Concours de promotion ONP 2014 [2015]

[haydn]

Classement des Sujets Femme :

1ère Mademoiselle Laura HECQUET Promue
2ème Mademoiselle Héloïse BOURDON
3ème Mademoiselle Sae Eun PARK
4ème Mademoiselle Caroline ROBERT
5ème Mademoiselle Marine GANIO
6ème Mademoiselle Charline GIEZENDANNER

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[Garance39]

Moi aussi je suis bien déçue pour Héloïse mais vraiment contente pour Léonore et Hannah, c'était mérité !!

[Joelle]

Je suis super ravie pour Laura Hecquet, et un peu déçue pour Héloïse Bourdon qui a superbement dansé aussi (à mon humble avis bien sûr).

[sophia]

Partie remise pour Sae Eun Park, espérons, mais Millepied, pour cette épreuve du feu (pour lui aussi), a bien su jouer l'équilibre, à mon sens parfaitement pensé, entre la promotion du "fait maison", apprécié de la troupe et méritant au bon sens du terme (Hecquet), et le nécessaire renouveau extérieur (O'Neill, Vikiinkoski). Briser la loi ridicule du nombre de postes imposé, même si cela va déplaire à coup sûr à bien des gens, cela témoigne aussi d'un certain courage. J'avoue que je ne trouve rien à redire à ces résultats, même aux classements (tout au plus aurais-je vu les choses légèrement différemment pour les sujets... Laura Hecquet ne surnageait pas spécialement...). Je m'étonne moi-même de tant de contentement.
A suivre.

[Jonquille]

[haydn]

Les mathématiques sont une science parfois moins exacte qu'on ne le croit...

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[sophia]

Je pense que ça se jouait entre Park, Bourdon et Hecquet, mais je ne sais pas dans quel ordre, objectivement, il fallait les mettre au regard du seul concours (je trouve quand même un peu dur dur Park en 3 vu ce qu'elle a fait, mais cela peut tenir aux complexités du vote, plus qu'à un choix collectif). Il est évident qu'il y a dans ces promotions des considérations extérieures et heureusement du reste.

[haydn]

Je reviendrai plus en détail sur ce concours où l'on attendait Sae Eun Park en première danseuse, et où finalement, Laura Hecquet à décroché la timbale, ce qui n'était pas immérité, car cela fait déjà plusieurs fois qu'elle a manqué la promotion au grade de Première danseuse pour très peu. Visiblement, le résultat a été bien accueilli par la plupart de ses collègues au sein de la compagnie. Il est vrai aussi que Laura Hecquet est une danseuse déjà expérimentée, et qu'elle devrait sans trop de problème s'adapter à ses nouvelles fonctions, où elle sera amenée à assurer l'essentiel des grands rôles solistes du répertoire.

Mais pour moi, s'il y a une prestation qui m'a particulièrement marqué, ce fut celle de Jennifer Visocchi, explosive dans le bref mais intense Grand pas de Twyla Tharp, une pochade drôle où Mlle Visocchi nous a gratifié d'un numéro digne des grandes heures de Dim Dam Dom (oui, votre serviteur est une antiquité, et cela ne parlera pas forcément au plus jeunes, mais le look seventies et les déhanchés arborés par la danseuse était parfaits). Elle est venue fort heureusement apporter un grand bol d'air frais dans un concours des quadrilles qui tirait en longueur et incitait un peu à la somnolence...

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[haydn]

Ida Viikinkoski - Photo © Sébastien Mathé / Opéra National de Paris


Jennifer Visocchi - Photo © Sébastien Mathé / Opéra National de Paris


Léonore Baulac - Photo © Sébastien Mathé / Opéra National de Paris


Hannah O'Neill - Photo © Sébastien Mathé / Opéra National de Paris


Laura Hecquet - Photo © Sébastien Mathé / Opéra National de Paris

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[haydn]

Petit retour sur le concours de promotion des dames hier à l'Opéra de Paris.

