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XVe Festival du Mariinsky [12 - 22 mars 2015]
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Buddy



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Messages: 467
Localisation: Etats Unis et La Suisse

MessagePosté le: Dim Mar 22, 2015 8:05 am    Sujet du message: Répondre en citant

Florestiano a écrit:

Et voilà l'adage à la rose...

Je suis d’accord Florestiano et Sophia. Son adage à la rose a été superbe.


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sophia



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MessagePosté le: Dim Mar 22, 2015 9:07 am    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Citation:
Les distributions annoncent Austen Acevedo, l'un des excellents finalistes du Prix de Lausanne 2015, dans la chorégraphie de Yuri Smekalov, Who is my shadow?.

http://www.mariinsky.ru/en/playbill/playbill/2015/3/21/2_1900/
ElenaK a écrit:
Et sa partenaire Kennedy Kallas ne fait de la danse classique que depuis deux ans. Youri Fateev a dit, lors de la soirée Viktoria Terechkina, que les deux jeunes Américains vont probablement continuer leurs études à l'ARB Vaganova.

Les voici...

Source : FB Orlando Ballet School

La pièce Elementarium (vers 2h07) est chorégraphiée par Maxim Sevagin (encore étudiant de l'Académie Vaganova) et dansée par les étudiants de l'Académie. Les solistes en sont Vera Segova et Adrian Mitchell. Et ce n'est franchement pas la pièce la pièce la plus inintéressante.
On notera par ailleurs avec amusement que la soirée Jeunes Chorégraphes version Saint-Pétersbourg a aussi son Phil Glass obligatoire (Second I, par la chorégraphe Ksenia Zvereva).


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Florestiano



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Messages: 1802

MessagePosté le: Dim Mar 22, 2015 9:26 am    Sujet du message: Répondre en citant

ElenaK a écrit:
21 mars – Atelier des jeunes créateurs - retransmission en ligne à partir de 17h00 (heure de Paris)

Distributions à venir

En attendant de pouvoir trouver des vidéos intégrales de la soirée, voici, sur une chaîne dédiée à Ermakov, Ballet No. 2 de Maxim Petrov : https://youtu.be/1nH_NoroVR0

Cast : Yekaterina Ivannikova & Andrey Ermakov, Viktoria Brilyova & Andrei Soloviev, Yuliana Chereshkevich, Sofia Ivanova-Skoblikova, Anna Lavrinenko, Oxana Marchuk [hiiii Wink], Yevgeny Konovalov, Alexander Saveliev, Vasily Tkachenko, Boris Zhurilov.

Entre jazz, Broadway, Cosma, c'est cromignon !


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Florestiano



Inscrit le: 28 Mai 2010
Messages: 1802

MessagePosté le: Lun Mar 23, 2015 1:23 am    Sujet du message: Répondre en citant

sophia a écrit:
De ce voyage, Paquita fut bien évidemment l'apothéose attendue, le triomphe éclatant (que dis-je, éclaboussant!Laughing), pour l'étoile comme pour la compagnie, qui danse ce Grand pas avec tellement d'aisance et de style que c'en est presque indécent.

Je finis de visionner cette chose absolument électrisante, de l'exécution du Grand Pas au cérémonial enthousiasmant de la fin (Vika au bord des larmes à la vue de la folle quantité de gerbes, bouquets, paniers, pots de fleurs qui lui sont offerts, tous les danseurs scandant brava, rappels interminables et levers de rideaux innombrables).
La Tereshkina, une Artiste hors du commun - au sens premier du terme. Allez trouver le sommeil après ça...

Une petite "nuance" à voir cette retransmission : on se dit qu'avec Katia Novikova, le Bolshoi tient un réel atout en termes de communication. Le Mariinsky, de ce point de vue, n'a d'évidence pas encore trouvé son égérie Wink


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Sarra



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Messages: 263

MessagePosté le: Lun Mar 23, 2015 2:52 am    Sujet du message: Répondre en citant

La première phrase de l'avant-dernier message de Florestiano peut faire penser que la retransmission de la soirée Jeunes Chorégraphes n'est plus en ligne sur Mariinsky TV (où la qualité d'image est tout de même meilleure que celle des vidéos YT) -en tout cas, elle m'avait fait craindre hier après-midi qu'elle n'y soit plus... Fort heureusement il n'en est rien ; et logiquement elle devrait être sur le site jusqu'au 27.

