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Joelle
Inscrit le: 06 Avr 2013 Messages: 882
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Enya
Inscrit le: 26 Aoû 2005 Messages: 1051
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mizuko
Inscrit le: 16 Avr 2006 Messages: 14868 Localisation: tokyo
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maraou
Inscrit le: 08 Oct 2009 Messages: 59
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Posté le: Dim Sep 08, 2013 9:38 pm Sujet du message: |
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J'ai longtemps été une simple (télé) spectatrice. Je me souviens (facile : je l'éprouve encore!) parfaitement des frissons ressentis enfant à la vue du Lac, du Boléro ou du Corsaire. Noureev, Plissetskaia, Makarova m'ont à jamais marquée.
Passer à la pratique n'a malheureusement pas été possible (uniquement pour des problèmes d'organisation, d'autorisation parentale, etc) malgré une rencontre intéressante avec une danseuse professionnelle quand j'avais 5 ans.
J'ai donc commencé à l'âge adulte, armée de toute ma volonté! Je ne ferai jamais d'exploits, mais je m'amuse terriblement et la danse supprime mes douleurs au dos !
J'en fais maintenant depuis 5 ans, à raison de 2 fois 2 heures/semaine. J'ai aussi commencé les pointes il y a 3 ans.
Je conseille volontiers à tous les adultes débutants de se lancer : ça fait du bien au corps et l'ambiance dans les cours est joyeuse.
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Drosselmeyer
Inscrit le: 31 Aoû 2013 Messages: 17
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Posté le: Mer Sep 11, 2013 1:46 pm Sujet du message: |
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*** a écrit: |
Pour Drosselmeyer : les cours de Cathy Laymet chez Harmonic. Un vrai travail de fond et une prof attentive à tout le monde. |
Merci, je me renseignerai.
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Yondering
Inscrit le: 21 Fév 2015 Messages: 24
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haydn Site Admin
Inscrit le: 28 Déc 2003 Messages: 26517
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Posté le: Lun Mar 02, 2015 1:05 am Sujet du message: |
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Oups c'est un vieux sujet que vous déterrez-là, Yondering!
Un compositeur qui n'écrirait de musique accessible qu'aux seuls musiciens professionnels, ou un chorégraphe qui ne réglerait des ballets intelligible par des danseurs de métier, risqueraient de se retrouver rapidement avec un public pour le moins confidentiel...
Certes, des références culturelles, historiques etc. sont parfois nécessaires, mais pourquoi un quatuor de Beethoven devrait-il être réservé aux seuls diplômés des conservatoires, ou un ballet de Petipa ne toucher que des ex-élèves de l'Académie Vaganova?
Lorsqu'un artiste publie une œuvre, il se "dépossède" en quelque sorte de celle-ci, et la confie à l'humanité. Ce sont les spectateurs / auditeurs qui ont toute latitude pour décider comment ils vont la percevoir, et je trouve assez insupportables les "créateurs" qui ont la prétention de vouloir dicter au public ce qu'il doit comprendre... |
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Yondering
Inscrit le: 21 Fév 2015 Messages: 24
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Joël
Inscrit le: 11 Avr 2010 Messages: 112
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Posté le: Lun Mar 02, 2015 6:30 pm Sujet du message: |
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Yondering a écrit: |
En fait ce qui est intéressant, je pense, c'est de savoir comment on perçoit l'art de la danse classique quand on ne l'a jamais pratiqué (à un niveau intermédiaire/avancé notamment). Quand on "danse" soi-même, on se projette un peu sur scène. Alors quand on ne danse pas par procuration ( ), qu'est-ce que l'on voit ? Qu'est-ce que l'on cherche dans la contemplation de cet art sur-naturel ? |
Je suis assez d'accord avec haydn. Pour ce qui est des danses classiques indiennes, je sais qu'on peut les apprécier autant si non plus que certaines personnes la pratiquant depuis plusieurs années. Ce qu'on n'a pas dans l'expérience corporelle de la danse, on peut le compenser par d'autres aspects (attention portée à la musique, au texte, aux thèmes narratifs, à l'histoire de la danse, etc.). J'ai regardé les danses indiennes d'abord de façon passive, puis progressivement de façon très active jusqu'à arriver à avoir l'impression d'y comprendre véritablement quelque chose (et surtout d'éprouver des émotions intenses en les regardant) ; j'ai commencé à pratiquer le bharatanatyam il y a un an et demi, mais cela n'a changé que très marginalement la perception que j'ai des récitals de danses indiennes. Au contraire, c'est surtout mon expérience de spectateur qui m'a été utile pour progresser un peu plus vite dans la pratique de ce style que si je n'en avais eu aucune connaissance préalable (je viens même de faire un premier petit essai chorégraphique !).
