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doudou
Inscrit le: 03 Mai 2005
Messages: 1128
Localisation: PARIS
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 Posté le: Mar Mai 05, 2015 10:57 am Sujet du message: |
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| Celà va affecter la série de Paquita à Copenhague ou elle était prévue.
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Garance39
Inscrit le: 22 Déc 2012
Messages: 54
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haydn
Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26514
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| Posté le: Mar Mai 05, 2015 11:42 am Sujet du message: |
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| Si ça se confirme, oui, malheureusement. |
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Vivip27
Inscrit le: 30 Mar 2015
Messages: 15
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haydn
Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26514
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| Posté le: Mer Mai 06, 2015 11:36 am Sujet du message: |
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| Apparemment ce ne serait finalement pas trop grave. Mais en tous cas, pour Manon, c'est fichu. |
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alila
Inscrit le: 31 Déc 2009
Messages: 287
Localisation: Paris
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| Posté le: Jeu Mai 07, 2015 12:57 am Sujet du message: |
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La soirée des adieux d'Aurélie Dupont a commencé ce soir: standing ovation pour elle et le beau Roberto, plusieurs rappels!
Pour être de mauvaise foi je dirais que c'était à force de faire le tour des médias... mais non, je pense que beaucoup de ceux qui applaudissaient disait un au revoir (qui sera à très bientôt si les distribution de l'Anatomie de la Sensation se confirment, mais on ne le savait pas...) à toute une carrière de soirées mémorables (et d'autres un peu moins, pour moi en tout cas, j'étais pas toujours d'accord avec les choix de A. Dupont, mais c'est une autre discussion).
Ce soir en tout cas, ce fut une très belle soirée pour le couple principal et pour Bullion et Renavand en Lescaut et sa maitresse. Je suis beaucoup plus sceptique pour certains passages brouillons du corps de ballet, mais je me suis aussi rendue compte qu'ils sortent du Lac pour enchaîner Manon et Paquita, pas évident.
Je découvrais aussi Roberto Bolle, j'étais agréablement surprise (j'avoue que j'avais quelques préjugés, fondés sur son image média de trop beau gosse aux lignes parfaites). Dommage que le personnage de Des Grieux m'est très antipathique (jusqu'au passage du geôlier il passe son temps a être pleurnichard et mou à courir derrière Manon...) et que ses morceaux de danse ne sont pas les meilleurs (Lescaut a clairement les meilleurs morceaux), mais les pas de deux étaient superbes, la complicité entre les artistes vraiment belle à voir (j'ai rarement vu Dupont aussi souriante), de superbes portées sans aucun accroc et surtout, la veine dramatique de Bolle à la mort de Manon a été excellente, crédible, humaine, douloureuse. Prenez-en de la graine, solistes de l'opéra!
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haydn
Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26514
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| Posté le: Ven Mai 08, 2015 12:46 am Sujet du message: |
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Pour moi, Roberto Bolle et Aurélie Dupont, ce sera dans quelques jours. En tous cas, ce jeudi 7 mai, le couple imprévu Dorothée Gilbert / Josua Hoffalt a fait des débuts si réussis qu'on se demande bien pourquoi l'Opéra de Paris ne les avait pas programmés d'emblée ensemble. Crainte de faire de l'ombre à d'autres distributions? Je reviendrai en détail sur le spectacle après une nuit de sommeil.
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Alexis29
Inscrit le: 22 Avr 2014
Messages: 1244
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Stefania
Inscrit le: 15 Fév 2015
Messages: 106
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| Posté le: Ven Mai 08, 2015 9:42 am Sujet du message: |
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| alila a écrit: |
| Je découvrais aussi Roberto Bolle, j'étais agréablement surprise (j'avoue que j'avais quelques préjugés, fondés sur son image média de trop beau gosse aux lignes parfaites). |
Je vais découvrir Roberto Bolle au cinéma le 18 mai prochain avec les mêmes préjugés! Pourquoi ce danseur à la beauté stupéfiante se prête-t-il à toutes ces photos !? Pour faire un clin d'oeil divertissant, je mets un lien vers ce court article de l'ANSA (l'AFP italienne ?) où il est question des adieux à la scène de plusieurs danseuses : elles le veulent toutes !