"À toutes fins utiles", pour celles et ceux désirant peut-être voir telle pièce plutôt qu'une autre, et afin de leur éviter un tâtonnement chronométrique (d'autant plus que l'ordre figurant sous l'écran de la diffusion n'est pas le bon -mais celui du programme donné en lien par ElenaK, oui), ce minutage :

1. Ballet n°2, de 07'15 à 24'11 (durée : ≈ 17') ;
2. Remember the future, de 26'50 à 45'25 (durée : ≈ 19') ;
3. Argile, de 47'40 à 1h07'40 (durée : 20'). [Musique : Dariious Miyo Smile]

Premier entracte à 1h10'10 ;
- interview de Youri Fateev à 1h13'15 ;
- interview de Benjamin Millepied à 1h18'54 ;
- interview de Anton Pimonov à 1h26'.

4. Connections, de 1h34'25 à 2h05'30 (durée : ≈ 31') ;
5. Elementarium, de 2h08' à 2h19' (durée : 11') ;
6. Second I, de 2h21'41 à 2h30'23 (durée : ≈ 9') ;
7. Qui est mon ombre ?, de 2h32' à 2h36'50 (durée : ≈ 5')
[Par un phénomène un peu pareil à celui produit, au Bunraku, lorsque les marionnettes nous semblent "grandeur nature" dès que le montreur s'efface derrière le décor, et, stupéfaction momentanée, reviennent à leur vraie taille à sa réapparition, quand aux saluts Youri Smekalov apparaît, on se dit qu'il est vraiment très grand et le couple de danseurs plutôt petit -avant de saisir que le chorégraphe est certes haut de taille, mais que la fille et le garçon sont en fait de jeunes élèves encore adolescents et toujours en croissance...]

Deuxième entracte à 2h38' ;
- interview de Vladimir Varnava à 2h42' ;
- interview de Tatiana Noginova à 2h47' ;
- interview de Maxim Petrov et de Maxim Sevaguine à 2h52'

8. Orphée au Royaume des Ombres, de 3h05' à 3h35' (durée : 30' -j'aurais souhaité que la pièce dure deux fois autant ! Youri Smekalov n'est "que" second soliste dans la compagnie, mais c'est sans aucun doute un chorégraphe de premier ordre... -Ici, bien épaulé par son scénographe).

Mes trois préférées :
Orphée..., donc ; où les figures passagères de Sisyphe, de Tantale et des Danaïdes fonctionnent comme un petit soulignement mis par Smekalov à son œuvre : comme des "marqueurs" non seulement de l'Artiste mais finalement de plus ou moins toute destinée, la vôtre, la mienne ; -contemplez Orphée..., dites en vous-même : "ma vie", et retenez vos larmes (ainsi qu'il a été écrit...).
Connections, qui évoque pour moi Bergman ; où Ekaterina Osmolkina donne l'habituel frisson "qui ne trompe pas" quant au pouvoir émotif, adjuvant de la capacité de révélation immédiate (si l'on peut dire) propre à l'œuvre d'art.
Enfin Remember the future, à mes yeux d'univers un peu voisin de la pièce de Jivoï, et aussi prenante.
Sans vouloir instaurer un jugement personnel en étalon de platine iridié universellement valable, je sais bien que si j'avais à choisir -pour chacun de nous introspection toujours probante- entre un programme composé de ces trois œuvres et un autre bien néo-classiquement narratif et bellement costumé d'histoire de la mode, j'opterai évidemment pour le premier.
Et sans vouloir non plus heurter Florestiano, Ballet n°2 ne m'a pas retenu plus que ça... J'ai eu l'impression que son chorégraphe courait après le primesaut mais n'en saisissait pas un crin... Qu'il tentait d'établir une narration, dont finalement on ne percevait ni rime ni raison... Alors que l'abstraction -ou si l'on veut : l'obscur- paraissant recouvrir l'"histoire" de Connections se trouvait pourvue par l'art de son auteur du fameux "sens tremblé", à la fois flou et net, que Barthes voyait chez Mallarmé...

À l'intonation d'un "bravo", tout à la fin, pour Orphée..., il m'a semblé qu' (au moins) un Français était dans la salle : j'aurais aimé y être aussi...

