Dansomanie Index du Forum
Connexion S'enregistrer FAQ Liste des Membres Rechercher Dansomanie Index du Forum

Ouverture de Mariinsky II - 2 mai 2013
Aller à la page Précédente  1, 2, 3, 4, 5, 6  Suivante
 
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Dansomanie Index du Forum -> Tout sur la danse
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant  
Auteur Message
sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22085

MessagePosté le: Dim Mai 05, 2013 10:26 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Deux articles de Louise Levene, envoyée spéciale du Telegraph, sur les festivités liées à l'ouverture de Mariinsky-II :

Mariinsky 2 opens with a seamless gala

A musical marathon at Mariinsky 2

A noter que Nadezhda Batoeva, présentée comme "rising starlet", et qui a, selon l'auteur, brillé dans Rubis et dans Symphonie en ut, est pour l'instant coryphée, non soliste (même si ça peut parfois revenir au même).


Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
marlyd



Inscrit le: 12 Déc 2007
Messages: 132

MessagePosté le: Lun Mai 06, 2013 7:27 am    Sujet du message: Répondre en citant

Aurélie a écrit:
J'ai trouvé sympa le La ci darem la mano... Embarassed Arrow


Oui, c'est une belle plaisanterie musicale, comme en faisait Mozart. Bien sûr ce n'est pas la version de référence !


Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22085

MessagePosté le: Lun Mai 06, 2013 4:58 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Les folles journées de Valery Gergiev...

Après le gala inaugural du 2 mai, le maestro a dirigé, le lendemain et le surlendemain, deux opéras, une représentation de ballet et un concert. Petit compte-rendu de la démesure dans le journal canadien Le Devoir (accompagné d'une vidéo du Boléro avec Diana Vichneva différente de celle postée plus haut) :

Ouverture du nouveau Théâtre Mariinsky - Le délire après les fastes


Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Ingrid



Inscrit le: 18 Fév 2006
Messages: 195

MessagePosté le: Lun Mai 06, 2013 10:27 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Un reportage de 10 min. sur la construction du nouveau théâtre par le Maestro himself, en russe, soustitré en anglais : http://www.youtube.com/watch?v=1PqD_0HpUqc


Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
ElenaK



Inscrit le: 24 Avr 2013
Messages: 817

MessagePosté le: Mar Mai 07, 2013 2:17 am    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai assisté aux deux premières soirées de ballet sur la nouvelle scène de la Mariinka comme on l'appelle familièrement ici. C'était "Joyaux" avec Ouliana Lopatkina le 3 mai et "Symphonie en ut majeur" suivie de "Boléro" de Bejart avec Diana Vichneva le 4 mai.

Concernant cette dernière soirée ou plutôt la fin d'après-midi (le spectacle à commencé à 17h30 pour permettre aux plus fidèles du Mariinski d'enchaîner avec "Nabucco" avec Maria Gouleghina et Placido Domingo-baryton), c'était curieux de suivre les métamorphoses de l'affiche. Au départ, il s'agissait d'une "soirée" Diana Vichneva (prévue en début d'après-midi), ensuite la participation de la doublement "Divine" s'est réduite au Boléro et on a vu la Symphonie un ut majeur se rajouter. Après, c'était les jeux de l'ordre dans lequel les deux ballets devaient être présentés. Il s'est inversé à plusieurs reprises avant de s'arrêter sur Boléro, Symphonie. Mais c'est quand au début de spectacle, je m'attendais à entendre Ravel que l'orchestre sous la direction de Gianandrea Noseda s'est mis à jouer la musique de Bizet. 
Parmi les quatre couples principaux (Nadejda Batoeva - Maksime Zuzine, Elaterina Kondaurova - Evgueni Ivantchenko, Ekaterina Osmolkina - Filip Stepine, Maria Chirinkina - Alekseï Timofeev), c'est le troisième qui m'a le plus bluffée. Ekaterina Osmolkina était époustouflante en grande partie grâce à Filip Stepine. À ma mémoire, je n'ai jamais vu cela auparavant. Chaque leur pas, chaque sot, chaque rotation, chaque port de bras ont été parfaitement synchronisés. En plus, tout a été dansé avec une grande aisance, la joie et l'enthousiasme contagieux. Je dirais que c'est eux qui ont interprété le caractère majeur de cette partition (par analogie avec Boléro où il y a les rôles de la Mélodie et du Rythme). Les autres danseurs aussi étaient très agréables à voir, Nadejda Batoeva et l'adagio d'Ekaterina Kondaurova en particulier. Ce ballet est d'une beauté rare (les costumes sont signés par Irina Press) et l'ambiance était si festive que quelques incidents dont je n'ai même pas envie de me rappeler maintenant ne pouvaient pas gâcher l'impression générale. 
Pourtant, je me crois être inconditionnelle de l'école Vaganova, mais je dois avouer que les entrechats très rapides et très précis auxquels les danseurs de l'ONP m'ont habituée me manquaient pendant le premier mouvement. J'espère que dans un an, voir "Le Palais de cristal" à Paris m'apportera autant de plaisir. Comment c'était déjà chez Gogol ? "Si au-dessus des lèvres de Nicanor Ivanovitch on pouvait planter le nez d'Ivan Kouzmitch, et si on ..."

