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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22087
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paco
Inscrit le: 28 Oct 2005 Messages: 3564
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Florestiano
Inscrit le: 28 Mai 2010 Messages: 1802
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22087
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Posté le: Jeu Fév 23, 2017 2:34 pm Sujet du message: |
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Un long compte rendu de Judith Mackrell dans le Guardian, plutôt intéressant, sur Dancer, le documentaire de Steven Cantor consacré à Serguei Polounine.
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marc
Inscrit le: 16 Fév 2009 Messages: 1157
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Posté le: Jeu Fév 23, 2017 3:14 pm Sujet du message: |
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sophia a écrit: |
Un long compte rendu de Judith Mackrell dans le Guardian, plutôt intéressant, sur Dancer, le documentaire de Steven Cantor consacré à Serguei Polounine. |
Il m'agace ce documentaire. Il est annoncé partout mais jamais en France.
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marc
Inscrit le: 16 Fév 2009 Messages: 1157
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marc
Inscrit le: 16 Fév 2009 Messages: 1157
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Posté le: Jeu Fév 23, 2017 3:23 pm Sujet du message: |
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Au fait, pourquoi on l'appelle ici Serguei Polounine au lieu de Sergei Polunin affiché partout ailleurs ?
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22087
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Posté le: Jeu Fév 23, 2017 3:38 pm Sujet du message: |
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Translittération à la française vs. à l'anglo-saxonne.
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Math
Inscrit le: 27 Juil 2013 Messages: 72
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Posté le: Ven Mar 03, 2017 5:12 pm Sujet du message: |
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Quelques mots sur la performance de Sergei Polunin et ses réponses aux questions suite à la projection du film « Dancer » :
Peu de mots sur sa performance, qui s’est résumée à la chorégraphie sur la chanson « Take Me To Church ». On l’avait déjà vu en entier dans le film, alors il n’y a pas eu d’effet de surprise, et ainsi c’était un peu light, on aurait aimé voir quelque chose en plus. Mais cela donnait évidemment envie de le voir en vrai sur scène (malheureusement les places pour Project Pulunin à Londres en Mars sont déjà toutes vendues)
Par la suite, le public du Palladium ainsi que les internautes ont pu poser des questions à Sergei qui est arrivé tout de suite après, très fatigué mais enclin à répondre à n’importe quelle question.
Concernent des choix artistiques et le fait qu’il ait quitté quelques compagnies en pleine gloire, il explique que lorsqu’il se sentait trop « confortable » quelque part, il fallait qu’il parte qu’il explore d’autres pistes et d’autres challenges. Que sa réputation de « bad boy », il en a joué, mais qu’au final cela ne l’a pas amusé, et il a réalisé qu’il « creusait un trou » qui l’a empêché d’être accueilli dans certaines compagnies.
Concernant la danse en particulier et ses projets, il a parlé entre autres de « Project Polunin » et de sa volonté de faire en sorte que les jeunes danseurs aient des agents/personnes qui s’occupent d'eux au niveau psychologique et administratif (si je me rappelle bien, il a dit qu’il aurait aimé avoir ce genre de soutien étant jeune, que prendre des décisions à 17, 18 ans est quelque chose de très difficile pour un jeune danseur).
Ensuite, niveau spectacle et spécialement "Project Polunin", il a dit qu’il souhaitait mettre en relation des professions différentes (danseurs, musiciens, photographes, réalisateurs) pour des projets artistiques « complets », mais pas encore de précision sur le contenu exact. Il a dit à une spectatrice (venue exprès de Rome pour la soirée !) qu’il partira certainement en tournée avec ce spectacle (avec quelques pistes en Italie, donc).
Concernant le Royal Ballet ("une relation « love/hate » selon lui) il a expliqué que la porte n’était pas fermée, et qu’il est possible qu’il revienne en tant qu’artiste invité. Enfin, il raconte que grâce à Natalia Ossipova, il a découvert la danse contemporaine et veut explorer ce côté-ci plus en profondeur.
Enfin, juste une anecdote que j’ai trouvé rigolote, à une question « Quel film voudriez-vous chorégraphier », il a dit qu’il n’avait aucune idée, pour ensuite dire en plaisantant : « Rambo »
Si d’autres personnes ont vu cette séance et souhaitent corriger/apporter plus d’informations, n’hésitez pas, j’ai sûrement dû oublier beaucoup de choses !