Post scriptum, 27 mars

On ne se permet pas d'écrire de l'insignifiant après un compte rendu comme celui d'ElenaK, un peu plus bas dans le fil.
Pourtant on s'en voudrait de ne pas signaler que c'est aujourd'hui, avant 15h, la dernière possibilité de voir Orphée..., le ballet de Youri Smekalov dansé principalement par Oxana Bondareva et Vladimir Shklyarov ; de le voir une nouvelle fois, sur le site Mariinsky TV, impeccable de définition et rendu on ne peut mieux : si le chorégraphe avait été maître de la captation de sa propre œuvre, il ne l'aurait probablement pas filmée autrement. (Au point que nous croyons voir, mieux que le spectateur en salle, certains sens -qui peut-être n'y sont pas...- : ainsi, à 3h30'17", Orphée mort dans une posture de Christ sur la croix, nimbé de plus par un projecteur au fond, et chacun sait le parallèle Orphée/Christ établi quelquefois. Je ne peux savoir si Smekalov a eu cela à l'esprit ; en tout cas, aux Enfers, un pas de deux Eurydice/Orphée -3h33'50- immobilise le mouvement perpétuel des "damnés" et l'agitation même du lieu : il n'est pas impossible d'y comprendre un côté rédemptophore...)

Parmi toutes les œuvres suscitées par Orphée et Eurydice, cet Orphée... dansé tiendra son rang, j'en suis sûr.
Pas de grande œuvre sans grande fin, et celle qui conclut le ballet donnerait au spectateur -pourtant frappé d'une magnifique stupeur- la puissance mentale de faire naître du fauteuil un bouquet, et la force de bondir d'un élan au-dessus de la fosse d'orchestre pour le déposer sur la scène obscurcie, afin qu'à la lumière les artistes le trouvent, en symbole d'un bonheur triste unanime.

Vladimir et Oxana, Orphée et Eurydice chacun sur sa balancelle animée d'un mouvement contraire, balancement bornant l'éloignement et l'oubli de l'un par l'autre pour interdire l'ataraxie, du lointain ainsi limité les ramenant l'un à l'autre, et visage à visage au moment le plus bref de l'arc, alors toute tendresse de l'un à l'autre interdite par l'écart du mouvement parallèle et surtout parce que ce point est celui de moindre durée, mais de cette brève jonction amour alors épuré d'oxyde si dans la distance du balancement il s'en était déposé seulement un peu, et de souffrance ravivée par la tendresse impossible même, de nouveau éloignés l'un de l'autre, de nouveau l'un l'autre arrêtés avant le lointain, de cette borne de nouveau rappelés à leur amour, à son interdit, de nouveau... -sans fin...

Mariinsky TV, aujourd'hui avant 15h. Une demi-heure de durée, et de nombreux jours avant de revoir ce ballet, hélas.




Dernière édition par Sarra le Ven Mar 27, 2015 2:16 pm; édité 2 fois
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ElenaK



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MessagePosté le: Mar Mar 24, 2015 12:39 am    Sujet du message: Répondre en citant

Florestiano a écrit:
Si Benji nous lit : inviter Olesya Novikova pour danser Giselle avec Mathieu Ganio serait hautement excitant Smile

Je n'en sais rien concernant une éventuelle invitation d'Olessia Novikova, mais il est vrai que ce serait magnifique de la faire venir pour danser Giselle. En revanche, on a toutes les chances d'avoir Viktoria Terechkina dans la Bayadère. Qu'en diriez-vous Florestiano ?


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Florestiano



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MessagePosté le: Mar Mar 24, 2015 12:50 am    Sujet du message: Répondre en citant

ElenaK a écrit:
Florestiano a écrit:
Si Benji nous lit : inviter Olesya Novikova pour danser Giselle avec Mathieu Ganio serait hautement excitant Smile

Je n'en sais rien concernant une éventuelle invitation d'Olessia Novikova, mais il est vrai que ce serait magnifique de la faire venir pour danser Giselle. En revanche, on a toutes les chances d'avoir Viktoria Terechkina dans la Bayadère. Qu'en diriez-vous Florestiano ?

J'en défaillirais... Le problème serait le suivant : quel Solor à l'Opéra de Paris serait-il digne de Vika ? Smile


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cymbales



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MessagePosté le: Mar Mar 24, 2015 12:56 am    Sujet du message: Répondre en citant

Florestiano a écrit:
ElenaK a écrit:
Florestiano a écrit:
Si Benji nous lit : inviter Olesya Novikova pour danser Giselle avec Mathieu Ganio serait hautement excitant Smile

Je n'en sais rien concernant une éventuelle invitation d'Olessia Novikova, mais il est vrai que ce serait magnifique de la faire venir pour danser Giselle. En revanche, on a toutes les chances d'avoir Viktoria Terechkina dans la Bayadère. Qu'en diriez-vous Florestiano ?

J'en défaillirais... Le problème serait le suivant : quel Solor à l'Opéra de Paris serait-il digne de Vika ? Smile

Pas la peine de s'embêter, il suffit de faire venir Shklyarov en même temps.


