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La Belle au bois dormant [ONP Bastille 04/12/13 - 04/01/14]
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chien en peluche



Inscrit le: 29 Oct 2011
Messages: 1882

MessagePosté le: Mer Déc 18, 2013 7:38 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai lu il y a peu de temps l'enrtretien d'Axel Ibot---qui, en ce moment, danse le rôle de l'oiseau bleu---dans le web magazine de Chacott, Dance Cube. J'aimerais citer ici une partie de cet interview :
Citation:
Q. : N'avez-vous pas d'expérience d'être frustré dans votre vie professionnelle?
Axel Ibot : Hônnetement oui. Par exemple, quand une oeuvre ne me plaît pas, ou bien quand je suis distribué dans une oeuvre que j'ai déjà beaucoup dansé dans le passé. Mais dans ces cas-là, j'essaye de considérer chaque représentation comme quelque chose d'unique, puisque si nous, danseurs, dansons tous les soirs, pour les spectateurs, cette représentation serait à la fois la première et la denière occasion d'assister à l'oeuvre en question. Et les spectateurs louent leur places pour cela. Je n'aimerais donc pas oublier de les faire rêver, car c'est mon métier (propos recueillis par Mariko OMURA)

(http://www.chacott-jp.com/magazine/world-report/from-paris/paris1311d.html (Le texte est en japonais. C'est moi qui le retraduit en français. Je suis désolée d'une certaine maladresse dans ma traduction.)




Dernière édition par chien en peluche le Jeu Déc 19, 2013 2:55 am; édité 1 fois
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ElenaK



Inscrit le: 24 Avr 2013
Messages: 817

MessagePosté le: Mer Déc 18, 2013 9:06 pm    Sujet du message: Répondre en citant

sophia a écrit:
Florestiano a écrit:
Et même aujourd'hui, ce n'est pas au programme de toutes les compagnies. Singulièrement russes.


Disons qu'aujourd'hui, je pense que cela dépend aussi beaucoup des interprètes. Dans la version de Vikharev qu'on trouve en ligne sur YT, Obraztsova fait les équilibres bras couronne (pas génialement du reste, m'enfin ça passe), Tereshkina ne les fait pas (alors que s'il y a bien une virtuose au travail impeccable...). Lopatkina (certes, ce n'est pas son rôle...) les avait résolument ignorés lorsqu'elle avait dansé l'adage (peut-être l'unique fois de sa carrière) lors de je ne sais plus quel gala.


Ce n’est pas pour relancer la discussion sur l’équilibre, mais juste pour compléter la liste des Aurore du Mariinski Smile : Ekaaterina Osmolkina ne le fait pas (ou plus) ; Anastassia Kolegova le fait, mais ça ne dure pas longtemps ; Alina Somova n’en fait pas trop, en se limitant (comme Viktoria Terechkina) de ramener le bras d’appui en troisième qu’au début de l’adage ; par contre, il reste Olessia Novikova (ma préférée).


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sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22087

MessagePosté le: Mer Déc 18, 2013 9:24 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Merci! Du coup, j'ai rajouté les liens dans mon post aussi.


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ElenaK



Inscrit le: 24 Avr 2013
Messages: 817

MessagePosté le: Jeu Déc 19, 2013 3:14 am    Sujet du message: Répondre en citant

C’est moi qui vous remercie, Sophia. Je ne connaissais pas cette vidéo avec Lopatkina.


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sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22087

MessagePosté le: Ven Déc 20, 2013 12:51 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Portrait de David Hallberg, par Philippe Noisette, dans Les Echos :

Un Américain à Paris


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haydn
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Messages: 26517

MessagePosté le: Ven Déc 20, 2013 4:08 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Suite au courrier d'un lecteur (que je publierai s'il m'en donne la permission), j'ai supprimé une phrase qui m'avait échappé dans le compte-rendu d'ElenaK qui figure sur la page précédente (le texte a été posté à 3h51 du matin, alors que j'étais à Monte-Carlo, je demande un peu d'indulgence...) et qui pouvait être ressentie comme excessive, même s'il n'y avait là, à mon avis, rien de manifestement diffamatoire ou injurieux au sens juridique de la chose. Mais, lorsqu'on exprime une opinion très tranchée, ça passe toujours mieux quand on y "met les formes".



