm Sujet du message: |
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Vous avez acces ballet de la Junior Company du Het National Ballet
Qui se deroule maintenant,?
_________________ Fanchon
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22086
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Posté le: Sam Fév 06, 2016 5:45 pm Sujet du message: |
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En toute subjectivité - la finale fut très belle - mon palmarès :
Prix du public : Leroy Mokgatle
Prix suisse : Laura Fernandez
Prix contemporain : Laura Fernandez / Vincenzo Di Primo
Bourses :
Yu Hang
Yume Okano
Laura Fernandez
Kanon Kimura
Joao Pedro De Mattos Menegussi
Riley Lapham
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Sarra
Inscrit le: 29 Sep 2009 Messages: 263
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22086
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Aurélie
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 1317 Localisation: Paris
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Posté le: Sam Fév 06, 2016 8:40 pm Sujet du message: |
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Pas mal, Sophia !
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22086
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Posté le: Sam Fév 06, 2016 8:43 pm Sujet du message: |
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Yu Hang, une évidence!
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26512
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Posté le: Sam Fév 06, 2016 9:21 pm Sujet du message: |
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Quelques souvenirs "backstage" de la finale du Prix de Lausanne, histoire de patienter un peu :
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22086
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Posté le: Dim Fév 07, 2016 12:01 pm Sujet du message: |
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Le Prix de Lausanne vu de l'intérieur sur Swiss.info.
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26512
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Posté le: Lun Fév 08, 2016 11:21 am Sujet du message: |
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De bonnes nouvelles pour le français Even Capitaine, qui, tout en ayant été admis ni en finale ni au networking, s'est tout de même fait remarquer (utilité des retransmissions vidéos?) et a reçu deux propositions d'embauche concrètes, l'une au Ballet de Minsk, en Biélorussie (où il est pour le moment encore élève de l'école de danse) et l'autre au Ballet Eifman à Saint-Pétersbourg. |
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mizuko
Inscrit le: 16 Avr 2006 Messages: 14863 Localisation: tokyo
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26512
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Posté le: Lun Fév 08, 2016 8:46 pm Sujet du message: |
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Bonnes nouvelles pour les trois autres français présent à Lausanne, et qui venaient tous du CNSMDP. Ils ont tous eu de belles propositions au "networking forum" (réseautage, comme disent les Québéquois) :
9 propositions pour Thomas Brun
3 pour Léa Fleytoux
3 pour Noam Durand |
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26512
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Posté le: Lun Fév 08, 2016 9:05 pm Sujet du message: |
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Et l'album-souvenir de la journée du mardi 02 février 2016 au Prix de Lausanne :
(Album sur Google Picasa)
(La version Facebook pour ceux qui veulent nous "liker")
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22086
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Posté le: Lun Fév 08, 2016 11:05 pm Sujet du message: |
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Prix de Lausanne 2015 - Sélections et Finale (1ère partie)
Quelques retraits regrettables, quelques blessés de dernière minute... les sélections du Prix de Lausanne réunissaient cette année 67 candidats sur la ligne de départ. Journée traditionnellement épique, le principe en demeure résolument inchangé : les candidats du groupe A (15-16 ans) passent l'épreuve le matin – d'abord la variation classique, ensuite la variation contemporaine -, ceux du groupe B (17-18 ans) l'après-midi, dans un ordre identique.
Pour la deuxième année consécutive, les sélections ont été diffusées intégralement sur Arte Concert, permettant ainsi aux amateurs du monde entier de découvrir, avec les limites inhérentes au genre, le niveau général de la compétition. Petite nouveauté pour cette 44e édition : la présence, à la fois très professionnelle et très vivante, de Katia Novikova, l'attachée de presse la plus célèbre de la planète balletomane, en maître de cérémonie de la compétition.
On ne remerciera jamais assez celui ou celle qui a eu un jour l'idée de supprimer la variation de Coppélia pour les candidates les plus jeunes, tellement souvent choisie qu'on frôlait chaque année l'overdose de bleu tendre ou de rose bonbon. Quel que soit le groupe, aucune variation classique n'a semblé par trop se répéter cette année – et l'équilibre, élément-clé du plaisir du spectateur, était au rendez-vous. La sensation de redite, imprévisible il est vrai, est plutôt venue des variations contemporaines, pour moitié – voire un peu plus - renouvelées. Le Bow de Goyo Montero, sur la musique d'Arcangelo Corelli, a ainsi obtenu un triomphe, tant auprès des filles du groupe A qu'auprès de celles du groupe B – peu l'ont malheureusement interprétée, faisant vite monter l'ennui du spectateur –, tandis que celles de Mats Ek, destinées – on imagine – à disparaître dès l'an prochain - n'ont été choisies que par deux pauvres candidats – leur extrême brièveté, leur absence de spectaculaire ne sont sans doute pas étrangères à cette désaffection, pour le moins décevante. Un bon point, parmi les nouveautés, à Grinding the Teeth, solo nerveux et efficace de Goyo Montero, qui a donné lieu à quelques belles prestations de ces messieurs.
