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paco
Inscrit le: 28 Oct 2005 Messages: 3557
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Posté le: Lun Déc 19, 2016 3:46 pm Sujet du message: |
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sophia a écrit: |
On peut faire du mainstream honnête, et visiblement ce n'était pas le cas.
N'oublions pas qu'à l'époque de l'Union Soviétique, il y avait de vraies compagnies de ballet sur glace, et que d'authentiques chorégraphes, comme Lavrovsky il me semble, en réglaient les spectacles. Et je crois que Serguei Filine et Youri Smekalov ont chorégraphié pour des champions actuels.
Eh oui, le classique, ce n'est pas que Noureev! |
Oui tout à fait, je pense que Florestiano est tombé malheureusement sur le spectacle qu'il ne fallait pas voir (j'en ai eu également des échos très mauvais de mon côté), car j'ai effectivement souvenir, dans mon enfance (les années Brejnev, eh oui çe ne me rajeunit pas... ) de ballets classiques sur glace de compagnies soviétiques qui tournaient en France : c'était à la fois époustouflant techniquement et magnifique artistiquement.
Et dans les championnats du début des années 2000, on a effectivement pu voir des numéros sur des airs classiques célèbres (duo du balcon de R&J, P22 de Casse-Noisette etc.) bien chorégraphiés.
Bon, tout ceci nous éloigne un peu du sujet : n'oubliez pas le semestre qui démarre au TCE, il y a plusieurs spectacles de ballets qui méritent le détour !
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Ballerina
Inscrit le: 01 Juin 2016 Messages: 1586
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Posté le: Lun Déc 19, 2016 4:07 pm Sujet du message: |
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En Russie, il y a encore des compagnies de ballet sur glace qui tiennent la route.
C'est une autre culture, la Russie.
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Florestiano
Inscrit le: 28 Mai 2010 Messages: 1802
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Posté le: Lun Déc 19, 2016 5:50 pm Sujet du message: |
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paco a écrit: |
Bon, tout ceci nous éloigne un peu du sujet : n'oubliez pas le semestre qui démarre au TCE, il y a plusieurs spectacles de ballets qui méritent le détour ! |
Tout cela nous éloigne surtout du propos que je tenais, consistant à dire qu'il y avait tout lieu de se réjouir de l'offre classique, pléthorique, en cet automne !
Comme quoi, on finit toujours par se focaliser sur ce qui ne va pas
(et incidemment, je suis en total désaccord avec haydn ; j'ai la conviction qu'il existe une offre de qualité en dehors de l'Opéra national de Paris ou assimilé. Et quand on voit la qualité des spectacles d'"entertainment" que certains producteurs, notamment américains, sont capables de monter, je suis désolé mais c'est parfois d'un plus grand professionnalisme et cela suscite bien plus de plaisir que certains soirs à Garnier. Donc non, quand je vais voir des choses comme cela, je ne sais pas "à quoi m'attendre" - bon, désormais, ce producteur est sur la liste noire )
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22086
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22086
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Posté le: Lun Jan 09, 2017 6:42 pm Sujet du message: |
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Les Echos et Le Figaro se démènent pour nous inciter à aller voir La Chauve-souris...
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Alexis29
Inscrit le: 22 Avr 2014 Messages: 1244
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22086
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Posté le: Lun Jan 09, 2017 6:52 pm Sujet du message: |
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A noter que le Ballet de Vienne qui était annoncé en juin prochain au Palais des Congrès avec cette même Chauve-souris semble s'être décommandé pour ses dates initiales (France Concert annonce simplement : "prochainement au Palais des Congrès"). Espérons surtout un changement de programme!
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paco
Inscrit le: 28 Oct 2005 Messages: 3557
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Posté le: Mar Jan 10, 2017 12:02 am Sujet du message: |
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sophia a écrit: |
A noter que le Ballet de Vienne qui était annoncé en juin prochain au Palais des Congrès avec cette même Chauve-souris semble s'être décommandé pour ses dates initiales (France Concert annonce simplement : "prochainement au Palais des Congrès"). Espérons surtout un changement de programme! |
D'autant que les madrilènes, eux, ont droit au Corsaire... !!