Après l'entracte, le public petersbourgeois a eu le droit à Boléro de Bejart tant attendu. Je ne l'ai jamais vu auparavant dansé par une femme, même en vidéo. C'était donc pour moi, une première de la version d'origine et les comparaisons avec Jorge Donn ou Nicolas Le Riche n'auraient pas de sens. C'était une autre histoire, mais toujours aussi hypnotique, envoûtante, irrésistible. À la fin, double standing ovation. Une en direction de la scène adressée à notre prima ballerina adulée, les danseurs et maestro Guerguiev, l'autre - en direction de la loge centrale (c'est le modeste nom qu'on a donné à ce qui est traditionnellement la loge du tzar) adressée à la "Diva de la danse" Maïa Plissetskaïa qui dans sa carrière, fut également l'interprète de ce ballet. 

Les "Joyaux" du 3 mai ont commencé avec 40 min de retard pour, comme je le suppose, permettre aux spectateurs et certains musiciens de l'orchestre terminer "Les noces de Figaro" avec Ildar Abdrazakov sur la scène historique et arriver en courant dans le nouveau bâtiment. Tant mieux, cela m'a permis de tout visiter dans le théâtre encore inconnu. Si de l'extérieur, il ne m'inspire pas du tout (tout ce que je peux dire c'est qu'il est quand-même mieux que les échafaudages qui étaient là auparavant), mais de l'intérieur, je le trouve assez intéressant. L'espace paraît très aéré sans être vide. Après huit heure du soir, il y avait toujours du soleil qui égayait et réchauffait davantage les halls onyxés. Un nombre de toutes sortes d'escaliers et de passerelles ainsi qu'une joli vue sur le canal et la Mariinka historique offerte pas la baie vitrée donnent envie de visiter et ne laissent pas s'ennuyer ce qu'il m'arrive pendant les entractes à l'Opéra Bastille où la vue est sûrement très belle, mais on ne voit rien puisqu'il fait nuit assez tôt. 

Dans la salle de spectacle, ça sent le bois et quelque chose que j'ai du mal à identifier. Disons, ça sent le neuf. Les fauteuils sont très confortables. Je suis montée jusqu'au premier balcon (avant-dernier) pour tester la visibilité . Et même au dernier rang, on voit très bien la scène, mais c'est un peu haut et plus loin que dans la salle historique. Même les baignoires et le bel étage se trouvent un peu plus haut que d'habitude. Pour le reste, c'est une question de préférences de chacun. Le rideau gris est trop morne à mon goût, rien à voir avec la chaleur sobre de la salle et l'élégance et la légèreté des halls. 
J'ai l'impression que la scène n'est pas inclinée vers les spectateurs ce qui manque un peu quand on est assis aux premiers rangs de l'orchestre. Je ne sais pas si ça crée des difficultés aux artistes du Mariinski, mais il est possible qu'il y ait quelques problèmes avec le sol. Parfois, les danseuses avaient du mal à arrêter les rotations. Quant à pauvre Daria Vasnetsova qui a glissé et a failli tomber dans la Symphonie au moment le plus inattendu, j'avais presque envie de pleurer avec elle quand juste après, je la regardais à travers la fausse d'orchestre sourire avec des larmes aux yeux en face de moi.
La première coulisse est trop éloignée et si on est assis assez pré mais pas au centre, ça laisse voir tout ce qui se passe sur les côtés de la scène : les massages, les échauffements, les "princes" en pantalon de jogging, les ballerines en guêtres faisant les pas qui peuvent évoquer le monde ornithologique...

