Soirée Preljocaj

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Quelques indications :

MC 14 / 22 « Ceci est mon corps»

11 danseurs : Carbone, Pech (solistes), Bullion, Charlot, Guerri, Hoff, Isoart, Phavorin, Valastro, Cordier, Kim, Noël, Renaud.

Remplaçants : MM Carniato, Dury, Houette, Leroux, Lootgieter, Monin, Murez, Rétif, Saramite, Vantaggio.


Création (titre non officiel encore)

Solistes : Gillot, Romoli, Abbagnato ou Letestu, Hilaire, Ciaravola

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Titre définitif semble-t-il de la création : Le Songe de Médée, ainsi qu'Angelin Preljocaj l'annonce dans une longue interview accordée à l'Express.

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Surprise de taille, dans le Songe de Médée, c'est Alice Renavand qui devrait tenir le rôle de la soliste dans la seconde distribution, en remplacement d'Isabelle Ciaravola, malheureusement blessée.

Décidément, l'innovation semble à présent le maître mot à la Direction du ballet. On est évidemment très triste pour Isabelle Ciaravola, mais aussi contents pour Alice Renavand, qui est une artiste des plus douées et qui a toujours beaucoup de présence sur scène...

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On trouve sur le site de l'Ircam une petite présentation de la soirée Preljocaj, qui est le fruit d'une coproduction avec l'Opéra de Paris.


La présentation est consultable ICI


On peut également télécharger (au format pdf/AcrobatReader) une brochure rédigée par Mauro Lanza, le compositeur de la musique du Songe de Médée, en cliquant ICI


Une courte biographie de Mauro Lanza peut être consultée ICI

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Alessio Carbone et Benjamin Pech (distribués sur d'autres spectacles) semblent pour l'instant avoir été retirés de MC14 / Ceci est mon corps. A suivre...

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Distributions du Songe de Médée, sous toutes réserves :


5/1, 7/11, 13/11 (matinée), 15/11, 17/11, 18/11, 20/11

Gillot / Romoli / Abbagnato

Les représentations du 15, 17 et 18 novembre seront fimées


8/11, 10/11, 11/11, 13/11 (soirée), 14/11 (matinée), 21/11

Letestu / Hilaire / Renavand

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Article d'Ariane Bavelier dans le Figaro, accessible en ligne cette fois

[elise]

demain soir c'est la générale

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elise

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Oui elle a été déplacée plusieurs fois, de jeudi à mardi, puis à nouveau à jeudi. Mais comme d'habitude, il n'y aura pas de compte-rendu de la générale sur Dansomanie. Pour tout savoir, il faudra attendre la première.

Les répétitions générales ne sont en effet pas des spectacles, tout n'est pas forcément vraiment au point, et cela ne serait pas vraiment fair-play que de commenter ce qui est encore une séance de travail. Pour Véronique Doisneau par exemple, la différence entre la générale et la première était énorme, et finalement tout s'est bien passé le soir de la création.

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Juste pour rire - mais l'anecdote est tout ce qu'il y a de plus vraie -, et là, ça ne portera pas préjudice aux danseurs d'en parler : Dans la loge voisine de la mienne, une dame bien mise et un monsieur élégant scrutaient le plafond. Le monsieur ne trouve pas vraiment l'oeuvre de Chagall à son goût, et la dame lui explique doctement : "tu sais, ils ont mis ce truc-là pour remplacer l'ancien, qui était abîmé. C'est dommage, il était beaucoup mieux, c'est Michel-Ange qui l'avait peint".

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Plus sérieusement, la présentation du spectacle dans Libération de ce vendredi 5 novembre, avec des commentaires de Marie-Agnès Gillot et Wilfried Romoli, les créateurs de Médée :

[Petite Etoile]

Quelles bêtises on peut entendre.

[Katharine Kanter]

M. Preljo a dit. Le roitelet a dit :

"Avec l'infanticide, tu repousses le dernier tabou, tu supprimes le futur. Après cette fureur, tellurique, il reste le néant."

Merci, Preljo. Merci en ce délicieux mois de novembre, printemps de l'humanité.

Après votre Sacre du Printemps en peep-show, on repasse le Ketchup !

Yummie Yum Yum ! Mais où sont les Hot Dog Buns ?

[haydn]

Vous me permettrez de ne pas souscrire aux propos de Katharine Kanter, que je trouve tout a fait excessifs... Angelin Preljocaj est un grand chorégraphe, qui a bien évidemment aussi réalisé quelques oeuvres moins intéressantes. Pöur Médée, s'agissant d'une création, je pense qu'il faut juger après l'avoir vue, et non condamner quelque chose a priori, en fonction de partis-pris "idéologiques" (le mot est sans doute trop fort, mais je n'en trouve pas d'autre sur l'instant).

Le Parc avait en tout cas reçu il y a quelques années un accueil enthousiaste tant du public que de la critique. Aimer Preljocaj n'empêche pas que l'on puisse aimer AUSSI Bournonville, Petipa ou Coralli. La mission d'une institution telle que l'Opéra National de Paris est aussi de promouvoir la création, car les nouveautés d'aujourd'hui seront peut-être les classiques de demain. Evidemment, sur 100 oeuvres, l'Histoire n'en retriendra que 3 ou 4, mais pour ces 3 ou 4 là, il faut bien risquer tout le reste.

Là où l'on peut faire des reproches à la direction de l'Opéra de Paris, c'est de négliger l'autre partie de sa mission, qui est de préserver l'immense partrimoine hérité du XVIIIème et du XIXème siècle (c'est d'ailleurs vrai aussi pour le lyrique, et pas seulement pour le ballet). Seul Pierre lacotte a fait des recherches méritoires dans ce domaine, mais une Sylphide ou une Paquita ne suffisent pas à faire oublier tous les Gardel, les Vestris, les Perrot ou même les Noverre qui nous manquent tant...

[sophia]

J'ai beaucoup de mal à comprendre cette pudibonderie en matière esthétique dès lors qu'on se pique d'être un amateur d'art éclairé. Une oeuvre d'art n'est pas forcément censée exprimer -et ce, depuis la plus haute Antiquité- une beauté rassurante pour le spectateur, le lecteur ou l'auditeur. Je rappelle simplement -et ce n'est pas hors-sujet, puisque M. Preljocaj s'inspire de l'histoire de Médée qui appartient à l'univers de la mythologie grecque- que le plus vieux spectacle de l'humanité, en l'occurrence la tragédie, a partie liée avec la violence la plus extrême (quelques exemples pour la bonne bouche: Agamemnon assassiné à coups de hache par son épouse, elle-même égorgée par ses propres enfants, ça c'est dans "l'Orestie" d'Eschyle; Oedipe qui se crève les yeux, sa mère qui est aussi sa femme qui se pend, sa fille Antigone qui est emmurée vivante, ça, c'est chez Sophocle..., etc...). Quant au dieu tutélaire de la tragédie -ce "théâtre de la cruauté"-, Dionysos, ce n'est pas l'aimable dieu du vin couronné de raisins (limité à tort à Bacchus) que l'on voit dans les livres pour enfants , mais bien le dieu de l'instinct primitif, de la démesure la plus sauvage et des débordements en tous genres (soyons nous aussi pudibonds ). Tout cela pour dire que l'on a certes l'entière liberté de ne pas apprécier le travail de M. Preljocaj (qu'au passage je n'ai pas encore vu), mais qu'on ne peut lui dénier la qualité d'oeuvre d'art, au prétexte que sa création est empreinte d'une violence qui nous dérange.