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Nouvelles du Théâtre des Champs-Élysées
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Entrechat 4



Inscrit le: 05 Mai 2009
Messages: 176

MessagePosté le: Lun Juin 20, 2016 10:22 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Très belle aventure que nous avons vécue cette année. Avec en apothéose, le spectacle de ce dimanche. Quel bonheur de partager ce moment intense avec les apprentis danseurs, les techniciens, les musiciens, le public, et bien sûr Claire-Marie Osta et Nicolas Leriche. Danser sur la scène du Théâtre des Champs-Elysées, c'était magnifique ! Nous avons été si bien accueilli-es, loges, habilleurs et tout. Merci à tous ceux qui nous ont permis de réaliser ce rêve. Merci aux apprentis pro qui nous ont fait confiance et nous ont confiés des rôles dans leurs chorégraphies. Et surtout merci aux deux étoiles du Laac.
Ravie que l'aventure continue l'année prochaine.


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LucyOnTheMoon



Inscrit le: 18 Nov 2008
Messages: 984

MessagePosté le: Lun Juin 20, 2016 10:44 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bravo à vous et à tous les artistes ! La mise en scène de la première partie était certes plus originale qu'une démonstration d'exercices à la barre Wink
Quant aux chorégraphies, certaines étaient vraiment très réussies ! Comme quoi, "jeune chorégraphe" ne doit pas se conjuguer qu'au masculin (l'"académie chorégraphique de l'Opéra de Paris" devrait en prendre de la graine)... tout était perfectible bien sûr mais c'était déjà un début très prometteur et j'espère que ces demoiselles (et messieurs) auront envie d'approfondir cet aspect de leur future carrière d'artiste et que nous aurons l'occasion d'aller applaudir d'ici quelques années des œuvres plus abouties !


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Emilie1



Inscrit le: 29 Juin 2010
Messages: 272

MessagePosté le: Ven Juin 24, 2016 3:30 pm    Sujet du message: Répondre en citant

[Message en doublon]

Haydn, je ne sais pas supprimer ce message en doublon... Je vous laisse le soin de le faire... Merci !




Dernière édition par Emilie1 le Ven Juin 24, 2016 3:39 pm; édité 1 fois
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Emilie1



Inscrit le: 29 Juin 2010
Messages: 272

MessagePosté le: Ven Juin 24, 2016 3:38 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Il y a un an, Clairemarie Osta et Nicolas Le Riche dévoilaient leur projet du LAAC, L’Atelier d’Art Chorégraphique, une académie de danse située au cœur du Théâtre des Champs Elysées où amateurs de tous horizons et apprentis (sélectionnés sur concours d’entrée) se côtoieraient.
Un an plus tard, l’heure est au premier bilan : le LAAC présentait dimanche 19 juin, sur la scène du théâtre de l’avenue Montaigne, son premier spectacle de fin d’année.

Après une ouverture rassemblant amateurs et apprentis, la première partie présentait surtout le travail des jeunes amateurs.
Un tableau intitulé « Il était une fois… » permettait notamment aux plus jeunes, âgés de 6 à 12 ans environ, d’improviser ou de présenter des exercices classiques (dégagés, tours, sauts,…) sur le thème de quelques grands ballets du répertoire (Casse-Noisette, La Sylphide, Coppélia et Le Lac des cygnes). Après qu’une narratrice, Agathe Natanson, ait résumé en quelques phrases le passage du ballet qui allait être présenté, les élèves l’illustraient en dansant.
Très bien construit, ce tableau était entrecoupé de variations du répertoire (La Mazurka de Suite en blanc, la danse espagnole de Coppélia et la variation du cygne blanc), joliment interprétées par les Apprentis-pro.

Après l’entracte, la seconde partie laissait place aux Apprentis et Apprentis-pro de la formation, Apprentis-pro qui avaient entièrement imaginé les six chorégraphies présentées.
Chacune chorégraphie mettait en scène plusieurs étudiants du LAAC pour un rendu plutôt encourageants : les ensembles sont bien réussis et quelques personnalités émergent ici ou là.
Les différents tableaux, tous assez différents les uns des autres, étaient réussis et jamais trop longs avec un sens du détail déjà très professionnel. Notons notamment à ce titre le travail important de jeux de lumière.