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sophia



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MessagePosté le: Mar Mar 24, 2015 8:27 am    Sujet du message: Répondre en citant

L'intérêt des invitations est quand même de former des couples "mixtes", même si souvent ceux-ci s'avèrent moins satisfaisants que des couples éprouvés. Il faut pourtant reconnaître que Tereshkina serait bien difficile à caser à l'Opéra. Mais je n'ai pas d'objections, on peut aussi inviter Shklyarov. Laughing Ce sera sans doute plus simple de lui trouver des partenaires.


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sophia



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MessagePosté le: Mer Mar 25, 2015 4:36 pm    Sujet du message: Répondre en citant

En complément des commentaires de Buddy et Elena, le compte des mille et une nuits de Rafzak61 nous offre un concentré de La Bayadère avec Sae Eun Park et Vladimir Shklyarov :



(certains des "nouveaux anciens" costumes sont magnifiques, dommage que Solor n'ait pas bénéficié lui aussi d'un changement de garde-robe)

et de Don Quichotte avec Nadezhda Batoeva et Isaac Hernandez :



en bonus, Konstantin Zverev et Viktoria Brileva, respectivement Espada et Danseuse des rues :



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ElenaK



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MessagePosté le: Ven Mar 27, 2015 1:49 am    Sujet du message: Répondre en citant

Ça ne mérite pas vraiment, mais je reporduit ici le programme complet du gala de clôture de l'édition franco-russe du Festival Mariinski :

I. - Adagio Hammerklavier de Hans van Manen
Xenia Ostreikovskaïa et Alexeï Timofeev, Nadejda Batoeva et Konstantine Zverev, Kristina Chapran et Youri Smekalov

II. - Margherite et Armand :
Ouliana Lopatkina et Xander Parish

III. - Divertissement

- Gardez votre calme de Vladimir Varnava, musique de Johann Strauss et Anton Arenski
Zlata Yalinitch et Vladimir Chkliarov

- Grand pas classique de Victor Gsovsky, musique de Daniel Auber
Oksana Skorik et Timour Askerov

- Amoveo de Benjamin Millepied, musique de Philip Glass
Léonore Baulac et Jérémy-Loup Quer (Opéra de Paris)

- Chouchotement d'Edward Clug, musique de Frédéric Chopin
Anastassia et Denis Matvienko

- Pas de deux du ballet In the middle somewhat elevated de William Forsythe, musique de Thom Willems
Ekaterina Kondaourova et Alexandre Sergueev

- Tchaikovsky Pas de deux de George Balanchine, musique de Petr Tchaïkovski (du ballet Le lac des cygnes)
Alina Somova et Kim Kimin

- Together alone de Benjamin Millepied, musique de Philip Glass (concerto N.1 pour violon et orchestre, second mouvement)
Marie-Agnès Gillot et Hugo Marchand (Opéra de Paris)

- Scène du ballet Roméo et Juliette de Kenneth MacMillan, musique de Sergueï Prokofiev
Léonore Baulac et Josua Hoffalt (Opéra de Paris)

- Pas de deux du ballet le Corsaire de Marius Petipa, musique d'Adolphe Adam
Viktoria Terechkina et Vladimir Chkliarov


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ElenaK



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Messages: 817

MessagePosté le: Ven Mar 27, 2015 2:29 am    Sujet du message: Répondre en citant

Cela peut paraître paradoxale, mais je crois qu'après une semaine de marathon des grands classiques et la soirée Terechkina, ce gala de clôture a été en trop. Cette soirée était censée de devenir une cerise sur le gâteau, mais son programme n'a pas laissé la moindre chance pour que ce soit ainsi.
Certes, je ne m'attendais pas à éprouver la catharsis suite à Adagio Hammerklavier de Hans van Manen ni grâce à Marguerite et Armand, mais je gardais un peu d'espoir de vivre un moment agréable lors du divertissement. Et bien, c'était d'un ennui mortel. Je suis consciente que l'idée du gala tournait autour des dernières nouveautés du répertoire du Mariinski (et de l'Opéra), mais que faire si les premières de la saisons dernières ont été fades ? Ce serait peut-être plus judicieux de se tourner vers les premières des saisons antérieures (je pense notamment au Concerto DSH) ?

D'Adagio Hammerklavier je n'ai retenu que les costumes masculins particulièrement saugrenus. Je n'en dirais pas plus, mais je ne crois pas que c'était la faute des danseurs.