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22086
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| Posté le: Ven Mai 08, 2015 9:58 am Sujet du message: |
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Il va aussi faire les adieux de Paloma Herrera (Giselle, 27 mai) et de Julie Kent (Roméo et Juliette, 20 juin) à l'ABT! 
Aurélie Dupont me semble très habile - mais ce n'est pas vraiment nouveau - pour construire sa "légende". Partir sur un ballet à forte valeur ajoutée dramatique, histoire de laisser l'image d'une danseuse "actrice", qu'elle n'a pourtant pas toujours eue, loin de là, durant sa carrière (après Letestu dans La Dame aux camélias et Ciarovala dans Onéguine, il lui fallait bien L'Histoire de Manon, quoiqu'elle n'en ait pas révolutionné l'interprétation) et partir aux côtés d'une étoile - que dis-je? une star - internationale, étiquette qu'aucun danseur étoile maison ne peut revendiquer.
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haydn
Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26514
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| Posté le: Ven Mai 08, 2015 10:05 am Sujet du message: |
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Elle n'allait pas se "suicider" sur un Lac des cygnes...
Et Roberto Bolle se spécialiserait-il donc dans "l'accompagnement à la cessation d'activité" des quadras-quinquas de la danse? Un marché porteur? |
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alila
Inscrit le: 31 Déc 2009
Messages: 287
Localisation: Paris
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| Posté le: Ven Mai 08, 2015 10:09 am Sujet du message: |
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C'est exactement sur ça que je disais que la standing ovation de mercredi soir était aussi une conséquence de faire les tour de médias. À force de la voir et la lire partout, même pour le public lambda, on se sent appelés à faire un remerciements plus chaleureux, pour l'ensemble de l'oeuvre, parce "wow tu a vu/lu/écouté son entretien? Quelle artiste formidable" Ensuite, elle a été étoile 17 ans, donc forcément elle a eu le temps d'être bien identifiée par des larges parties du public.
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Ceci dit le spectacle de mercredi était très bon, ce qui certes contribue à la légende!
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haydn
Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26514
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| Posté le: Ven Mai 08, 2015 12:03 pm Sujet du message: |
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| paco a écrit: |
Je n'ai personnellement lu aucune ironie dans le compte-rendu de Haydn, il ne faut pas toujours chercher des sens cachés partout!
En revanche je ne suis pas d'accord avec vous, Haydn, sur un point : si Abbagnato a brûlé les planches, il me semble justement que c'est bien comme cela que la Manon de McMillan doit être conçue. Je pense que les fois précédentes, celles où vous vous êtes ennuyé, étaient justement à côté de l'esprit de ce ballet. Certains soirs à Londres, pour ce ballet, c'est le survoltage intégral... (il suffit de relire les tweets à l'issue de la représentation Yanowsky-Bolle de novembre dernier pour voir que ce n'est pas un ballet sobre...).
Par ailleurs, j'ai une question : par rapport à la représentation Nunez-Bonelli à laquelle vous aviez assisté au cinéma l'automne dernier, était-ce plus incandescent avec Abbagnato ? |
Quelles que soient les interprètes - et j'y ai tout de même vu ce qu'il y a de mieux : Guillem, Vichneva, Ciaravola... - Manon est pour moi un ballet médiocre, sur une musique indigeste et affublé d'une scénographie racoleuse. Après, il y a des artistes qui le rendent plus ou moins supportable. Eleonora Abbagnato, avec tous ses excès de diva, m'a plu parce que je trouve qu'elle pervertissait assez joyeusement l'argument, et mettait en exergue les incohérences historiques de la mise en scène (on est sous la Régence, sous Napoléon III ou sous Félix Faure?) pour en extraire le potentiel théâtral (au début du 3ème, acte, là on est vraiment chez Félix Faure...). Marianela Nunez et Federico Bonelli, tout latins (ou plus exactement latino-américaine, pour Mlle Nunez) qu'ils soient, sont des familiers du style de MacMillan, dont les ouvrages constituent, avec ceux d'Ashton, la base du répertoire du Royal Ballet. Leur interprétation était plus "raisonnable" que celle d'Abbagnato (qui, il faut bien le dire, a fait le spectacle à elle toute seule), mais ce sont de bons acteurs (tradition britannique oblige), qui arrivent à rendre l'affaire plus ou moins crédible, et qui évitent, par leur sens dramatique, l'ennui que pouvait distiller le couple Pujol / Ganio (la Mater Dolorosa et le Prince égaré, ça lasse tout de même assez vite, quelle que soit la qualité intrinsèque de la danse).