La présence de musiciens sur scène (pianistes, violoncellistes et violonistes) a également été une plus-value non négligeable au spectacle.


PREMIERE PARTIE :
Ouverture
Tous les élèves du LAAC

La ligne 42
Chorégraphie : Leeloo Anera-Seugnet
Musique : Xavier Roumagnac, Lisa Cat Berro, Timothé Robert, Công Minh Pham

Il était une fois...
Musique : Shinichi Inoguchi, Matthieu Le Coq, Raphael Meyrier, Franck Prévost, Debra Shannon et Naruko Tsuji
Au micro : Agathe Natanson
La Mazurka : Robin Chaput
Coppélia : Kana Takana
Odette, le cygne blanc : Manon Dubourdeaux

DEUXIEME PARTIE :
Aim-èr
Chorégraphie : Anna-Clara Guillermin
Musique : Olafur Arnalds, Macklemore & Ryan Lewis Feat. The teaching

Du Japon à Paris
Chorégraphie : Kana Takana
Musique : Carmen de Bizet

Walk with me
Chorégraphie : Jesse Lyon
Musique : Marin Marais, Tobias Hume, Carl Friedrich Abel (avec Philippe Foulon à la viole de gambe)

Au devant
Chorégraphie : Emma Le Masson
Musique : Trio de Brahms n°1 op. 8 (2ème mouvement scherzo). Avec Shinichi Inoguchi (piano), Jonathan Mutel (violon) et Matthieu Le Coq (violoncelle).

Optique…
Chorégraphie : Leeloo Anera-Seugnet
Musique : Jean-Sébastien Bach (Les variations Goldberg) avec Naruko Tsuji (piano)

Plan d’évasion
Chorégraphie : Garance Hurfin
Musique : Max Richter (recomposed Vivaldi The Four Season).


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sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22087

MessagePosté le: Jeu Sep 15, 2016 9:11 am    Sujet du message: Répondre en citant

Première ce soir au TCE du nouveau programme du LA Dance Project de Benjamin Millepied :

L. A. Dance Project
Benjamin Millepied
TranscenDanses

Quintett

William Forsythe - chorégraphie, scénographie, lumières
En collaboration avec Dana Caspersen, Stephen Galloway, Jacopo Godani, Thomas McManus et Jone San Martin
Gavin Bryars - musique (« Jesus’ Blood Never Failed Me Yet »)
Stephen Galloway - costumes

Duets
Moon, Star, White
- première européenne
Martha Graham - chorégraphie
Cameron McCosh - musique (musique du documentaire de 1957 sur Martha Graham - A Dancer’s world : Martha Graham and her dance company).

Helix - première européenne
Justin Peck - chorégraphie
Esa-Pekka Salonen - musique
Janie Taylor - costumes

On The Other Side - création
Benjamin Millepied - chorégraphie
Philip Glass - musique
Mark Bradford - décors
Alessandro Sartori - costumes
Commande de Van Cleef & Arpels



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juthri



Inscrit le: 31 Mar 2015
Messages: 65

MessagePosté le: Sam Oct 01, 2016 11:47 pm    Sujet du message: Répondre en citant

La première soirée TranscenDanses de la saison au Théâtre des Champs-Elysées invitait le L.A. Dance Project pour un programme mixte composé de trois pièces de chorégraphes américains, précédant une création de son directeur Benjamin Millepied. Si la compagnie fondée en 2012 à Los Angeles se veut un collectif créatif, elle n'en demeure pas moins centrée sur les pièces de son fondateur et, pour élargir son répertoire, elle va plutôt puiser dans l'histoire de son pays. Si la dimension de la compagnie, dans tous les domaines, ne la destine pas à reprendre du Balanchine, son choix de remonter d'autres chorégraphes, moins exposés mais toujours majeurs, comme Merce Cunningham précédemment ou ici Martha Graham, est judicieux. En les associant à l'incontournable William Forsythe et au chorégraphe en vogue, le soliste du NYCB, Justin Peck, elle nous offre un voyage dans l'histoire de l'école chorégraphique américaine, de la grand-mère de la danse moderne aux petit-fils du néo-classique, en passant par le père de la danse mi-académique mi-contemporaine.