Marguerite et Armand d'Ashton ne fait pas partie de mes ballets favoris, mais l'ironie du sort a voulu que je ne rate aucune représentation de ce ballet (parmi celles ouvertes au grand public) depuis son entrée au répertoire du Mariinski en juillet dernier.
Voici ce que j'ai noté au moment de la première sans jamais avoir eu le temps de le poster sur Dansomanie :

La première pétersbourgeoise de Marguerite et Armand d'Ashton au Mariinski les 8 (Lopatkina/Askerov) et 9 (Terechkina/Chkliarov) juillet 2014.
Je ne suis pas fan de ce ballet, dont le sujet, exposé ainsi, ne me touche guère. Je l'ai toujours trouvé ennuyeux plus qu'autre chose et comme la plupart (vu les retours sur le net) des spectateurs du Mariinski je ne comprends pas quelle était la nécessité de l'introduire dans le répertoire du Mariinski (pour pouvoir dire qu'il y a, malgré tout, des premières de ballet ou, peut-être, parce qu'on l'a eu au prix du gros avec Sylvia?)
Néanmoins, j'espérait que la participation d'Ouliana Lopatkina ferait de miracles et, peut-être, apporterait quelque chose de nouveau à ces trente minutes de tourmentes. Malheureusement, le miracle n'a pas eu lieu. Comme d'habitude, j'ai admiré la Ballerina, sa jeunesse inépuisable, sa danse fluide, légère, sans aucun effort visible, intelligente et spirituelle. Je ne sais pas comment Lopatkina arrive à ne pas tomber dans le ridicule là où ça paraît inévitable pour n'importe qui d'autre, avec un tel choix de costume et de coiffure, le pire que je puisse imaginer. Comme elle a les cheveux courts, il a fallu utiliser les perruques. Au début, sa Marguerite apparaît avec la perruque et le bustier de la robe rouge généreusement parsemés de camélias blancs, ressemblants à un panier de fleurs, et, vers la fin, elle se présente avec une perruque longue à la Alla Pougatcheva (une pop-diva à la réputation scandaleuse de l'époque soviétique et post-soviétique). Malgré ces détails incongrus, Ouliana Lopatkina reste pertinente. Sa maigreur et la blancheur de sa peau conviennent parfaitement au personnage de la courtisane malade.
Timour Askerov n'était peut-être pas suffisamment expressif (il a beau venir du sud, mais fait toujours la démonstration du tempérament plutôt nordique, du moins sur scène) et si sa mimique était assez juste, dans les mouvements de son corps il y avait souvent quelque chose de mécanique. Techniquement, il n'était pas irréprochable non plus. Il formait pourtant un couple assez assorti avec Ouliana Lopatkina. Seulement, leur histoire m'a laissée indifférente. Le duo de Marguerite avec Mr Duval (Soslan Koulaev) a été plus touchant à mes yeux alors que, le lendemain, ce même duo, interprété par Viktoria Terechkina et Andreï Yakovlev ressemblait à une parodie des films muets. Le "déclic", lors de cette deuxième soirée, est venu juste après, lors du duo fusionnel de Marguerite avec Armand (Vladimir Chkliarov). La prestation de Chkliarov a été plus forte et techniquement, et émotionnellement. J'ai l'impression que ce jeune homme avec le visage d'ado est en passe de devenir un grand danseur. Il danse souvent avec Viktoria Terechkina et ça donne des résultats : les portés deviennent de plus en plus naturels, le contact émotionnel est de plus en plus passionnant.
C'est, peut-être, cette alchimie d'un vrai duo qui manquait à la première distribution la veille. C'était d'autant plus surprenant qu'après le dernier duo de In the Night de Jerome Robins (donné en seconde partie) dansé par Lopatkina et Ermakov, j'ai entamé la troisième partie de la soirée avec la certitude que le point culminant avait déjà été traversé.