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MikeNeko



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Localisation: IDF

MessagePosté le: Ven Déc 20, 2013 5:56 pm    Sujet du message: Répondre en citant

L'ensemble ne m'a pas paru avoir de penchant dénigrant ; tout au plus la métaphore de conclusion contenait un adjectif inadéquat mais j'en suis convaincu sans intention péjorative (et sans syllepse Wink).

Je loue d'ailleurs les efforts considérables déployés par ElenaK pour mettre de la richesse dans le vocabulaire et dans les images qu'elle utilise lors de ses compte-rendus dans notre langue "étrangère"... si je devais m'exprimer dans sa langue maternelle, j'en serais proprement incapable.

Ca ne m'empêche d'ailleurs pas de penser du bien de Valentine après son Effie de cet été que j'ai tout particulièrement appréciée Smile

Pour passer à autre chose... savez vous où nous en sommes concernant les distributions à venir (surtout les fées Smile ) ? Pas trop de changements vis à vis des dernières postées ?


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haydn
Site Admin


Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26517

MessagePosté le: Ven Déc 20, 2013 6:02 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je n'ai aucun doute sur les intentions d'ElenaK, que je remercie vivement pour les longs comptes-rendus qu'elle prend la peine de rédiger pour nous. Simplement, en tant que modérateur, je me dois de veiller au respect de toutes les sensibilités, comme on dit. Et l'équilibre n'est pas toujours facile à trouver...



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Dernière édition par haydn le Ven Déc 20, 2013 6:12 pm; édité 1 fois
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sophia



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Messages: 22087

MessagePosté le: Ven Déc 20, 2013 6:08 pm    Sujet du message: Répondre en citant

MikeNeko a écrit:
Je loue d'ailleurs les efforts considérables déployés par ElenaK pour mettre de la richesse dans le vocabulaire et dans les images qu'elle utilise lors de ses compte-rendus dans notre langue "étrangère"... si je devais m'exprimer dans sa langue maternelle, j'en serais proprement incapable.


+1 Wink

On lit tous des choses qui nous plaisent plus ou moins et la vie continue...


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Shikuang



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MessagePosté le: Sam Déc 21, 2013 2:27 am    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai eu la chance d'assister la merveilleuse représentation d'hier soir. Mlle. Ould-Braham tenait parfaitement son équilibre dans l'adagio de rose, ce qui nous a offert une bonne surprise !


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Florestiano



Inscrit le: 28 Mai 2010
Messages: 1802

MessagePosté le: Sam Déc 21, 2013 3:39 am    Sujet du message: Répondre en citant

Il est des soirs où tout colle, où tous se transcendent. La représentation de la Belle de ce 20 décembre en fut.

Nous avons chanté les louanges de MOB et Heymann pour la représentation du 16. Ce soir, libérés de la pression de "leur première" (et prise de rôle pour lui) et de la rediffusion, les deux étaient totalement là, ce qui exhaussait encore la souplesse, la musicalité, la facilité de leurs danses respectives. Il n'est plus question de tremblote ou de frilosité.
Si j'ai toujours du mal avec le solo de la chasse de Mathias (superlativement dansé, notez !), il incarne tout de même le nec plus ultra de la danse française, la souplesse de ses enchaînements étant un bonheur.
Quant à Myriam, elle était ce soir au niveau des plus grandes. Des équilibres très bien tenus (il faut dire que ses Princes du soir étaient on ne peut plus charmants et rassurants) mais sans rien d'appuyé ou de surperformant. Et incidemment, une Aurore du III qui ne passe pas son temps à sourire béatement, voilà qui est merveilleux, non ?