La soirée débute par Quintett de Forsythe, pièce créée en 1993 à Francfort-sur-le-Main, pour cinq danseurs évidemment, sur la musique de Gavin Bryars, Jesus' Blood Never Failed Me Yet, entêtante ritournelle post-minimaliste de 1971, partant d'une complainte répétée en boucle pendant 25 minutes sur un arrangement allant crescendo. Le choix de cette ouverture peut surprendre par la position qui lui est accordée (un Forsythe même pas en vedette américaine), mais cette pièce particulière dans sa carrière très européenne renvoie beaucoup au courant minimaliste américain. Ecrite tandis que son épouse s'éteignait, elle alterne instants suspendus et immobiles - empreints d'une gravité plus interrogative que triste -, tourbillons et bondissements, qui s'achèvent inexorablement par la chute des corps des deux danseuses. Ce besoin d'ivresse de vie est marqué par les nombreux portés-glissés et les enchaînements incessants de pirouettes, et est accentué par les couleurs vives des robes ultracourtes, les rencontres qui défilent, les mouvements presque sportifs en chaussettes adéquates, comme ces dynamiques équilibres sur les épaules ou cet enchaînement à genoux tout droit sorti d'une troupe folklorique de Kabardino-Balkarie. Mais la tension reprend sans cesse le dessus sur l'espoir, et tous ces effets de fuite, associés à la légèreté d'un langage académique plus habituel, finissent par évoquer l'envol et le départ de l'âme, symbolisés par l'activation d'un projecteur encombrant la scène comme une maladie, qui se met à diffuser un ciel de nuages filants sur un tout petit coin du mur du fond, ou sur les danseurs qui passent au travers. L'aide, ou le besoin d'aide, est également mis à l'honneur par ces mains qui attrapent délicatement les pieds des danseuses, pour lancer ou prolonger leurs mouvements, comme le combat, par ces mêmes mains qui parfois frappent les corps en contrepoint, venant trancher la mélopée religieuse, aussi insoutenable qu'apaisante, qui ne s'achève que lorsque les danseuses sont toutes deux allongées au sol, définitivement. L'œuvre est forte, et l'ombre de Cunningham semble convoquée par la scénographie, les instants d'immobilisme ou les ensembles disjoints des cinq danseurs dispersés sur le plateau, encore plus criant de minimalisme qu'un simple solo. Mais elle déçoit néanmoins dans cette présentation, qui ne parvient pas à conserver la tension sur la durée, et dont la force du propos peine à transpercer le geste dansé, pour laisser au final un vague sentiment d'incompréhension.

Passé le premier entracte, place aux découvertes, avec d'abord Martha Graham Duets. Nom étrange pour un ballet, qui est en réalité une recomposition de trois duos, sortis d'un documentaire de 1957, A Dancer's World de Nathan Kroll pour la Metropolitan Pittsburgh Educational Television Station (!). C'est donc une création posthume de 2016, basée sur des éléments ayant plus de soixante ans d'âge, et issue d'une bobine en noir en blanc. La scénographie s'en inspire, avec des lumières de côté tamisées et granuleuses, ou les costumes noirs et blancs, légers et flottants, presque fantomatiques. L'illustration musicale originale de Cameron McCosh est reprise telle quelle, pour un accompagnement piano traditionnel d'une classe de ballet. Le documentaire évoluait entre classe de ballet, interviews de la chorégraphe filmée dans son miroir et scènes de danses en studio arrangées pour la caméra à partir d'éléments chorégraphiques existants, dont Canticle for Innocent Comedians de 1952. Il en résulte trois duos intitulés White, Stars et Moon, construits sur un plan similaire, entre pas de deux fuyants et postures surprenantes de dynamisme et de liberté, comme ces équilibres penchés sur une jambe bras tendus au maximum, ces bonds regroupés, ou ces corps ployés, dont les jambes se croisent et se tordent pour mieux s'ouvrir ensuite. Chaque duo se conclut par un porté alambiqué et novateur - encore aujourd'hui -, dont le dernier symbolise à lui seul l'élément de style central de la créatrice, avec une danseuse portée sous les aisselles, bras écartés et tombant, dont le bassin ondule sur celui de son partenaire en osmose avec sa respiration. La gestuelle est précise, tranchante et pourtant toujours douce et donne une impression constante de retenue. Elle n'est jamais forcée ni contrainte, et chaque accélération fait place à sa respiration et à sa libération. C'est le petit bijou de la soirée. L'idée est bonne, la qualité et la richesse du travail original fournissent bien assez de matière à la pièce, et l'atmosphère de ces images du passé s'épanouit avec beaucoup de grâce sur scène, d'autant plus que les danseurs réussissent à trouver le bon équilibre, et surtout la bonne vitesse d'exécution, entre modernité des corps actuels et nostalgie de l'élégance accélérée des images d'archives. A l'image du reste du duo final de Stephanie Amurao/Aaron Carr, qui révèle bien le contraste entre énergie masculine et passion féminine, si cher à l'artiste. On regrettera cependant que le format (huit minutes) ne permette que d'effleurer le langage de la chorégraphe, que l'ensemble dansé du documentaire ait été délaissé, ou que le propos soit globalement absent pour rendre hommage à une créatrice aussi révolutionnaire.