Depuis, en décembre dernier, il y a eu la troisième distribution avec Olesia Novikova et Konstantine Zverev, qui n'a pas su m'intéresser (je me rappelle juste qu'Olessia Novikova s'est complètement perdue dans les costumes qui avaient l'air énormes sur elle) et, ce dimanche, on a eu droit à la quatrième (à moitié la même que la première) distribution avec Ouliana Lopatkina et Xander Parish. Dans le programme du festival, à la page consacrée à Ouliana Lopatkina, j'ai trouvé la phrase suivante : "Audiences rush to see not her Odette-Odile but her Anna Karenina, Carmen and Marguerite Gautier". J'en suis restée coite. Apparemment, la direction actuelle estime que ça mission est déjà accomplie : Mlle Skorik a enfin détrôné Mlle Lopatkina dans le rôle du cygne blanc Shocked et celui de Mehmeneh Bahnu par la même occasion. Cela expliquerait pourquoi elle les interprètent plus souvent que quiconque au Mariinski. Mais, dans ce cas, pourquoi lorsque Ouliana Lopatkina a été remplacée dans Le lac des cygnes, en décembre dernier, et la Bayadère, en février, l'administration s'est sentie obligée de prévenir les spectateurs de ces remplacements devant l'entrée du théâtre, en proposant aux mécontents de se faire rembourser et ce même après le début du spectacle, sachant que normalement les retours des billets ne sont acceptés que dix jours avant la date du spectacle et que les modifications des distributions n'ont jamais été considérées comme une raison valable pour déroger à cette règle ? En réalité, quoi qu'elle danse, les spectateurs sont toujours prêts à courir voir Ouliana Lopatkina, même dans Marguerite et Armand Smile.
Je n'ai pas l'impression que ce spectacle a gagné d'avoir déménagé sur la nouvelle scène. C'est comme si on jouait de la musique de chambre dans cette salle énorme. En plus, ça ne doit pas faciliter la vie de l'interprète du rôle de Marguerite, qui est obligée de se changer trois fois aux cours de cette courte pièce alors que les loges se trouvent loin de la scène. Par rapport au premier spectacle, Ouliana Lopatkina a remplacé la perruque ridicule de la dernière scène par un postiche en forme d'un chignon long qui lui va mieux. J'ai du mal à analyser son personnage dans ce ballet étriqué qui prétend d'être narratif mais ne présente que des scènes isolées et d'une façon schématique. Mais, dans chacune de ces scènes, j'ai trouvé le jeux d'Ouliana Lopatkina très juste. La souffrance de sa Marguerite ne m'a pas laissée indifférente. Et comme la première fois, c'est la scène avec M. Duval père (Soslan Koulaev) que j'ai trouvée la plus réussie. Par contre, le duo avec Xander Parish ne m'a pas paru abouti. Au début, il a peiné sur le texte chorégraphique. Ensuite, ça allait mieux, mais les réceptions des grands sauts ont été particulièrement bruyantes. Le sentiment, inspiré par la scène à la maison de campagne (qui aurait cru que cette robe blanche à franges et aux reflets synthétiques particulièrement agaçants pourrait être celle de campagne), que ce duo commençait à fonctionner, a disparu dès la scène suivante, interprétée chacun de son côté. Et c'est uniquement la scène finale que j'ai enfin trouvé convaincante dans l'ensemble, avec une mention spéciale pour Xander Parish, qui a su trouvé des notes justes, mes très personnelles, que je ne me rappelle pas avoir vues chez les autres interprètes. Son Armand, bien qu'accablé par le chagrin, dégageait une dignité impressionnante.
Les régisseurs, peut-être, en essayant de rattraper un léger retard du début de la soirée, se pressaient à fermer le rideau et à remettre la lumière dans la salle, mais le public, habitué à offrir de longues ovations à sa prima ballerina, ne s'est pas laissé faire et continuait à applaudir malgré le début de l'entracte, en obligeant ainsi la régie de relever le rideau. (Curieusement, hier, après On the Edge de Diana Vichneva que l'on voit au Mariinski bien moins souvent qu'Ouliana Lopatkina, malgré l'accueil très chaleureux, les spectateurs n'ont pas insisté et ont quitté la salle dès que le rideau est tombé).

Le divertissement a commencé par une pièce-plaisanterie de Vladimir Varnava, dont la première a eu lieu l'année dernière dans le cadre de l'Atelier créatif des jeunes chorégraphe. Son ton léger, plein d'humour, accentué par l'interprétation de Zlata Yalinitch et Vladimir Chkliarov, a mis une ambiance sympathique dans la salle.

Le grand pas classique d'Auber interprété par Oksana Skorik et Timour Askerov a été très bien accueilli par le public. J'avoue d'avoir réagi d'une façon assez sceptique lorsque j'ai trouvé ce numéro dans le programme. J'ai pensé : pourquoi faire on s'obstine à confier à Oksana ce qu'elle n'est pas en mesure de danser bien alors que cette pièce nécessite d'être dansé avec brio ? Lorsque je l'ai vue dans ce grand pas la dernière fois, en janvier 2013, toujours avec Timour Askerov, ça avait l'air pitoyable, l'équilibre, ou plutôt son absence, ayant été le point le plus faible de son interprétation. Mais depuis, Oksana Skorik a fait énormément de progrès. Et si je ne suis pas toujours convaincue à 100% par sa prestation (c'est surtout la diagonale de relevés, avec l'effort physique et la fatigue bien visibles, qui m'a obligée de m'inquiéter le plus) je compte ce grand pas parmi les meilleurs (ou peut-être même le meilleur) moments de la soirée.

