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Danse contemporaine à Orléans
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Bernard45



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MessagePosté le: Lun Nov 23, 2015 10:32 am    Sujet du message: Répondre en citant

Histoires vraies, pièce chorégraphique de Cécile Loyer, réunit 4 danseurs, deux sont indiens de l’état de Tamil Nadu, qui signifie « pays des tamouls », situé au sud de la péninsule, et deux danseurs français.
Le projet est né d’un jumelage entre la région Centre Val de Loire, et le Tamil Nadu, dont la capital est Chennai (anciennement Madras). Cécile Loyer est partie en Inde, d’abord seule à la découverte, puis avec ses deux danseurs français, puisque la pièce a d’abord été créée là-bas, avant de nous revenir.

Les deux danseurs indiens, un homme et une femme, pratiquent ce qu’ils appellent la danse classique indienne, le bharata natyam. Là, tout est codifié, on se touche à peine, on danse à plat devant le public, de face ou de dos, dans des costumes aux couleurs vives. L’homme, Renjith Babu, aux yeux pétillants, semble infiniment heureux de nous proposer ses multiples mouvements ; la femme, Vijna Vasudevan, plus réservée, n’en est pas moins impressionnante, dans un duo de toute beauté. Ils dansent les approches amoureuses entre Radha et Krishna, conte de l’Inde traditionnelle.

Les deux danseurs contemporains, Mai Ishiwata et Steven Hervouet, issus du Conservatoire National de Paris, au sein duquel Cécile Loyer intervient maintenant de manière épisodique, proposent une danse totalement différente, utilisant à plein le volume de la scène, roulant par terre, sautant, portant…

La surprise vient au moment où les deux duos éclatent pour en former de nouveaux, soit les deux hommes, ou les deux femmes, ou le danseur contemporain et la danseuse indienne, ou… Les deux danses ne se repoussent pas, ne s’entrechoquent pas, mais viennent se compléter, chacun allant vers l’autre, dans un moment d’échange entre deux cultures de la danse, qui réchauffe le cœur en ces moments difficiles à vivre.

Histoires vraies se produit à nouveau à Blois et à Châteauroux, en attente d’une possible tournée française plus tard.

Interview de Cécile Loyer à suivre.


Photo Swetha Joyson


Photo Swetha Joyson


Photo Swetha Joyson


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Bernard45



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MessagePosté le: Mer Nov 25, 2015 6:43 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Les spectacles du Festival Traverses – 16ème édition

Soirée d’ouverture
Mercredi 25 novembre 2015 - 18H00
Centre chorégraphique national d’Orléans
• Inauguration de l’Espace 37
• Vernissage de l’exposition des dessins de Josef Nadj
• Anniversaire du CCNO

Exposition Les corbeaux, dessins de Josef Nadj
du 25 novembre au 11 décembre 2015 / 14h - 17h
Centre chorégraphique national d’Orléans

Josef Nadj en création, journaux vidéo et rétrospective
Projection vidéo
Thierry Thibaudeau
du 25 novembre au 5 décembre / 14h - 22h
Scène Nationale d’Orléans - Théâtre d’Orléans/ Le Kid

Petit psaume du matin
Spectacle
Josef Nadj
Mardi 24 et mercredi 25 novembre 2015 / 20H30
Scène Nationale d’Orléans - Théâtre d’Orléans

Noli me tangere
Spectacle - Soirée partagée
Clara Cornil, Les Décisifs
Jeudi 26 novembre 2015 / 19h
Centre chorégraphique national d’Orléans

The perception off
Spectacle - Soirée partagée
Eva Klimackova, cie E7KA
Jeudi 26 novembre 2015 / 21h
Centre chorégraphique national d’Orléans

Rêv’illusion
Spectacle
Taoufiq Izeddiou, cie Anania
Samedi 28 novembre 2015 / 20h30
Centre chorégraphique national d’Orléans

Histoires condansées
Spectacle
Foofwa d’Imobilité, cie Neopost Foofwa
Mardi 1er décembre 2015 / 20h30
Le Bouillon, Centre culturel de l’Université - Orléans

Brut, le presque rien
Spectacle - Soirée partagée
Netty Radvanyi - Johan Bichot, cie Z Machine
Mercredi 2 décembre 2015 / 19h
Centre culturel de Saint -Jean de la Ruelle

Ceci n’est pas un urinoir “In situ”
Spectacle - Soirée partagée
Mercredi 2 décembre 2015 / 21h
Collectif Martine à la Plage
L’Astrolabe, Orléans