Brutal changement d'époque pour la suite, avec Helix de Justin Peck, qui présente pour l'occasion sa quatrième pièce en autant de mois à Paris. Le duo Janie Taylor/Brandon Baker se voit confier la charge d'assurer la transition par les costumes et les lumières. Si ces dernières sont similaires dans leur côté sombre, les premiers se modernisent grandement et prennent la forme de combinaisons intégrales, uniformément grises, aux petites ceintures chic, enduites d'un bleu au niveau des mollets qui devient canard pour les pieds. Il en émane une nouvelle impression d'irréel, mais cette fois avec projection dans le futur et la science fiction, avec ces corps glissant sur un affleurement gazeux - effet plutôt réussi. Le titre de la pièce (spirale en grec, qui donne hélice) est éponyme de la composition musicale de Esa-Pekka Salonen, compositeur et chef finlandais, éphémère titulaire de l'ONP. Cette oeuvre de 2005 est un unique accelerando de neuf minutes construit sur des phrases basiques qui s'allongent en parallèle, pour finir par une résolution finale en forme de cul-de-sac. Tendu sans relâche, cet accompagnement offre un terrain idéal pour l'écriture nerveuse et géométrique du jeune Américain. Assumant pleinement son côté sombre et inquiétant - comme dans ces courses poursuite hitchcockiennes - pour un ballet à bout de souffle, il dessine ses lignes et ses courbes avec une tension nouvelle, comme pour contrebalancer l'esprit circulaire la pièce. Ses ensembles structurés accentuent les effets magnétiques d'attraction/répulsion des danseurs, et ses traversées de plateau toujours aussi dépouillées deviennent porteuses d'une énergie accrue, comme ces suites de tours assemblés pour les filles ou en ciseaux pour les hommes. Il s'autorise quelques postures figées pendant le diminuendo de la musique, pour mieux emporter le final en vagues de plus en plus rapprochées, dans son flux néoclassique mais asymétrique. Porté par des interprètes, Lilja Rúriksdóttir en tête, parfaitement en phase avec ce style limpide mais fouillé et accrocheur, ce ballet électrique et charmant, riche malgré sa courte durée, sera le plus acclamé de la soirée. A juste "titre" dans tous les sens du terme.