Les problèmes sont arrivés avec Amoveo. Comme, la plupart de temps, je sèche les soirées de la danse contemporaine, je ne comprenais pas toutes ses remarques au sujets de la musique de Philip Glass. Oh comme je les comprends maintenant ! Après avoir fini d'étudier la plastique de Léonore Baulac, j'ai commencé à m'ennuyer et l'enregistrement de la musique de Philip Glass, qui inondait la salle avec l'insistance d'une scie à métaux, n'arrangeait pas les choses, en me faisant souffrir physiquement. Avec le désespoir, je regardais dans la fausse d'orchestre où les musiciens ont été obligés de patienter dans le noir absolu.

Le chuchotement d'Edward Clug par le couple Matvienko, rajouté au programme du divertissement au dernier moment, m'a paru plus intéressant que le numéro précédent, mais seulement au début. Déjà, ça manquait de la danse, proprement dit, mais, en plus, le titre de la pièce et son idée étant assez obscures, j'ai beau mobilisé toute mon imagination, en jouant aux devinettes, mais n'ai pas réussi à percer le mystère de cette création. Pour que ce genre de séances d'expression corporelle soit intéressant non seulement aux danseurs (je comprends bien que les danseurs classiques ressentent besoin de s'essayer dans quelque chose de nouveau, d'inhabituel pour leurs corps ne serait-ce que pour explorer leurs possibilités), il faudrait peut-être penser à donner aux spectateurs les clés de la compréhension de l'idée du chorégraphe, ne serait-ce que sous forme d'une allusion ou d'une phrase. Ce numéro avait quand-même un grand avantage par rapport aux autres morceaux contemporains du divertissement - il bénéficiait de la musique vivante, avec Ludmila Svechnikova au piano sur le plateau. Pour les saluts, Edward Clug est entré sur scène pour se joindre aux interprètes.

Fort heureusement, Ekaterina Kondaourova et Akexandre Sergueev sont venus chasser l'ennui avec le pas de deux de In the Middle Somewhat Elevated, mais l'orchestre du Mariinski continuait à patienter dans au fond de la fausse.

Vers Tchaikovsky Pas de deux avec Alina Somova et Kim Kimin, ça m'a déjà été égal si leur prestation était conforme au style Balanchine, tellement j'étais contente d'entendre de la vraie musique et de pouvoir enfin profiter de l'orchestre. Je crois de ne pas avoir été la seule dans ce cas car j'ai senti que l'enthousiasme du public s'est ranimé tout à coup. C'est surtout les grands sauts de Kim qui provoquaient les réactions semblables à celles des fans d'Ivan Vassiliev.

La deuxième création de Benjamin Millepied Together alone (le titre a été traduit en russe ce qu'en retraduction française donnerait quelque chose comme "On était deux") avait l'air encore plus fade que la première, pourtant, la musique, toujours de Philip Glass, a été moins dérangeante. Lorsque les chorégraphes contemporains se prennent trop au sérieux, le résultat de leur travail, la plupart de temps, est assez ennuyeux. Au moment où Benjamin Millepied est venu sur scène pour les saluts, j'ai pensé, avec regret, que ça aurait été peut-être plus sympathique de revoir son Without et pourquoi pas avec la participation des danseurs de l'Opéra ? Au moins, ça les aurait mis un peu plus un valeur.

Le choix du troisième numéro que les danseurs français ont présenté lors de ce gala - le duo de Roméo et Juliette de MacMillan - m'a laissée aussi perplexe que les deux pièces de Millepied. Je sais qu'en outre-Manche on ne jure que par cette version de Roméo et Juliette. Mais, en regardant ce numéro sur la scène du Mariinski, je n'arrivais pas à m'abstraire d'une phrase prononcée par Nikolaï Tsiskaridze, dans la préface d'une rediffusion tv de Roméo et Juliette de Noureev, qui disait que toutes les versions postérieures de ce ballet ne sont que les paraphrases du spectacle de Lavrovski. Au moins, ça a permis d'écouter la musique de Prokofiev jouée par l'orchestre. Mais pourquoi ce choix pour représenter les danseurs de l'Opéra à Saint-Petersbourg et qu'est-ce qu'il a à voir avec l'école française ?