Les candidates, chez les Quadrilles et les Coryphées, avec respectivement 18 et 11 postulantes, étaient beaucoup plus nombreuses que leurs homologues masculins deux jours auparavant.

La reprise, dix-huit fois de suite donc, de la laborieuse variation féminine du Pas de trois tirée du Lac des cygnes de Nouréev, qui relève de la technique pure, et qui ne propose même pas de vrai "morceau de bravoure" susceptible d'éveiller l'attention, a rapidement tourné au pensum. Aucune personnalité ne se détachait vraiment du lot, hormis peut-être Leïla Dilhac et Claire Gandolfi, moins scolaires. Ce qui frappait - et qui explique peut-être que seuls deux postes sur cinq aient finalement été pourvus -, c'était le manque de maturité artistique des candidates, sérieuses, studieuses (il n'y a pas eu de chute ou de défaillance technique grave à déplorer), mais d'une grande monotonie. On s'applique à "bien faire", en oubliant qu'on n'est plus à l'école de danse, mais membre de plein droit de la compagnie. Il est vrai que l'infantilisation dont sont coutumières les institutions (pas seulement culturelles) françaises et le culte obsessionnel de la hiérarchie et de la soumission au chef (ou à la cheftaine) ne sont pas de nature à faire éclore spontanément les talents, et à valoriser les individualités. Si, au cours de son mandat, Benjamin Millepied parvenait à faire évoluer les mentalités sur ce plan, rien que pour cela, il mériterait qu'on lui tresse des lauriers.

Les variations libres, plus aptes à faire éclore des talents, ont elles aussi été d'une assez grande monotonie, à quelques exceptions près. La vraie belle surprise a été le Grand pas de Twyla Tharp, interprété avec un humour et un aplomb magnifique par Jennifer Visocchi. Comme Aurélia Bellet il y a deux ans, Mlle Visocchi a eu le bon goût d'oublier qu'elle passait un concours, et elle a dansé comme si elle était réellement en spectacle - après tout, c'est cela la vocation d'une artiste, non de se livrer à du bachotage stérile. Ses déhanchés malicieux, sa dégaine de parisienne 70's croquée par Kiraz, son énergie, ont fort heureusement sorti le public - et, de toute évidence, le jury - d'une pesante torpeur. LA vraie belle révélation du concours. Pour le reste, rideau, avec un petit pincement au cœur tout de même pour Leila Dilhac, qui enchaîne les bonnes prestations sans jamais en être récompensée...

La classe des coryphée a été d'assez bon niveau, bien que la variation imposée (Gamzatti, La Bayadère, acte III) ait donné du fil a retordre, même aux meilleures. Ainsi, Hannah O'Neill, archi-favorite, a-t-elle chuté, gâchant un peu une performance par ailleurs exemplaire. Elle a amplement rattrapé ce faux-pas avec une formidable Nuit de Valpurgis (Balanchine) choisie en variation libre, et le jury a eu raison de la promouvoir malgré tout, au vu de son potentiel artistique (ce fut aussi le cas il y a quelques années pour Josua Hoffalt, devenu Premier danseur en dépit d'une main à terre).

L'autre candidate attendue sur le podium, Léonore Baulac, n'a pas non plus déçu les espoirs placés en elle par la nouvelle direction (Benjamin Millepied l'a distribuée d'abord dans son Daphnis et Chloé, puis dans le rôle principal de Casse-Noisette), avec deux belles variations qui lui ont valu une promotion indiscutable et méritée.

Il n'y avait malheureusement que deux postes de sujets à pourvoir, et quelques autres candidates intéressantes sont malheureusement restées sur le carreau, à commencer par Laurène Lévy, qui a signé une belle prestation dans In The Middle, Somewhat Elevated (Fosythe), sa variation libre. Les qualités de laxité, de fluidité, de Mlle Lévy, devraient lui permettre de trouver malgré tout sa place au sein du ballet de l'Opéra de Paris "new look" voulu par Benjamin Millepied : elle possède tout ce qu'il faut pour briller dans un répertoire constitué de chorégraphies de Wheeldon, McGregor, Ratmansky et autres Balanchine. Aubane Philbert, Letizia Galloni ou encore Fanny Gorse ont elles aussi fait un beau concours, même s'il n'y a pas eu pour elle de promotion à la clé.