Après le deuxième entracte, place au ballet le plus copieux de la soirée (quarante-cinq minutes), dernière partie du tryptique Gems, commandé par un joaillier : On The Other Side de Benjamin Millepied. Quatre couples de danseurs dansent sur des musiques pour piano de Philip Glass, principalement des Etudes ou des extraits d'Orphée Suite. Ils portent des tuniques androgynes, en coton léger et coloré, à l'exception d'un des couples, en gris bien sombre. S'ensuit un abécédaire de la danse néo-classique, fluide, soyeuse et maîtrisée, découpé en ensemble, solo, pas de deux, de trois, de quatre, de sept, d'un nouveau pas de deux et d'un ensemble à huit pour finir. Les mouvements suggèrent beaucoup d'échanges entre les danseurs, très concernés par leurs partenaires, comme pour évoquer la nécessité du groupe et le besoin d'implication dans les relations. Malgré un premier solo convaincant, parfois très lent, parfois intense, interprété par la danseuse en gris, Lilja Rúriksdóttir, dans lequel l'humain prend le dessus sur le pas, ces lignes de pleins et de (beaucoup de) déliés, joliment superficielles, semblent prédestinées à lasser très vite. Mais soudain, sur l'élégiaque Knee play 4 d'Einstein On The Beach, l'ensemble devient groupe et le solo performance, à contre-pied du lyrisme musical. C'est léger, mais cette touche de hip-hop surprend et intrigue. C'est le moment où les éclairages viennent justifier l'immense mur du fond à la Jackson Pollock, blanc aux innombrables projections colorées : par l'application de filtres, ils se parent d'une unique teinte primaire (rouge, puis bleu ou vert) et baignent la scène d'un visuel intéressant. Dans la continuité de ces surprises, les pas de deux deviennent des pas de deux homme/homme et femme/femme. Si le premier reste beaucoup trop sage pour convaincre, le deuxième s'agite, sans toutefois atteindre un niveau saphique, et s'autorise quelques esquisses d'une agressivité contenue. Quelques mouvements de déhanchés forsythiens (à la Blake Works...) mettent en valeur les qualités pluri-stylistiques des danseuses de la compagnie, dans un creuset typiquement américain. Moins guindée que les créations du chorégraphe pour l'ONP, mais nettement plus maniérée que celle de Peck, cette pièce reste bien trop longue (plus que les trois précédentes réunies, aux qualités autres), malgré quelques aventures stylistiques surprenantes et quelques passages réussis. Cela n'enlève rien à la joliesse du trait habituel, mais l'ensemble ne s'avère guère plus que confortable.

Quatre pièces au programme, dont une demi-déception, deux découvertes en forme de réussites, qui se permettent même de mettre en résonance la pionnière de la danse moderne et l'un des derniers rejetons du néo-classicisme, et, pour finir, une création de Millepied qui se permet quelques surprises et démontre crûment son affiliation purement américaine. La L.A. Dance Company offrait un voyage, à 100% donc, dans l'école chorégraphique américaine, et, si les bijoux étaient à chercher au-delà des gemmes, la soirée restera jolie, en se permettant même d'en réhabiliter le terme.


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haydn
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MessagePosté le: Lun Oct 03, 2016 10:35 am    Sujet du message: Répondre en citant

La critique de Juthri / Xavier Troisille est maintenant en ligne avec les illustrations sur le site de Dansomanie :



    15 septembre 2016 : Forsythe, Graham, Peck, Millepied au Théâtre des Champs-Élysées

      La première soirée TranscenDanses de la saison au Théâtre des Champs-Élysées invitait le L.A. Dance Project pour un programme mixte composé de trois pièces de chorégraphes américains, précédant une création de son directeur Benjamin Millepied. Si la compagnie fondée en 2012 à Los Angeles se veut un collectif créatif, elle n'en demeure pas moins centrée sur les pièces de son fondateur et, pour élargir son répertoire, elle va plutôt puiser dans l'histoire des États-Unis. Si la dimension de la compagnie, dans tous les domaines, ne la destine pas à reprendre du Balanchine, son choix de remonter d'autres chorégraphes, moins exposés mais toujours majeurs, comme Merce Cunningham précédemment ou ici Martha Graham, est judicieux. En les associant à l'incontournable William Forsythe et au chorégraphe en vogue, le soliste du New York City Ballet, Justin Peck, elle nous offre un voyage dans l'histoire de l'école chorégraphique américaine, de la grand-mère de la danse moderne aux petit-fils du néo-classique, en passant par le père de la danse mi-académique mi-contemporaine.

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haydn
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MessagePosté le: Mar Oct 11, 2016 10:43 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Plusieurs stars se produiront en invitées dans la Chauve-Souris (Roland Petit) avec le ballet de l'Opéra de Rome (que dirige Eleonora Abbagnato), lors de la tournée programmée au TCE du 13 au 15 janvier 2017 :

Iana Salenko et Marian Walter (Staatsballett Berlin), Friedemann Vogel (Stuttgarter Ballett)


Distributions :

VENDREDI 13 JANVIER 20h &
SAMEDI 14 JANVIER 20h

IANA SALENKO (Bella)
MARIAN WALTER (Johann)
MARCO MARANGIO (Ulrich)


SAMEDI 14 JANVIER 15h
DIMANCHE 15 JANVIER 17h

REBECCA BIANCHI (Bella)
Rôle de Bella
FRIEDEMANN VOGEL (Johann)
ANTONELLO MASTRANGELO (Ulrich)






