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Soirée Lander / Forsythe [ONP Garnier 20/09-03/10/2014]
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MikeNeko



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MessagePosté le: Sam Oct 04, 2014 11:09 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Gros soupirs... Il n y a plus qu'à espérer qu'il soit sauvé dans la boite, au moins pour la télé, voir un replay séparé, mais je n'ai plus trop d'espoir avec Forsythe sur scène, son arrivée est probablement une chorégraphie copyrightée.

Le bon côté: je peux resauver Etudes qui s'était fait charcuter !




Dernière édition par MikeNeko le Sam Oct 04, 2014 11:10 pm; édité 1 fois
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Florestiano



Inscrit le: 28 Mai 2010
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MessagePosté le: Sam Oct 04, 2014 11:10 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Quelques mots sur le spectacle, tout de même - du moins sur ce qu'on a pu en voir derrière l'écran.

Il avait été annoncé des extraits de Suites de danses de Custine. Nous aurons eu droit à deux pauvres extraits bien sagement dansés. Pas grand chose de remarquable, rien à dire, vraiment.
Aunis, en revanche, aura plus interpelé, avec la belle énergie et l'homogénéité des trois jeunes danseurs, au diapason.

Mais par rapport à une première où ils nous étaient apparus en demi-teinte, Dorothée Gilbert et Josua Hoffalt ont manifestement pris plus de plaisir à danser Études. Lui, très frais et techniquement bien plus en place qu'en début de série, par moments brillant, même, semble avoir pris conscience qu'il y a des choses à interpréter dans ce ballet très graphique et livre une belle prestation artistique ; elle montre plus de chaleur que lors de la première, plus d'affirmation de soi aussi (même si on est loin de l'assurance qu'on recherche dans cette pièce). Karl Paquette semble lui plus en difficulté et, sur la fin, paraît même marquer les pas à force de lourdeur...
Corps de ballet, singulièrement masculin, extraordinaire, galvanisé Very Happy

Cela finit certes mieux que cela n'a commencé, mais on n'aura tout de même sur cette série jamais connu le "thrill", les frissons, l'exaltation que d'autres dans la galaxie des compagnies de ballet sont aujourd'hui capables d'offrir.


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sophia



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MessagePosté le: Sam Oct 04, 2014 11:23 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Il était prévu dès le départ que les Forsythe ne seraient pas diffusés. Mais cela relève de la volonté du chorégraphe, j'imagine.

Enfin, je dois avouer que la bonne surprise, ce soir, est venue d'Etudes, avec non seulement un excellent corps de ballet (ça, on l'avait déjà remarqué à la première), surtout chez les garçons, mais aussi des solistes nettement plus engagés et percutants (parce que c'est quand même pour eux qu'on vient aussi) que lors de la première (et incidemment de la deuxième). Dorothée Gilbert avait retrouvé, outre son acuité technique, chaleur et générosité et Josua Hoffalt s'est montré superbe, enthousiasmant même, sur à peu près tous les plans. Il reste pour moi l'interprète le plus "artistique" dans ce ballet : présentation, belles lignes, sourire, technique affûtée, une classe d'étoile, oui, mais pas que (sinon, on s'ennuie). Un mélange de rigueur ET de passion... pour un peu, on dirait de lui que c'est le Shklyarov français. Bon, évidemment, manque le saut, chez un peu tout le monde. Dommage dans un ballet de ce type.
Public bien chaud, donc, pour accueillir le défilé, sans doute plus émouvant qu'à l'ordinaire. Et, il faut bien avouer, Brigitte a eu son "triomphe" (et modeste, avec ça!), au milieu de "ses étoiles" (parmi lesquels une sublime Ciaravola, dont le pas chaloupé inimitable nous manque sacrément au défilé), de "ses" répétiteurs et chorégraphes, et de... Benjamin, repeint pour l'occasion - petite tape sur la tête aidant - en jeune garçon héritier de la grande Dame! Laughing




Dernière édition par sophia le Dim Oct 05, 2014 7:27 am; édité 3 fois
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doudou