La classe des Sujets n'a pour sa part attiré que six représentantes (sept étaient annoncées, mais Silvia Saint-Martin n'a finalement pas concouru), dont trois avaient des chances sérieuses de décrocher le titre de Première danseuse qui était mis en jeu : Sae Eun Park, Héloïse Bourdon et Laura Hecquet. C'est cette dernière qui a finalement été promue, avec deux variations techniquement impeccables - et notamment, un très beau Cygne noir, ce qui fut aussi le cas pour Sae Eun Park, dont les ports de bras sont splendides. Beaucoup s'attendaient à ce que la Coréenne mette tout le monde d'accord et remporte le concours haut la main. Si ses variations ont été toutes deux (choix libre : Nikiya / La Bayadère) très bien exécutées, elle n'a toutefois pas dominé ses concurrentes directes de manière outrageuse, ce qui aura fait l'affaire de Laura Hecquet, plusieurs fois malchanceuse en dépit de prestations brillantes.

A noter également la belle performance de Marine Ganio, qui, en dépit de chances minimes, s'est battue avec beaucoup de vaillance et a remarquablement bien interprété la Variation du Cygne Noir (imposée), alors qu'elle ne convenait a priori pas vraiment à sa morphologie.

Si le concours est reconduit l'an prochain, on devrait assister à une compétition de haut vol dans la classe des Sujets, puisque, sauf blessure ou nomination d'étoile directe, on trouvera au prises Sae Eun Park, Héloïse Bourdon, Hannah O'Neill, Léonore Baulac, Aurélia Bellet (qui devrait être rentrée de congés), voire Mathilde Froustey si elle décidait de réintégrer la compagnie. Une superbe affiche en perspective, avec, en oustsider, Sarah Kora Dayanova (blessée cette année) et à nouveau Marine Ganio.

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[sophia]

Quelques remarques sur la deuxième journée, celle des filles, source, traditionnellement, de plus de tensions et de passions démesurées que celle des garçons.

Revenons quelques jours en arrière. Le concours des garçons nous avait laissés mercredi soir sur la non-promotion d'un premier danseur, nouvelle choquante pour certains, juste et compréhensible pour d'autres. Derrière ce coup d'éclat, certes pas tout à fait inédit dans la maison, il m'a semblé qu'on pouvait se donner la possibilité de lire le message suivant adressé par Benjamin Millepied à la troupe : un excellent sujet ne fait pas forcément un premier danseur, autrement dit un danseur étoilable. Pourquoi, par ailleurs, promouvoir quelqu'un à toute force, aussi bon soit-il un jour de concours, si c'est pour n'en rien faire le lendemain? Sage questionnement du nouveau maître des lieux, qui laisse à espérer la disparition prochaine de cette tradition concoursive, au moins pour les plus hauts grades.

Le palmarès des filles aura en tout cas confirmé la ferme reprise en mains par le directeur de la danse du concours, abandonné ces dernières années (ou depuis toujours?) aux intrigues claniques. Millepied aura tout d'abord réussi, à deux reprises, à briser la loi ridicule (et en réalité inique) du nombre de postes imposé arbitrairement par l'administration. Le palmarès me paraît souligner également sa volonté de préserver le "made in POB" tout en instaurant un renouveau nécessaire, quitte à aller contre des habitudes bien ancrées et des préjugés qui ont malheureusement la vie dure auprès de la population des habitués. Et l'on se dit que Millepied a finement joué l'équilibre des parties, en promouvant tout à la fois Laura Hecquet, personnalité estimée de la troupe et méritante au meilleur sens du terme - même si son choix personnel était peut-être autre -, et des gens comme Hannah O'Neill, engagée par le biais du concours externe, ou Ida Viikinkoski, qui est loin d'être un pur produit de l'école de danse.