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marc
Inscrit le: 16 Fév 2009 Messages: 1157
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Posté le: Jeu Mar 16, 2017 3:12 pm Sujet du message: |
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marc
Inscrit le: 16 Fév 2009 Messages: 1157
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Posté le: Jeu Mar 16, 2017 3:12 pm Sujet du message: |
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Project Pulunin ? Des échos sur Dansomanie ? Un "dansomaniaque" l’aurait-il vu ? A priori, la presse anglaise a l'air réservée mais mon anglais (et ma patience pour décrypter !) n'est pas suffisant pour comprendre complètement le texte :
https://www.theguardian.com/stage/2017/mar/16/project-polunin-review-ballet-sergei-polunin-natalia-osipova
Je verrai cela samedi prochain au Sadler's Wells. J'aurais aimé lire un commentaire éclairé de Dansomanie avant d'y aller. C'est que je lis presque toujours Dansomanie avant d'aller voir un spectacle de ballet...
Dernière édition par marc le Jeu Mar 16, 2017 3:13 pm; édité 2 fois |
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22087
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marc
Inscrit le: 16 Fév 2009 Messages: 1157
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Delly
Inscrit le: 14 Juin 2016 Messages: 603
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Posté le: Jeu Mar 16, 2017 5:38 pm Sujet du message: |
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Le voici en français (merci de m'avoir à la fois donné l'occasion de lire une critique assassine et un anglais riche, ça change de mon globish habituel):
"Depuis que Sergei Polunin a quitté le Royal Ballet en 2012, le danseur extravagamment talentueux a été pris dans un débat très public au sujet de sa manière de danser. Même s'il a continué à se produire sous les feux de la rampe (sa vidéo de danse sur Take Me to Church de Hozier est devenue virale), il semblait souvent danser sous la contrainte. Quand il parle de sa désillusion sur sa profession, il est parfois tenté d’abandonner complètement le ballet.
Tel est le contexte du projet Polunin, le plan ambitieux grâce auquel le danseur veut forger une nouvelle relation plus créative avec le ballet. Son plan est de mettre en place une agence de management pour aider les danseurs indépendants comme lui et promouvoir une marque innovatrice de danse classique qui s'adressera à un public jeune, plus moderne et contemporain. Que les idées de Polunin soient sincères n'est pas douteux, mais il est décevant de constater que le programme de danse avec lequel il les lance se révèle si inégal, si bizarre, qu'il est difficile de juger de l'avenir de son projet.
La soirée s'ouvre avec « Icare, la nuit d’avant le vol », un duo chorégraphié par Vladimir Vasiliev, ancienne étoile du Bolchoï. Il a été créé en 1971, et il montre son âge dans ses dalles robustes de vieux mélodrame de style Bolshoi ; mais Polunin et sa partenaire Natalia Osipova s'y engagent avec une vraie générosité, lui mène une bataille héroïque avec les sauts gravitationnels d'Icare, et elle apporte à la fois férocité et tendresse au rôle d'Eole.
Comme un clin d'œil à la formation soviétique du jeune Polunin, ce curio ( ?) vintage fonctionne bien sur la scène de Londres. Cependant, la deuxième œuvre russe sur du programme est gravement mal évaluée. « Thé ou café » a été créé pour le Ballet Stanislavsky en 2016 et la chorégraphie d'Andrey Kaydanovskiy donne la sensation maladroite de quelqu'un essayant la danse moderne pour la première fois et mélangeant trop de références dans le processus – une bande-son avec des morceaux aléatoires de texte, et un langage de danse qui vire inexplicablement entre le lourd et le banal.
L’oeuvre est magnifiquement dansée, cependant, et a été extrêmement populaire à Moscou où, pour être juste, la culture de la danse moderne est moins développée que la nôtre. Aucune excuse, cependant, ne peut être trouvée à la confusion vide qu’est « Narcisse et Echo », la seule création nouvellement commandé de la soirée. Chorégraphié par Polunin en collaboration avec Osipova et deux autres, c'est un mashup de matériel dérivé de la danse qui est encadré par des arches les plus absurdement dessinés que j'ai vus sur une scène de ballet. C’est particulièrement flagrant dans les costumes, exercices de kitsch postmoderne qui montrent Polunin essayant de donner du sens au rôle -titre en ne portant que des bottes lilas à glands et un suspensoir en cristal Swarovski.
Il y a quelques faits rédempteurs : une nouvelle partition orchestrale d'Ilan Eshkeri ; une variation dans laquelle Osipova est sensuelle, spirituelle et grandiose. Mais Polunin est à court de son meilleur lyrique, et il souffre beaucoup lors de la vanité de clôture, qui est d'assimiler la piscine dans laquelle il se noie avec le narcissisme séduisant des médias sociaux. Pour ce faire, de persistantes images glamourisées du visage et du corps de Polunin sont projetées sur écran, mais ce qui est conçu comme une critique sociale, fait de Polunin lui-même un narcissique. Et il est trop bon artiste pour mériter cela."
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22087
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