Toutes ces nouvelles impressions m'ont empêché de me focaliser sur le spectacle. Malheureusement, les "Émeraudes" ne m'ont laissé aucun souvenir, sauf le sol qui grinçait indécemment au contacte avec les pointes. Pendant "Rubis", j'essayais toujours de me concilier avec la fonction PIP offerte par cette nouvelle scène qui, pour moi, s'est avérée un peu trop distrayante. C'est comme si au cinéma, lors d'une retransmission d'un ballet, on nous montrait simultanément l'action qui se déroule sur la scène et ce qui se passe pendant les entractes. Néanmoins, il était difficile de ne pas remarquer la danse de Ekaterina Kondaurova et le couple Vladimir Chkliarov - Nadejda Batoeva (remplaçante d'Olessia Novikova). 
Vers le troisième acte, je me suis obligée enfin de me concentrer sur la danse. "Diamants" est ma partie préférée et la musique y est pour quelque chose. Ouliana Lopatkina est la Ballerine qui, grâce à son intelligence, ses lignes et sa cantilène, ne me laisse jamais indifférente. Son adagio était transcendent. Danila Korsuntsev semblait être en meilleure forme que lors du Gala-hommage à Noureev au Palais des congrès de Paris en février dernier. Il a parfaitement encadré "le plus beau diamant dans la couronne du Théâtre Mariinski".
Malheureusement, le corps de ballet m'a réservé une surprise désagréable. Pour la première fois, au Mariinski, j'ai trouvé les mains de certaines filles peu esthétiques. Mais peut-être j'en fait une obsession, car je remarque ce détail de plus en plus souvent partout (parfois, même chez Zakharova).

Pour conclure, je voudrais donner quelques conseils pratiques aux futurs spectateurs de la Mariinka-2:
1. Si pendant le spectacle, la vie des coulisses ne vous intéresse pas, privilégier le placement bien au centre.
2. Si pendant l'entracte, vous espérez pouvoir boire ou manger quelque chose au buffet, choisissez les places près des sorties côté gauche. Comme ça vous aurez plus de chances de vous trouver parmi les premiers devant le comptoir. Sinon vous risquez de passer tout l'entracte à faire la queue pour rien. Contrairement à la vieille Mariinka, les entractes son plus courts, l'équipe de restauration est bien trop long, mais les gâteaux ont l'air bien plus appétissant. 
3. Si vous avez l'intention de vous procurer le programme du spectacle (il comporte les arguments et la distribution), surtout si la salle est bien pleine, n'attendez pas la dernière minute. Ici, on n'est pas à l'Opéra de Paris où même après le spectacle, on vous en propose. Le 4 mai, pour Symphonie-Boléro, au début de l'entracte, il n'y en avait plus ni en russe ni en anglais. J'étais obligée de m'adresser à l'administrateur avec l'intention d'écrire une plante pour qu'il m'en trouve un en cadeau. En fait, cela concerne aussi le théâtre historique. Le même jour, pour Nabucco, déjà même avant le premier coup de sonnette, il ne restait plus aucun programme.
4. Si après le spectacle, vous ne voulez pas passer une vingtaine de minutes à patienter dans la fil d'attente aux vestiaires (ils se trouvent au sous-sol quelque soit votre placement) qui en principe sont obligatoires dans les théâtres russes, laissez vos affaires au dernier comptoir au fond à droite. Sinon, n'hésitez pas à louer des jumelles aux vestiaires. Ça coûte presque rien et cela vous donne le droit de couper la queue.


Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Sarra



Inscrit le: 29 Sep 2009
Messages: 263

MessagePosté le: Mar Mai 07, 2013 4:23 am    Sujet du message: Répondre en citant

[NB : Je suis absolument confus que les mots suivants -mots pour ne rien dire ou si peu- viennent après ceux d'ElenaK -qui elle n'a pas écrit pour rien.
Si certes la forme de tout "fil de discussion" fait que les voix se succèdent, il me paraît toujours un rien outrecuidant de placer la mienne -si peu "autorisée" !- tout de suite après une autre à laquelle elle ne donne ni réponse ni suite. Je le vis comme une impolitesse dont j'ai honte.
Mais le temps de visionner le reportage signalé par Ingrid, d'y réagir mentalement puis par écrit (car la force d'un sentiment me poussait à manifester cette réaction), et, certain que personne ne pouvait être ici aussi nocturne que moi, de revenir au sujet en musardant un peu, Elena -d'une longitude où c'est pour elle le matin- avait rédigé son très utile compte rendu...
Il m'est hélas impossible d'intercaler ces mots -comme l'idée que je me fais de la politesse le voudrait- entre le message d'Ingrid et le sien...
Ma seule consolation est que cette sorte de goujaterie risque peu de se reproduire...]