Inscrit le: 03 Mai 2005
Messages: 1127
Localisation: PARIS

MessagePosté le: Sam Oct 04, 2014 11:34 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Sur le défilé, Gillot a été plus applaudie que les autres quand même (comme à la première). Et j'ai trouvé que dans l'ensemble les applaudissements étaient un peu mou.
Aux saluts, les extérieurs au Défilé sont venus au moment des confettis.
Benjamin est venu faire la bise et Brigitte l'a entrainé dans un salut commun de bon aloi. Tout le monde a été digne. Cool
Sur Etudes, l'ensemble a été meilleur qu'à la première mais c'est encore perfectible dans le corps de ballet féminin. Coup de pompe à la fin pour Paquette. Du plaisir chez Hoffalt et Gilbert.
Le Clustine était mignon mais décalé par rapport au reste. D'un autre côté en octobre, c'est difficile de faire faire à l'école quelque chose de plus élaboré.
Aunis m'a beaucoup plu par l'engagement des trois jeunes interprètes. Mais de toute façon, c'est un ballet que j'aime beaucoup.
Forsythe a salué à la fin du second ballet et est allé chercher Brigitte.
Woundwork m'ennuie toujours autant, Pas/Part a une autre énergie et les danseurs y sont très impliqués aussi, ça passe bien mieux même quand on n'est pas Forsytho-compatible (ce qui est mon cas).
Donc voilà, elle est partie !




Dernière édition par doudou le Dim Oct 05, 2014 10:50 am; édité 1 fois
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MikeNeko



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Messages: 556
Localisation: IDF

MessagePosté le: Sam Oct 04, 2014 11:35 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je parlais du chorégraphe ayant fait son apparition pour dire au revoir après le défilé (je suis taquin) Wink

Oui, Josua fait un bond spectaculaire dans mon estime sur depuis un an, parce que d'une il est revenu en forme, de deux qu'il est intelligent dans sa danse, et de trois qu il a une belle puissance créatrice côté chorégraphie. Je ne le lâcherai pas Wink

J'espère que le corps de ballet va bien s'amuser en récréation de tournée Smile ce sera bien mérité après tant d'heures d études exécutées avec soin Smile (sans en avoir l'air il y a eu des rotations et remplacement... C est un ballet très difficile à intégrer sans les quelques répétitions nécessaires)


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sophia



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MessagePosté le: Dim Oct 05, 2014 7:22 am    Sujet du message: Répondre en citant

Les amis, ne pas confondre Ivan Clustine, auteur de Suite de danses, qui était Russe, et Astolphe de Custine, auteur de La Russie en 1839, qui n'aimait que modérément les Russes. Wink


Pour en revenir au "problème technique" de la retransmission, ce n'est pas faute d'avoir mis les gros moyens. Le dispositif caméra était simplement ahurissant (énormes caméras placées devant la fosse et en fond de parterre), c'en était même d'ailleurs un peu ridicule. Sûr, ils ne sont pas encore prêts pour le World Ballet Day! Laughing


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MikeNeko



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MessagePosté le: Dim Oct 05, 2014 7:39 am    Sujet du message: Répondre en citant

Bon... "bonne" nouvelle... culturebox indique
"Et rendez-vous le 8 novembre pour savourer comme il se doit le défilé de clôture. ", il faut juste être patient (sur le pioupiou ils indiquent 22h50) Smile

Au passage, comme il se doit comme il se doit... c'est France 3, ça ne sera pas plus en HD sur la TNT.




Dernière édition par MikeNeko le Dim Oct 05, 2014 7:49 am; édité 1 fois
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sophia



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MessagePosté le: Dim Oct 05, 2014 7:49 am    Sujet du message: Répondre en citant

En "première mondiale" (sic)! Laughing Certes, mais le soufflet sera un peu retombé.


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LucyOnTheMoon



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MessagePosté le: Dim Oct 05, 2014 10:49 am    Sujet du message: Répondre en citant

je viens juste de réaliser que c’est cet "évènement" qui a causé la défection de Gillot hier pour les danses partagées au CND de Pantin, alors qu'elle était initialement annoncée. Espérons qu'elle se sera remise aujourd'hui des agapes d'hier Wink


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haydn
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Messages: 26499

MessagePosté le: Dim Oct 05, 2014 12:44 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Quelques mots sur le spectacle lui-même.

Je rejoindrai Sophia à propos d'Etudes, qui m'a également agréablement surpris et que j'ai trouvé bien mieux dansé que précédemment, avec pourtant une distribution identique pour les solistes, et presque identique pour le corps de ballet.

L'ensemble était beaucoup plus tonique, enlevé, que le soir de la première, et l'orchestre était également moins fluctuant, les tempi moins erratiques, ce qui a dû faciliter la tâche aux danseurs. Dorothée Gilbert, dont c'était le retour à la scène (si l'on excepte une apparition symbolique dans le gala d'adieux de Nicolas Le Riche), s'est bonifiée et a retrouvé ses marques et son assurance technique au fil des représentations. Elle surclasse indiscutablement ses "concurrentes", et a fait montre de la vivacité et du brio requis par le caractère démonstratif et virtuose de l'ouvrage.