La première fois que j'ai vu le Ballet de l'Opéra de Paris, cela devait être il y a sept ans (dans Orpheus und Eurydike). Lors des premières représentations auxquelles j'ai assisté, j'ai presqu'eu mal pour les danseuses rien qu'en les voyant sur pointes. Contrairement peut-être à certains spectateurs ayant pratiqué la danse classique, je suis davantage sensible aux aspects expressifs de la danse classique qu'à la perfection de la technique. En tant que spectateur, une technique imparfaite de la part des interprètes me semble beaucoup plus facilement excusable que l'absence d'expression d'émotions. Si je ne pratique pas la danse classique et n'ai pas l'intention d'y changer quelque chose, je me forme actuellement à distance auprès de la Royal Academy of Dance en notation du mouvement Benesh (dans l'idée de l'utiliser dans le contexte des danses indiennes), donc je suis de plus en conscient des différents types de pas, sauts, ports de bras, etc. qui existent dans le ballet et cela change un peu mon regard lors des spectacles de danse classique. Cela dit, avant cela, j'avais déjà conscience du fait que mes pieds étaient infichus de se mettre en cinquième position !
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Coquillage
Inscrit le: 05 Jan 2014 Messages: 26
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Posté le: Lun Mar 02, 2015 11:18 pm Sujet du message: |
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oui! (je pratique) et depuis longtemps
en gros classique depuis la petite enfance, puis classique et jazz, arrêt/ reprise pdt les - très longues- études (mais toujours soit du fitness ou du modern jazz)
et enfin reprise du classique à un âge "avancé" à plus de 25 ans, pour ne jamais plus arrêter (c'est trop dur de reprendre après un arrêt, surtout passé 25 - et maintenant 35 - ans!) j'ai qd même dû arrêter qq mois pour mes 2 grossesses mais je n'ai pas trop tardé pour reprendre
maintenant j'essaie d'y aller 1 fois par semaine, ce qui est à peine suffisant pour maintenir un petit niveau, mais en travaillant un gros temps plein + 2 enfants en bas âge c'est déjà pas mal
à Lyon on a bcp d'écoles de danse, mais bcp ont juste 1 cours de classique adulte dans la semaine, la mienne fait partie des quelques unes qui en proposent plus (tous les jours 3 à 4 cours adultes, du débutant à l'avancé + barre à terre) et avec un système de carte ça permet plus de souplesse pour l'emploi du temps! d'ailleurs nous sommes bcp d'adultes amateurs comme moi
et n'oublions pas le stage de juillet de Lyon, avec plein d'étoiles et solistes de l'ODP, qui permet une expérience hors du commun pour de simples amateurs au milieu de pro et pré-pros!
les pointes, aucun souci qd j'étais au collège et au lycée, mais étant très hyperlaxe et en ayant arrêté longtemps, la reprise est très dure (+ peur de se blesser). J'avais repris pdt 1 ou 2 ans après avoir retrouvé un semblant de niveau avancé, mais après les arrêts liés aux grossesses je n'ai pas encore osé reprendre (j'attends d'avoir retrouvé de la stabilité sur 1/2 pointes)
quant au débat soulevé, oui faire de la danse et surtout du classique permet d'apprécier encore plus les difficultés techniques, par contre je ne pense pas apprécier plus au plan émotionnel que qqun qui aurait une sensibilité artistique ou poétique, et qui appréciera autant le côté artistique
on ne sera pas impressionné par les mêmes choses: par ex mon mari me dit parfois "oh elle a traversé toute la scène sur ses pointes".....euh oui mais ça ce n'est pas dur du tout, ou alors on va me dire "oh là là la danseuse elle faisait des grand écarts"...oui mais bon ça c'est la base....
par contre tenir un développé en l'air sans trembler, fair eun grand rond de jambe à plus de 90°, garder ses en-dehors, faire des petites batteries hyper rapides, être parfaitement ensemble dans le corps de ballet....ça c'est dur!
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