Searching for Elias #12
Performance
Magali Pobel - Pierre-Johann Suc, Androphyne
Jeudi 3 décembre 2015 / 20h30
FRAC Centre Orléans

Révélation
Conférence-dansée - Soirée partagée
Magali Pobel - Pierre-Johann Suc, Androphyne
Vendredi 4 décembre 2015 / à partir de 18h
FRAC Centre Orléans

Pour Dolores
Spectacle - Soirée partagée
Josef Nadj
Vendredi 4 décembre 2015 / 20h30
Théâtre de la Tête Noire Saran

CLAN
Spectacle - Soirée de clôture
Herman Diephuis, association Onno
Samedi 5 décembre 2015 / 21h
Centre chorégraphique national d’Orléans

Ateliers d’écriture avec Marc Blanchet
Vendredi 27 novembre / 17h - 21h
Samedi 5 décembre 2015 / 11h - 13h, 14h30 - 16h30
Centre chorégraphique national d’Orléans



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Bernard45



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MessagePosté le: Jeu Nov 26, 2015 9:14 am    Sujet du message: Répondre en citant

La Scène Nationale d’Orléans, en ouverture du festival Traverses, a programmé le « Petit psaume du matin », titre d’après un poème de Paul Valéry, chorégraphié par Josef Nadj, Directeur du CCN d’Orléans.
Deux danseurs, Nadj lui-même en compagnie de Dominique Mercy. Une pure merveille !

Créé pour le Festival d’Avignon en 1999, en version courte, le Petit Psaume a été présenté, mais en version longue à partir de 2001, toujours avec les deux mêmes danseurs. Cela faisait 6 ans que Nadj et Mercy ne l’avaient pas dansé.

Dans un ensemble de décors et de costumes grisâtres, différents tableaux composent l’œuvre de Nadj, dans des ralentis de grande beauté. Il y a d’abord le réveil, lorsqu’il faut balayer les boulettes de papier qui traînent au sol, dans un exercice où chacun des deux danseurs est le parfait double de l’autre dans un miroir ; il y a aussi le tableau des fenêtres, magnifique de précision ; puis celui où, chacun s’étant recouvert la bouche d’un bâillon, fait boire au verre son compagnon ; à la fin, on se porte, on s’entraide, on découvre le plateau, on remonte le pantalon découvrant les mollets peints aux couleurs du Tibet (ce seront les seules couleurs du spectacle), on se maquille l’un l’autre, enfin les mouvements s’accélèrent peu à peu. Tantôt dans un silence total, tantôt sur des musiques traditionnelles de divers pays du monde. La connivence entre Nadj et Mercy est immense, leur amitié ancienne.

On sent, lors de moments trop brefs, le fabuleux danseur qu’a été et est toujours, Dominique Mercy, proche collaborateur de Pina Bausch et un temps co-directeur du Tanztheater Wuppertal après le décès de la grande dame, mais dont il fait toujours partie.

Après la seconde représentation, ils ont répondu aux questions du public, dans une ambiance très chaleureuse, et un peu nostalgique puisque Josef Nadj quittera bientôt le CCN d’Orléans qu’il dirige depuis vingt années.


Photo de Thierry Thibaudeau


Photo de Séverine Charrier


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haydn
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MessagePosté le: Mer Déc 30, 2015 11:35 am    Sujet du message: Répondre en citant

L'interview de Cécile Loyer promise par Bernard45, et qui fait écho aux représentations d'Histoires vraies, chorégraphie issue d'un projet franco-indien, est à présent en ligne :



    30 décembre 2015 : rencontre avec Cécile Loyer (Scène Nationale d'Orléans)