Sinon, la liste serait longue à dresser et fastidieuse à lire des moments d'exception de la soirée. Juste quelques uns :
Dans le pas de cinq, Pierre-Arthur Raveau émerveille dans cette impossible variation du Prince. C'est simple, on aurait dit que Jean-Guillaume Bart était réincarné ! Absolument magnifique.
Les fées (à part la première, peut-être) et les pierres précieuses sont toutes au plus haut. Et on remarque plus particulièrement Mlle Hecquet et Mallem, qui, soir après soir, montrent le meilleur d'elles-mêmes et du ballet. Quelques mots pour insister sur l'absolue intégrité de ces deux piliers du corps de ballet, exemples d'abnégation et de rayonnement pour toutes les plus jeunes. Soir après soir, elles portent haut les couleurs de la compagnie avec un charisme et un enthousiasme à saluer.
Alu aussi, moins tendu que le 16, convainc plus encore (en revanche, sa partenaire, je n'en dirais pas autant).
Le corps de ballet - masculin et féminin - est décidément superbement préparé. D'où qu'on le voie dans la salle (j'ai fait 1er rang de parterre, milieu de parterre et 1er rang de 2nd balcon), c'est du travail d'orfèvre de bout en bout.

Orchestre chatoyant, parfaitement en phase avec les danseurs. Dieu que Karoui est attentif à la scène. La symbiose entre fosse et plateau est éblouissante.

Oui, bon, beaucoup de superlatifs, mais vraiment, de ce 20 décembre, on s'en souviendra longtemps.

À Garnier, pendant ce temps-là, Mlle Renavand était nommée Étoile... Le ballet de l'Opéra de Paris dans tout ce qu'il a de meilleur, ce soir !

(Et moi, rien ne m'avait choqué dans les propos d'ElenaK...)


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sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22087

MessagePosté le: Sam Déc 21, 2013 3:04 pm    Sujet du message: Répondre en citant

L'attention du balletomane parisien semble s'être soudain déplacée hier soir de quelques arrondissements (j'avoue, cette nomination - encore une (et ce n'est pas fini...)! - ne me fait ni chaud ni froid, quel que soit le (grand) talent de Mlle Renavand), mais n'oublions pas qu'il y avait aussi du monde enthousiaste pour La Belle avec Myriam Ould-Braham et Mathias Heymann, que, pour ma part, je découvrais dans ce ballet.

Il est clair qu'après les tâtonnements de la première et les jeunes-gens-bien-gentils-bien-doués-mais-bon, on passe enfin, avec cette distribution, aux choses sérieuses. On se demande encore comment on a pu en arriver à un tel méli-mêlo d'erreur de distribution et de changement faussement inattendu de dernière minute, au milieu, l'on imagine, des cris et des grincements de dents, alors que tout, au fond, était si simple.

Myriam Ould-Braham trouve en Aurore son rôle, comme d'autres sont Odette, Giselle ou Kitri - pour l'éternité. Elle en a le charme, la vivacité, la noblesse, le raffinement, le lyrisme quand il le faut, et la musicalité toujours. Sans recherche d'effet, elle se bonifie et grandit d'acte en acte, pour livrer un acte III de toute beauté - vraiment ce qu'on attend d'une étoile de l'Opéra de Paris. Son acte I, pourtant, ne me séduit pas tant que ça. Elle y offre, certes, une admirable leçon de style, avec une danse vive, ciselée, sereine (les équilibres de l'adage sont tenus sans plus mais comme il faut, avec des attitudes qui sans doute mériteraient d'être un peu plus hautes et carrées), c'est très bien, très joli, très gracieux, mais il y manque, comment dire, un je ne sais quoi de jeu, de regard, de piquant, de flamboyance "étoilée". C'est dans l'acte II, acte du rêve noyé dans les vapeurs et les ruines d'Hubert Robert, que Myriam Ould-Braham apporte quelque chose d'unique, quelque chose que l'on ne rencontre plus si souvent aujourd'hui dans la danse : un parfum nostalgique de poésie classique. Les quelques imperfections techniques - des tours-attitude rognés - n'y peuvent rien, on apprécie, dans cet univers parisien si rationnel et qui ne semble travailler que des jambes, ses bras moelleux et expressifs, on se laisse porter par son lyrisme, sa douceur et son empathie. L'acte III arrive alors comme un accomplissement - l'apothéose qu'il doit être : la petite princesse charmante prend des allures de femme et de reine, et c'est bien là qu'était le défi pour elle, qui n'a jamais vraiment eu à faire ses preuves en mignonnerie et en gracieuseté.