Le concours des quadrilles s'est révélé particulièrement intéressant, non pour l'épreuve elle-même, mais pour son résultat étonnant : deux postes pourvues sur cinq seulement. Comment faut-il interpréter ce qui doit être sans aucun doute vécu difficilement par la base? Pour moi, c'est d'abord et avant tout un avertissement sévère lancé à l'école de danse - ce qui ne peut que me réjouir. Beaucoup de jeunes danseuses, sorties depuis peu de l'école, surestimées sans doute par une partie du public local, ont été ainsi éconduites. Les plus âgées, beaucoup moins nombreuses, n'avaient de toute façon peut-être pas les mêmes chances au départ étant donné le contexte, malheureusement pour Leila Dilhac, auteur comme toujours d'un très beau concours. La variation imposée était celle du pas de trois du Lac des cygnes version Noureev. Il s'agit là d'une variation longue, très technique, qui n'engage aucune interprétation (normal à ce stade), peu passionnante il est vrai, mais dont on attend qu'elle ne soit pas traitée comme un simple exercice d'école n'ayant pour finalité que la propreté du bas de jambe. Du point de vue technique, la diagonale de piqués chaînés a posé des problèmes à presque toutes les candidates, avec des directions mal assurées. Mais sans doute le problème majeur se situe-t-il à une autre échelle - scénique et musicale : ça ne danse pas beaucoup - ou pas suffisamment. On voit des jambes, parfois très belles, des pieds, souvent très précis, des mains, un peu anarchiques, de jolies poses... mais peu de corps qui dansent, qui évoluent dans la musique. Je retiens personnellement la prestation de Laura Bachman, qui a très bien maîtrisé cette variation de bout en bout (sa libre - Giselle -, quoique naturellement verte, ne manquait pas d'intérêt non plus), lui conférant même une certaine expressivité du visage et du haut du corps, ou encore celle d'Ida Viikinkoski, à la danse musicale, d'une plus grande maturité aussi que ses camarades. La libre n'a pas non plus provoqué de grands frissons, le registre consciencieux et gentillet restant trop souvent la norme. Pour ma part, je retiens le Robbins très fluide d'Ida Viikinkoski, à qui le Printemps va si bien, la Kitri sensuelle et pleine d'énergie de Caroline Osmont (quelle entrée fracassante, suivie d'un manège ample et réussi!) et, très au-dessus du lot à mon sens, la prestation de Jennifer Visocchi, rayonnante dans le Grand pas de Twyla Tharp, auquel elle apporte groove et sensualité.

Que dire du concours des coryphées sinon que Léonore Baulac et plus encore Hannah O'Neill me semblent - avant ou après - tellement au-dessus du lot qu'à la limite elles ne se seraient pas présentées qu'on aurait quand même dû les promouvoir. Trêve de plaisanterie (quoique...), la variation imposée, celle de Gamzatti dans la chorégraphie bien tordue de Noureev, a posé pas mal de difficultés aux candidates et personne n'y a véritablement fait un sans faute. C'est peut-être Léonore Baulac, dont la promotion était de toute façon programmée (comme celle d'Hugo Marchand et Germain Louvet), qui s'en est le mieux sortie, même si je pense que le registre néo-classique, qu'elle avait choisi pour sa libre (encore un Printemps de Robbins), convient mieux à son style que le pur classique, où elle n'est pas si dominatrice. En réalité, malgré une chute de pointe dans la diagonale qui a fait frémir toute la salle et dont elle s'est heureusement rattrapée aussitôt avec un incroyable aplomb (j'ai repensé au coup du ruban à Lausanne), c'est Hannah O'Neill qui m'a, de très loin, le plus impressionnée dans ce concours. Une personnalité radieuse, une autorité royale, une technique brillante - avec du saut, merci, ça fait du bien! - une musicalité de tout le corps, cette fille a tellement tout pour elle que c'en est indécent. Elle s'est baladée avec bonheur dans un Balanchine tout en rose que personne ne connaissait plus et franchement sa prestation n'aurait pas déparée dans un gala international. Bref, nous avons là une graine d'étoile évidente. A côté de ces deux intouchables, Laurène Lévy, Aubane Philbert et Letizia Galloni n'ont pas démérité, mais la concurrence était trop forte cette fois-ci. Letizia Galloni s'est montrée particulièrement brillante dans un Tchaïkovsky Pas de Deux vif et d'un dynamisme musical assez inattendu. Marion Barbeau, d'ordinaire très classique, a pris le risque de se renouveler en choisissant Bhakti III. S'il lui manque sans doute encore un peu d'effronterie et de sensualité dans le geste, sa prestation, avec ses lignes magnifiques, fait quand même son petit effet. Mon coup de cœur "outsider" va toutefois à la prestation de Fanny Gorse, souveraine princesse Gamzatti - quoique imparfaite -, et d'une grande allure dans la variation de la Danseuse en vert de Dances at a Gathering (Robbins, toujours Robbins, mais il y a toujours eu beaucoup de Robbins au concours de l'Opéra...).