      J’ai travaillé cinq ans avec Catherine Diverres, lorsqu’elle était directrice du Centre chorégraphique de Rennes. J’ai commencé à créer mon premier solo, à travailler sur ma propre écriture au CCN de Rennes. Je me suis enfermée dans les studios, des week-ends et j’ai créé BLANC. Je suis alors partie au Japon, avec une bourse Villa Médicis hors les murs et j’ai rencontré un maître du Butô que j’avais déjà croisé lors d’un stage à Paris. J’ai travaillé pendant trois mois avec Mitsuyo Uesugi sur la pratique du Butô et sur mon solo, dont la première a été jouée à Tokyo. Quand je suis arrivée au Japon, cette pièce durait 27 mn. Elle dure toujours 27 minutes, mais pendant ces 3 mois, avec Mitsuyo Uessugi, j’ai appris à l’habiter, à le nourrir ; c’était un solo sur la frontière entre l’adolescence et le passage à l’âge adulte. Quant au Butô, c’est un travail sur la mémoire, émotionnel, physique. Je suis rentrée avec ce solo en France où j’ai gagné un concours. On m’a commandé un autre solo et cela s’est enchaîné comme ça. Alors, j’ai créé une compagnie pour gérer tout ça, mais je suis restée interprète jusqu’à l’année dernière : j’ai dansé pour Josef Nadj pendant longtemps, j’ai été interprète pour, Héla Fattoumi, Eric Lamoureux, Karine Pontiès, pour Caterina Sagna. J’aime travailler avec d’autres chorégraphes, j’apprends beaucoup, je suis dans un autre univers, ça me libère aussi énormément parce que je n’ai pas les contraintes de la production, de gestion, de plannings, d’espaces… Je suis beaucoup plus libre dans ma danse quand je travaille avec d’autres chorégraphes.

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Joël



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MessagePosté le: Mer Déc 30, 2015 1:15 pm    Sujet du message: Répondre en citant

haydn a écrit:
L'interview de Cécile Loyer promise par Bernard45, et qui fait écho aux représentations d'Histoires vraies, chorégraphie issue d'un projet franco-indien, est à présent en ligne :

30 décembre 2015 : rencontre avec Cécile Loyer (Scène Nationale d'Orléans)

Quelques précisions : le couple de danseurs indiens dont il est question est Renjith (Babu) & Vijna (Vasudevan). Ils ont été formés dans le style bharatanatyam de l'école Kalakshetra située à Chennai (certaines observations justes faites dans l'interview ne vallent pas forcément pour toutes les écoles de bharatanatyam, le style Kalakshetra n'étant qu'un style parmi d'autres !). Ils sont aussi passés à l'auditorium du Musée Guimet assez récémment, cf. http://jriou.org/blog/01000.html.


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Bernard45



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MessagePosté le: Ven Jan 15, 2016 10:19 am    Sujet du message: Répondre en citant

Thomas Lebrun, directeur / chorégraphe du CCN de Tours, est devenu incontournable dans le paysage de la danse contemporaine en France. Il présentait cette semaine, « Tel quel » à la Scène Nationale d’Orléans, spectacle qui tourne depuis 2 ans et qui approche des 150 représentations en France et dans le monde, puisque sa compagnie est allée, en juin 2015, en Chine, présenter ce spectacle en duo avec « Lied Ballet » qui a été créé en Avignon en 2014, et dont j’avais parlé ici même il y a quelque temps.

Tel quel réunit 4 danseurs, deux hommes de grande taille et deux femmes, je dirai de taille moyenne. Une bonne tête sépare hommes et femmes. En effet, Thomas Lebrun aime jouer sur les différences, sur les décalages, que ce soit sur le physique ou sur la danse. Il aime provoquer le spectateur, c’est évident ! C’était déjà le cas dans « la Jeune Fille et la Mort » ainsi que dans « Lied Ballet », où l’on retrouvait déjà Matthieu Patarozzi, d’une souplesse et d’une laxité étonnante.

Tous quatre entrent sur scène, coiffés d’un bonnet, l’un rouge, un second jaune, un autre bleu et le dernier rose. Ils se saisissent d’un sac à dos présent sur le plateau, de même couleur que leur bonnet. Au début, ça commence comme un défilé militaire. Et ça part en vrille, dans tous les sens. C’est plein d’humour, de légèreté, de drôlerie. On se chamaille, et comme le rire et les larmes sont le propre de l’homme, l’une rit à en pleurer (Julie Bougard adorable dans ce rôle proche du clown), l’autre pleure pour de bon (Véronique Teindas), ça crie aussi. On s’aime entre garçons (Matthieu Patarozzi et Yohann Têté), entre garçon et fille, on se sépare, on se porte (une fille tentera même de porter un garçon, et pourquoi pas dans une société débarrassée des préjugés sexistes). Enfin, on se prend pour une star devant micro : il y a là Michaël Jackson, Beyoncé, Marlène Diétrich… A noter deux solos de toute beauté effectués par les garçons.

Tel quel est le plus souvent présenté devant un public scolaire qui réagit fort bien devant cette danse que les enfants et ados n’ont pas l’habitude de voir. C’est vraiment un merveilleux travail !