Le pas de deux du Corsaire par Viktoria Terechkina et Vladimir Chkliarov a été certainement le moment le plus attendu du divertissement, mais la fatigue du couple-vedette de ce festival empêché aux danseurs de l'interpréter au plus au niveau technique que l'on attendait légitimement de leur part. Les pirouettes désaxées pour tout le monde, les soucis avec les tempos données par Alekseï Repnikov dans la variation et la turbulence lors des fouettés pour Viktoria, les réceptions lourdes, manquant de moelleux, et le problème avec le costume pour Vladimir. Les étoiles russes, ayant conscience de la faiblesse de leurs prestation, avaient l'air désolées. Pour moi, ils sont excusables. Le lendemain, Viktoria a avoué qu'elle voulait faire de son mieux, mais elle n'a pas pu maîtriser sa fatigue. Elle a mis trois jours pour se remettre un peu physiquement de sa soirée.

Le gala a duré presque quatre heures, et lorsque c'était fini, je me suis sentie soulagée. En sortant du théâtre, je regardais, avec envie, les spectateurs sortant du bâtiment historique après le Prince Igor.

En fin de comptes, organiser le festival Mariinski franco-russe a été une fausse bonne idée. Ce n'était sûrement pas le bon moment pour le ballet de l'Opéra, déjà parce que c'était pendant la série des Lac des cygnes (et on connaît tous les difficultés que la compagnie rencontre à chaque reprise d'un grand ballet classique) et, peut-être, parce qu'il traverse une phase difficile en général, la troupe manque de personnalités fortes, de stars capables de faire rêver (on le répète assez souvent sur Dansomanie). Le résultat de la course : les désistements en série qui ont chamboulé toutes les distributions du festival. Et encore on n'est peut-être même pas conscient de toute l'ampleur de ce phénomène car il y a eu des désistements qui sont intervenus avant même que le nom du danseur apparaisse à l'affiche. La plupart de ces désistements, bien que regrettables, ont été dus aux circonstances de force majeur (blessures ou la nécessité de sauver les distributions du Lac), mais d'autres n'ont même pas été expliqués. Tout l'agacement des spectateurs du Mariinski a été adressée à l'administration du Théâtre, M. Fateev en particulier, alors que son unique faute c'est qu'il a compté sur le sérieux de l'ONP et sa capacité de tenir ses engagements. La descente française au gala de clôture n'a pas arrangé les choses. Ça ressemblait à du remplissage. Le style français, l'école française (et ses pieds magnifiques évoqués dans le programme du festival) n'ont pas été représentés. En revanche, les spectateurs ont remarqué la raideur de Mlle Gillot que je vois, de plus en plus, comme la nouvelle quintessence du style français. Sad Et c'est uniquement la participation de Sae Eun Park qui permet croire que l'honneur de l'ONP a été sauvé dans cette affaire.
Peut-être, ça mérite d'organiser une autre édition du festival franco-russe, avec les calendriers mieux adoptés ou lorsque la troupe de l'Opéra ira mieux. Sinon, j'ai une autre idée pour le festival qui pourrait concilier tout le monde - le vrai festival Mariinski serait celui qui pourrait réunir les actuelles et les anciennes étoiles et les solistes du Théâtre, qui dansent actuellement avec d'autres compagnie : Zakharova, Obraztsova, Loboukhine, Sarafanov, Merkouriev, pour ne citer que ceux qui sont restés en Russie.


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Florestiano



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MessagePosté le: Ven Mar 27, 2015 8:24 am    Sujet du message: Répondre en citant

ElenaK a écrit:
- Tchaikovsky Pas de deux de George Balanchine, musique de Petr Tchaïkovski (du ballet Le lac des cygnes)
Alina Somova et Kim Kimin

Shocked Shocked Shocked Quel dommage que cette variation soit prise à un rythme effréné ! En dépit de ça, Kimin Kim réussit à rester étincelant !

Merci, ElenaK, pour ce long et beau compte-rendu Very Happy


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sophia



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MessagePosté le: Ven Mar 27, 2015 9:18 am    Sujet du message: Répondre en citant

Un grand merci, ElenaK. Smile

Si je comprends bien, l'Opéra n'a rien présenté de vraiment inédit: Gillot et Marchand ont repris le duo Together Alone, créé pour Dupont et Moreau?

Effectivement, quitte à danser du Millepied, Without aurait été bien plus intéressant.

P.S.: j'ai la réponse à ma question, je n'avais pas vu que vous aviez donné la totalité du programme juste avant le compte-rendu. Embarassed


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Buddy



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MessagePosté le: Ven Mar 27, 2015 10:52 pm    Sujet du message: Répondre en citant

ElenaK, je n’ai pas de chance encore de lire votre compte rendu, mais merci beaucoup.

Je voudrais dire que j’ai vu Amoveo et Together alone (Benjamin Millepied) et je les ai aimé.


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