***
Citation:
Un reportage de 10 min. sur la construction du nouveau théâtre par le Maestro himself, en russe, sous-titré en anglais : http://www.youtube.com/watch?v=1PqD_0HpUqc

"-(...) Ces citadins ont beaucoup changé... Extérieurement, je veux dire... Comme la ville elle-même, d'ailleurs... Les costumes, inutile d'en parler, mais on peut voir maintenant ces... comment donc ? tramways, automobiles...
- Autobus, suggéra respectueusement Fahoth.
(...) - Mais ce qui m'intéresse, naturellement, ce ne sont pas tant les autobus, téléphones et autres...
- Ustensiles, suggéra Fahoth.
- Précisément. Je te remercie, dit lentement le magicien de sa profonde voix de basse. Ce qui m'intéresse ce ne sont pas tant ces... ustensiles, que cette question beaucoup plus importante : ces citadins ont-ils changé
intérieurement ?
- Question de la plus haute importance, en effet, Messire."

M. Boulgakov, Le Maître et Marguerite


Ce théâtre nouveau est une merveille de la technique architecturale, sans doute. Mais une des paroles du responsable de la construction -M. Marat Oganessian- amène à l'esprit la phrase d'Orwell (très connue et tant citée !) : "Tous les animaux sont égaux mais certains plus que d'autres".
Vers 5' dans la vidéo. "I can tell you as a professional, in this theatre each seat has a full view of the stage".
Chaque fauteuil offre à la vue la totalité de la scène. Mais de près, ou de plus loin. Mais de face, ou de côté.
Les invités remarquables du gala d'inauguration, on ne les place pas -naturellement !- dans les loges de côté -qui restent vides (cf remarque de Sophia). Aucun invité non plus au dernier rang du dernier étage, dont pourtant "each seat has a full view of the stage"...

Du côté de la scène, une merveille de technique. "The technical possibilities offered by the stage are unique. Basically all the latest international innovations are here, in the stage machinery."
Mais du côté de la salle, finalement rien de neuf depuis Épidaure : un premier rang, un deuxième, ainsi de suite jusqu'au dernier. Une première catégorie -et le prix afférent. Une deuxième catégorie -et son prix. Une troisième, une quatrième... Parce qu'il y a -rien de neuf depuis Épidaure- des citoyens certes, mais de première catégorie certains, d'autres de deuxième, ainsi de suite.

Un architecte a-t-il seulement essayé d'imaginer la salle d'un théâtre nouveau où, parce que chaque être socialement fraternel est égal en dignité à chaque autre son pareil, chaque siège -les merveilles de la technique aidant- permettrait non seulement une vue de la totalité de la scène, mais une vue quasi équivalente -et la meilleure possible- en proximité et en absence de parallaxe ?
Je ne le crois pas. Je n'y crois plus... C'est désespérant.

Lorsque l'on regarde -autre fil- la vidéo (postée récemment par Florestiano) d'Evgenia Obraztsova dansant Valse sentimentale, si l'on est captivé -au sens le plus antique et le plus fort-, n'est-ce pas finalement parce que s'y révèle à nous, par le talent supérieur de la ballerine, bien plus que l'anecdote d'une déception sentimentale, mais génériquement notre échec ontologique fondamental* ? Échec ici tel que le montre la salle de ce théâtre nouveau, où, après vingt-cinq siècles de civilisation, finalement côté humain rien de neuf depuis Épidaure.

"- Et d'après toi le règne de la vérité viendra ?
- Il viendra, hegemon, répondit Yeshoua avec conviction.
- Jamais ! Il ne viendra jamais ! cria soudain Pilate, d'une voix si terrible que Yeshoua eut un mouvement de recul."

M. Boulgakov, Le Maître et Marguerite

*Échec fondamental dont la traduction personnelle en désespoir final est dite une fois pour toutes dans la phrase mise en épigraphe d'un roman de Conrad : "Qui de nous n'a eu sa terre promise, son heure d'extase, et sa fin en exil ?..."


Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
haydn
Site Admin


Inscrit le: 28 Déc 2003
Messages: 26499

MessagePosté le: Mar Mai 07, 2013 8:37 am    Sujet du message: Répondre en citant

Merci beaucoup d'avoir pris la peine de rédiger pour nous ce long compte-rendu venu de Russie, ElenaK. Smile



_________________
Un petit "j'aime" sur la page Facebook de Dansomanie : http://www.facebook.com/Dansomanie/
Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22085

MessagePosté le: Mar Mai 07, 2013 8:55 am    Sujet du message: Répondre en citant

Merci ElenaK et Sarra. Smile

Bon, j'ai quelques questions sur la nouvelle salle :

Citation:
Pendant "Rubis", j'essayais toujours de me concilier avec la fonction PIP offerte par cette nouvelle scène qui, pour moi, s'est avérée un peu trop distrayante.


Qu'est-ce que la fonction PIP? Embarassed

A part ça, est-ce que les places sont plus chères dans cette nouvelle salle ou sont-elles au même prix qu'au Mariinsky historique (bien que les tarifs y varient, me semble-t-il, en fonction des spectacles)?

Quels ballets vont-ils donner au Mariinsky-II? J'ai l'impression que cette salle sera plutôt réservée aux soirées mixtes et aux ballets modernes... Question Idea

Effectivement, la scène de Mariiinsky-II n'est pas inclinée. Quant au plateau, je ne sais pas ce qu'il en est ici, mais il y a souvent de quoi avoir peur pour les danseurs dans ces nouveaux bâtiments.


Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
MikeNeko



Inscrit le: 27 Nov 2012
Messages: 556
Localisation: IDF

MessagePosté le: Mar Mai 07, 2013 9:30 am    Sujet du message: Répondre en citant

Merci Elenak ! (de nouveau, fichtre Smile je sonne comme un disque rayé).
Et Sarra, nous sommes entre nous, pas de chichi -espionnés par google certes mais bon-

Effectivement, bien vu, la scène n'a pas d'angle... et cette information me laisse pantois. Quand on a vu lors de l'ouverture le niveau de sophistications de la scène (élévations multiples en escalier, glissements en plusieurs matières, revêtement anti-reflets, amortisseurs...).

( http://tvkultura.ru/article/show/article_id/86821 )

Je note pour les gâteaux et les jumelles Laughing

Sophia: chez nous si j'ai bonne mémoire nous sommes à 5 degrés, un de plus que l'école Russe


Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
sophia



Inscrit le: 03 Jan 2004
Messages: 22085

MessagePosté le: Mar Mai 07, 2013 9:39 am    Sujet du message: Répondre en citant

MikeNeko a écrit:
la scène n'a pas d'angle


Mais comment est-ce possible? Embarassed

MikeNeko a écrit:
Sophia: chez nous si j'ai bonne mémoire nous sommes à 5 degrés, un de plus que l'école Russe


Le Bolchoï est à 4 degrés, le Mariinsky, je ne sais pas.


Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
MikeNeko



Inscrit le: 27 Nov 2012
Messages: 556
Localisation: IDF

MessagePosté le: Mar Mai 07, 2013 9:45 am    Sujet du message: Répondre en citant

sophia a écrit:

Mais comment est-ce possible? Embarassed
...
Le Bolchoï est à 4 degrés, le Mariinsky, je ne sais pas.


La scène historique du Mariinsky aussi a droit à ses 4 degrés Smile
Quand au pourquoi... je pense que la raison est simple... pas (ou peu) de ballets pour la nouvelle Mariinka (je vais reprendre le terme Smile ) doivent être envisagés... l'inclinaison devait nécessiter trop de précision pour les différentes sections élevables pour être viable, donc à la trappe au profit de 2-3 effets scéniques annuels.


Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
ElenaK



Inscrit le: 24 Avr 2013
Messages: 817

MessagePosté le: Mar Mai 07, 2013 12:50 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Sofia, MikeNeko, je pense que vous avez parfaitement raison.
Pour l'instant, l'affiche du mois prochain n'est pas encore publiée. En mai, on nous propose que du Balanchine et la première du "Sacre de printemps" de Sasha Waltz du 13 au 15.
Dans une interview donnée à "Rossiïskaïa gazeta", en réponse à la question sur les premières qui nous attendent sur la nouvelle scène, Valeri Guerguiev parle de la venue d'Alekseï Ratmanski en juin prochain pour monter un nouveau ballet au Mariinski. Il mentionne vaguement qu'à cette occasion, "Cendrillon" de Ratmanski sera rediffusé. Où et sur quelle scène? Je ne l'ai pas compris. 
Sinon, c'est surtout les opéras qui sont prévus au programme. En plus, il annonce que la Mariinka-2 fonctionnera jusqu'à mi-août alors que d' habitude, la saison se termine en juillet. 