Même satisfecit pour Josua Hoffalt qui, sans être lisse, a prouvé qu'il possédait l'élégance, le style et surtout la batterie nette et véloce qui font la renommée de l'école française. Là, nous avions vraiment devant nous un couple d'étoiles à la hauteur de ce que le public est en droit d'exiger d'une compagnie telle que l'Opéra de Paris. L'association Dorothée Gilbert / Josua Hoffalt est par ailleurs pertinente, et a déjà produit d'excellents résultats par le passé, notamment un remarquable Roméo et Juliette.

Karl Paquette s'attache toujours les faveurs du public par son engagement, mais il est vrai qu'il paraissait, en dépit de sa nature robuste, quelque peu pris par la fatigue, et la Mazurka s'est achevée de manière laborieuse. Deux éléments à sa décharge : d'une part, il a sans doute plus de représentations et de rôles à son actif que n'importe quel autre danseur de l'Opéra de Paris, et d'autre part, il se retrouvait face à un Josua Hoffalt qui, lui, affichait une insolent fraîcheur physique.

On ne s'étendra pas sur Woundwork I et Pas./Part, moins explosifs que précédemment. Les danseurs, outre l'épuisement compréhensible après une série de représentations éprouvantes, étaient peut-être aussi un peu démotivés par le fait que les deux pièces de Forsythe allaient être occultées lors de la retransmission vidéo. S'il est normal d'avoir un haut niveau d'exigence artistique, on peut regretter que, comme lors des adieux de Nicolas Le Riche, des stars excessivement pointilleuses aient privé les internautes - qui n'ont pour beaucoup pas la possibilité de se rendre à l'Opéra de Paris - d'une partie significative du spectacle (alors qu'en tant que contribuables, rappelons-le, ils participent largement au financement de l'institution). Si la perfection n'est pas de ce monde, une compagnie telle que le Ballet de l'Opéra de Paris garantit en soi une interprétation d'un niveau de qualité qui ne portera pas préjudice à l’œuvre représentée et il y aurait sans doute lieu de faire preuve de davantage de souplesse (ce qui ne signifie pas pour autant qu'il faille laisser passer n'importe quoi).

Pour le reste, les extraits de Suites de danses de Clustine étaient d'une brièveté un peu frustrante, mais ils avaient néanmoins le mérite de mettre en valeur l'excellente discipline des jeunes élèves de l'école de danse, toujours impeccablement alignés. Aunis était évidemment un clin d’œil adressé à Brigitte Lefèvre, puisque la pièce avait été créée en 1979 au Théâtre du Silence, qu'elle co-dirigeait alors avec Jacques Garnier.

Enfin le défilé, destiné à conclure triomphalement la soirée, s'est déroulé dans une ambiance assez chaleureuse, avec, comme je l'ai dit précédemment, des applaudissements particulièrement nourris pour Aurélie Dupont. Il est vrai qu'ici, une fois n'est pas coutume, la dernière place s'avère souvent la meilleure...



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sophia



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MessagePosté le: Dim Oct 05, 2014 1:06 pm    Sujet du message: Répondre en citant

La presse parisienne fidèle à elle-même, avec son goût effréné de l'anecdote mondaine et sa révérence envers l'institution...

Un bon exemple ce matin dans Paris Match (qui nous offre en prime une photo des adieux de "la Grande Dame de la Danse") : Les adieux de Brigitte Lefèvre


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Alexis29



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MessagePosté le: Dim Oct 05, 2014 8:24 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'étais à la soirée de départ de Brigitte Lefèvre ce samedi 4 octobre. Pour moi Woundwork est un chef d'oeuvre, la construction est véritablement celle d'un maître et les quatre interprètes sont parfaits. Pas/parts m'a emballé également, là (contrairement à Philippe Noisette) j'ai été le plus séduit par Marie-Agnès Gillot et Jérémie Bélingard mais également par Sébastien Bertaud, le plus exceptionnel des danseurs présents sur le plateau. Il est comme un chat. Agile dans ses déplacements, ses prises de risques, ses nuances. Un grand danseur ! La pièce est vraiment plaisante même si un peu inégale. Final magistral là-aussi...

Suite de danse et Aunis

Rien de spécial à signaler pour Suite de danse si ce n'est que c'est parfait pour une école à ce moment-là de l'année. J'ai beaucoup apprécié Aunis que je m'attendais à trouver beaucoup plus daté. Les trois interprètes et particulièrement Pablo Legasa ont été formidables, très fluides, prenant du plaisir et nous aussi. Le moment le plus émouvant de la soirée !