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26517
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Posté le: Jeu Jan 12, 2017 4:17 pm Sujet du message: |
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Avant les représentations du 14 et du 15 janvier, où il dansera le rôle de Johan aux côtés de Rebecca Bianchi, Friedemann Vogel a reçu la presse en petit comité dans sa loge du Théâtre des Champs-Élysées, pour évoquer ses premiers pas dans un ballet de Roland Petit. Compte-rendu de ses propos :
Mes débuts dans La Chauve-Souris sont très récents, ils datent du 31 décembre 2016 à l’Opéra de Rome. C’était non seulement la première fois que je dansais La Chauve-Souris, mais aussi la première fois que je dansais un ouvrage de Roland Petit. C’est quelque chose que j’espérais faire depuis longtemps, mais je n’en ai jamais eu l’opportunité. Et notamment, je n’ai jamais eu la possibilité de travailler avec Roland Petit lui-même. Ce sont des rôles qu’il faut pouvoir travailler longtemps, il faut vraiment les intégrer. S’il y a un ballet de Roland Petit que je rêve de danser, c’est Le Jeune homme et la Mort. Pour La Chauve-Souris, j’ai répété avec Luigi Bonino pendant trois semaines, tous les jours.
Je suis issu d’une famille de musiciens. J’ai trois frères qui sont dans la musique, et donc, Strauss, cela me parle. Et c’est quelque chose qui fait partie de la culture allemande. La Chauve-Souris ne présente pas de difficultés techniques particulières. Ce qui est compliqué dans ce ballet, ce sont les interactions entre les personnages. Il faut que tout soit parfaitement coordonné. Et il y a des moments-clés à côté desquels il ne faut pas passer, comme le grand Pas de deux final.
Par le passé, j’ai travaillé avec le Ballet de l’Opéra de Rome, et ce, avant-même qu’Eleonora Abbagnato en soit la directrice. En 2006, nous avions fait La Belle au bois dormant aux Arènes de Vérone. L’été dernier, Eleonora m’a appelé pour me demander de participer à une soirée en hommage à Rudolf Nouréev aux Thermes de Caracalla. C’est à l’issue de ce spectacle qu’elle m’a proposé de faire La Chauve-souris. Par ailleurs, nous nous étions déjà croisés lors de divers galas.
Mon intégration au sein du ballet de l’Opéra de Rome s’est bien passée. J’ai l’habitude de beaucoup voyager et de travailler avec des compagnies très différentes. Au bout d’un ou deux jours seulement, je m’y sentais déjà «comme à la maison». Je suis tout le temps confronté à des écoles, des styles très variés, donc ce n’est pas vraiment un problème pour moi de passer d’une compagnie à l’autre. Ma formation a, elle aussi, été assez hétérogène. J’ai d’abord appris la danse à la John Cranko Schule de Stuttgart, puis je suis allé à Monte-Carlo, à l’Académie Princesse Grace, pour travailler avec Marika Besobrasova.
En fait, ce qui est vraiment dur, c’est de passer sans transition d’un ballet contemporain ou néo-classique à un ouvrage tel que Le Lac des cygnes. Un Lac des cygnes, c’est très fatigant sur le coup, mais le lendemain, on a récupéré. En revanche, avec des ballets narratifs néo-classiques comme Roméo et Juliette de Cranko, ou La Dame aux Camélias, de Neumeier, la fatigue se fait vraiment sentir le lendemain. Et nerveusement, c’est épuisant.
Avec un Lac des cygnes, il y a la fatigue physique, mais il n’y a pas cette sensation d’être littéralement «vidé». Le plus dur reste pour moi Roméo et Juliette. Même après le premier acte, les vingt minutes de pause ne suffisent pas et on n’a pas réellement le temps de se remettre avant le commencement de l’acte II.