Sélections : Groupe A – 15-16 ans
Filles
Ce groupe est le plus nombreux (23 candidates), mais il se révèle surtout le plus intéressant de la compétition, avec de nombreuses jeunes danseuses remarquables, le plus souvent venues d'Asie, qu'on a tôt fait d'imaginer en finale. De manière générale, les filles se sont montrées nettement plus convaincantes cette année que les garçons, limités, pour beaucoup d'entre eux, par leur physique et/ou par leur technique. La petite Kanon Kimura (105), candidate évidente pour la finale, est la première de la sélection à impressionner. En troisième Ombre, elle offre un travail d'une grande propreté, qui se distingue par sa fluidité et sa musicalité. En contemporain, elle a choisi Bow qui, à ce stade du concours, n'a pas encore eu le temps de nous ennuyer : au-delà de la maturité dont elle fait preuve, on y perçoit l'envie de raconter une histoire à travers le mouvement. Kim Danbi (107) livre à son tour une superbe troisième Ombre, à la Coréenne - lignes et technique parfaites de rigueur. Sa variation contemporaine – Bow encore - est en revanche plus conventionnelle et oubliable. L'Australienne Riley Lapham (110) a un petit côté Lou Spichtig – est-ce seulement dû à sa blondeur et à son physique gracieusement juvénile? -, ce qui n'est pas un mince compliment. Sa deuxième Ombre est raffinée, vivante, généreuse – elle danse! Lania Atkins (111), autre Australienne, est une candidate au physique atypique : immense – c'est pourtant rarement notre tasse de thé! -, elle livre une deuxième Odalisque étonnamment sautillante, qui séduit par sa vivacité et son piquant. On apprécie également dans ce groupe deux Japonaises, Erina Yoshie (113) et Minagi Negishi (114). La première, très élégante, possède de belles qualités saltatoires et déploie une grande autorité scénique dans la première variation du pas de trois de Paquita. Son Sacre donne aussi à voir une belle qualité de mouvement. La seconde brille par sa danse musicale et précise dans la première variation du Lac des cygnes. Son Bow est lyrique et esthétique à souhait. Deux belles prestations encore pour la Coréenne Kim Min Kyung (118) : le tutu – celui du pas de trois de Paquita - est aussi fastueux que flamboyant – spécialité coréenne! - et la danseuse a indéniablement de l'autorité et du chien. En termes d'expérience et de présence scéniques, la Française du CNSMDP, Léa Fleytoux (125), ne peut rivaliser avec les Asiatiques, mais son Odalisque, qui présente de beaux épaulements et un haut du corps très expressif, n'en fait pas moins plaisir à voir. De ce groupe, les deux Chinoises se révèlent sans doute les candidates les plus impressionnantes. Fu Yiyang (123), 16 ans et 9 mois, rompt avec l'image stéréotypée de la mignonne – pour ne pas dire mièvre - petite Chinoise : par-delà sa danse, techniquement très propre, on retient une personnalité, une manière de regarder et de s'imposer au public qui est déjà celle d'une professionnelle. Quant à Yu Hang (126), dernière candidate du groupe, elle est simplement exceptionnelle. Sa troisième Ombre, impeccable, d'une vélocité enthousiasmante, laisse planer dans la salle une rumeur – celle qui nous dit que nous avons sous nos yeux la lauréate à peu près incontestable de la 44e édition.
Garçons
Petit groupe (13 candidats), comme d'habitude a-t-on envie de dire, plutôt très hétérogène, comme d'habitude aussi. On y remarque en particulier les prestations de deux Japonais, Kyo Masuda (201), bondissant et précis, et Junnosuke Nakamura (205), vif, fougueux, une personnalité déjà bien affirmée, quoique encore un peu stéréotypée. Le Sud-Africain Leroy Mokgatle (206) a quant à lui tout pour s'imposer comme le chouchou de la compétition – ce qu'il est, semble-t-il, backstage, depuis le début de la semaine. Avec son physique plus qu'atypique de « danseur comique », on se demande bien comment il évoluera, mais il faut dire qu'il a ce « petit truc » en plus rarissime – une générosité, un amour de la danse, un sens de la scène – qui ne s'invente pas. Le Portugais Alexandre Joaquim (204), s'il manque de polissage en classique - on apprécie la puissance et la présence, mais le travail du haut du corps est inexistant -, livre une magnifique prestation dans Grinding the teeth (il n'est pas du Conservatoire de Lisbonne, dont les candidats se distinguent toujours en contemporain, mais d'une école de la région de l'Algarve). Des Français de Lausanne, Thomas Brun (210), s'il n'est pas le plus technique des quatre, est peut-être celui qui offre la personnalité scénique la plus séduisante et solaire - la plus ouverte aussi. Curieusement, il se distingue davantage, notamment par sa présentation, dans sa variation classique – celle de La Fille mal gardée -, qui donne à voir, comme chez sa camarade Léa Fleytoux, un beau et bon travail du haut du corps. Comme chez les filles, le candidat peut-être le plus brillant du groupe est un Chinois aussi fin que léger, Bai Dingkai (211), élève, comme ses deux compatriotes, de l'école de Shanghai. Harlequinade est une variation toujours un peu risquée par sa virtuosité, mais surtout par la théâtralité qu'elle implique. Or ce jeune homme réussit à s'y montrer expressif et à nous raconter quelque chose, avec un certain naturel joyeux et bondissant, sans sombrer dans le cabotinage.
[à suivre...]
Dernière édition par sophia le Jeu Fév 11, 2016 9:28 pm; édité 1 fois |
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