Etudes - décevante Dorothée Gilbert / généreux Joshua Hoffalt

Je me souviens de Dorothée Gilbert à ses débuts et je dois dire que j'ai été plutôt déçu par sa prestation. Il me semble qu'elle a du mal à prendre l'espace et qu'elle manque surtout incroyablement de puissance et de "jus". Au niveau technique tout est fait plutôt bien à très bien, même si on se dispenserait de cette volonté de tourner plus ou de faire durer ses équilibres. Ce qui m'ennuie, c'est qu'elle a l'air tellement concernée par réussir ce qu'elle a à faire que pour moi cela ne le fait pas du tout justement! Elle ne m'a emmené nulle part et n'a pas donné la touche que j'attends d'une étoile. J'avais eu la même impression lorsque j'ai vu sa Kitri.
En revanche, je rejoins les commentaires qui ont été faits précédemment sur Joshua Hoffalt, belle prestation, jolie présence, technique et finitions. Le corps de ballet a été parfait mais le tout m'a plutôt stressé avec des étoiles qui semblaient en général douter d'elles-mêmes, qui ont pris confiance au fil du ballet (Hoffalt) ou qui se sont fatigué (Paquette). Et ce passage romantique au milieu est décidément trop kitsch pour moi. Tout comme le défilé d'ailleurs, quel truc hyper bizarre ! Je trouve que c'est plutôt comique mais je ne veux pas gâcher le plaisir de ceux qui apprécient ce genre de marche militaire. Smile Pour moi la danse c'est tellement le contraire de tout ce qu'on peut voir dans ce défilé !

Alors ma soirée se résume à Merci Monsieur Forsythe et bravo aux danseurs pour la diversité de leurs talents et leur prodigieux travail !


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Ritournelle



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MessagePosté le: Dim Oct 05, 2014 9:30 pm    Sujet du message: Répondre en citant

C'est derrière mon écran d'ordinateur que j'ai suivi une partie de la soirée et je n'ai pas ressenti de changement par rapport à la première dans ce que dégageaient le corps de ballet étincelant et les solistes inégaux. Le plan resserré de la vidéo n'a pas servi Dorothée Gilbert dont le visage trahissait un stress certain et parfois communicatif. Trop concentrée sur ses pas, son interprétation était toujours dénuée de poésie et de brio. Ce n'est que pendant sa variation (donc un peu trop tardivement) qu'elle s'est détendue. Idem pour Karl Paquette qui semblait redouter les pirouettes mais qui s'est lâché sur la mazurka. Seul Josua Hoffalt avait l'aisance et l'humour qu'on attend dans cette pièce.


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sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22086

MessagePosté le: Ven Oct 10, 2014 11:35 am    Sujet du message: Répondre en citant

Tatiana Kuznetsova, la redoutable critique du Kommersant moscovite, est venue en personne assister au spectacle Lander / Forsythe à Paris (d'ordinaire, ils ont une journaliste sur place, moins polémique sans doute). Il me semble en tout cas qu'elle a bien perçu les forces et les faiblesses actuelles du Ballet de l'Opéra façonné par Brigitte Lefèvre, qu'elle n'avait pas épargné, s'il m'en souvient, lors de ses dernières venues à Moscou.
Si elle loue la perfection du corps de ballet dans Etudes, les solistes se font de leur côté étriller pour leur manque de solidité, que ce soit Amandine Albisson, dont les défaillances techniques ne sont pas compensées par une présence magique, ou ses partenaires, Audric Bezard, aux grands sauts et tours approximatifs, et Florian Magnenet. Le final collectif, par son harmonie et son élégance, a heureusement permis de terminer sur une note positive. (Certes, Mme Kuznetsova n'a pas vu la configuration la plus brillante, mais l'ONP doit maintenant assumer à l'international ses nominations ou promotions discutées par les habitués eux-mêmes.)
Pour le reste, elle paraît surtout avoir été frappée par le côté cérémonieux de l'interprétation de Woundworks (Aurélie Dupont danse Forsythe comme un menuet à la cour de Louis XV) et même de Pas./Parts (la plupart des artistes dansent comme s'ils passaient un examen de trigonométrie). Aux étoiles et premiers danseurs (elle mentionne toutefois Stéphanie Romberg), elle semble aussi avoir préféré les moins gradés, tout particulièrement Hugo Marchand.


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Alexis29



Inscrit le: 22 Avr 2014
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MessagePosté le: Ven Oct 10, 2014 11:44 am    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai quand même beaucoup de mal à me faire à l'idée que Gilbert + Hoffalt + Paquette = distribution la plus brillante ! Sad


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