J’aurais aimé interviewer Thomas Lebrun, mais son emploi du temps ne le permettait pas. J’espère que c’est partie remise.



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Bernard45



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MessagePosté le: Ven Jan 22, 2016 1:26 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Parcourir les salles de théâtre pour y découvrir les talents de jeunes chorégraphes, ou moins jeunes, peut offrir de belles surprises, ou de tristes désillusions. Ainsi en va-t-il du spectacle vivant. La Scène nationale d’Orléans invitait Rémy Héritier, présentant son spectacle « Here, Then ».

Rémy Héritier mène au cours de cette année scolaire, un travail chorégraphique avec des lycéens d’Orléans. Il s’en explique :
« La chorégraphie telle que je la conçois est une pratique transdisciplinaire qui fait usage des autres champs artistiques et théoriques qui l’environne. Le corps y est la figure centrale, un corps agissant, producteur d’espace, de mémoires, de signes, de parole, d’images. Je propose que ce workshop au long cours avec les élèves de 1ère STMG, s’articule autour d’une définition et d’une question. La définition sera celle du mot "document" telle que je l’envisage depuis plusieurs années : un document est un objet (texte, image, danse, expérience de vie etc) qui permet une meilleure compréhension d’un autre objet. La question que je voudrais poser est la suivante : "qu’appelleriez-vous danser ?" Cette question appelle une infinité de réponses revêtant des formes les plus diverses (danse, texte, image...). Je fais le pari que c’est dans cette diversité que les élèves pourront se reconnaître et s'investir dans ce travail qui leur est pour la plupart méconnu. Concrètement les séances s’articuleront autour des usages du document (image, archive, ressource) dans le processus de création… Nous danserons, nous irons chercher l’information là où elle se trouve, dans les corps, dans les livres, dans la parole des autres… »

Sur le dossier de chaque fauteuil, nous était offert un petit livret, contenant un texte écrit par Marcelline Delbecq, aujourd’hui écrivaine en lien avec le spectacle vivant. Texte écrit spécialement pour Rémy Héritier, en français et en anglais. Texte court.

Extrait :
« Chaque flocon qui tombe est différent de ceux qui l’accompagnent.
Chaque flocon qui tombe est différent de tous ceux qui tombent ailleurs, au même moment.
Et chaque flocon suspendu dans l’air est différent de tous ceux qui sont déjà tombés, de tous ceux qui tomberont. »


Le texte est enregistré et lu au début du spectacle. Au milieu du plateau se dresse un grand écran.
Le texte étant lu, une femme entre par le fond. Elle exécute des figures géométriques, scrute et explore l’espace scénique, effectue quelques pas de danse, cède la place à un autre, puis un autre… En tout, deux hommes et deux femmes. Chacun interprète les mêmes gestes, ou peu s’en faut. Puis s’en va, passe devant une chambre noire (camera oscura), et apparaît sur l’écran, la tête en bas. Ressourcement après la chute du flocon ?
La musique de Sébastien Roux, électronique, est une suite de notes semblables, en jet continu. Là encore, on peut penser aux flocons qui tombent en cascades.

Après un moment de silence (arrêt des flocons ?), le tout reprend. La musique a changé, les gestes aussi, mais toujours répétés jusqu’à plus soif, et toujours après s’être « ressourcé ». A la fin, chacun se laisse tomber dans les bras de l’autre. Cela aura duré un peu moins d’une heure.

Rémy Héritier nous dira qu’il n’y a pas d’histoire à comprendre. On regarde, on écoute, on ressent. Puis on oublie.

"Combien d’étoiles sont invisibles dans un ciel couvert de nuages ?
Combien se reflètent en plein jour à la surface d’un lac gelé,
où s’élancer ferait craqueler la glace,
où creuser des méandres rendrait tout chemin impossible à retrouver ? »


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Bernard45



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MessagePosté le: Sam Fév 06, 2016 11:05 am    Sujet du message: Répondre en citant

Les deux chorégraphes Brigitte Seth et Roser Montlló Guberna présentaient cette semaine « ¡ Esmérate ! (fais de ton mieux !) » à la Scène Nationale d’Orléans.

Les deux chorégraphes et danseuses travaillent ensemble depuis près de vingt ans, avec la « Compagnie Toujours après Minuit » qu’elles ont fondées, mêlant théâtre, danse et musique dans leur répertoire, imbriquant leurs origines culturelles française et catalane. Elles ont travaillé à plusieurs reprises avec Jean-Claude Malgoire dans la mise en scène d’opéras.