Je suis, je l'avoue, moins convaincue par Mathias Heymann. Il a certes une danse superlative (encore que le solo du II n'était pas exempt d'imprécisions, peut-être moins flamboyant et techniquement parfait que le 16, si j'en crois nos amis qui ont vu la représentation?), mais comme personnage, il n'a pas tout à fait l'autorité et la noblesse que l'on attend d'un prince. L'entrée, durant la scène de la chasse, n'en impose pas vraiment, on le prendrait plutôt pour un page ou un courtisan que pour un prince. Son solo, ensuite, n'émeut guère. Je ne suis certes pas fanatique de ces circonvolutions de pas ni de cette accumulation de ronds de jambe, de fouettés arabesque et de changements de direction, mais là où Mathieu Ganio parvenait à leur donner consistance, poids et sérénité, il semble qu'on en reste là à une pure démonstration technique. Pour le reste, le partenariat est attentif, les deux danseurs sont bien assortis, mais on a l'impression que c'est elle qui tient les rênes et le domine, cela frappe particulièrement lors du pas de deux final. L'un joue avec les qualités qu'on lui connaît - fougue juvénile et bondissante un brin solitaire -, quand l'autre parvient à les transcender et à les mettre au service d'un ballet d'action.

Les seconds rôles, ceux du prologue et de l'acte III, étaient souvent remarquablement dansés. Parmi les fées, j'ai surtout apprécié le travail de Fanny Gorse dans la première variation, qui n'est pourtant pas loin d'être la plus ingrate, comme toujours Sabrina Mallem, pour sa manière d'occuper l'espace, moins Laura Hecquet, un peu sèche avec les Miettes qui tombent... Mais plus que les demoiselles, ce sont les messieurs qui ont enchanté par leur brio et leur personnalité lors de cette représentation. Il faut dire que la barre était placée très (très) haut, plus que de coutume, avec Pierre-Arthur Raveau en chef des Pierres Précieuses et François Alu en Oiseau bleu. Le premier est impressionnant de vélocité, sa petite batterie est absolument renversante... il doit falloir quelque chose comme du génie pour faire des étincelles avec cette chorégraphie! Le second offre une danse compacte, puissante, ample, explosive. Les bras n'ont pas une simple fonction ornementale, ils participent de l'ensemble du mouvement, porté par une élévation hors du commun. Il vole ainsi de tout son corps, sans chichis, sans maniérismes - quelle respiration! C'est la grande tradition de la danse masculine (enfin) retrouvée. Disons-le, cela fait bien longtemps qu'on n'avait pas eu un tel frisson à l'Opéra.


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marc



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MessagePosté le: Sam Déc 21, 2013 9:44 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Merci à Florestiano et Sophia pour leurs commentaires qui disent ce qui était. Cette soirée de danse est déjà une de mes plus mémorables depuis que je m'intéresse à cet art il y a environ sept ans.

Pourtant, le début du ballet ne m'a pas emballé : Le prologue était un peu long, un peu académique dans sa conception, et la place de la pantomime un peu lourde pour moi. Le début du premier acte était du même acabit et je commençais à m'enfoncer doucement dans un ennui policé, quand elle est enfin apparue. Dès son apparition, dès son entrée en scène, j'ai été électrisé. Miryam Ould-Braham enflammait la scène de son talent, de sa présence de lumière, de sa classe de reine. J'avais sous les yeux l'étoile, la vraie, l'étoile qui dès ses premières pointes emporte la salle et l'entraine avec elle. Elle a été magique et je n'avais jamais ressenti cette impression depuis Alina Cojocaru dans Giselle à Londres. Et comme l'étoile était magique, tout le reste l'a été avec elle. Le corps de ballet s'est confronté avec aisance, grâce et beauté aux difficultés hallucinantes que le "sadique" Noureev avait créées pour lui ; Mathias Heymann ressortait tout son art, même si son gabarit physique ne lui permettait pas de s'imposer d'emblée dans l'immensité de la scène de l'Opéra Bastille. Et François Alu, mon Dieu quel talent il a ce danseur ! En le voyant dans l'Oiseau bleu j'avais l'impression d'avoir devant moi la réincarnation de Nijinsky, l'idée que je me fais de Nijinsky. Oui, ce fut une soirée que je n'oublierai pas de sitôt.