Y a-t-il des liens, des points communs entre John Cranko – que, évidemment, j’ai beaucoup dansé à Stuttgart - et Roland Petit qui, comme lui, est un chorégraphe néoclassique? Non, pas vraiment, notamment au niveau du jeu théâtral, qui est très différent. De toute façon, quand on interprète une œuvre, chaque jour est un nouveau jour. On ne peut pas «dupliquer» un spectacle. Chaque représentation est différente de la précédente. Chaque fois que le rideau se lève, il faut faire quelque chose de nouveau, de spontané. Le plus important, c’est le ressenti avec la partenaire. Il faut que le public sente que c’est «vrai», et que les solistes sont «portés» par toute la troupe et le public. En répétition, même s’il s’agit d’une répétition avec l’orchestre, les costumes, le maquillage, c’est très différent d’un spectacle réel, avec mille ou deux milles personnes dans la salle. Là, on se sent vraiment pousser des ailes. Il y a certaines partenaires avec lesquelles cela «marche» particulièrement bien, et avec lesquelles je me sens en osmose. Par exemple, Alicia Amatriain, à Stuttgart. Avec elle, nous ressentons les mêmes choses, sans avoir besoin de les exprimer par des mots. Nous avons l’impression de faire le même voyage. C’est également le cas lorsque je danse avec Polina Semionova.
Paris, c’est aussi un peu ma maison. J’ai beaucoup d’amis au Ballet de l’Opéra de Paris, et j’ai pris le cours avec eux, au Palais Garnier, en octobre dernier.
Mon prochain défi? Le Boléro, de Maurice Béjart, à Stuttgart.
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26517
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Posté le: Jeu Jan 12, 2017 4:46 pm Sujet du message: |
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Et la version mise en page peut également être consultée sur le site de Dansomanie :
10 janvier 2017 : Friedemann Vogel (Ballet de Stuttgart) danse la Chauve-Souris au TCE
Mes débuts dans La Chauve-Souris sont très récents, ils datent du 31 décembre 2016 à l’Opéra de Rome. C’était non seulement la première fois que je dansais La Chauve-Souris, mais aussi la première fois que je dansais un ouvrage de Roland Petit. C’est quelque chose que j’espérais faire depuis longtemps, mais je n’en ai jamais eu l’opportunité. Et notamment, je n’ai jamais eu la possibilité de travailler avec Roland Petit lui-même. Ce sont des rôles qu’il faut pouvoir travailler longtemps, il faut vraiment les intégrer. S’il y a un ballet de Roland Petit que je rêve de danser, c’est Le Jeune homme et la Mort. Pour La Chauve-Souris, j’ai répété avec Luigi Bonino pendant trois semaines, tous les jours.
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sophia
Inscrit le: 03 Jan 2004 Messages: 22086
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Posté le: Ven Jan 13, 2017 9:18 am Sujet du message: |
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Un reportage de Télématin sur l'Opéra de Rome et Eleonora Abbagnato.
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26517
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Posté le: Ven Jan 13, 2017 5:29 pm Sujet du message: |
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Les distributions sont modifiées et en lieu et place de Iana Salenko et Marian Walter (Staatsballett Berlin), ce sont deux solistes du Ballet de l'Opéra de Rome, Rebecca Bianchi et Michele Satriano qui assureront la première ce soir. C'est bien pour découvrir les soliste locaux, mais pas sûr que ceux qui espéraient voir les stars berlinoises soient comblés...
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26517
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Posté le: Sam Jan 14, 2017 1:34 am Sujet du message: |
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Avant le compte-rendu, petits souvenirs de cette première représentation de La Chauve-Souris, qui avait lieu au TCE le jour même du 93ème anniversaire de la naissance de Roland Petit, ci-devant fondateur des Ballets des Champs-Élysées... L'Histoire nous réserve parfois de curieuses surprises.
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paco
Inscrit le: 28 Oct 2005 Messages: 3557
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Posté le: Sam Jan 14, 2017 2:51 pm Sujet du message: |
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haydn a écrit: |
[b]Les distributions sont modifiées et en lieu et place de Iana Salenko et Marian Walter (Staatsballett Berlin), ce sont deux solistes du Ballet de l'Opéra de Rome, Rebecca Bianchi et Michele Satriano qui assureront la première ce soir. |
Assez logique, vu que Iana Salenko dansait encore Casse-Noisette au Royal Ballet en début de semaine, il semblait difficile qu'elle change de style et de personnage en si peu de temps...
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LucyOnTheMoon
Inscrit le: 18 Nov 2008 Messages: 984
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