Esmerate regroupe huit danseurs et acteurs, trois hommes et cinq femmes. Certains penchent vers la danse, d’autres vers le théâtre, mais les deux arts ne sont pas cloisonnés, chacun étant à la fois acteur et danseur.

Dans ce ballet/théâtre, on se livre à des expériences sur le dialogue, sur la communication, pendant lesquelles le reste de la troupe, sur la droite du plateau, chacun vêtu d’une blouse blanche et muni d’un pupitre musical, peut commenter par le geste ou la parole, intervenir, prendre la place de l’autre.
Dans le premier tableau, un couple évoque des tiers de la famille (sont-ce leurs enfants ?), puis une deuxième femme vient doubler la première et le dialogue reprend, toujours le même, puis survenue d’une troisième… Le dialogue part alors en vrille jusqu’à épuisement de l’homme qui, atteint par la folie, part dans un solo dansé d’une grande puissance chorégraphique. La danse du corps a alors pris la place de la danse des mots.

Les tableaux/expériences se succèdent, toujours mêlant théâtre et danse. Il y a un peu de Pina là-dedans ! Les blouses s’échangent, les pupitres se renversent, tout se bouscule, le monde est sens dessus dessous… On remarque deux danseurs d’exception, que sont Jim Couturier et Roser Montlló Guberna, parmi les huit, même s’il est toujours délicat d’en détacher deux du groupe.
Le tout est remarquablement construit, articulé, et le public est ravi.

On pourra voir le spectacle à Chaillot à l’automne.


Photo Brigitte Eymann


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Bernard45



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MessagePosté le: Mer Juin 15, 2016 9:26 am    Sujet du message: Répondre en citant

Double nomination féminine dans la ville de la Pucelle !

La Ministre de la Culture a nommé Maud le Pladec à la direction du Centre Chorégraphique d'Orléans, à compter du 1er janvier 2017, en remplacement de Josef Nadj.

En même temps prendra ses fonctions à la direction du Centre Dramatique National d'Orléans, l'artiste Séverine Chavrier.


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Bernard45



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MessagePosté le: Ven Oct 07, 2016 5:47 pm    Sujet du message: Répondre en citant

En ce jeudi 6 octobre, la Scène Nationale d’Orléans invitait Alban Richard, tout nouveau Directeur du CCN de Caen depuis septembre 2015, lequel nous présentait « Nombrer les étoiles », pièce créée en février de cette année, et qui associe l’Ensemble Alla francesca et cinq danseurs.

L’Ensemble Alla francesca est spécialisé dans les musiques du Moyen Âge, chansons et pièces instrumentales, il se produit en France dans les grands festivals ainsi qu’à l’étranger. Cependant, c’est la première fois qu’il mène une collaboration avec la danse contemporaine. Sur scène à Orléans, trois musiciennes – chanteuses : Brigitte Lesne à la harpe pasaltérion ou « rote », par ailleurs co-directrice d’Alla francesca, Vivabiancaluna Biffi à la vièle à archet, ancêtre de la famille des violons, enfin Christel Boiron, au chant uniquement. Elles interprètent des ballades médiévales du XIIème au XIVème siècle, celles des troubadours en langue d’oc et des trouvères en langue d’oïl, ballades notamment de Guillaume de Machaut. Voix claires et majestueuses, musique harmonieuse.

Bel ami, charmant et courtois, quand vous tiendrai-je
en mon pouvoir ? Que ne suis-je couchée un soir
auprès de vous pour vous donner un baiser d'amour !
Sachez que j'aurais grand désir de vous tenir [dans
mes bras] à la place de mon mari, pourvu que vous
m'eussiez promis de faire tout selon mon désir.

Comtesse de Die (Mélodie aquitaine)

On chantait d’étranges choses en ce temps-là… Et le tout à l’avenant !