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Aurélie



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MessagePosté le: Sam Déc 21, 2013 11:34 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai assisté à la représentation de ce samedi en matinée, mon grand retour au ballet de l'ONP depuis plusieurs années ! Et bien, mon impression, c'est que Noureev est encore plus violent quand on en a perdu l'habitude ! Laughing Je me trompe peut-être, mais je considére la version "Kirov" comme une référence et une version proche de l'"original" de Petipa. Enfin, en comparaison, on ne peut que considérer cette version Noureev comme un très grand appauvrissement, une perte de raffinement et de subtilité (et de bon goût!). Et, en passant, qui peut m'expliquer pourquoi Amandine Albisson (tout comme E. Abbagnato) ne touche pas l'épaule de ses camarades guitaristes dans sa diagonale de l'adage à la rose ? C'est nouveau, non ?

Enfin, cela posé, c'est un plaisir de retrouver les jeunes danseurs de l'opéra. Valentine Colasante a remplacé Laura Hecquet dans la variation de la fée Lilas (oui, je fais de la résistance dans la dénomination!), pour mon plus grand plaisir car j'ai toujours adoré cette danseuse qui dégage beaucoup d'énergie et d'assurance (une denrée rare à l'ONP). Si je suis bien, c'était Marion Barbeau qui faisait la fée canari, très très bien, elle a obtenu un joli succès. Succès mérité également pour les trois fileuses (Mélissa Patriarche, Chloé Réveillon et Alizée Sicre), très drôles, et pour les chats (Lydie Vareilhes et Axel Ibot). J'ai apprécié également la prestation des femmes "chasseresses" (pas le numéro le plus attendu du ballet Laughing) auquel un trio d'"anciennes" (Ghyslaine Reichert, Ninon Raux et Maud Rivière) donnait du relief et de la classe.

Mais venons-en à notre Belle, Amandine Albisson ! C'était une très belle prise de rôle, brillante dans tous les sens du terme. Puisqu'il a beaucoup été question ici-même des équilibres de l'adage à la rose, je vais en parler, juste pour dire que c'est un moment quand même très pénible. Non pas que la danseuse n'a pas bien maîtrisé, loin de là, mais on sent une telle pression dans la dernière série, avec le roulement de tambour et tout, que j'avais vraiment hâte que ça finisse ! Florian Magnenet était très bien aussi, mais comment dire, les rôles masculins farcis de noureeveries ne me passionnent pas trop.

Enfin, c'était le premier ballet pour mes garçons (4 ans !). J'avais un peu peur mais on passe le contrôle sans problème, il y avait beaucoup d'enfants pas plus grands. Ils ont piqué du nez au premier acte, bavardé aux suivants mais c'était pas pire que mes voisins ! Laughing (j'ai eu droit à la passionnée qui fredonne toute la partition de la première à la dernière note). Enfin, ils se sont inquiétés de savoir comment la Belle au bois dormant allait rentrer chez elle, vu qu'elle n'a pas de chaussures.


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haydn
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Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26517

MessagePosté le: Dim Déc 22, 2013 2:23 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Aurélie a écrit:
Enfin, c'était le premier ballet pour mes garçons (4 ans !). J'avais un peu peur mais on passe le contrôle sans problème, il y avait beaucoup d'enfants pas plus grands. Ils ont piqué du nez au premier acte, bavardé aux suivants mais c'était pas pire que mes voisins ! Laughing (j'ai eu droit à la passionnée qui fredonne toute la partition de la première à la dernière note). Enfin, ils se sont inquiétés de savoir comment la Belle au bois dormant allait rentrer chez elle, vu qu'elle n'a pas de chaussures.


Félicitations! Si j'ai bien compris, les frères Bubeníček n'ont qu'à bien se tenir, la relève arrive... Wink



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