Le concours des sujets, enfin, est toujours prétexte à débats enflammés – et si parisiano-parisiens – renouvelés d'une année sur l'autre. Il faut dire que le résultat est hautement stratégique, tellement stratégique que ça fait un peu peur de savoir qu'il est déterminé par une telle procédure (eh oui, il y a un an, Amandine Albisson, qu'absolument rien ne distinguait de ses camarades d'alors, franchissait ce cap et l'on connaît la suite, discutée et discutable...). A vrai dire, je peine à m'enthousiasmer pour cette classe de sujets réduite à six candidates (mais qui connaît la septième?) et il m'est donc difficile d'avoir un avis bien tranché sur qui méritait quoi et quelle place cette année. Tout cela me semble en tout cas un brin exagéré! Au regard de ce concours (et du reste), je pense qu'il n'y avait que trois candidates vraiment sérieuses pour le poste de première danseuse : Sae Eun Park, Héloïse Bourdon et Laura Hecquet (même si Marine Ganio, avec une variation imposée qui n'était pas taillée pour elle, a fait un concours très digne). Sur le Cygne noir, Sae Eun Park et Héloïse Bourdon m'ont semblé un peu plus convaincantes que Laura Hecquet, trop froide géomètre à mon goût. Sae Eun Park a un port de bras moins rigide que celui des Françaises, sans surprise aucune de ce côté-là, elle a aussi pour elle d'occuper magistralement l'espace et de danser grand – ce qui est une qualité pour le Cygne noir. Héloïse Bourdon a toutefois su montrer beaucoup d'autorité et d'expressivité dans sa variation. Sur la libre, je pense que chacune a montré de belles choses, très différentes. On peut juger le Robbins de Laura Hecquet un peu léger (d'autant qu'il me semble qu'elle avait déjà dansé Four Seasons lors d'un précédent concours). Héloïse Bourdon s'est très bien sortie des Mirages, une variation qui impressionne toujours, mais il me souvient toutefois en avoir vu des interprètes plus saisissantes dans ce même contexte (Dayanova, Renavand...). Sae Eun Park a montré quant à elle de grandes qualités d'interprète dans la variation de Nikiya, un peu trop vue et revue et rerevue, mais sans nul doute un choix intelligent après le Cygne noir. Si Laura Hecquet n'a certes pas survolé le concours, sa promotion, quelles qu'en soient les motivations réelles (le classement peut quand même interroger), me semble en tout cas juste dans l'absolu, en plus d'être apaisante pour tous.

Au fait, à quoi sert le concours, sinon à nous divertir pendant deux jours?

[Aurélie]

A augmenter le trafic de Dansomanie !

[haydn]

Et à planter le serveur qui ne tient pas la charge

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[Aurélie]

Vivement qu'on en finisse avec ce concours !

[cymbales]

Sauvons Dansomanié, supprimons le concours !