Cinq danseurs les accompagnent, trois hommes et deux femmes, jean bleu foncé, maillot noir et pieds nus. Citons : Romain Bertet, Mélanie Cholet, Max Fossati, Laurie Giordano et Yannick Hugrnon.
Au début, deux se font face, on entend leur lourde respiration grâce à des micros cravate. Puis seuls, ou en duo, vers la fin tous les cinq, ils virevoltent, tourbillonnent lentement, accélèrent, ralentissent leurs mouvements, utilisant à plein l’ombre ou la lumière de la scène. Le travail des bras est remarquable par sa précision. En fait, ils épousent le rythme de la musique chantée, Alban Richard s’étant entouré d’une analyste du mouvement dansé, Nathalie Shulmann. C’est un jeu à trois, jeu de l’amour courtois, auquel se livrent la danse, la musique et le chant, chacun entraînant les deux autres dans une magnifique ronde médiévale. Alban Richard nous explique : « Le mouvement est composé à partir de la rythmicité des poèmes, de la durée du pied, du mot, du vers… »


Photo A. Poupeney

Guillaume de Machaut écrivait : « Même si l’on pouvait dénombrer les étoiles… ou les gouttes de pluie et celles de la mer(…), on ne pourrait ni penser ni concevoir le grand désir que j’ai de vous voir. » Désir de voir le travail du chorégraphe, de ses danseurs qui comptent les étoiles de l’univers, vers la fin, dans un bruit infernal de respirations et de tempêtes.


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Bernard45



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MessagePosté le: Sam Jan 28, 2017 5:37 pm    Sujet du message: Répondre en citant

En mai 2016, Thomas Lebrun, Directeur du CCN de Tours présente à Chaillot, « Avant toutes disparitions », en rendant un vibrant hommage à Daniel Larrieu, qui fut lui-même à la tête du CCN d’Indre et Loire de 1994 à 2002.

Daniel Larrieu fut un pilier de la danse contemporaine française dans les années 80, aux côtés de Jean-Claude Gallota, Maguy Marin, Dominique Bagouet, Carolyn Carlson et tant d’autres. Je me souviens que Larrieu est venu récemment à Orléans, présenter « Divine », sur un texte de Jean Genet, grand moment de poésie chorégraphiée. On ne peut qu’éprouver un plaisir immense en retrouvant ces chorégraphes / danseurs qui osent encore monter sur scène malgré les ans !


A droite, Thomas Lebrun. Photo de Frédéric Iovino

« Avant toutes disparitions » était programmé à Orléans en cette fin janvier. De quelles disparitions s’agit-il ? de celles des chorégraphes précédemment cités ? de la danse contemporaine (Oh non !) ? Thomas Lebrun parle de disparitions par désillusion, par élimination, par ravage, par dévastation, par séparation, par ultimatum, par combat, par guerre, par dilution, par fatalité.

Un immense tapis vert recouvre le plateau, on est en plein champ. Daniel Larrieu et sa complice Odile Azagury esquissent quelques pas de danse. Cette dernière s’éclipse en coulisses et en revient offrant une plante à Larrieu qui la dispose aussitôt sur le devant. La même scène se répétera une quinzaine de fois. Daniel Larrieu fut dans sa jeunesse, horticulteur, Azagury la lui rappelle. Pendant ce temps, en fond de scène, les danseurs passent seuls, ou par deux, ou trois, de cour à jardin, en esquissant des mouvements désarticulés, les uns lentement, d’autres en courant, premières recherches des chorégraphes…

Dans une seconde partie, huit danseurs intègrent le « pré » et se lancent dans une danse enfiévrée, à la démarche cahotante, quelques actes sexuels sont mimés, les plantes sont piétinées, on invoque le ciel. Incontestablement, il y a du Pina Bausch là dedans ! C’est aussi un hommage de la part de Thomas Lebrun à la diversité, il y a là des grands, des plus petits, des maigres, des plus épais… On remarque Matthieu Patarozzi à la très haute stature, présent dans chaque ballet du chorégraphe tourangeau, lequel participe aussi, on le reconnaît immédiatement de par son profil atypique. Il est vrai que le chorégraphe aime jouer sur les différences, c’était déjà le cas dans « Lied Ballet » et dans « Tel quel », ou sur les décalages dans « la Jeune Fille et la Mort ».


A gauche, Daniel Larrieu et Odile Azagury. Photo de Frédéric Iovino

Dans une dernière phase, au rythme très lent, dans un nuage blanchâtre, les quatre autres dont Larrieu et Azagury, dansent la vieillesse, sur une musique très répétitive. Le spectacle s’allonge… La salle applaudit longuement.

Thomas Lebrun sera bientôt à l’amphithéâtre Bastille pour les « Fêtes d’Hébé ». Malheureusement, je n’ai pu obtenir la moindre place !