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sophia



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MessagePosté le: Mer Oct 12, 2016 8:35 am    Sujet du message: Répondre en citant

A ce propos, une petite interview sur le Blog Harlequin de Benjamin Pech, à présent maître de ballet à Rome (on appréciera le côté assez "cash" du propos : "mon contrat n’a pas été renouvelé par Aurélie Dupont", "Mon but ultérieur étant de diriger une compagnie", "ce que le public remarque lors d’un spectacle, ce n’est pas qu’un interprète exécute à la perfection les pas de telle ou telle école, mais plutôt qu’il éprouve un véritable bonheur à danser"...).


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paco



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Messages: 3559

MessagePosté le: Lun Déc 19, 2016 12:55 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Juste petite piqûre de rappel, la manie d'annoncer les saisons 18 mois à l'avance finissant par créer une perte d'informations et de repères : le prochain semestre Danse du TCE proposera au moins deux rendez-vous dignes d'intérêt :

- un spectacle d'Alexander Ekman - son fameux "Lac" avec le Ballet National de Norvège-, à ne pas manquer pour ceux qui ne connaissent pas encore ce chorégraphe ! Du 29 au 31 mars

- le Corsaire de Kader Belarbi, avec le Ballet du Capitole de Toulouse, du 20 au 22 juin : quand on se plaint de ne pas avoir assez de classique à l'ONP, direction Avenue Montaigne !


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sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22087

MessagePosté le: Lun Déc 19, 2016 1:01 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je vois que vous omettez pudiquement La Chauve-souris de Roland Petit par l'Opéra de Rome Wink, qui a pourtant fait quelques efforts pour publier une bande-annonce plutôt sympathique.

Bien sûr, le A Swan Lake d'Ekman (j'aime beaucoup la décence de ce "A"!) sera la rencontre à ne pas manquer au printemps. Pour se préparer et se mettre dans l'ambiance pour le moins aquatique du spectacle, il existe en DVD.


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Florestiano



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Messages: 1802

MessagePosté le: Lun Déc 19, 2016 1:09 pm    Sujet du message: Répondre en citant

paco a écrit:
quand on se plaint de ne pas avoir assez de classique à l'ONP

On peut se plaindre autant qu'on veut, mais les amateurs de classique ont été super gâtés cet automne en région parisienne - à un point rarement vu à mon avis. En tout cas ceux qui ne rechignent pas à sortir du périphérique ; qu'on en juge :

- La Belle de Ratmansky par l'ABT à l'OnP
- La Belle de Jean-Guillaume Bart par le Yakobson à Massy et Saint Quentin en Yvelines
- (l'excellent) Don Quichotte par Kazan à Longjumeau et Yerres
- Le Lac de Ratmansky par la Scala au Palais des Congrès
- Le Lac "de Noureev" par le Ballet de l'OnP à l'OnP
- (je passe Le Lac sur glace au Grand Rex avec Philippe Candeloro - une des pires choses auxquelles j'aie assisté de ma vie)

Moi qui ai vu tout cela (sauf l'OnP, que je verrai sous peu), je suis comblé et ne râle pas du tout !


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Ballerina



Inscrit le: 01 Juin 2016
Messages: 1586

MessagePosté le: Lun Déc 19, 2016 2:47 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le lac sur glace, on peut difficilement le considérer comme classique Laughing


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haydn
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Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26517

MessagePosté le: Lun Déc 19, 2016 2:51 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Faut dire que Florestiano l'a un peu cherché. Quand on va voir ce genre de spectacle, on sait à quoi s'attendre. Alors, à moins d'avoir des velléités de kamikaze ou de flagellant... Rolling Eyes



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sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22087

MessagePosté le: Lun Déc 19, 2016 3:04 pm    Sujet du message: Répondre en citant

On peut faire du mainstream honnête, et visiblement ce n'était pas le cas.
N'oublions pas qu'à l'époque de l'Union Soviétique, il y avait de vraies compagnies de ballet sur glace, et que d'authentiques chorégraphes, comme Lavrovsky il me semble, en réglaient les spectacles. Et je crois que Serguei Filine et Youri Smekalov ont chorégraphié pour des champions actuels.
Eh oui, le classique, ce n'est pas que Noureev!


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