La distribution qui réunissait Dorothée Gilbert, Josua Hoffalt, Alessio Carbone et Muriel Zusperreguy était à mon sens la plus homogène que j'ai vue depuis le début de la série.
Le couple Gilbert / Hoffalt, qui avait déjà convaincu dans Roméo et Juliette en 2011 (-> http://www.forum-dansomanie.net/forum/viewtopic.php?t=5032&start=240) fonctionne très bien. Sur le plan physique, le couple est harmonieux, bien assorti, et la compatibilité de style est à l'avenant. On a eu une démonstration de belle danse, élégante, fluide, qui tendait à atténuer la vulgarité de la chorégraphie. Le Des Grieux de Josua Hoffalt faisait montre d'une élégance réellement évocatrice de l'esprit français du Siècle des lumières, mais sans superficialité, sans clinquant inutile. Dorothée Gilbert, excellente technicienne - cela compte, chez MacMillan - n'est pas forcément la meilleure actrice qui soit, mais ses postures, sa gestuelle étaient justes et efficaces. Les seules réserves que l'on fera concernent son mime facial : là, il est évident que Dorothée Gilbert ne possède pas la vaste palette d'expressions d'une Isabelle Ciaravola, même si rien n'est rédhibitoire.
Alessio Carbone est un Lescaut de bonne facture, vif, théâtral, italien jusqu'au bout des orteils. Cela se passe en France, m'objecterez vous. Certes, mais Nicholas Georgiadis a affublé le frère de Manon d'un costume ... vénitien, et les origines transalpines de M. Carbone ne viennent que souligner cette bizarrerie "géographico-vestimentaire". Un regret toutefois : Alessio Carbone, ne parvient pas à être haïssable - impossible pour lui de se défaire totalement de son côté charmeur - comme devrait l'être le personnage qu'il incarne (un fêtard arrogant et sans scrupules). On pourrait en dire autant de sa maîtresse, la pétillante Muriel Zusperreguy, danseuse agile mais tapineuse trop bien éduquée pour qu'on y croit réellement.
Parmi les courtisanes, on remarquait le duo de luxe constitué d'Héloïse Bourdon (dont la vraie place n'est sans doute plus dans l'anonymat du corps de ballet) et de Christelle Granier (que je n'ai objectivement pas reconnue, si quelqu'un peu me confirmer qu'il s'agissait bien d'elle... En tous cas, quelle qu'elle ait été, elle dansait fort bien).
Je suis par ailleurs toujours sous le charme de la Garçonne de Myriam Kamionka, sorte de page mutin qu'on croirait échappé d'une pièce légère de Sacha Guitry. Nostalgie d'une autre France...
A mentionner enfin, le GM libidineux d'Aurélien Houette et surtout le redoutable geôlier de Yann Saïz, qui nous gratifie d'une performance d'acteur de premier plan.
Dans la fosse, l'orchestre de l'Opéra de Paris a réalisé une bonne prestation, et on compatit sincèrement avec les instrumentistes contraints d'ingurgiter cette guimauve quasiment tous les soirs, un mois durant. Malheur aux diabétiques! Pourtant, au pupitre, le chef Martin Yates fait de son mieux pour ménager notre taux de glycémie, et sa direction est aussi sobre et retenue qu'une telle musique le permet. |
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karineguille
Inscrit le: 03 Nov 2011
Messages: 178
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| Posté le: Sam Mai 09, 2015 9:59 pm Sujet du message: |
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| Haydn j'adore vos remarques ! Notamment celle sur les missions quinqua-quatra de Roberto Bolle !!!
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Emilie1
Inscrit le: 29 Juin 2010
Messages: 272
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| Posté le: Dim Mai 10, 2015 2:49 pm Sujet du message: |
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| Et pendant ce temps là.... Je suis toujours à la recherche d'une petite place pour le 18 mai. N'importe quelle catégorie, n'importe quel prix, vous aurez ma reconnaissance éternelle !
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