Dernière édition par Bernard45 le Mar Jan 16, 2018 10:27 am; édité 3 fois
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Bernard45



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MessagePosté le: Ven Fév 10, 2017 4:05 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Si même la Comédie Française a recours à la vidéo, et pas qu’un peu (la Règle du jeu de Jean Renoir, ces jours-ci, débute par une vidéo de 26 mn !), la danse contemporaine ne saurait être en reste, et doit forcément garder plusieurs longueurs d’avance sur le théâtre. Avec Lucy Guérin, on est servi !

La chorégraphe Lucy Guérin, australienne de naissance, parcourt le monde en présentant ses créations, ceci depuis la fin des années 80. Elle n’oublie pas la France : lauréate au concours de Bagnolet en 1996 pour « Incarnadine », elle a créé « Black Box » à l’Opéra de Lyon en 2013. Elle présentait à Orléans, cette semaine, « Motion Picture » avec six danseurs, deux hommes, quatre femmes.



S’il m’est arrivé de voir des choses surprenantes en danse contemporaine, je dois avouer que je n’avais jamais vu quelque chose d’aussi déstabilisant. Sur scène, six danseurs devant un écran. Ajoutez-y un second écran situé au fond de la salle sur lequel est projeté un film sorti en 1950, en Noir et Blanc, en anglais sans sous-titrage, dont le titre énigmatique est D.O.A., traduit en français par « Mort à l’arrivée ». C’est un polar américain où la victime enquête sur son propre meurtre. On connaissait le roman d’Agatha Christie ou le meurtrier était le narrateur. Tout cela aussi est dépaysant !

Comme on ne dispose pas de sièges tournants, et qu’on est dos au film projeté, on a évidemment envie de se retourner de temps en temps pour savoir ce qui se passe derrière soi. Et gare au torticolis !

Des les premières images du film, sur le plateau que Lucy Guérin met à nu, les danseurs interprètent très fidèlement les attitudes des personnages du film, en mimant très précisément chaque geste, la bouche articulant chaque phrase dite dans le film. Peu à peu, ils vont s’éloigner des gestes des acteurs, dans un jeu de déconstruction de l’image filmique et de reconstruction chorégraphique sur le plateau. Seuls restent du film, pour les spectateurs du moins, les dialogues et la musique, lesquels accompagnent les danseurs toujours face au film, dans des chorégraphies vives et alertes.



L’ensemble est un peu long (1 heure 23, la durée du film), mais l’exercice est intéressant. Lucy Guérin choisit de nous cacher le film. Qu’en serait-il si un écran le projetant se trouvait face aux spectateurs. Leurs regards n’auraient-ils pas tendance à se focaliser sur les acteurs et délaisser les danseurs ? C’est fort possible.


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Bernard45



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MessagePosté le: Dim Fév 19, 2017 1:28 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Suite au débat qui a cours sur le fil concernant le ballet de Bordeaux, j'ose néanmoins placer ici un commentaire sur un spectacle de danse Hip-Hop. On peut évidemment épiloguer sur le classique, le contemporain et le hip-hop, comme d'autres sur le classique et le néo-classique. Je préfère commenter ce que j'ai vu, personne, j'imagine, ne m'en voudra.

Situées à une trentaine de kilomètres l’une de l’autre, deux compagnies de danse Hip-Hop, brillent sur le département de Charente maritime, l’une Pyramid basée à Rochefort, l’autre Accrorap au CCN de la Rochelle. Heureux amateurs charentais de Hip-Hop, et de danse en général, avec ces deux compagnies, qui loin de se faire concurrence, se complètent admirablement.

J’ai déjà eu l’occasion de parler de Pyramid lors du Festival d’Avignon 2015, pour la création d’Index, où le livre est objet d’étude pour les artistes. Le plateau était couvert de bibliothèques, de fauteuils, les danseurs utilisant au maximum tout le décor.

Kader Attou a fondé Accrorap en 1989. Depuis, en 2008, il a été nommé Directeur du CCN de la Rochelle où il fait rayonner la danse Hip-Hop. En 2014, il crée, lors de la Biennale de Lyon, « Opus 14 », qu’il présentait en cette fin de semaine à la Scène Nationale d’Orléans. 14 parce que c’est sa 14ème création, opus parce que son œuvre regroupe pour la première fois, une quinzaine de danseurs.