Voici cette interview (en russe naturellement) :
http://www.rg.ru/2013/04/30/gergiev.html

Ce n'est un secret pour personne, le ballet est le dernier des soucis du Maestro. Donc ce n'est pas étonnant qu'on n'y a pas tellement pensé à la construction de la nouvelle scène. À propos, un message laissé par une spectatrice petersbourgeoise sur le forum balletomane moscovite m'a fait rigoler. En commentant le gala de l'ouverture dont l'enregistrement je n'ai pas encore vu, elle a dit: "Les ombres (de la "Bayadère") sont parti dans la direction du bâtiment historique. Apparemment, ils n'ont pas aimé".
Mais après tout, c'est tellement agréable de voir le Lac des cygnes ou la Bayadère sur leur scène natale, je ne voudrais pas qu'ils changent de domiciliation un jour, bien que ça risque d'arriver quand même. Il y avait des rumeurs que juste après l'ouverture de la Mariinka-2, le vieux théâtre sera fermé pour les travaux. Guerguiev les a démenti mais il n'a pas exclu cette possibilité dans trois ans. En attendant, les ballets avec le décor lourd à monter risque de subir le déménagement. Par exemple, "Spartacus" de Leonid Yakobson, une fresque magistrale qui nécessite deux entractes d'une quarantaine de minutes chacun sur la scène historique.
Fort heureusement, les prix pour la nouvelle scène sont rester au niveau habituel. À noter que le premier rang de l'orchestre et le dernier balcon sont toujours remis à la vente plus tard que les autres places. 


Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
ElenaK



Inscrit le: 24 Avr 2013
Messages: 817

MessagePosté le: Mar Mai 07, 2013 12:59 pm    Sujet du message: Répondre en citant

sophia a écrit:

Qu'est-ce que la fonction PIP?

Comme je l'ai déjà rapporté, la vue sur les danseurs en coulisses détournait mon attention de ceux qui étaient déjà sur scène. Ça m'a rappelé la fonction picture in picture (PIP) offerte par les téléviseurs modernes qui nous permet de regarder une deuxième chaîne simultanément sur le même écran.


Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
pedro



Inscrit le: 12 Déc 2004
Messages: 208

MessagePosté le: Mar Mai 07, 2013 1:28 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Dans ce gala, un moment succulent a été pour moi l'incarnation de la Pavlova (auprès de son maître Cecchetti) par la Lopatkina. Ou "qui fait le moins démontre le plus", un triomphe de la litote.
Un autre moment savoureux était constitué sur les flashes sur le couple Poutine-Plissetskaïa pendant les applaudissements. Le Président semblait consulter l'Artiste Emérite pour savoir que penser. Après Carmen, elle signifia son approbation mais après la Mort du Cygne, je jurerais qu'elle faisait la grimace. Côte à côte dans la pénombre, sous le regard d'une caméra indiscrète, ce couple avait pour moi un coté M. et Mme Macbeth, sous le poids de leur puissance.


Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
ElenaK



Inscrit le: 24 Avr 2013
Messages: 817

MessagePosté le: Mar Mai 07, 2013 1:31 pm    Sujet du message: Répondre en citant

MikeNeko a écrit:
Effectivement, bien vu, la scène n'a pas d'angle... et cette information me laisse pantois.


En fait, pour les spectateurs, ce n'est pas fatal. Assise au premier rang de l'orchestre, j'ai vu parfaitement les pieds des danseurs, juste les proportions ont changé un peu.
Par contre, excusez-moi cette petite précision. D'habitude, l'angle de la scène est mesuré en pourcentage. À l'ONP, l'inclinaison fait 5cm/1 m de scène ce qui nous donne 5%. Embarassed


Revenir en haut
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Montrer les messages depuis:   
Poster un nouveau sujet   Répondre au sujet    Dansomanie Index du Forum -> Tout sur la danse Toutes les heures sont au format GMT + 1 Heure
Aller à la page Précédente  1, 2, 3, 4, 5, 6  Suivante
Page 3 sur 6

 
Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous pouvez voter dans les sondages de ce forum


Nous Contacter
Powered by phpBB © phpBB Group
Theme created by Vjacheslav Trushkin
Traduction par : phpBB-fr.com