Dans Opus 14, le plateau est totalement nu. En fond de scène sont projetées des compositions florales issues des bandes dessinées. Kader joue avec les lumières, tantôt tranchantes, tantôt faibles, c’est alors qu’on ne distingue que des silhouettes, voire des ombres. Il alterne les solos, duos, et figures de groupe où les quinze danseurs se retrouvent sur scène, des moments très rapides, d’autres plus lents. Quelques instants sont laissés par le chorégraphe à l’improvisation des danseurs. Quelques uns d’entre eux, les breakeurs comme on les appelle, dansent sur le dos, voire virevoltent d’une main sur l’autre, forcément ça impressionne ! Alors, danse ou cirque ? on peut toujours épiloguer, mais à quoi bon. Cela fait partie intégrante du Hip-Hop.

Pas d’histoire racontée dans ce ballet ; on ressent néanmoins, au fur et à mesure où le ballet avance que se développe un esprit de solidarité dans la troupe, on tend la main à l’autre, on s’entraide. La musique a été composée pour ce ballet, par Régis Baillet-Diaphane, avant qu’un air chanté par Caruso* ponctue le spectacle, les lumières s’éteignent alors lentement, le public est ravi.

* Le voilà, le clin d’œil au classique…

Et si vous voulez voir la bande annonce (que d’autres nomment teaser) :
https://youtu.be/HGrlG6H4Uuc


Photo : Joao Garcia


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Bernard45



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MessagePosté le: Lun Avr 10, 2017 8:34 am    Sujet du message: Répondre en citant

Cécile Loyer que j’avais interviewée il y a de cela dix-huit mois, était de retour à Orléans dans le cadre des Performances proposées par la Scène Nationale, dans un spectacle qu’elle a intitulé « Cirque ».

Accompagné par le guitariste Sylvain Chauveau, à la voix grave et profonde, qui mériterait assurément une plus grande reconnaissance de la part des médias, elle rend hommage à quatre femmes, connues ou inconnues, dans des solos parfois lents, parfois bien plus rapides. C’est d’abord la fondatrice de la danse Kabuki, au début du 17ème siècle, Okuni, Cécile porte alors un splendide kimono, des sandales rouges aux pieds.



Puis, elle s’identifie à Claudine Longet, chanteuse française émigrée aux Etats-Unis, dont le second mari meurt dans des circonstances mystérieuses. Nouvelle transformation avec la cosmonaute Valentina Terechkova, dont elle conte l’atterrissage en parachute après s’être éjectée de son vaisseau. Enfin, c’est la comtesse de Castiglione qui clôt la série des hommages.

Les solos de Cécile Loyer sont particulièrement bien travaillés, on sent que ce n’est pas de l’a-peu-près qu’elle nous propose. La complicité entre Cécile et Sylvain fonctionne bien. Et pourtant, il semble que, comme on dit, la mayonnaise ait du mal à prendre. Peut-être parce que les intermèdes parlés entre les solos sont un peu timides, que la tension redescende rapidement. Quoi qu’il en soit, son « Cirque » a fière allure.


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Bernard45



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MessagePosté le: Ven Juin 23, 2017 8:31 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Saison 2017/2018 à la Scène Nationale d’Orléans (Danse)

* En octobre, Borderline, de Guy Cassiers, chorégraphié par Maud le Pladec, nouvelle Directrice du CCN d’Orléans (spectacle présenté dans le cadre du IN au Festival d’Avignon 2017)

* En Novembre, (S)acre, de David Drouard

* En décembre, le Sacre du Printemps, de Dominique Brun (chorégraphie reconstituée de Nijinski) ; Littéral, de Daniel Larrieu

* En janvier, le Roi danse, avec la compagnie l’Eventail, et les Folies Françoises pour la partie musicale ; Rosas Danst Rosas de ATDK (1983)

* En février, le Syndrome Ian, de Christian Rizzo, Directeur du CCN de Montpellier (hommage à Ian Curtis)

* En Mars, Another look at memory, de Thomas Lebrun, Directeur du CCN de Tours ; Pacifikmeltingpot, de Régine Chopinot

* En mai, les Os noirs, de Phia Ménard

* En juin, Monde à l’envers, de Cécile Loyer

Enfin, dans le cadre des désormais excellentes relations entre les 3 structures publiques que sont le CDN, le CCN et la Scène Nationale (pourvu que ça dure), trois propositions du CCN seront programmées du 29 janvier au 9 février :

* Jeunes gens modernes, projets pluridisciplinaires
* Moto-cross, un solo de Maud le Pladec
* Concrete, un concert en chorégraphie de Maud le Pladec avec l'ensemble Ictus


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